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Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain

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Alaois Ó Fearghail
Lucius Jager
Seo Ryung
Ethel Hasting
8 participants
Ethel Hasting
Expansionniste
Ethel Hasting
•☽✧☾•
As above
Trombinoscope : Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain 92461c0e3fbb6b21d9f51a27f9304d09bc593261
Face claim : Avan Jogia.
Pronoms RP : ((il/he))
Âge : 29 ans (02.10.1994 ♎︎).
Tuer le temps : ((Psychologue)) — Soigne l’esprit des autres à défaut de songer à réparer le sien, rafistole les blessures de l’âme, médecin de l’habitant intérieur qui oeuvre dans l’inconscience et dont les (mé)faits vous causent des plaies (in)visibles.

Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain G1ii

Familier : ((Segynn)) — Corvus Corax noire dont l’approche est funeste dans bien des croyances, pourtant, celle-ci n’est que douceur et bienveillance.
Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain 7b01828ca415aa5ca91681f8f5a18364

Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain G1ii

Compte en banque : 210
So below




SELEN EVCEN (DERYA HIKMET)
Enfant des Vergers



Tw : violences conjugales, mention de menstruations, tentative de meurtre,
violences intra familiales, récit de violences explicites

Identité - ((Derya)) — Prénom assigné à l’aube de sa naissance, mais dont les syllabes sont aujourd’hui décousues et décharnées, abîmées par la trahison et le sang versé. ⨳ ((Selen)) — Couronne du masque qu’elle s’est forgé, de cette nouvelle identité qu’il a fallu endosser pour survivre ; il est devenu tellement naturel qu’elle oublie, parfois, qu’il n’a pas toujours été le sien.
((Hikmet)) — L’odieux marquage de la violence dès l’enfance, un patrimoine parental qu’elle a abandonné sans regret. ⨳ ((Fraser)) — Union forcée, douloureuse, assassine. Nom estropié dans sa bouche, tordu par la rancoeur et la haine, encore source de terreur et d’effroi. ⨳ ((Evcen)) — La fausse vérité, l’illégalité des papiers qui n’ont rien d’authentiques mais qui, au moins, lui permettent de leur échapper.

Naissance - 21.06.1991 (32 ans — Cancer ♋), ayant poussé son premier cri dans la petite ville de Dornoch, une bourgade paumée dans le Nord de l’Écosse.

Nationalité & Origines - ((Britannique)) — Par la naissance, bien que ses racines, invisibles mais néanmoins soigneusement entretenues par ses ancêtres, s’étendent jusqu’à Ankara.

Magie & palier - ((Botanomancie ⨳ Palier 2)) — Une affinité toute particulière avec la nature, qui semble se transmettre de mère en fille dans sa famille. Selen a ainsi hérité de la capacité à entendre les murmures de la terre et à manier les plantes et leurs croissances, ce qui est particulièrement utile dans l’exercice de son métier.

Familier - ((Ryam)) — Un Caloptéryx Vierge, au corps bleu-vert métallisé, orné d’ailes d’une teinte plus foncée, veinées et dentelées de bleu, avec des yeux de la même couleur. Insecte qui trône souvent sur l’épaule ou la tête de sa sorcière, il est aussi doux et délicat que l’est son apparence.

Tuer le temps - ((Fleuriste dans la boutique La Symphonie Verte)) — Des corolles, des bottes et des calices qui traversent ses mains à longueur de journées pour orner des bouquets qui terminent entre les bras de clients souriants. Ce n’est peut-être pas le métier le plus prestigieux au monde, mais c’est son havre de paix, presque un refuge dans lequel elle se sent à sa place, pleinement dans son élément. Elle se dit qu’elle ne vend pas vraiment des bouquets de fleurs, mais plutôt des sourires contagieux.

Philtre d'amour - ((Séparée)) — Bien qu’elle soit toujours mariée aux yeux de la loi, elle ne porte plus son alliance depuis bien longtemps. S’étant elle-même affranchie des affres tortueux du mariage, Selen aspire désormais à la reconstruction, à la guérison et, surtout, à la liberté. ⨳ ((Maeve)) — L’innocente petite frimousse âgée de quatre ans, comme un berceau de tendresse et d’affection dans la tempête, est ce qui la maintient en vie dans ce quotidien de fugitive. Il paraît que c’est cela, être parent : faire passer le bien-être de son enfant avant le sien, lui sourire quand on a envie de hurler et la consoler quand on a besoin de pleurer.

L'enfer c'est les autres - ((Isolationniste)) — Elle sait mieux que quiconque que pour vivre heureux, il est préférable de vivre caché. Elle aurait cependant aimé être davantage impliquée dans la vie de son Coven, et nul doute que son opinion sur le sujet serait diamétralement différent si c’était le cas. Peut-être un jour, qui sait ?



Pseudo - Aiwenore
Âge - Majeure !
Comment as-tu connu le forum? - La gueuse, toujours
Géo - Sud de la France

Face claim - Melisa Aslı Pamuk
Crédits -tsya-g-irl (avatar) — brumarchesine (gif histoire) — bloom & house plant journal (aesthetic)

Caractère


Discrète ⨳ Altruiste ⨳ Calme ⨳ Bienveillante
Prudente ⨳ Angoissée ⨳ Affectueuse ⨳ Distraite
Méfiante ⨳ Patiente ⨳ Humble ⨳ Tendre ⨳ Émotive

Pourvue d’une âme profondément doucereuse, que les tragédies successives ont néanmoins éraflé, Selen se dévoile désormais sous le spectre d’un esprit jadis malicieux et joyeux, qui n’est plus qu’une ombre de réserve et de crainte. À la fois solide comme un roc et friable telle la craie, elle attache ses trop nombreuses émotions en bandoulière à l’égal d’un poids bien trop lourd à porter ; rien ne doit transparaître, rien ne doit dépasser, personne ne doit savoir qu’elle n’est pas celle qu’elle prétend être. De ce fait, aux premiers abords, elle n’apparaît pas comme la femme la plus tendre qui soit ; peu loquace, semblant renfermée et sur la défensive, elle ne se laisse pas facilement approcher et n’arbore pas un regard qui laisse entendre qu’on peut venir lui parler. La plupart du temps seule, elle est le résultat d’une vie passée à se faire oublier pour tenter de survivre ; personne pour l’écouter, personne pour l’aider, elle ne parle pas pour ne pas déranger. Se faire discrète, se faire oublier, se fondre dans le décor, presque, pour ne pas exister.

Le reflet des symptômes des mauvais traitements subis est, premièrement, qu’elle considère chaque silhouette masculine comme une potentielle menace, et ne peut s’empêcher de frissonner sitôt qu’un visage lui semble un peu trop familier. L’angoisse est comme un poison qui coule dans ses veines, car elle a l’impression de mener une bataille sur plusieurs fronts : il lui faut constamment tenir le rôle du personnage qu’elle s’est inventé, être une mère digne de ce nom pour sa fille, se montrer appliquée et sérieuse dans son travail tout en remboursant celui qui lui a permis de renaître sous une nouvelle identité. Sa vie est semblable à une guerre se jouant sur un champ de bataille où règnent tous les douloureux souvenirs qui ne veulent point périr. Car toutes les guerres ont une fin, même les plus longues. Un jour, un dernier coup de canon retentit, les corps morts s'arrêtent. La paix s'installe, le ciel reprend des couleurs, la vie recommence. Selen, c'est l'exception à la règle. Selen, sa vie, c'est une guerre perpétuelle.

Histoire

PRÉAMBULE ⨳ Nés au sein d’une famille pauvre, Selen et ses trois frères sont venus au monde dans une précarité que les biens-nés préféraient ignorer. Devant leur vieille maison qu’on rafistolait à la hâte avec des planches de bois et des clous tordus, et qui tenait debout par un hasardeux miracle, la ruelle était infecte, recouvert par les détritus et les déchets. Dans la masure infestée par les cafards et les rats, les murs ocres étaient autant imprégnés d’alcools que de poussières et il y avait davantage de mégots de cigarettes que de nourritures dans le frigo. Mais si la répugnance du décor avait de quoi effrayer, la terrible tragédie qui se jouait entre les murs était bien pire. Car la maison, si on ose la nommer ainsi, était alors devenue le théâtre des pires atrocités.


« Lorsque j’étais gamine, mes dessins étaient à mon image : cabossés, déformés, misérables, pathétiques. Mais à l’école, personne ne remarque mes malheurs car je ne parle pas ; on m’a appris à me taire à la maison, et j’ai bien retenu la leçon car je sais à quel point la punition peut faire mal. Je suis une élève moyenne, dont personne ne se plaint et qui ne provoque jamais la colère des enseignants. Je n’impose jamais de jeux durant les récréations, je mange tout mon plateau à la cantine, même les choses dont personne ne veut, je ne réponds jamais à la maîtresse, je n’élève jamais la voix, personne ne me voit pleurer de l’intérieur et personne ne m’entend crier en silence. Je tente de me faire oublier, en priant pour qu’un jour, ce soit vrai : ce jour ne viendra jamais.
Un jour, mon père revient à la maison avec un énorme chien qui nous dépasse en taille et en poids, mes frères et moi. Un sentiment d’effroi me parcourt alors que mon père achève d’encourager ma crainte ‘’si vous n’êtes pas sage, il vous attaquera.’’ Je suis la plus petite, debout devant mes grands frères placés derrière moi, j’ai les pieds gelés, les mains écorchées, les cheveux sales, le ventre vide. J'ai froid. J'ai peur. Je tremble. J'ai faim. Je veux crier mais je crains que le chien me bondisse dessus pour me faire taire alors je ne dis rien : vous voyez, j’ai bien retenu la leçon, je suis une petite fille très sage. Je sens Ryam qui chatouille ma nuque, caché derrière mes cheveux ; d’ordinaire cela me fait gigoter de rire mais, cette fois, je ne réagis pas. Pour me rassurer, mon frère, à peine plus âgé que moi, me prend la main et la serre de toutes ses maigres forces d’enfant apeuré ; je n’ose pas quitter des yeux le chien qui grogne entre ses dents dévoilées par sa babine retroussée, mais je serre sa main autant que je le peux, je m’y accroche de toutes mes forces en n’entendant rien d’autre que les battements de mon coeur mêlés à ce grognement terrifiant. J’ai peur. Je tremble. J’ai faim. J’ai froid. J’ai sept ans. »

« Le silence est plus cruel que les hurlements, vous savez, car se taire est atroce, cela nous rend complices d’une certaine façon. Le silence est un meurtrier qui ne dénonce pas, mais qui me tue petit à petit. Mais à l’époque, je ne sais pas que je suis maltraitée : quand je compare ce que je vis à ce que subissent mes frères, je me trouve même chanceuse. Je subis les coups à répétition, d’une violence acharnée qui ne trouve pas de réelles explications, car une étincelle peut devenir un incendie avec mes parents, mais les coups de poings et les coups de pieds dans le ventre sont surtout pour mes aînés, qu’ils soient sages ou non. Nous avons notre lot journalier de violences et de privations, car l’argent est surtout destiné à acheter l’alcool de mes parents, et il arrive bien souvent qu’on soit jeté dans le jardin en pleine nuit pour dormir dans le froid sans rien avoir dans le ventre, recroquevillés contre la vitre en espérant que celle-ci s’ouvre, ou obligés d’avaler de la sauce piquante juste pour amuser les détraqués censés nous élever, qui se plaisent à nous donner des douches glacées ou brûlantes en guise de punition. Je suis martyrisée par un père alcoolique, frappée par une mère qui souffre de la même dépendance et qui se laisse glisser vers les mêmes penchants barbares que lui, et je grandis en oscillant entre la peur et la douleur, des années durant, péniblement, inévitablement, bercée par des lots de peines et d’étroits espoirs bien vite ternis par la réalité du quotidien. J’ai dix ans. »

« Par la fenêtre, je m’aperçois que la nuit blanchit lentement, éclairant la pièce d’une douce lumière grise. La joue contre mon oreiller, à l’abri sous ma couverture, j’observe le jour qui arrive et qui étouffe l’obscurité de ma chambre. Je me réveille sans avoir peur de subir les coups, sans redouter que la porte ne s’ouvre sur l’un de mes bourreaux déchaînés après une énième nuit de beuverie, sans redouter qu’on vienne m’extirper de mon lit en me tirant par les cheveux, sans même me demander ce que je vais pouvoir manger aujourd’hui, et surtout si je vais manger. L’instant est paisible, inoffensif, suspendu à ce silence qui règne, seulement troublé par les oiseaux qui commencent à chanter pour accueillir ce jour nouveau. Je me sens en sécurité, mais je sais que ce sentiment est un mensonge, un simulacre dont je m’accommode fort bien, jusqu’au retour à la maison ; en réalité, je ne suis pas en sécurité et je le sais, je suis en sursis.
Mais même si je me sens bien, ici, j’ai malheureusement beaucoup de lacunes dans les apprentissages, mais je fais de mon mieux pour progresser et m’améliorer. Comme lorsque j’étais enfant, mes professeurs n’ont jamais à se plaindre de mon comportement, mais ils sont unanimes dans le fait que je ne participe pas assez. Ils ne savent pas qu’on m’a habituée à me taire, et que c’est une leçon que je n’oublierai jamais. Je suis timide, disent-ils pour m’excuser. Ils ne comprennent pas que mon esprit est une chambre de torture, une scène de crime ; j’y garde des images atroces mais aucune autopsie n’est possible puisque je ne parle pas. Pas même lorsque j’entends les autres évoquer leurs parents avec douceur, évoquant les dîners qu’ils font lorsqu’ils rentrent à la maison, de la peine qu’ils éprouvent à les quitter, des lettres qu’ils reçoivent… Moi, je n’ai rien de tout ça, mais je compose sans, puisque même mes frères sont devenus des inconnus. Je suis seule. Je suis une élève noyée dans la moyenne, qui ne brille pas par des notes extraordinaires mais qui n’est pas assez médiocre pour qu’on la remarque ; comme d’habitude, personne ne me voit, personne ne me remarque. Mais lorsque je suis à l’Académie, être invisible est confortable. J’ai quinze ans. »

« Je suis fière de mon diplôme, mais mes parents me font rapidement comprendre qu’il ne me servira à rien ; je voudrais étudier, devenir quelqu’un d’important, je voudrais qu’on m’écoute, je voudrais qu’on m’entende, je voudrais écouter, je voudrais entendre, m’impliquer dans la vie de mon Coven, rencontrer des personnes qui m’aiment et qui m’acceptent, mais mes ambitions et mes espoirs sont balayés par le mariage qu’ils m’imposent avec un homme qu’ils ont choisi pour moi ; je dois faire des enfants, me taire et subir. Chez moi, on n’a jamais parlé d’amour. Mes parents me parlent d’obéissance, de respect, de discipline, mais pas d’amour. L’amour, à ce moment-là, est une énigme pour moi. Mais je n’ai pas d’autres choix que d’obéir, car j’ai été conditionnée à me soumettre, à craindre la colère dans l’oeil de mon père, à craindre la hargne dans la main de ma mère : vous voyez, je n’ai pas oublié la leçon même des années après.
Je rencontre mon fiancé quelques jours avant la cérémonie ; il est plus âgé que moi, hydromancien, grand, bien bâti, blond aux yeux bleus, d’une allure assurée et d’un sourire qui ne peut qu’émerveiller le coeur neuf et naïf que je possède. Il est charmant, prévenant, et il va me sortir de l’enfer qu’est ma maison : avec candeur, je crois que je comprends, enfin, c’est quoi l’amour. Je viens de fêter mes dix-neuf ans. »

« Le début de mon mariage est idyllique, mais c’est trop rapidement que je vois son beau visage se fissurer, et prendre une nouvelle apparence, bien plus bestiale, monstrueuse, terrifiante. Celle du véritable Logan, celui que je suis la seule à côtoyer, celui dont je vais craindre la colère à chaque instant, comme une bête sauvage qu’il me faut apprivoiser pour survivre dans le même enclos. Ce jour-là, parce que je suis en retard en rentrant de mon emploi de fleuriste, il m’accueille dans notre appartement sous un flot d’insultes qui me submergent, des accusations éhontées, et finalement, par des gifles et des coups de poings ; je ne sens plus mon visage tant la douleur est puissante. Il est dans une rage folle parce qu’il croit que je le trompe, c’est une colère qui ne trouve pas de fin, qui ne se laisse attendrir ni par mes supplications, ni par mes pleurs, ni par le sang qui recouvre ma peau. Ce jour-là, je deviens une femme battue : une qui fait partie des statistiques dont personne ne veut parler, une qu’on croise dans la rue sans savoir si elle s’est pris la porte d’un placard ou si son homme la cogne et qui finit par sourire pour désarmer les soupçons, parce qu’elle a honte d’avouer qu’elle est battue, une qui voudrait partir mais qui a trop peur des représailles, une dont on ne comprend pas pourquoi elle reste. J’ai vingt ans. »

« Logan caresse ma joue boursouflée en me répétant que ce n’est qu’une gifle, et que notre amour est plus grand et plus fort, il promet de ne plus recommencer, il s’excuse à genoux, il pleure et me couvre de cadeaux, me disant qu’il est malade et que je suis la seule à pouvoir le soigner. Je me tais, je me terre et je m’enterre. J’accueille la peur, la honte et l’abandon, puisque le quitter revient à rejoindre la maison familiale, et qu’une souffrance contre une souffrance, je préfère encore subir celle d’une seule personne plutôt que deux. Aux voisins qui me croisent avec la lèvre fendue ou l’oeil bleuté, je livre des raisons toutes préparées : une porte mal fermée, je me suis cognée, une marche ratée, je suis tombée. Je n’admets aucune contradiction, je souris avec amusement, j’hausse les épaules pour me moquer de moi-même, pour ne pas qu’on s’inquiète, pour ne pas qu’on me pose trop de questions. Comme avec mes parents, par mon silence, je suis complice. Je ressemble toujours à la petite fille aux pieds gelés, au ventre vide et à la peau colorée d’hématomes. Mais je ne suis plus une petite fille. J’ai vingt-et-un ans. »

« Il ne prend plus la peine de s’excuser après une nouvelle pluie de coups. Ce n’est pas la peine, il sait que je ne lui demande rien ; j’attends seulement que l’orage passe en espérant qu’il ne me fasse pas trop de dégâts, j’évite de croiser son regard, je me fais toute petite, silencieuse, docile, invisible. Je mets des vêtements amples, je porte des manches-longues avec un col roulé pour cacher les galaxies qui parsèment mon corps, même en plein été. Je m’occupe de mes plantes, que je cultive avec amour — quand il ne les saccage pas sous l’élan de la colère, comme si j’essayais de réparer ce qu’il était en train de briser en moi. Je regrette le temps de l’Académie, je regrette le sentiment de sursis, illusoire et confortable, factice mais sécurisant, que j’avais là-bas. Je regrette les amis avec lesquels je n’ai plus de contact, je regrette d’être seule au monde avec le monstre qui guette le moindre de mes faux-pas pour se déchaîner sur moi, un monstre que je crains autant que je déteste. Je voudrais qu’il meurt. Je voudrais qu’il meurt sur le coup autant que je ne veux pas mourir sous les siens. Mais je l’ai aimé, je le sais. Avec toute ma naïveté de jeune fille, avec tous les espoirs de l’enfant maltraitée que j’avais été, je l’ai aimé. Ou peut-être ai-je aimé l’idée que je me faisais d’être aimée… Mais ce n’est plus Logan que j’ai dans la peau désormais, mais bien ses poings, l’empreinte de ses mains, la dureté de ses paumes qui me frappent, la hargne de sa voix qui m’insulte, l’écho de mes cris, de ma terreur, de mes larmes, de ma douleur infinie. Les coups, ça se voit, vous savez. Ça se constate, on peut garder une trace, une preuve, des images. Les mots ne marquent pas la peau, mais le coeur : ils sont plus insidieux car ils y laissent une trace monstrueuse et indélébile, que personne ne peut constater, que rien ne peut réparer. Mais depuis peu, je ne suis plus totalement seule. Mon ventre s’arrondit, et je n’ai plus mes règles. J’en prends conscience et c’est presque comme un électrochoc : si je reste avec Logan, mon enfant ne verra jamais le jour parce qu’il va le tuer en me cognant. Ce soir, encore, parce que je l’ai contrarié sans le savoir, il m’a pincée, giflée, mordue, il m’a donnée des coups de poings au visage, il m’a traînée par les cheveux, il m’a coincée derrière une porte pour me donner des coups de pieds, en m’insultant de tous les noms. Combien de temps a duré mon calvaire ? Pourquoi les voisins ne préviennent pas la police ? Pourquoi personne ne vient m’aider ? J’aurais pu mourir tellement de fois entre ses mains. J’aurais dû, peut-être, car tout aurait été plus facile. Mais maintenant, il y a plus que ma propre survie qui est en jeu : il y a celle de mon bébé, de ce petit souffle de vie et d’espoir qui grandit en moi, et il me faut le protéger. Je dois m’enfuir, je dois partir. Je dois prendre la boite dans laquelle il planque de l’argent liquide, rassembler un sac d’affaires et claquer la porte sans me retourner. Oui, demain, quand il rentrera du travail, je ne serai plus là. J’ai vingt-six ans. »

« Je l’ai fait, j’ai réussi, je suis partie : j’ai volé les liasses de billets cachées dans une boite de céréales dans la cuisine, j’ai rempli un sac de sport avec quelques vêtements et je suis partie. J’ai claqué la porte, j’ai descendu les escaliers et je suis montée dans un bus sans connaître la destination, en craignant de le voir surgir à chaque instant pour me ramener de force dans l’appartement où j’ai si souvent essuyé les coups et les larmes. Je suis partie précipitamment, la peur au ventre, sans pouvoir parler, sans pouvoir pleurer, sans pouvoir me rendre compte que je venais de me libérer après sept ans de souffrances. Mais cette liberté à un prix : j’ai à peine de quoi payer une modeste chambre d’hôtel, le moins cher de la ville, et j’économise le moindre billet pour prolonger mon séjour car je ne sais pas où aller, je ne sais pas à qui demander de l’aide, je ne sais même pas comment faire, si j’en suis capable. Alors, je garde toutes ces choses pour moi. Comment parler de la douleur, de la terreur, des coups qui pleuvent et des images qui m’empêchent de dormir ? Comment expliquer que j’ai fui ma maison et mon mari, pour survivre ? Je n’ai pas oublié la leçon de papa et maman : se taire c’est se faire oublier, se taire c’est survivre. Je veux survivre. Aujourd’hui plus que jamais. J’ai toujours vingt-six ans. »

« Je suis debout devant un vieux centenaire qui étend ses longues branches au-dessus de moi, comme une coupole de feuilles orangées me protégeant du frère qui, face à moi, vomit des insultes et des menaces. S’il a été compréhensif par téléphone, à présent qu’il me tient dans son piège, il ne cache plus rien de la haine qui se déverse sur moi comme un torrent de lave liquide. J’ai été naïve de croire que, puisqu’il avait été maltraité comme moi,  puisqu’il avait souffert comme moi, il me comprendrait et me soutiendrait. Mais croyez-moi, c’est plus facile d’être dans le camp des plus forts, surtout quand on a connu celui des plus faibles. Moi, comme d’habitude, je ne dis rien, je ne le regarde même pas : j’ai les deux mains en rempart sur mon ventre bien rond, les yeux baissés sur le sol humide mais la nuque droite, parce que je sais que j’ai eu raison de partir. Je le sais mais je ne le dis pas, parce que je sais qu’il ne faut pas réveiller la bête qui sommeille en lui. Et pendant qu’il continue de crier, je comprends qu’il n’est pas venu seul. Mes autres frères sont là, mes parents et le monstre que j’ai eu pour mari aussi. Mes bourreaux se sont rassemblés autour de moi pour faire mon procès ; ce dernier est expéditif, ils me jugent coupable à l’unanimité. Et vous savez ce qu’on fait aux coupables ? On les condamne. Je suis condamnée. J’ai vingt-sept ans. »

« Je suis allongée sur mon lit d’hôpital, dans cette chambre trop froide et trop blanche, aux draps trop rugueux, à la couverture trop fine et piquante, à l’oreiller pas assez moelleux et à l’odeur de désinfectant qui emplit mes narines jusqu’à me donner la nausée. Je suis recroquevillée en boule sous la couette, le dos courbé face à la porte close, les yeux rivés vers l’extérieur grâce à la large fenêtre qui permet au soleil de réchauffer quelques lignes sur le sol. Dans le silence de la pièce, à peine troublé par le bruit des pas que j’entends dans le couloir, des va-et-vient incessants des infirmières aux roulements des chariots qu’on trimballe d’une chambre à une autre, tous les morceaux des derniers évènements remontent à la surface, et ils me semblent si effroyables que je peine à croire que je les ai réellement vécus, que j’ai réellement survécu...
Lorsqu’ils me tabassaient, lorsqu’ils me frappaient avec les barres de fer qu’ils avaient amené avec eux, j’avais peur qu’ils me cassent en deux, que mes os et ma nuque se brisent, j’avais peur de ne jamais me relever, de ne plus jamais marcher mais, surtout, j’avais peur de perdre mon bébé. Je criais ‘’pas le ventre’’ car, ce ventre, c’est tout ce qui me restait. Puis, j’ai arrêté de crier, j’ai arrêté de supplier, j’ai arrêté de bouger, j’ai arrêté de lutter. Se taire avait toujours été synonyme de survie dans mon esprit et, puisque j’ai perdu connaissance, puisqu’ils m’ont crue morte, ils ont cessé de s'acharner sur moi, sur nous. Ils m’ont abandonné là, aux pieds de cet arbre aux branches tendues au-dessus de mon corps immobile, sous cette coupole orangées qui aurait pu être mon cercueil si des passants ne m’avaient pas trouvée, le visage dans la terre humide, du sang sur ma peau, dans mes cheveux et sur mes vêtements, un dernier souffle de vie passant entre mes lèvres. Ils avaient été ma mère, mon père, mes frères, mon époux. Ma mère m'a portée pendant neuf mois avant d'essayer de me tuer. Mes frères m'ont d'abord protégée avant d'essayer de m'étrangler. J’ai vingt-sept ans, et j'aurais pu les avoir pour toujours. »

« Lovées dans le canapé, je tiens ma fille entre mes bras ; pendant qu’elle le veut encore, puisque je le sais, elle va grandir, trop vite. Elle pioche les derniers popcorns de sa petite main d’enfant, et je lui laisse volontiers ce plaisir gourmand, tout comme j’accepte sans mal de regarder un dessin-animé qui passe à la télévision. Un jour, je serai vieille ; les rides, les maladies, la déchéance, la mémoire qui s’étiole, tout ça ne me fait pas peur. Ce dont j’ai peur, c’est qu’elle ne vienne plus me voir, qu’elle ne veuille plus m’embrasser, que je ne puisse plus jamais enfouir le bout de mon nez dans sa nuque pour sentir l’odeur de ses cheveux, que je ne puisse plus entendre son rire, voir ses yeux, la voir s’épanouir, être heureuse, devenir une femme. Mais pour l’heure, elle est encore ma petite merveille, le trésor que je garde précieusement dans la muraille de mes bras, en espérant la protéger de la dureté du monde. Parce que je sais, moi, à quel point on peut souffrir quand on manque d’amour.
Aujourd’hui encore, il m’arrive de penser à l’instant où j’ai compris que ma famille voulait me tuer. Parfois, je me soupçonne de regretter que ce ne soit pas le cas ; cela aurait été plus facile que d’affronter cette deuxième vie faîte de mensonges, de peur et de privations. Leur survivre a été miraculeux, mais le véritable miracle se trouve là, tout près, la bouche pleine de sucre et les yeux émerveillés face à la télévision. Elle mérite bien mieux que moi, comme mère, mais je fais mon possible pour la rendre heureuse. J’aimerais être en paix avec tout ça, ne plus faire de cauchemars chaque nuit, ne plus presser le pas dans la rue quand je crois être suivie, être en mesure de lui offrir tous les jouets qu’elle souhaite, l’emmener au cinéma, lui acheter des vêtements neufs, mais m’acquitter de cette dette est si compliquée… Je vis dans l’anonymat du mensonge, dans la fausseté de toutes mes relations, même professionnelles, dans la peur de voir mon secret être découvert, dans l’angoisse d’être retrouvée et tuée. Je me sens comme la petite fille courant à travers la maison pour échapper au monstre, tout en sachant qu’il va la rattraper. Mais aujourd’hui, je ne suis plus seule : à l’horizon, nous sommes deux. Je ne suis que pleinement heureuse que lorsque nous sommes ensemble, car cette tendresse, la première que je connais, c’est ma fille. La douleur n’a pas tout ravagé, voyez-vous, je suis capable de recevoir son amour, de le reconnaître et de lui rendre au centuple ; je l’aime à en avoir le coeur qui déborde, je l’aime autant que j’aurais aimé être aimée. J’ai trente-deux ans. »


⨳ ARBRE GÉNÉALOGIQUE DE LA FAMILLE HIKMET
Spoiler:

⨳ RÉSUMÉ DE LA CHRONOLOGIE PAR DATES
Spoiler:



une musique qui la dévoile

(1.) Peur panique des chiens depuis l’âge de sept ans, elle pourrait changer de trottoir pour ne pas passer à côté de l’un d’eux. Devant un chien, elle a l’impression d’être de nouveau la petite fille sans défense que son père aimait terroriser. (2.) Doit rembourser une somme astronomique à Alaois Ó Fearghail, qui lui a fourni les faux papiers sous lesquels elle vit actuellement ; a restitué la moitié seulement, bien qu’elle fasse de son mieux. Elle évite donc de croiser l’Oncle Picsou parce qu’il la terrifie grandement, comme tous les hommes d’ailleurs. (3.) Se prive beaucoup pour sa fille, qui est sa priorité et qu’elle tente de gâter autant que possible, même si les fins de mois sont souvent difficiles. (4.) Ses fleurs préférées sont les orchidées colombes, et sa plante préférée est la Variegata. (5.) Un amour sincère pour tout ce qui est sucré, surtout si cela comporte quelque chose qui ressemble de près ou de loin à du chocolat. (6.) Elle ne se souvient pas de l’âge qu’elle avait la première fois qu’elle a ramassé sa mère ivre morte pour la traîner dans son lit ; probablement dès qu’elle a eu assez de force pour le faire. (7.) Avoir des amis c’était prendre le risque que quelqu’un s’invite chez elle et découvre la misère dans laquelle elle vivait : de ce fait, elle a appris à fuir les autres comme la peste : ce n’est pas qu’elle n’est pas sociable, mais plutôt qu’elle n’a jamais eu l’occasion de l’être. (8.) Supporte très mal le silence, qui laisse certaines pensées douloureuses vagabonder librement. C’est pourquoi elle tente toujours d’avoir un fond sonore quand elle est seule, même si elle n’écoute pas vraiment la musique ou ne suit pas le film, car c’est juste pour avoir une distraction. (9.) Elle est droitière. (10.) Son rêve est de voyager mais elle n’a malheureusement pas les moyens pour l’instant. Elle s’accroche à l’espoir, peut-être un peu fou, de pouvoir connaître des jours meilleurs dans un avenir proche. (11.) Son logement est envahi de plantes qu'elle chérit avec tendresse, et avec lesquelles il lui arrive d'avoir de véritables conversations lorsqu'elle a besoin de réfléchir à voix haute.
Seo Ryung
Expansionniste
Seo Ryung
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Trombinoscope : Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain 5e38efeabec4f3abd1256c6637b999953962d4f8
Face claim : Hyun Bin
Pronoms RP : Il
Âge : 40 ans
Tuer le temps : Simple membre de son coven, Ryung est plutôt occupé à s'occuper des finances du bar Friday 13th. Officiellement comptable, il est officieusement le revendeur de la bande de Cat.
Familier : Prénommé Hwan, son rat est un véritable paresseux et frileux. Gentil comme tout, il ne faut toutefois pas le chercher... Un si petit être qui paraît adorable peut devenir vraiment insultant.

Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain 3ae73ccca2f9bcbcf622dfe2cc4ed3a6

Compte en banque : 24
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Selen a écrit:Prypry & Oncle Picsou, je peaufine la suite

J'attends inpatiemment
... Mais ce début incroyable là drama cute2 vraiment trop trop hâte de pouvoir jouer inrp avec Selen dractkeur Priya prendra soin d'elle c'est promis (et Oncle Picsou saura se montrer un peu plus sympa drama )

Rebienvenue officiellement à toi bro
Lucius Jager
Isolationniste
Lucius Jager
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Trombinoscope : Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain 45c7c41fe47ef7a198382dfab50dfe37a0905d6f
Face claim : Noah Sebastian
Pronoms RP : he/him
Âge : 29 Ans
Tuer le temps : Fleuriste qui s'en conviens, ne s'implique pas dans le Coven des Enfants Vagabonds par manque d'ambition.
Familier : Chat Himalayen à l'air incroyablement ahuri, nommé party nuggets surnommé nuggy.
Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain Images?q=tbn:ANd9GcSU0cRHzcoBb7dmsR-eL1aBo9_puNxQ4AZNxdUIGlm7WKWHJHVx9qA8Ap2rL7KDcjNGjyg&usqp=CAU

Compte en banque : 448
Champion.ne : Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain Byky

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LA RAPIDITE.

je vais lire tout ça tranquillou avec du thé dracttea
Alaois Ó Fearghail
Expansionniste
Alaois Ó Fearghail
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Trombinoscope : I am a sinner, you are a saint.
Face claim : Robert Sheehan
Pronoms RP : (he/his)
Âge : 34 ans
Tuer le temps : Gérant du "Friday 13th" officiellement, dans les affaires louches officieusement. Non pas que ça le comble dans sa vie, au contraire, il déteste quand il voit la dépendance parler, mais au moins, l'argent est facile. Sale, c'est vrai, mais il peut subvenir à ses besoins et surtout ceux de sa famille depuis bien longtemps grâce à cette source de revenus.
Familier : Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain 3e8f481be91f09e8f11455db9fdf4789

Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


Compte en banque : 78
Champion.ne : Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain S3kEiEi
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La voilààààà kibrille Qu'elle est belle, malgré toutes ses blessures, ta plume est toujours aussi agréable à lire, j'ai hâte de continuer de te lire et de te découvrir sous un autre personnage moins agaçant que le premier hihi Bon courage pour la suite dractkeur
Ethel Hasting
Expansionniste
Ethel Hasting
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Trombinoscope : Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain 92461c0e3fbb6b21d9f51a27f9304d09bc593261
Face claim : Avan Jogia.
Pronoms RP : ((il/he))
Âge : 29 ans (02.10.1994 ♎︎).
Tuer le temps : ((Psychologue)) — Soigne l’esprit des autres à défaut de songer à réparer le sien, rafistole les blessures de l’âme, médecin de l’habitant intérieur qui oeuvre dans l’inconscience et dont les (mé)faits vous causent des plaies (in)visibles.

Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain G1ii

Familier : ((Segynn)) — Corvus Corax noire dont l’approche est funeste dans bien des croyances, pourtant, celle-ci n’est que douceur et bienveillance.
Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain 7b01828ca415aa5ca91681f8f5a18364

Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain G1ii

Compte en banque : 210
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@Seo Ryung ça arrive très vite, promis trololo
hâte d'écrire avec toi également, et de rencontrer Prypry keur

@Lucius Jager JE SUIS MOINS RAPIDE QUE TOI.
je me dépêche de finir la fiche. kawaii

@Alaois Ó Fearghail comment ça "moins agaçant que le premier" ?? on ne comprend pas hmm
Merci pour ton adorable message keur
Alasdair Galbreath
Isolationniste
Alasdair Galbreath
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Trombinoscope : Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain Nf4TQFd
Face claim : b. urie
Pronoms RP : il²
Âge : Ligne de vie à l'ichor plus assez juvénile à son goût pulsant aux artères, se fardant de [ trente-quatre ] cuvées.
Tuer le temps : Collectionne les babioles, chine des trésors qu'il ramène du monde des hommes, ouvrant fièrement au public l'antre de son [ cabinet de curiosités ] aux milles histoires qu'il se plaît à conter avec passion brûlante. [ Fouineur ] à ses heures, s'embourbe dans un tas d'enquêtes au-delà de chasser les cauchemars d'autrui.
Familier : Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain Du7YkWD

Chétif volatile au plumage iridescent évoquant les nébuleuses et au bec sarcastique, [ étourneau sansonnet ] (sturnus vulgaris) répondant au sobriquet de Caelum.

Compte en banque : 510
Champion.ne : Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain S3kEiEi
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Mais elle est si douce cute2
Puis le métier ?? et le familier ??? sob
On va la prendre dans le crew des hippies pipous elle drama
Re du coup cute
Elizabeth Roseline
Isolationniste
Elizabeth Roseline
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Trombinoscope : Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain Tumblr_inline_p4xqwtKHMR1rifr4k_540
Face claim : Karen Gillan
Pronoms RP : Elle/je
Âge : 36 ans
Tuer le temps : Gardienne des limbes
Familier : Cyclone, un renard gris
Compte en banque : 270
Champion.ne : Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain BykySelen Evcen ⨳ le miroir sans tain Vh42
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Rebienvenue avec ce personnage à qui j'ai envie de traverser l'écran pour lui faire un câlin. J'ai hâte de la voir en jeu
Sílas Carter
Isolationniste
Sílas Carter
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Trombinoscope : Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain Tumblr_nghkufxUHK1sm2xdco1_540
Face claim : Park Yuri (박유리).
Pronoms RP : ((il/he))
Âge : 29 ans (29.08.1994 ♍︎).
Tuer le temps : ((Serveur au Friday 13th)) — des rêves en touches blanches et noires sous l’oreiller, il tente de ne pas les écraser mais, le piano s’est tu, à tout jamais semble-t-il. Passé la déconvenue de ses rêves grandioses, il a été contraint de revoir ses ambitions à la baisse pour payer ses factures.

Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain G1ii

Familier : ((Icarus)) — Contrairement aux espérances de sa mère, il a été affublé d'un chat européen, duquel il ne se sépare presque jamais et qu’il traite comme un enfant, paraît-il.
Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain B04bee12db631fe337e3a3e233f4c4f7

Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain G1ii

Compte en banque : 416
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@Elizabeth Roseline mauvais compte mais, elle accepte le câlin avec grand plaisir kawaii
Invité
Invité
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Haaan la doucette cute2
Rebienvenue chez toi cling
Invité
Invité
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re welcome à toi **


des petits points communs entre nos persos ** on trouvera un petit lien !

bon courage à toi !
Son Excellence Serpentine
Président.e enchanté.e
Son Excellence Serpentine
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Trombinoscope : Selen Evcen ⨳ le miroir sans tain 4uo4
Face claim : Iréel.le
Pronoms RP : They/Them
Âge : éternel.le
Tuer le temps : Chef.fe du Edimbourg Sorcier
Compte en banque : 11618
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Bienvenue en ville
Félicitations @Selen Evcen

Mais OH LA LA c'est quoi encore cette famille horrible là ? roh et ce type mais sérieusement ! S'ils se ramènent à Edimbourg on va se les faire, crois-moi stare JE PAS CONTENT OK ?! Pauvre petite choute là, on va la guérir promis drama

Bravo, tu as passé l'épreuve de la fiche de présentation et te voilà à présent validée !   bounce

La première étape, avant de te lancer en RP, c'est de créer ta fiche de liens. Ainsi, tu trouveras plein d'autres copains avec qui jouer nanas  tu noteras également que cette partie contient ton journal RP, qui te permet de garder une chronologie de tes RP  flat

Pour trouver d'anciens camarades de l'Académie, savoir qui fête son anniversaire en même temps que toi ou suivre les événements majeurs du forum, tu peux te rendre sur ce sujet ! Il t'aidera à trouver des liens supplémentaires  dractuwu

Si tu le souhaites, tu peux également créer ton carnet de voyage ! C'est une partie totalement libre pour ton personnage, alors n'hésite pas à y placer tout ce que tu souhaites  cling

Les sorciers ne sont pas des sauvages en matière de technologie ! Si tu souhaites créer ton portable, un compte instagram ou même une simple boîte aux lettres, c'est par ici que ça se passe  bounce

La partie Flood te tend les bras ! Tu peux jouer régulièrement et gagner des Livres facilement  flat C'est aussi ici que tu pourras nous montrer tes talents en art et graphisme  8D

Si tu souhaites aider le forum à s'étendre, les votes aux top sites sont faits pour ça !  bounce  En prime, tu peux obtenir des Livres facilement à réclamer dans cette partie. Elle est pas belle la vie ?  cling

Mis à part ça, le serveur discord est toujours présent pour venir discuter avec les autres rpgistes et les boîtes à MP des Admin restent grandes ouvertes en cas de besoin !

Have fun sur Crown of Serpents dractdance
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