The Secret History Ft. Darius

TW : aucuns

On lui avait toujours dit que si elle se perdait, elle devait rester là où elle était. Et ça c'était souvent révélé utile, elle avait toujours été retrouvée assez rapidement par sa famille ou ses amis, selon les âges. Aujourd'hui encore, ce conseil allait lui servir, elle le savait, alors qu'elle semblait attendre quelqu'un dans l’Édimbourg humain. Ce n'était pas la première fois qu'elle venait ici, ni même la dernière, mais elle venait toujours en groupe, ils étaient toujours trois ou quatre à traverser le portail à chaque exploration de ce monde si semblable et pourtant si étrange comparé au leurs. Pourtant, une fois de plus, la petite fée s'était laissée distraire par quelques notes colorés de fleurs ici et là, a tel point qu'elle avait perdu ses amis, mais aussi son chemin. ais ce n'était pas grave, il faisait bon en ce début de mois de juin et la jeune femme se laisse aller, flâne un peu dans cette rue commerçante, en regardant les nombreuses vitrines qu'elle trouve ici et là. De toute façon, on finirait par la retrouver, elle avait même envoyé Zorya en mission de reconnaissance, l'oiseau n'acceptant pas de s'éloigner trop de sa sorcière, c'est qu'il n'avait pas vraiment confiance en ces êtres non magiques qui l'entouraient.

Et puis, il y avait eu cette vitrine de boutique de vêtements, attirée par les jolies tenues présentées sur les mannequins et les notes colorées qu'il y avait à l'intérieur, la sorcière s'engouffre à l'intérieur du magasin, un grand sourire aux lèvres alors que sa mésange se pose sur le toit, pour surveiller les alentours, toujours invisibles aux yeux de ceux que la magie n'avait pas choisie. Heureusement pour elle, Astrae avait apporté sa carte bancaire, car vu les petites merveilles qu'elle voyait, elle n'allait pas ressortir les mains vides. Bien vite, une robe et une jupe attendent d'être essayées sur son bras alors que la demoiselle continue son petit tour, jusqu'à percuter doucement quelqu'un, alors qu'elle ne regardait pas où elle allait.

" Oh, je suis désolée je ne vous avais pas vu."

Le dernier mot se fait un peu plus étouffé, alors qu'elle reconnait l'homme qu'elle vient de percuter. Elle ne connait pas réellement son nom mais l'a déjà rencontré dans ces autres escapades dans le monde humain : lui et sa bande s'amusaient souvent à poursuivre la sienne, mais si les autres humains étaient plutôt virulents, celui qu'elle avait devant les yeux était plus doux, plus gentil que les autres. Pour autant, la petite fée commence à reculer doucement, pas bien sûre de vouloir rester si proche de lui malgré le fait qu'ils soient dans une boutique, il n'oserait pas faire du grabuge devant tant de monde, si ?

TW : Discrimination

Le mois de juin, c’est l’idéal pour patrouiller dans les rues. Il fait doux. Le soleil est présent. On est loin des journées froides de l’hiver. Darius, accompagné de trois autres gardes, se balade dans la ville. Dans la poche intérieure de sa veste, il y’a son revolver. Ça le stresse un peu de sentir l’arme cogner contre sa poitrine quand il marche. Darius n’a pas l’habitude. Est-ce que tout le monde voit que le côté de gauche de sa veste est plus lourd que le côté droit ? Il remonte la tirette. Tant pis si le cuir lui donne chaud. Ça le rassure. Cela fait quelques mois qu’il a intégré l’ordre. Tout se passe pour le mieux. Y’a déjà eu quelques raid, des courses folles à travers la ville. Ce jeu du chat et la souris pour adultes lui plait plutôt bien. Puis faut dire, que les autres veillent à son intégration. Il apprend vite, il reçoit des félicitations. Darius est reconnu, Darius est heureux. Père X, chaque soir, lui sert des louanges. Darius est un collègue docile. C’est tellement agréable de travailler avec lui ! Le bouclé parade dans les rues, torse bombé et fier comme un paon.

Le groupe de patrouille se divise sur une place et Darius s’engouffre dans un magasin de vêtements. Fringué d’un short kaki et de bottines, il fait tâche dans ce magasin aux milles couleurs. Fringué comme le stéréotype d’un guide nature, sa place est plutôt au décathlon que chez « Miss & Mr Mode ». Darius zigzague entre les cintres et les porte-vêtements. S’attarde sur un joli foulard coloré, sa sœur l’aurait adoré. L’homme pourrait lui offrir, dans quelques semaines, c’est son anniversaire. Peut-être qu’un colis de sa part lui ferait plaisir ? Pendant qu’il pèse le pour et le contre, se questionne sur les frais de douane, le flanc droit est percuté par une dame. Darius se retourne, prêt à s’excuser lui aussi.

« Pas grave, c’est… »

C’est elle. C’est la petite sorcière de la dernière fois. Sa fragilité, sa douceur avaient eu raison de l’empathie de Darius. Merde. Qu’est-ce qu’elle fout là ? L’épisode de la dernière fois ne lui va-t-il pas suffit ? Elle est tellement inconsciente ! Darius jette un regard furtif dans le magasin et laisse ses yeux analyser la rue par-delà la devanture. Aucun collègue à l’horizon. Elle recule la blondinette. Darius a une occasion en or devant les yeux. Il pourrait sonner l’alerte. Elle serait sa première capture. Il aurait les honneurs, c’est sûr, Père X serait tellement fier. Les yeux bleus du garde balaient le magasin, il doit savoir s’il y en a d’autres. Putain, c’est toujours sur lui que ça tombe les plans foireux. Et s’il était menacé ? Et s’il s’agissait d’une embuscade. Robe et tissus sont posés sur le bras de la blonde, elle n’a pas l’air très menaçante. C’est une sorcière, Darius. Il ferme les yeux, cligne des paupières. Il sait que c’est une sorcière, mais … franchement, elle n’a pas l’air de vouloir faire de mal même à une mouche. Ils savent bien jouer la comédie, faut se méfier. Panique. Que diraient ses instructeurs ? Se protéger. Protéger les citoyens. Détruire les enfants de Satan. Seulement la sorcière ressemble plus à une biche prise dans les phares d’une voiture qu'à un démon des enfers. Un patrouilleur passe devant le magasin. Merde.

« Oh chérie, tu devrais vraiment essayer cette robe immédiatement ! »

Ni une ni deux (et avec toute la délicatesse dont il peut faire preuve), il l’attrape par le bras et la pousse sous un rideau de cabine d’essayage. Il le referme d’un coup sec. Joue les gardes du corps posté ainsi. Une fois qu’il s’est assuré que son collègue ne soit plus en vue, il s’engouffre à son tour dans la cabine.

« Qu’est-ce que tu fous là putain ? » Il chuchote, l’air à la fois inquiet et autoritaire « Vous êtes combien dans l’magasin, hein ? Parle ! »

TW : angoisse, pensée sur la mort

Mais s'il est ici où sont les autres ? Tout comme elle, il ne se déplace qu'en groupe, comme une meute de loups partant chasser alors pourquoi est-ce que celui-ci est seul ? Aurait-il été abandonné par ses paires, car trop doux par rapport à eux ? Regard paniqué autour d'elle, elle ne voit rien ni personne qui semble être de véritables sentinelles humains. Tout au fond d'elle, Astrae prie, pour que Zorya ait vu l'homme entrer et qu'il soit partie prévenir les autres sorciers en liberté dans la ville de venir la chercher. Et plus les secondes passent, plus la blonde recule, son plan est simple : si elle atteint l'entrée, elle pourra jeter les vêtements sur celui qui lui voudrait peut-être du mal et ainsi en profiter pour fuir le plus loin possible, jusqu'à revenir vers un portail pour passer du côté sorcier de la ville. Mais trop tard, la petite fée n'a pas le temps de s'enfuir plus, on lui attrape férocement le bras, pour la cacher dans une cabine d'essayage. Elle ne comprend pas bien ce qui se passe, est-ce que cet humain veut la cacher ou la piéger ? Recroqueviller dans un coin de sa prison éphémère, elle se demande comment faire pour se sortir de ce pétrin, avant de finalement sursauter, quand elle voit l'homme imposant revenir vers elle, est-ce qu'il allait la tuer ici ?

" Il n'y a que moi ...!"

Astrae chuchote également, tant par l'émotion qui lui sert la gorge que par mimétisme du loup qu'elle a devant elle. Essayant de se faire encore plus petite qu'elle ne l'est, la petite fée ne lâche pas des yeux son geôlier, continuant de réfléchir à un moyen de s'échapper.

" Je me suis perdue alors j'attends qu'on vienne me chercher..."

Et pour ce qu'elle faisait ici, ça ne le regarderait pas, car après tout, ça ne viendrait que donner une preuve plus concrète sur sa nature à celui qui n'accepte pas la magie.

" Et toi alors, qu'est-ce que tu fais ici ? Tu n'es pas avec tes compagnons ?"

Après tout, il n'était peut-être pas seul et il valait mieux pour la petite sorcière de savoir à combien d'humain austères elle aurait à faire si elle arrivait à sortir de cette boutique en un seul morceau.

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Le garde ne peut pas laisser la blonde filer. Impossible. Le risque est trop grand. Il manque d’informations, la laisser partir serait se tirer une balle dans le pied. Alors il l’emmène dans la cabine. Use de la force de ses bras pour la faire ployer sous l’injonction. Quand Darius s’est assuré que plus aucun de ses collègues n’est en vue, il entre à sa suite. Elle est coincée la blondinette. Dans sa veste, il sent le poids de son revolver s’intensifier. Lui rappelle sa fonction, sa mission. L’utiliser n’est pas une solution envisagée pour le moment. Ils chuchotent tous les deux. Se jaugent du regard. Il ne va pas laisser une occasion de briller. Père X doit être fier de lui, mais en même temps… A-t-il vraiment envie de faire du mal à cette jeune fille ? Darius murmure. Combien sont-ils ?

« T’es sûre ?! … t’as pas intérêt à me mentir, gamine ! » C’est vrai qu’elle a l’air jeune. Mais, ceux de son espèce, font-ils vraiment leur âge ? Il ne se souvient pas avoir eu accès à cette information.

Darius l’observe, sourcils froncées. Elle lui dit qu’elle s’est perdue. Comment peut-on se perdre dans une ville comme Edimbourg ? C’est un mensonge. C’est certain. Son regard s’obscurcit. La jeune fille à l’air paniqué. S’agite, se cale dans un coin.

« Menteuse. » De nouveau il lui attrape bras. « Silence, l’hérétique. C’est moi qui pose les questions, ici. » Il serre son emprise, ses doigts sont prêts à lui broyer les os si elle tente quoi que ce soit. Tant qu’il ne sera pas sûr que la situation est sous contrôle, il ne va pas la lâcher. Y’a la sécurité des humains dans le magasin, de ses coéquipiers qui patrouillent, mais aussi la sienne à veiller. Pour l’instant, il ne sait pas trop quoi faire de la jeune fille. Peut-être qu’il la laissera partir, ça ne serait pas la première fois. Sauf qu’il à l’occasion de briller, c’est un cadeau tombé du ciel, et elle, elle lui tombe dans les bras.

« J’recommence : . » Il approche son visage du sien. Serre les dents, l’inquiétude de la croiser ici et qu’elle croise un de ses collègues s’est dissipée. C’est un face à face. « Qu’est-ce que tu branles ici ? » Darius augmente la pression sur son bras "Et joue pas à la plus maligne où ça va mal se passer pour toi" faut pas avoir de scrupules. Faut mener la danse. Faut qu'elle crache des infos. Darius a pas envie d'arriver à un point de non retour. les cris de la précédente hantent encore ses nuits. Il n'est pas prêt pour un bûcher là tout de suite.

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Astrae fronce à son tour les sourcils ne comprenant pas trop pourquoi est-ce qu'elle irait mentir à quelqu'un, elle lui aurait bien demandé, mais elle aperçoit bien la colère dans les yeux de l'humain et elle n'a aucunement envie de rajouter de l'huile sur le feu, alors elle se tait, hoche doucement la tête, elle était sûre, elle ne mentait pas, pourquoi est-ce qu'il n'était pas aussi calme et gentil que les dernières fois, est-ce que quelque chose avait changé aujourd'hui ? La jeune fille pigne de douleur, quand son bras est de nouveau attrapé, elle a l'impression que l'homme pourrait lui briser les os avec sa simple force, est-il réellement humain, lui aussi ? Les larmes lui montent aux yeux alors qu'elle se retient de demander pourquoi est-ce qu'il la considérait comme une hérétique, elle n'avait jamais rien fait devant lui après tout, alors pourquoi est-ce qu'il la traitait ainsi ? Mais encore encore une fois, ma petite idée tait sa question, alors qu'elle sent que les choses commencent à doucement dégénérer.

" Tu me fais mal ...! "

Astrae vient poser sa main sur le poignet de la main qui la retient avec force, pour tenter de faire comprendre à Darius qui allait finir par lui briser le bras. Elle lui lance d'ailleurs un regard suppliant en espérant que ça le ferait revenir à lui.

" Je te l'ai dit, je me suis perdue, alors j'attends qu'on vienne me chercher. Et vu que j'en ai pour un petit moment et que les vêtements ici sont jolis, je suis entrée pour voir si quelque chose me plaisait..."

Elle vient même montrer les vêtements qui sont encore en train de pendre sur son avant-bras, espérant vraiment lui faire comprendre qu'elle n'était pas un danger ou autre.

" Est-ce que tu peux me lâcher maintenant ? J'ai vraiment peur que tu me casses le bras là ..."

Et bien d'autres choses aussi, mais si elle les disait à voix haute, l'humain saurait à coup sûr que c'est une sorcière. Et vu l'aversion qu'il semble avoir, cela ne semble pas être une bonne idée.

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Il lui fait mal apparemment. Darius ne relâche pas son étreinte plus longtemps. D’ailleurs, il évite soigneusement de croiser son regard apeuré, il sait qu’il pourrait y être sensible. Plus elle gesticule, plus la cabine rétrécit. Ils sont à l’étroit, chuchotent comme des adolescents qui font des bêtises. De l’extérieur, leur discussion doit offrir une tout autre ambiance. Darius, il insiste, qu’est-ce qu’elle fait ici ? La blonde revient à la charge avec son shopping à la con (un truc de bonnes femmes ça, vraiment !) et montre ses bras chargés de vêtements.

« Hm. »

Le garde relâche un peu la pression, mais ne la laisse pas filer pour autant. Il n’en a pas fini avec elle. Si l’Ordre, ou pire, si Père Matthews apprends qu’il a laissé filé une proie, ça risque de très mal se passer pour lui.

« Et t’attends que qui vienne te chercher, gamine ? »

C’est fou comme elle a un visage angélique cette petite blonde. Il sait qu’il ne doit pas s’arrêter à un physique, qu’ils en profitent, mais elle a l’air complètement inoffensive. Il l’observe, la détaille de bas en haut. Fine et petite, à côté de lui elle semble minuscule. Alors qu’il était à deux doigts de lâcher sa prise, elle ouvre la bouche et le ramène à la raison. Il serre, et la pousse contre la cabine. Darius, il est certain de qui elle est même s’il ne l’a jamais vue à l’œuvre. Elle était avec les autres la dernière fois. Et on a rarement entendu des histoires sur les sorciers et les humains qui prennent du bon temps ensemble.

« J’te casse le bras si je veux, sorcière. » Il pointe son doigt sur son sternum et l’enfonce : « D’ailleurs, tu devrais t’estimer heureuse de tomber sur moi, les autres auraient déjà fait feu. » Une dernière pression sur le bras, et il l’a lâche enfin. C’est lui qui commande, pas elle. La biche apeurée qu’elle est n’a nulle part où aller. Darius s’écarte, la laisse respirer. D’un signe de la main, il lui intime de ne pas bouger « Un bruit, et couic. » et jette un regard hors de la cabine d’essayage. Du regard, il observe le magasin, croise quelques regards gênés des clients qui l’ont vu entrer avec une femme dans la cabine. Qu’ils pensent ce qu’ils veulent, Darius n’est pas là pour tricoter. Il a une mission à honorer. Son regard retrouve celui de la blonde.

« J’te résume la situation ma grande : t’es dans la merde. Y’a des copains à moi dehors. Donc. Tu proposes quoi en échange de ta liberté ? »

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Plus le temps passe, plus elle a l'impression que la cabine rétrécit, que bientôt, les planches de bois seront si proches d'elle, qu'elle l'écraseront et il faut le dire, cette impression mêlée à cette douleur sur son bras et le ton colérique de Darius n'aide pas Astrae a réprimer la crise de panique qui commence à pointer le bout de son nez. La sorcière n'a qu'une seule envie, se débattre, planter ses ongles dans la peau de celui qui la retient, pourquoi pas le mordre tant qu'à faire, mais elle ne fait pourtant rien, se rend bien compte qu'elle n'est pas de taille devant un homme comme lui et qu'utiliser la magie ici serait terrible, elle allait devoir trouver un autre moyen de s'enfuir.

" Mes amis... ! "

Qu'elle répond d'une petite voix alors que les larmes commencent à couler de plus en plus abondamment sur ses joues. La petite fée vient d'ailleurs pigner de douleur quand la dernière pression se fait sur son bras, elle l'entend même plus tant l'angoisse et les pensées, pour tenter d'élaborer un plan, font du bruit dans son esprit. Et sans plus personne pour l'aider à rester debout, ses jambes cèdent, alors que l'humain se recule et doucement, Astrae se laisse tomber, se recroqueville dans un coin de la cabine, hochant doucement la tête quand on lui dit de ne pas faire de bruit. Et pendant que le plus âgé regarde dehors, la jeune femme continue de penser à son plan d'évasion, parce qu'il était hors de question qu'elle finisse au bûcher. Première étape : elle devait sortir de là. Mais de toute évidence, ça n'allait pas être possible sans qu'il ne la suive, alors peut-être que si elle lui faisait miroiter quelque chose, qui se trouvait à l'extérieur, elle pourrait trouver le bon moment pour s'enfuir ? Sursautant un peu lorsque le regard du brun revient sur elle, l'enfant des vergers réfléchit, en venant essuyer ses larmes, elle allait devoir négocier et bien, si elle voulait ressortir d'ici.

" Je... je peux te montrer un de nos passages ? Si tu m'aides à aller à Holyrood park, je pourrais te montrer l'endroit où nous, les sorciers, on passe souvent pour venir ici ? "

Parce que si elle lui montrait le passage pour les sorciers, lui et sa bande pourrait tendre une embuscade pour avoir encore plus de personnes malfaisantes dans leurs filets, c'était beaucoup mieux qu'une seule personne non ? Bien entendu, elle ne voulait pas non plus mettre en danger le secret magique et préférait parler d'un tout autre endroit pour ne pas le mettre sur la piste des portails présents à Old Town, mais avec un peu de change, elle arriverait à échapper à sa vigilance avant d'être arrivée au lieu qu'elle avait désigné.