Caractère
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Bavard mais jamais envahissant, écoute avec attention. Il a le sourire facile, amoureux des blagues Carambar apprises par coeur lors d’un voyage à Clermont Ferrand. Ami des introverti·es qui sait toujours quand il faut parler pour éviter le moment gênant.
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Minutieux, à la recherche d’une perfection impossible à atteindre.
Excessif discret, que seul son cercle proche remarque. Contrôle son quotidien comme un·e chef·fe son orchestre. N’évoque jamais de ce qu’il entreprend s’il n’est pas certain d’y exceller. La peur du rejet qu’il gère à sa façon, en faisant tout pour qu’on ne remette jamais en question sa place.
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Rancunier qui ne laisse personne porter préjudice à l’un·e de ses proches. Pas de vengeance à proprement parlé mais le premier à frapper à la porte pour venir s’expliquer. Souhaite que les choses soient dites franchement avant que Nilsa ne se lime les dents pour venir chiquer.
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Dit qu’il aime travailler en équipe. Son perfectionnisme et son manque de pédagogie ne sont pas d’accord avec cette affirmation.
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Cérébral, transforme chaque idée en un plan stratégique aux petits oignons pour éviter tout désagrément. N’agit
jamais sur un coup de tête. Ne croit pas en l’intuition ni au talent inné.
+ Si rien ne dépasse de son quotidien,
son visage exprime chaque émotion ressentie sans qu'il n'ait jamais réussi à les restreindre : de la passion joyeuse en passant par la colère froide, quand Judd est triste, personne ne passe à côté.
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Fier de son parcours et de sa personne. Menton haut et regard conquérant quand il déambule dans le quartier. Charisme travaillé tout au long de sa vie, comme un forgeron le métal. Pyrokinésiste dont le chemin impressionne par sa complexité et sa précision.
+ S’accoude au bar 2x par semaine, un verre de grenadine devant lui,
pause rituelle dans ses journées calibrées. Apprécie la chaleur enivrante des clubs humains et l’euphorie des basses fréquences, sans pour autant y danser. Judd aime simplement regarder le lâcher prise des autres qu’il étudie avec une certaine jalousie. Lui aussi, aimerait parfois s’envoler sans penser à comment atterrir.
+ En dehors de ce que demande son grade,
ne cherche pas la confrontation. Pas le temps pour ça. Sauf quand il faut se battre au réveil contre le familier d’Armand pour la dernière cuillère de confiture.
+ Les nuits ressourçantes mais le réveil facile, pour pouvoir éloigner les cauchemars de celui qu’il
adore. Affectueux discret, l'index qui effleure la main de l'autre au lieu la serrer.
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Râleur pour des broutilles de la vie : un lacet défait, un pli sur sa chemise, de la pulpe dans son jus d’orange. Comme si, inconsciemment, il préférait s’agacer sur des détails insignifiants plutôt que de s’énerver sur son besoin de contrôler chaque pan de sa vie.
+ S’il aime faire des cadeaux et s’acheter de nouvelles chemises, il sera le dernier à prêter quelques billets. Proche de son argent.
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Curieux, aime apprendre, aime écouter, aime lire, gourmand de chaque information qu’il continue d’explorer avec intensité après chaque journée de travail. A besoin de stimulations quotidiennes, l'ennui comme ennemi venant lui murmurer des foutaises. Jamais assez.
Histoire
[ La naissance - décembre 1972]Quand il est né, Sally et Gelder n’avaient même pas vidé leur valise. Le couple venait de se poser à Edimbourg Sorcier, dans un appartement des Plaines Oniriques, payé en cash pour seulement 2 semaines. Après une grossesse entre Tananarive et Dar es Salam, iels n’étaient que de passage dans la capitale écossaise, pour voir des ami·es de longue date avant de tracer leur route jusqu’à Rotterdam. Judd aurait dû pousser son premier cri au Pays-Bas mais avec quelques semaines d’avance, il prit sa première goulée d’oxygène en éreintant l’ouïe sensible de son père.
“Tu penses qu’il appréciera autant le voyage que nous ? Il a l’air d'aimer le confort de tes bras.”[ La découverte - quelques jours après décembre 1972]Il avait les yeux aussi ronds que des soucoupes, les pupilles d’un noir obsidienne qui reflétait la lueur des lampions de sa guirlande lumineuse. Nilsa s'était blottie contre son cou, ronflant comme un moteur de vieille voiture. Si l’un pleurait facilement pour une tétine glissant de sa bouche ou une faim nocturne, l’autre grognait à chaque fois qu’on l’éloignait pour le changement de lange du petit sorcier. Un duo bien sonore, qui amusait les parents et agaçait déjà les nouveaux voisins.
Judd ne lâchait pas des yeux les lumières bleues et violettes, qui donnaient à sa chambre des allures de bonbon doux. Gelder Rivera les avait installées à la hâte après l’accouchement et le choix du couple de rester plus longtemps en Écosse.
Quand l’un des lampions se mit à clignoter, le nourrisson ne dit rien. Mais au second, les larmes commencèrent à glisser sur ses joues. Il n’y eut pas de troisième mise en garde et la guirlande finit par s’éteindre, plongeant la chambre dans le noir le plus complet. Les larmes redoublèrent d’intensité, secondées par des gémissements de crainte. Nilsa s’éveilla et se mit à son tour à beloter, plus par soutien que par angoisse.
Quand Sally arriva à la hâte dans la chambre, la nuit avait laissé place à un infime halo orangé. Il éclairait à peine le bout du nez du rejeton, mais suffisait pour le calmer. Entre ses paumes, la lueur augurait un futur bien différent de celui que ses parents lui avait imaginé.
“Tu sais Judd, il n’y a que dans le noir qu’on peut voir les étoiles briller. Et quand il n’y a pas de Lune, c’est là que Papa et Maman sont les plus heureux.”[ Serpenchantement - 9 ans - 1987]- Je sais que c’est compliqué. Non, il ne savait pas. Comment pouvait-il comprendre de toute façon ? Il maitrisait la même magie que Maman alors que Judd avait en miroir un Coven qu’il avait des difficultés à intégrer. Oh, pas qu’on le repoussait ou qu’on lui faisait comprendre qu’il n’y avait pas sa place. Loin de là même, les Enfants des Volcans avait su l’accueillir dès qu’il avait été en mesure de s’exprimer, lui, le petit garçon aux doigts brûlants et aux yeux dissimulés derrière des lunettes violet électrique. Et puis, ces lunettes, il n’en avait même pas besoin mais en avait réclamé une paire à ses 4 ans en voyant ses parents en porter quotidiennement. Pourquoi lui devait regarder la lumière en face tous les jours si les siens se dissimulaient constamment dans la pénombre devenue rassurante ?
- Et tu n’es pas obligé d’abandonner notre monde même si tu es un petit feu-follet, mon Judd. Ton coeur n’appartient qu’à toi, pas à un coven.Il ne répondit rien, toujours aussi ronchon alors que la rentrée approchait à grand pas.
Gelder était concentré sur ses cheveux souples, que Judd avait demandé à tresser avant de retourner à Serpenchantements. L’enfant était quelqu’un de ritualisé et hydrater chaque soir son crâne et sa peau était un moment rien qu’à lui, qui lui procurait une joie intense. Au moins, c’était quelque chose qui lui plaisait alors que l’école… Roh, ça l’énervait. Il n’aimait rien et n’y arrivait jamais, bien qu’aucun·e de ses professeureuses n’aient eu quoi que ce soit à redire. Judd avait simplement la sensation de toujours devoir en faire plus. De prouver qu’il était bien un enfant du Soleil même si son regard cherchait constamment l’approbation de la Lune.
[ Fin d’étude, apprentissage par le voyage - 20 ans - 1992]Tout ce qui brillait avait toujours attiré son regard. Les étoiles en premier, étincelantes lorsque la lune était nouvelle. Les boutons de chemise, qui luisaient quand la lumière s’y accrochait. Et puis les pierres. Si Judd ne se sentait pas proche du feu en tant que tel, les pierres avaient su se hisser dans ses passions primaires. Toutes avaient une raison d’exister à ses yeux, une façon d’être modelées pour en délivrer leur quintessence. Un peu comme lui, qu’il aimait secrètement penser.
Si on lui avait déjà demandé laquelle avait sa préférence, Judd restait incapable de répondre. Il les aimait toutes. Les précieuses comme les émeraudes en passant par les pierres fines telles que le lapis-lazuli ou les rocheuses dont le quartz fantôme avait ravi son cœur avant qu’un nécromancien s’y immisce lentement.
Et même sans maitriser la magie qui lui aurait permit de les travailler sans trop d’épuisement, Judd commença à les étudier à chaque pause de son emploi du temps de jeune étudiant. Il mit de l’argent de côté, pour s’offrir une machine à tambour et commencer à polir des pierres qu’il dénichait. Elles n’avaient rien de précieuses ni de fines, mais elles lui suffisaient, pour occuper ses doigts et forger sa patience. Car si Judd avait bien un véritable talent, c’était celui d’avoir appris à prendre son temps. À défaut d’avoir hérité de la fièvre du feu, il avait acquis la persévérance, tant qu’on le nourrissait constamment.
Judd Rivera dévora les ouvrages de gemmologie, se trouva enfin des points communs avec les autres étudiant·es des Volcans en échangeant sur l’importance des bons outils et puis enfin, il tomba sur un livre qui évoquait le métier de lapidaire. Le rôle qu’il prendrait à bras le corps plus tard, perfectionniste aux doigts méticuleux, qui viendrait tailler, polir, gommer chaque élément perçu comme un défaut avec pour seul objectif d’en révéler le plus bel éclat.
Et si en sortant de Serpenchantement, son véritable objectif était bien différent de l’artisan qu’il deviendrait, Judd n’en dit rien. Lui aussi avait besoin de temps et d’être travaillé au corps pour dévoiler tout ce dont il était capable.
Son passeport en poche, la curiosité vibrant au même rythme que sa détermination, il prit son tout premier avion pour Naples. Ville sorcière italienne qui regorgeait d’artisan·nes mais aussi de pyromancien·nes, la rejoindre était la première étape d’un long voyage que le sorcier ne finirait que 23 ans plus tard. Quand il serait devenu sa propre pierre précieuse, impossible à broyer et éclatante comme une étoile de décembre.
[ Lapidaire, voyages, entrainements et partage - 20 à 42ans - 1992 à 2014 ]La réputation ne se faisait pas en un claquement de doigts, encore moins pour quelqu’un comme lui qui passait 8 mois à l’étranger pour le travail et 4 mois à Édimbourg pour ses proches et le Coven. S’il aimait revenir en Écosse pour se reposer après de longs mois à travailler avec ses partenaires sur de la création originale, il y posait les pieds avec une idée en tête bien précise : ramener des connaissances pyromanciennes à celleux qui en voudraient. Car à chaque voyage, à chaque ville, à chaque pays, Judd en profitait pour converser, écouter, apprendre et s’exercer. Bien loin du métier de lapidaire et des nombreuses soirées de networking humain, le sorcier profitait de chaque minute disponible pour découvrir d’autres façons de maitriser la pyromancie.
À Toronto, il avait bien cru abandonner, le corps tremblant malgré la veste chaude, les doigts incapables de faire apparaitre la moindre lueur. Mais il avait continué pendant des jours avant de se sentir plus à l’aise, pour finir par tomber malade : les angines n’épargnaient personne, encore moins celleux qui restaient dehors par -10. Entre deux quintes de toux, il prolongea ses exercices. Encore et encore et encore. À rester debout trop longtemps, à tirer sur la corde, à apprécier la sensation de fatigue, à ne pas écouter les lombaires qui réclamaient du repos. À chaque voyage, quels que soient le lieu, les difficultés ou le temps que cela prenait, Judd continuait. S'acharnait.
Et si ses entrainements et sa rigueur donnaient parfois l’impression qu’il recherchait la grandeur, la vérité était bien différente. Si certain·es avaient en ligne de mire la puissance, lui avait toujours eu le goût de la protection. Sa naissance lui avait ôté la possibilité de défendre la Nuit alors il prendrait à bras-le-corps la préservation du Jour.
[ Sentinelle Incandescente - 42 ans - 2014 à maintenant ]Parfois, les voyages lui manquaient. Son ancien métier aussi. Prendre l’avion, découvrir un nouvel environnement, acheter des pierres sombres pour en découvrir mille nuances, apprendre. Mais se réveiller chaque matin au même endroit, dans des draps à l’odeur familière avant de prendre son café sans se demander s’il avait un goût de chaussette, ça aussi, c’était agréable. Nilsa lui avait bien fait comprendre que le jour où il s’était posté devant la Souveraine Ignée pour revendiquer le grade de Sentinelle Incandescente avait été le plus beau de son existence. Le jet-lag, les hôtels et le froid de certaines contrées ne lui avaient jamais plu alors rester éternellement à Édimbourg… Et puis, la belette avait aussi apprécié de le voir si fier, menton haut et arguments en poche pour expliquer à quel point il était impensable de laisser quelqu’un comme Richard Robertson protéger les hautes sphères des Volcans. Pour le sorcier, ne pas chercher le pouvoir ne signifiait pas être inconscient de sa propre puissance.
Ça n’avait pas été simple pour autant et si le grade lui avait été donné, la passation n’avait pas été des plus tendre. Si Judd n’était plus lapidaire, il avait pourtant vu son collègue comme une pierre de mauvaise qualité qui ne méritait pas sa patience. Mais il avait écouté chaque conseil, hoché de la tête à chaque information distillée avant de prendre ses quartiers comme nouvelle Sentinelle, sans un regard en arrière vers la contrefaçon qu’était Robertson.
Depuis, ses mains appartenaient aux Igné·es, fin heureuse d’une épopée dont il était très fier. Et s’il restait toujours l’enfant aux lunettes violet électrique qui plissait des yeux quand on les lui retirait, Judd avait su trouver ce qu’il aimait par-dessus tout dans l’incandescence du feu : briller dans l’obscurité.
[ L'âme soeur - tous les jours depuis trop d'années pour les compter]"Il se souvient combien il brûlait d'apaiser sa douleur, aussi intensément que si ce corps en train de saigner était le sien."*D’un coup de fluo précis, Judd surligna la phrase. Elle lui plaisait et ne voulait pas l’oublier. Comme si l’auteurice avait su capter son quotidien et le transcrire en des mots tout simples. Il jeta un coup d’œil à l’homme qui dormait à côté, le regard dégringolant contre son cou pour s’arrêter sur la médaille qu’il haïssait tant. Oui, Judd brûlait d’apaiser la douleur d’Armand, mais ne le ferait pas. Car si lui ne voyait que les conséquences violentes de Jacques sur le sommeil et la santé de son adoré, ce dernier y était attaché pour bien plus de raisons que Judd ne pouvait comprendre. Il n’y toucherait pas, ne ferait qu’imaginer le métal fondre entre ses doigts et les souvenirs de Jacques O’Moran disparaître dans la chaleur du brasier, là où seule était sa place.
Citation issue de "She who became the Sun" de Shelley Parker-Chan.
[ Le Sauvetage - 52 ans - 2024 ]TW :
incendieAccoudé au comptoir comme tous les mercredis soirs, Judd sirotait sa grenadine, les doigts marquant le rythme de Dua Lipa. Il avait rejoint un groupe d’ami·es dans le centre-ville d’Édimbourg humain. À leurs yeux, il était un lapidaire qui avait pris sa retraite un peu trop tôt, grâce à un compte bancaire bien rempli des suites d’anciennes collaborations. Une demi-vérité qui lui allait parfaitement, les deux mondes de sa vie ne pouvant entrer en collision au risque de transformer son quotidien en trou noir.
La grande aiguille de sa montre venait de se poser sur le 3. Peut-être était-il temps de rentrer, même si l’ambiance de cette heure nocturne lui plaisait particulièrement : du mouvement des corps au brouhaha des voix, jusqu’au sol qui agrippait les semelles. Si Jude était un homme qui affectionnait les draps amidonnés, son cœur bondissait aussi pour les lieux clos aux flagrances capitonnées.
Il lui fallut quelques secondes pour comprendre que la douce odeur du bois fumant ne venait pas de la femme à côté. Il tourna la tête en même temps que d’autres et vit la fumée sombre s’engouffrer dans le club. , En une poignée de secondes, Dua Lipa plia sous les cris alors que les flammes léchaient déjà les premiers murs du club. Sourcils froncés par l'inquiétude, Judd abandonna son tabouret, recherchant des yeux celleux avec qu’il était venu. Il reconnut la jupe turquoise d’Isabelle et le long manteau de Dwight.
- Baissez-vous !
Sa voix portait à peine dans le tumulte des cris, mais suffit à ses ami·es pour écouter ses recommandations. Lui fit de même, bien que ses réflexes lui criaient d’aller éteindre le feu qui avait quitté l’annexe pour se répandre dans la salle principale. Mais il ne pouvait pas. Pas ici, pas devant tout le monde. Les détecteurs feront leur boulot.
- Avance Isa’, on doit sortir !
- Y’a des gens dans les toilettes, on n’peut pas…
-On peut, les extincteurs vont fonctionner et les pompiers arriveront. Continue d’avancer.
Mais quand iels sortirent en essayant de n’écraser personne dans la précipitation, les détecteurs ne s’étaient toujours pas mis en route. Dehors, toustes regardaient les flammes grappiller un peu plus du bâtiment de la zone industrielle sans entendre ni alarme, ni sirène approchante. Judd resta silencieux, le regard fixe sur la fumée qui éclaircissait le ciel d’encre.
- Les pompiers ont été prévenus, ils…
- Pourquoi les gicleurs ne fonctionnent pas ? Y’a encore des gens dedans et…
Lui ne disait rien, écoutait attentivement et comprit en entendant les cris que l’angoisse de l’incendie avait laissé place à celle de la mort.
Il ne sut si c’était le besoin d’aider, de protéger ou simplement le réflexe de se jeter dans les flammes. Il passa par une porte arrière après avoir abandonné discrètement ses ami·es et se rua dans la salle embrasée sans une once d’inquiétude. Judd ne ressentait rien, ni chaleur ni brûlure. L’incendie était comme un fauteuil confortable, dont il connaissait les défauts et les qualités.
Très vite, il atteint les toilettes et ouvrit la porte après plusieurs coups d’épaule. Il entendit un craquement d’os, mais n’y fit pas attention. Plus tard. Derrière, deux personnes étaient roulées en boule dans un coin, la fumée se mêlant aux ombres rougeoyantes des flammes.
- Vous pouvez marcher ?
Une seule voix lui répondit. Il prit le corps inerte entre ses bras avant de regarder droit dans les yeux de l’inconnu·e conscient·e :
- Mettez-vous devant moi et marchez aussi vite que possible.
Lui ferait barrage.Quand iels sortirent par la porte arrière, Judd prit seulement le temps de vérifier le pouls de cellui inconscient·e. Il était toujours présent, mais lui devait disparaitre. Il en avait déjà trop fait. Il avait été trop loin.
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"Tu penses qu’il appréciera autant le voyage que nous ? Il a l’air d'aimer le confort de tes bras."
"On verra bien, mais en tout cas, on dirait qu'il cherche toujours autre chose. Comme si ça ne lui suffisait pas d’être simplement là."