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sonate nocturne ☾ ft. Sílas

2 participants
Alasdair Galbreath
Isolationniste
Alasdair Galbreath
•☽✧☾•
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Trombinoscope : sonate nocturne ☾ ft. Sílas Nf4TQFd
Face claim : b. urie
Pronoms RP : il²
Âge : Ligne de vie à l'ichor plus assez juvénile à son goût pulsant aux artères, se fardant de [ trente-quatre ] cuvées.
Tuer le temps : Collectionne les babioles, chine des trésors qu'il ramène du monde des hommes, ouvrant fièrement au public l'antre de son [ cabinet de curiosités ] aux milles histoires qu'il se plaît à conter avec passion brûlante. [ Fouineur ] à ses heures, s'embourbe dans un tas d'enquêtes au-delà de chasser les cauchemars d'autrui.
Familier : sonate nocturne ☾ ft. Sílas Du7YkWD

Chétif volatile au plumage iridescent évoquant les nébuleuses et au bec sarcastique, [ étourneau sansonnet ] (sturnus vulgaris) répondant au sobriquet de Caelum.

Compte en banque : 510
Champion.ne : sonate nocturne ☾ ft. Sílas S3kEiEi
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sonate nocturne

With your feet on the air and your head on the ground try this trick and spin it, yeah. Your head will collapse, and there's nothing in it and you'll ask yourself : Where is my mind ?

tw : macabre (cabinet de curiosités) ☽ ☾ Quelques ombres chinoises esquissent des chimères sur les murs sous les lueurs chaudes du couchant hivernal, déformées par monticule de babioles surannées qui encombrent les étagères. Caverne aux merveilles où tout y est trésors pour les yeux pourvus d'une once de curiosité. Boutique-musée où les regards aiment se perdre juste pour le plaisir d'errer, répertoriant soigneusement nombreux trésors de Mère-Nature et les petites beautés d'un monde devenant parfois trop insipide lorsqu'on ne se donne plus la peine d'observer. Puis il a quelques illusions qui se sont esquissées, comme le plafond-nébuleuse aux étoiles dansantes, comme extirpées de la matière même des songes. Il aime ça, Alasdair, trouver le singulier et l'étrange dans le banal, décortiquer les secrets des butins qu'il ramène, les poches revenant pleines, même lorsqu'il ne fait que fureter naïvement en forêt. Après tout, même une pomme de pin, un gland ou un caillou à la forme complexe et ramassé dans une rivière, racontent une histoire.

Le conservateur s'est assoupit, le faciès enfuit dans ses bras recourbés sur le comptoir et le crin de jais en bataille. Omis la houle paisible de sa respiration et le cliquetis frénétique d'une pendule, l'étrange boutique est mutique. Ses nombreux gardiens sont pourtant aux aguets, leurs yeux de verre avisés guettant silencieusement le moindre visiteur. La porte s'ouvre, laissant tinter la cloche qui ne réveille pourtant pas le propriétaire. L'étourneau perché à l'angle d'un buffet et se dressant aux côtés d'un corbeau naturalisé affectueusement surnommé Jack, se gonfle en une inspiration profonde. Le volatile possède cette faculté à demeurer figé un certain temps, comme s'il faisait également partie intégrante de la collection et des objets à vendre.

Un claquement d'ailes le pousse jusqu'au comptoir, donnant discrètement quelques coups de becs au bras de son sorcier dans l'optique de le réveiller. Manœuvre aussi hasardeuse que d'espérer faire entrer un lion dans une boite d'allumettes. « Bonjour, en quoi puis-je vous aider ? » que le bec caquette à l'attention du jeune homme, tâchant de meubler. C'est à cet instant que Caelum aperçut le félin aux côté du client potentiel, l'instinct de conservation faisant soudainement tambouriner son minuscule myocarde au coeur de sa cagne thoracique, peu rassuré. Il avait toujours eu tendance à se méfier des chats, particulièrement depuis que l'un d'eux avait tenté d'en faire son repas lorsqu'il n'était encore que juvénile moineau. Par pitié Al, réveille-toi ! qu'il insiste mentalement avec urgence, espérant capter l'attention du rêveur vagabond.

Le ton affolé de l'oiseau semble avoir fait retrouver son chemin vers le monde réel à Alasdair qui se décolle du comptoir, l'empreinte de son bras rougissant son front. Ses billes noisettes sont en alerte, cherchant à identifier le danger pré-senti dans le timbre de son familier tout en tâchant de retrouver le fil conducteur de ses pensées, alors qu'il se trouvait au sein des plaines oniriques un instant plus tôt. Quelques papillonnements de paupières lui permettent d'assimiler les informations : Caelum sain et sauf sur le comptoir, l'individu qui se dresse juste derrière, le chat qui l'accompagne. « Navré pour le désagrément, en quoi puis-je vous aider ? » qu'il répète sans savoir que la question avait déjà été posée, esquissant un sourire embarrassé (bien qu'il eut l'habitude de s'assoupir trop aisément et de faire face à ce type de situations). Bravo, très professionnel tout ça... maugrée l'étourneau à son encéphale. Une paume rapide replace ses mèches en bataille avant de réajuster le col de sa chemise fermé d'un nœud papillon, tâchant de faire bonne figure.


Sílas Carter
Isolationniste
Sílas Carter
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Face claim : Park Yuri (박유리).
Pronoms RP : ((il/he))
Âge : 29 ans (29.08.1994 ♍︎).
Tuer le temps : ((Serveur au Friday 13th)) — des rêves en touches blanches et noires sous l’oreiller, il tente de ne pas les écraser mais, le piano s’est tu, à tout jamais semble-t-il. Passé la déconvenue de ses rêves grandioses, il a été contraint de revoir ses ambitions à la baisse pour payer ses factures.

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Familier : ((Icarus)) — Contrairement aux espérances de sa mère, il a été affublé d'un chat européen, duquel il ne se sépare presque jamais et qu’il traite comme un enfant, paraît-il.
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sonate nocturne
06.02.24



TW : mention de drogues, insomnie

Le soleil, insidieux et sans chaleur retenue dans les bras dorés qu’il étend, s’est frayé un chemin par l’interstice des stores, venant importuner l’endormi, qui souffle doucement dans son sommeil. Chatouillé par ce rayon lumineux, il finit par ouvrir les yeux, qu’il a sombres et nébuleux, pour se redresser lentement sur son oreiller, en appuyant l’une de ses mains à côté de ce dernier. L’esprit engourdi, durement assommé par l’opium, dont les miettes courent encore dans ses veines, il a l’impression que le calque de la réalité n’est plus correctement superposé sur le décor de sa vie ; il reconnaît sa chambre, décor familier et ô combien rassurant, mais ses pensées s’étirent dans une cacophonie assourdissante. Sa nuque retombe ainsi lourdement sur l’oreiller blanc, tandis qu’une silhouette s’extirpe hâtivement de la chambre, sans qu’il ne puisse véritablement s’en rendre compte ; à l’intérieur de sa tête, quelque chose d’affreux bouge, tombe et se fracasse sur le sol dans un bruit terrifiant ; ses sourcils se froncent alors si rudement que ses lèvres s’étirent de douleur, tandis qu’il s’extirpe péniblement de son lit aux draps froissés, imprégné d’une odeur qui n’est pas la sienne. La migraine. Il a la migraine. « Je m’en vais. » Entend-il dans son dos, identifiant une voix masculine qui se tient sur le seuil de sa chambre ; cette ponctuation verbale ne le fait guère réagir puisque, les deux mains accrochées au bord du lit, le dos cavalier et les yeux clos, il ne bouge pas. « Je m’en fous. » Clame-t-il d’une voix excessivement neutre, sans joie et sans malignité, retranscrivant simplement une indifférence qui, de toute évidence, peine grandement celui qui la reçoit, et qui s’attarde quelques secondes dans ce silence endolori, avant de quitter les lieux.

Il est établi, de longue date, que les traits vociférants de Sílas lui viennent indubitablement de sa mère ; dans l’esprit commun des Carter, une personne comme Huideok ne peut qu’engendrer un être aussi turbulent. De ce fait immuable, que peu ose contester dans cette famille gangrénée par la haine et les faux-semblants, aucun ne semble surpris de ses excès de colère ou de ses élans de nervosité, qui annoncent bien souvent des effusions presque meurtrières ; il a une telle rage en lui, une haine florissante et grandissante qui n’a besoin de rien d’autre pour exister, car se nourrissant d’elle-même et de chaque moment heureux qu’il peut vivre, se délectant de toutes les parts de lumières qui jaillissent dans son esprit et les engloutissant avant même d’avoir pu entrevoir un quelconque rayon menaçant pour sa survie. Mais cette déduction, prétendue héréditaire, pour tenter d’expliquer son tempérament irrévérencieux, est sans doute un peu hâtive. Huideok est une femme dont il est certes impossible d’ignorer le cortège psychologique funèbre, mais qui ne peut expliquer, à elle seule, la rudesse et la dureté dont son fils peut faire preuve. Mais alors, à qui ou à quoi imputer la faute ?

*
**

Au-dehors, on peut apercevoir le ciel qui fourmille de nuages blancs et cotonneux, laissant présager un orage des plus grinçants. Par ce temps ambivalents, certains passants se promènent avec un parapluie coincé sous le bras, et d’autres, insouciants, flânent dans les rues en longeant les vitrines des magasins, sans se préoccuper de l’humeur de la voûte céleste. Dans cette masse grouillante de jambes et de bras armés d’impatience, une silhouette se détache, presque, comme une tare dans le décor ; le pas est lent, presque hésitant, comme s’il ne savait pas lui-même quel chemin emprunter. Sait-il seulement où il va ? Visiblement, puisqu’il interrompt finalement sa marche devant une petite boutique, dont la clochette retentit lorsque le seuil est franchi, trahissant la présence silencieuse qui s’introduit à l’intérieur sans un mot. Sur les étagères, comme des veilleurs immobiles qui gardent l’antre cabalistique, se tiennent des figures et des calices, objets d’antan soigneusement conservés, certains prodigieusement effrayants et d’autres, tout bonnement fascinants. L’ambiance particulière l’oblige, durant quelques secondes, à parcourir visuellement les nombreux objets qui s’établissent comme un cheminement étrange, mais délicieusement poétique, si bien qu’il abaisse la capuche de son sweat blanc sans faire attention à son chat, qui se tient entre ses jambes, et qu’il manque d’écraser.

Le froissement d’ailes, de l’autre côté de la boutique, happe son intérêt et il arque l’un de ses sourcils en portant son regard sur le comptoir, où sommeille le maître des lieux. « Bonjour, en quoi puis-je vous aider ? » Demande l’étourneau officiant comme marchand, avec une politesse digne de son rang emprunté. S’étant rapproché du comptoir à son tour, le coréen hausse vaguement ses épaules en enfouissant ses mains dans la poche ventrale de son sweat, pendant que son familier, n’appréciant guère d’être laissé pour compte à ses pieds, grimpe d’un bond agile sur le comptoir, afin de s’y asseoir avec toute la dignité qu’il recèle ; loin de considérer le volatile comme une proie, il daigne seulement le toiser avec un mépris qui n’a rien de personnel, puisque chacun est traité ainsi, avec lui. « Peut-être, oui. J’ai entendu dire que… » Les syllabes décrochent de sa langue, abandonnant la phrase qui s’éteint en même temps, dans sa voix diluée par la surprise ; l’homme assoupi se redresse d’un mouvement vif, aussi abruptement que si on avait tiré les ficelles d’un pantin désarticulé. Si le coréen l’observe en fronçant légèrement les sourcils, davantage étonné que contrarié par ce réveil en soubresaut, le Chat, lui, le corps droit et les pattes avants tendus, contemple le vendeur avec un soupçon de pitié, qui n’a rien de charitable. « Bonne sieste ? » Demande-t-il d’un ton laconique, presque moqueur pour l’endormi, sans que son sorcier ne réagisse vraiment. « Navré pour le désagrément, en quoi puis-je vous aider ? » Haussant ses sourcils, le plus jeune racle discrètement sa gorge avant de poursuivre, ne s’attardant pas outre mesure sur l’incident : « Comme je disais » commence-t-il à dire, sans que cela ne sonne véritablement comme un reproche déguisé, « J’ai entendu dire que si on est insomniaque, il faut venir ici. Donc, je suis là. » Et maintenant ? Maintenant, les mains dans les poches, arborant une expression légèrement plus affable que son familier, il attend.
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Âge : Ligne de vie à l'ichor plus assez juvénile à son goût pulsant aux artères, se fardant de [ trente-quatre ] cuvées.
Tuer le temps : Collectionne les babioles, chine des trésors qu'il ramène du monde des hommes, ouvrant fièrement au public l'antre de son [ cabinet de curiosités ] aux milles histoires qu'il se plaît à conter avec passion brûlante. [ Fouineur ] à ses heures, s'embourbe dans un tas d'enquêtes au-delà de chasser les cauchemars d'autrui.
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Chétif volatile au plumage iridescent évoquant les nébuleuses et au bec sarcastique, [ étourneau sansonnet ] (sturnus vulgaris) répondant au sobriquet de Caelum.

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With your feet on the air and your head on the ground try this trick and spin it, yeah. Your head will collapse, and there's nothing in it and you'll ask yourself : Where is my mind ?

tw : macabre (cabinet de curiosités) ☽ ☾ Rêveur s'étire encore lorsque matou laisse filer ses palabres sarcastiques, peinant à en discerner la nuance. Naïf parfois trop premier degré lorsqu'il s'agit de conventions sociales coutumières, trop peu habile dans les échanges lorsqu'ils possèdent des subtilités. « Plutôt oui. » qu'il réplique tout en affichant une risette toujours quelque peu embarrassé. Tu ne vois pas qu'il se fiche de toi ? vocifère le volatile au creux de son encéphale, nettement plus avisé que son sorcier. Ce dernier fait claquer ses ailes gorgées de méfiance pour mieux trouver refuge sur le haut d'une étagère, trônant fièrement sur un crâne décharné de félin en guise d'avertissement silencieux. Tu exagères. pointe mentalement le conservateur des lieux à l'intention de son familier.

La demi-lune à ses lèvres s'étire d'avantage lorsque le visiteur dévoile la raison de sa venue : une affaire relevant de ses talents de maître des songes plutôt que d'être à la recherche d'une babiole. Il aime lorsque que sa magie lui est utile et qu'elle apaise les âmes tourmentées, satisfait de constater que les murmures de ses services s'écoulent aux ruelles, voguant de lobes en lobes. « Vous avez sonné à la bonne porte ! » Les paumes ont trouvées le comptoir, penché par dessus, émoustillé par la tâche. « Tu m'étonnes vu ta sieste, il doit déjà être convaincu que ça fonctionne. » observe le volatile en caquetant du haut de son perchoir funeste. Il n'a pas tout à fait tord en un sens.

« Avant toute chose, il va me falloir quelques informations supplémentaires. » qu'il reprend en ignorant son familier. « Vous donner un coup de pouce à vous endormir est une chose aisée et je pourrais commencer à provoquer un état de somnolence là, tout de suite. Cependant j'imagine qu'il y a autre chose, sinon quoi quelques somnifères suffiraient et vous ne seriez pas ici. Je suppose que le problème porte donc sur les cauchemars. » La supposition lui échappe machinalement, déballant les mots de sa langue tout en fouillant les tiroirs de son comptoir un à un. Il finit par trouver son carnet — qui se trouvait en réalité juste sous son nez —, paré à prendre des notes. « Mes méthodes sont plutôt simples. Je peux assister lors de l'endormissement et possède une pièce à l'arrière dédiée à cet effet selon vos préférences. Ensuite je passe en phase d'observation sans intervenir le temps d'avoir aperçu de ce qu'il y a à chasser, ce qui peut durer plusieurs jours selon l'envergure du problème. Une fois que j'ai identifié ce dernier, si j'ai votre aval, je passe à l'action. » Les syllabes filent, hurluberlu d’ordinaire mutique et réservé possédant la fâcheuse tendance d'être expansif lorsque les choses touchent à ce qu'il porte au myocarde.

Sílas Carter
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sonate nocturne
06.02.24



TW : mention de drogues, insomnie

Le Chat, ayant questionné la teneur du repos avec un soupçon de fourberie, ne peut s’empêcher de considérer le Dormeur avec mépris lorsque la réponse lui parvient, aussi naïve que celle d’un enfant participant à de lourdes conversations d’adultes. « Plutôt oui. » Si Icarus avait eu des sourcils, nul doute qu’ils se seraient haussés au-dessus de ses yeux emplit de dédain, qui eux ne se privent point de fixer le vendeur avec une insistance proche de l’incrédulité, tant il le considère déjà avec fausseté. Toujours assis sur son postérieur, ses deux pattes-avants aussi droites que son digne port de tête, le matou délaisse finalement le Rêveur pour s’en retourner vers son Sorcier afin de lui demander, sans prendre la peine de dissimuler sa voix railleuse aux oreilles d’autrui : « C’est LUI qui va t’aider ? T’es sûr de ton coup ? » Un grognement agacé s’extirpant des lèvres finement espacées du coréen, ce dernier lui lance un regard réprobateur avant d’en revenir à l’homme qui, il doit bien le reconnaître, le laisse quelque peu perplexe.

Mais ce soupçon indéterminé ne l’empêche pas d’exposer la raison de sa venue, et le récit semble raviver quelques bons sentiments aux traits du plus âgé, ce qui fait davantage froncer les sourcils du client. « Vous avez sonné à la bonne porte ! » « C’est lui qui est sonné si tu veux mon avis. » Non, personne ne lui a demandé son avis, mais il est comme son Sorcier : il le donne même quand celui-ci n’est pas nécessaire. Surtout, quand ce n’est pas nécessaire. « Tu m'étonnes vu ta sieste, il doit déjà être convaincu que ça fonctionne. » Le volatile enfonce un clou déjà planté, si bien que le coréen ne sait pas trop comment réagir ; les mains enfoncées dans les poches de son sweat, il vogue d’un visage à l’autre avant d’onduler le sien de gauche à droite, en essayant de se recentrer sur la question du jour. « Comment ça se passe, du coup ? » « Il y a des trucs vraiment moch… » Ne le laissant pas finir sa phrase, Sílas attrape son chat sous le ventre afin de le déposer au sol, l’empêchant ainsi de continuer son examination minutieuse du paysage ; il semble véritablement irrité de l’attitude intenable de son familier mais, en l’occurrence, il ne le blâme pas totalement : il est vrai que les objets rassemblés sur les étagères ne donnent nullement envie de les exposer chez lui.

« Avant toute chose, il va me falloir quelques informations supplémentaires. » Il s’en doute, alors il hausse ses sourcils avec intérêt en attendant simplement la suite, pendant que son familier s’installe à ses pieds en marmonnant des mots qu’il n’écoute pas. « Vous donner un coup de pouce à vous endormir est une chose aisée et je pourrais commencer à provoquer un état de somnolence là, tout de suite. Cependant j'imagine qu'il y a autre chose, sinon quoi quelques somnifères suffiraient et vous ne seriez pas ici. Je suppose que le problème porte donc sur les cauchemars. » Le Rêveur suppose bien mais, curieusement, l’ancien musicien se retrouve subitement mal-à-l’aise, comme si le fait d’exposer ses fêlures internes à un illustre inconnu lui paraissait, tout à coup, insurmontable. Les traits de son visage trahissent quelque peu ce renfermement puisque, il redresse instinctivement sa nuque en gardant ses lèvres closes, essayant néanmoins de garder sa pleine concentration sur le discours de son interlocuteur. « Mes méthodes sont plutôt simples. Je peux assister lors de l'endormissement et possède une pièce à l'arrière dédiée à cet effet selon vos préférences. Ensuite je passe en phase d'observation sans intervenir le temps d'avoir aperçu de ce qu'il y a à chasser, ce qui peut durer plusieurs jours selon l'envergure du problème. » Il fait quoi les six prochains mois, du coup ? « Une fois que j'ai identifié ce dernier, si j'ai votre aval, je passe à l'action. » Ses mains refermées en poings dans ses poches, il mordille nerveusement l’intérieur de sa joue tout en hochant son menton de haut en bas, en signe de compréhension.  « D’accord. » Une première élocution pleine d’appréhension, qui est poursuivie par un discret raclement de gorge visant à éclaircir sa voix, avant qu’il ne reprenne la parole.  « Il faut prendre rendez-vous, je suppose ? Je veux essayer. » Ouvrir la porte de son esprit, à un parfait étranger de surcroit, ne lui cause aucune joie mais, entre ses insomnies et sa fierté, la balance a douloureusement penché.
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tw : macabre (cabinet de curiosités) ☽ ☾ Langue vipérine du félin persifle encore, provoquant instantanément une réaction en chaîne du volatile dont les griffes glissent au crâne de félin décharné lui faisant office de perchoir, gonflant son plumage irisé en une provocation non-verbale insinuant un fais-attention-si-tu-ne veux-pas-finir-dans-la-collection. Parfois Caelum possède la fâcheuse tendance à s'imaginer rapace de haut vol, lui qui jadis osait affronter la corneille paternelle comme s'il fut aussi imposant. Canaille vicieuse et téméraire au bec acerbe, comme s'il avait hérité de toute l'affirmation de son sorcier lors de son apparition au berceau, en une dualité pourtant homogène où l'un ne fonctionne pas sans l'autre. Une œillade levée aux cieux lui est adressée, sertie d'un presque-sourire en coin de par son penchant dramatique à sur-exagérer la situation.

Rêveur en revient aux affaires, ouvrant son carnet avant de le glisser en direction du visiteur quémandant son aide. « J'ai besoin de vos coordonnées et toutes informations jugées utiles. » Risette au coin des lippes se veut rassurante, malgré la retenue dont le cadet fait preuve. Compréhensible, ouvrir les méandres de son esprit au premier venu n'est guère aisé, bien qu'il possède ses trucs et astuces pour détendre l'atmosphère, ses songes nettement plus fantaisistes et nuancés que le macabre de sa boutique et le tweed désuet à ses épaules. « À vrai dire, nous pouvons commencer tout de suite. » qu'il décrète, toujours trop hâtif à s'extirper du monde conscient comme on ôterait une chemise trop serrée. « Suivez-moi. » Une œillade s'adresse à Caelum, le laissant en charge de ses trésors.

L'oniromancien précède, invitant à descendre au sous-sol où se dresse une chambre dédiée aux observations oniriques lorsqu'un client quémande ses services. Les murs y sont chaleureux, le plafond baignée d'une nébuleuse illusoire aux étoiles qui scintillent comme le ferait la voute extérieure. Au centre se dresse un lit des plus confortables, baigné par un monticule d'oreillers parés à happer le plus récalcitrant des dormeurs. En face ; un fauteuil au velours bleu nuit tout aussi douillet et réservé au maître des lieux qui possède la faculté de s'assoupir dans les lieux et positions les plus improbables. Il invite à prendre place d'un geste, saisissant son violon destiné à apaiser les âmes, préférant préparer l'environnement avant d'effleurer les dormeurs de son toucher somnolant. « Bien installé ? » qu'il s'assure tout en accordant l'instrument avec soin.
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Familier : ((Icarus)) — Contrairement aux espérances de sa mère, il a été affublé d'un chat européen, duquel il ne se sépare presque jamais et qu’il traite comme un enfant, paraît-il.
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sonate nocturne
06.02.24



TW : mention de drogues, insomnie

La tentative d’intimidation du volatile est tout à fait inféconde, puisque le Chat se contente de le considérer avec un curieux mépris, qui n’est pas moins une insulte silencieuse qu’une moquerie muette. Icarus, quoique doté d’une langue bien pendue — un peu trop d’ailleurs, ne reprend cependant pas la parole pour siffler une quelconque satire à propos de l’autre familier, considérant peut-être que son seul regard est suffisamment éloquent pour que l’on admette son affront. Mais si le duel insonore se targue d’un regard en leur direction, l’insomniaque ne semble pas réellement avoir prêté attention à leur querelle aphone : les opales du coréen sont pleinement tournés vers le Rêveur, qui se penche déjà au-dessus d’un carnet. « J'ai besoin de vos coordonnées et toutes informations jugées utiles. » L’élan de fuite qui court dans les veines du client se heurte à la mimique rassurante du maître des lieux, qui ne s’offusque visiblement pas de l’absence de réponse durant les premières secondes. « Je m’appelle Sílas. Sílas Carter. » Si le Rêveur se met à griffonner sur son calepin, le musicien en désuétude attend sagement qu’il finisse de faire valser sa main sur le papier, avant de poursuivre. « J’ai vingt-neuf ans, » « Non, sérieux ? Ça alors, t’es vieux. » Interrompu par le commentaire abrutissant de son Chat, il détourne un instant les yeux pour lui répondre, parlant à toute vitesse : « T’as le même âge, je te signale. Je disais donc… » Revenant auprès du Rêveur, il fronce tout à coup les sourcils, semblant aussi perdu que perplexe quant à son propre discours rompu. « Qu’est-ce que je disais ? » Oui, il a vraiment besoin de dormir. « Qu’est-ce que vous avez besoin de savoir, exactement ? Ça ira plus vite. » Est-ce l’impatience ou la fatigue qui le gagne ? Probablement un savant mélange des deux.

« À vrai dire, nous pouvons commencer tout de suite. » Surpris, il rehausse ses sourcils en ne sachant pas tellement si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle. « Suivez-moi. » Affichant une mine qui pourrait se traduire par ‘’ah, tout de suite, maintenant ?’’, il prend une fine inspiration pour rassembler son courage avant d’emboiter le pas au Rêveur, pendant que le Chat prévient, en toisant le volatile : « Si tu finis découper dans cette cave, viens pas pleurer. Je t’aurais prévenu. » Préférant ignorer les railleries de son familier, Sílas lance néanmoins un regard hésitant en direction de son hôte, avant de se décider à descendre les escaliers conduisant au sous-sol.
      Ce n’est guère une cave sommaire et lugubre comme semblait le craindre Icarus, puisque l’endroit est aussi charmant qu’accueillant, comparable à un nid douillet qui enveloppe de douceur. Debout les mains dans les poches, le maniaque ne peut que froncer davantage ses sourcils lorsqu’on lui soumet l’invitation de s’installer : il est perplexe, le maniaque en question qui s’en pose beaucoup, des questions. Combien de personnes se sont allongées ici ? Les draps sont lavés entre chaque passage ? Est-ce qu’il doit garderies chaussures ? « Euh… » Il n’a pas le choix ? Il n’a pas le choix. « D’accord. » Prenant une fine inspiration, il prend d’abord place au bord du lit, affichant une mine sincèrement contrite, ayant déjà hâte de prendre une douche et de passer ses vêtements à la machine en rentrant chez lui. Daignant s’allonger au bout de quelques secondes, il positionne sa tête contre l’un des oreilles, ses doigts venant s’entrelacer sur son torse tandis qu’il se met à examiner les étoiles qui, suspendues au plafond, lui font face. « Bien installé ? » Non. « Oui. » Rapprochant son menton de sa gorge, il zieute vers le Rêveur et son instrument avant de reprendre sa position, les yeux rivés vers le haut.  « Je joue du piano, moi. » Sur son torse, ses doigts commencent inconsciemment à tapoter la surface de ses mains.  « Enfin, je jouais. » C’est un détail linguistique, mais suffisant pour traduire que l’un des noeuds trouve un écho avec cet aveu.  « Vous changez souvent les draps, j’espère ? » Il ne voulait pas le demander, lui. C’est le maniaque qui a demandé, nuance. Et pour le regard à la fois dédaigneux et suspicieux, c’est toujours le maniaque.
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