Swanhilde Matthews - Gott weiß, ich will kein Engel sein

Superficielle, ce qui cause parfois quelques discordes entre elle et son mari. Il est très important pour Swanhilde de bien paraître, toujours. Jamais négligée, refusant de laisser sortir leurs filles mal habillées ou mal coiffées même lorsqu'elles n'étaient que des bébés. Probablement qualifiée de control freak par certaines personnes. Si elle respecte la position de chef de famille de son époux, à la maison, elle est un véritable tyran. Madame décide de la décoration, de l'éducation de leurs filles, cuisine les repas elle-même tout les jours. Swanhilde ne délègue rien à personne persuadée que l'on est jamais mieux servi que par soi-même. Mère parfois blessante, exigeante avec ses enfants les voulant parfaites. Des mots et remarques qui ont pu blesser Else et Liesel elle reste néanmoins persuadée qu'elle a bien fait de leur faire remarquer un certain laisser allé à certains moments. Traditionaliste elle ne pense qu'à l'avenir de ses filles qui se doivent de suivre un chemin tout tracé, le même que le sien. A savoir des bonnes études -pour ne pas avoir l'air d'une pauvre dinde sans culture-, un beau mariage avec un mari issu d'une bonne famille et des enfants. Vision très arriérée de la société et de ce qu'est une famille, croit au diction adam and eve, not adam and steve. Profondément contre l'avortement, Swanhilde est tout de même raisonnable et encourage à offrir plus de ressources et d'aides aux jeunes mères. Hautaine et classiste bien souvent, elle a tout de même fait quelques efforts sur ce point depuis son mariage avec Isaac.

Pas une mais deux paires d'yeux. Gemellité héréditaire chez les Engel, ce sont deux petites filles qui voient le jour. On nommeras l'aînée Swanhilde et la seconde, née cinq minutes après, Brunehilde. Si les enfants sont similaires en tout point, que seule leur mère parvient à les différencier l'une de l'autre lors de leurs premiers mois, les premières différences arrivent rapidement. L'aînée est plus obéissante que la cadette. Estime qu'elle est la plus grande des deux et doit montrer l'exemple. Swanhilde écoute, Brunehilde entend. Là est la différence majeure entre les deux fillettes, quand l'une joue à la poupée l'autre préfère aller griffonner sur les murs à l'aide de feutres. Quand l'une est ravie d'aider leur mère à prendre soin d'un nouveau petit frère et s'imagine faire la même chose plus tard, l'autre soupire et lève les yeux au ciel ennuyée par les pleurs d'Otto.

La discorde ne fait que s'intensifier au fil des années. Adolescentes, Swanhilde est appliquée à l'école. Elève modèle, cheerleader, fille exemplaire ravissant ses parents. Brunhelide elle préfère sa liberté, s'engage au près des combats féministes rapidement. Swan elle rêve d'un beau mariage, bat des cils pour un beau quaterback avec qui elle se rend au bal de promo. Un bal ruiné par sa sœur. Swan affirmeras toujours que l'autre était simplement jalouse, mais se retrouver couronnée reine du bal puis couverte de peinture l'instants suivant... c'est bel et bien personnel. L'une se dirige vers des études d'art, veut parcourir le monde, se rend à la grande ville, à New-York pour fréquenter les milieux Queer et faire face avec elleux à l'épidémie de Sida. L'autre reste en Oklahoma, proche de sa famille, s'enrôle dans des études d'infirmière pour aider son prochain. Et plus spécifiquement, les mères et leurs enfants. Jeune infirmière en service maternité qui regarde les poupons dans leur couffin en se demandant quand est-ce que ce sera son tour, d'enlacer son propre enfant.

L'empire des parents Engel sait faire parler de lui, on sait se placer et rencontrer les gens qu'il faut. Pourtant à 26 ans, il ne reste à Swan que ses yeux pour pleurer et des fiançailles ratées. Oh, elle aurait aimé l'épouser, son High school sweet heart. Mais Joachim n'a finalement pas répondu à ses espérances, à ses attentes et à celles de sa famille. Isaac pourtant, lui retire tous ses doutes. Ils parlent, beaucoup. Peut-être même trop lors de cette nuit d'été 99. Sa mère proteste, dit que les jeunes amoureux s'emballent. Lui en plus, est Anglais. C'est simplement son accent distingué, qui plaît à sa fille, elle en est certaine. ça lui passeras au bout d'un moment. Isaac est un ami de son jeune frère Otto, rencontré lors de ses études sur le vieux continent. Un heureux hasard, qu'il ait proposé à son ami Britannique Isaac de venir passer une partie des vacances d'été aux USA. Une simple proposition, qui changeras pourtant la vie de Swanhilde. Mais des lettres sont échangées. Et le père accepte finalement, après qu'Isaac se soit déplacé pour demander en personne la main de Swanhilde quelques mois plus tard. Lord ayant renoncé à son titre par acte de foi, mais tout de même issu d'une bonne famille. L'accord est conclu, Swan invite sa sœur au mariage, en espérant renouer, oublier les différents du passé. Mais Brunehilde répondras d'une lettre froide, expliquant qu'une femme vaut plus qu'un mari qu'une femme mérite mieux qu'une vie de potiche au foyer.

Avec Isaac, il faut aussi accepter sa foi et ses convictions personnelles. Swan qui les premiers temps, songe à envoyer son nouveau mari consulter un spécialiste quand il lui parle de magie. Se demande même si elle ne devrait pas demander l'annulation du mariage à cause d'un déséquilibre mental qu'il lui aurait caché. Mais force est de constater qu'il n'est pas un lunatique. Elle s'en voudra toute sa vie, d'avoir pris son époux pour un déséquilibré. Ne lui avoueras même jamais, gardant ce secret pour elle. Les sorciers et les sorcières existent bel et bien. Longtemps, elle a cru qu'on se contentais de brûler les femmes plus éduquées que la moyenne ou marginales. Les sages femmes et celles qui savaient soigner les maux de l'époque quand la médecine n'était pas assez poussée. Mais non. S'il y a sans doute eu des malheureuses, qu'elle même aurait peut-être terminé sur un bûcher au 18ème siècle car elle sait sauver des vies, il y a aussi eu de véritables mages. Une vérité venue avec son mariage, une vérité sur le monde qui change sa perspective. Swan qui encore aujourd'hui vingt ans plus tard, ne sait trop quoi en penser. Sont-iels toustes mauvais.se.s ? Ou est-ce qu'il y a du bon et du mauvais comme partout ?... Isaac semble être certain qu'il n'y a rien de bon à en tirer, de la magie.

Swanhilde envoie une seconde lettre, en Juin de l'an 2001. Isaac et elle ont peiné à avoir des enfants. Les Matthews blâment la vie à l'Américaine de la mère sur les difficultés à concevoir du jeune couple. Lui pourtant, accepte la situation. C'est ainsi : le seigneur a décidé de ne leur donner que deux enfants, ils les chériront donc comme il se doit et se montreront reconnaissant chaque jour que dieu fait. Les Matthews pourtant, fulminent qu'il n'y ait pas eu de fils. Ils auraient préféré avoir deux petits garçons. Cette fois-ci, Brunehilde ne répondra même pas au faire part de naissance de ses deux nièces, Else et Liesel.

Et elle feras tout son possible, pour différencier ses deux filles l'une de l'autre. Ne pas les forcer, à être trop similaires, malgré leur apparences identiques. Jamais personne n'a vu les filles Matthews vêtues de la même robe par leur mère. Jamais personne n'a entendu Swan les appeler Les jumelles mais toujours Else ET Liesel. Elevées comme deux personnes distinctes, Swan qui n'a pas voulu faire comme sa propre mère en les mettant toutes les deux dans le même panier, de peur que la discorde ne règne entre les deux petites filles. Pourtant, elle n'est pas la plus tendre des mères. Maman exemplaire, qui toujours cuisine de bons petits plats, entretient la maison, aide aux devoirs et soigne les bobos. Prend toujours le temps d'un bisou et d'une histoire. Mais la mère est elle, exigeante et intransigeante. Tiens toi droite, ne met pas les coudes sur la table, arranges toi, fais attention à ta ligne ou tu ne trouveras jamais de mari. Swan n'a pas besoin de beaucoup insister, pour que les filles rejoignent une bonne école privée. Elle sait trouver les mots, pour convaincre Isaac : le publique, c'est un endroit où dieu n'a pas sa place dans l'éducation des enfants. Nous ne voulons pas de ça pour nos filles, n'est-ce pas ? Ce qu'elle voulait surtout dire c'est que la charité et l'abandon de soi, ce ne sont pas ses valeurs morales à elle. Qu'elle veut que les filles réussissent, rencontrent les gens qu'il faut, fréquentent des familles éduquées.

Les filles ont grandi, et ce soir là Swan ne trouve pas le sommeil. Présentiment inquiétant, Isaac a beau tenter de la rassurer rien n'y fait. Elle reste près du téléphone, dans son peignoir à faire les cents pas avec une tasse de thé. Et elle avait raison, de s'inquiéter. Un accident. Si Else semble relativement indemne, Liesel elle est hospitalisée. Ce n'est que grâce aux mots justes que sait toujours trouver son mari, qu'elle ne tiendras pas Else pour seule et unique responsable du carambolage ayant conduit Liesel dans un lit d'hôpital.

chronologie:

Pâtissière de grand talent, elle excelle tout particulièrement avec les tartes aux pêches en été. • Personne n'a jamais vu Swanhilde vêtue d'un pantalon. • La légende raconte que même pendant son accouchement, son trait d'eye-liner n'a jamais coulé. • Esthétique désuète qu'elle embrasse dans sa garde robe ainsi que dans la décoration de la maison. Nostalgique d'une époque qu'elle n'a pourtant pas connu, où tout était plus simple et que tout le monde était dans une case bien définie. • Si Swan ne travaille pas, elle est néanmoins directrice d'une association caritative de la paroisse visant à venir en aide aux jeunes mères dans le besoin. Elle proteste également contre le droit à l'avortement. Néanmoins mesurée, elle comprend que l'on puisse y avoir recours en cas de complications médicales mettant en danger la vie de la mère.

 

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