Gangstas des bacs à sable

Gangstas des bacs à sable

15/12/23

c'est la thug life

TW : aucuns pour le moment.

"Et puis d'abord, j'ai rien volé."

"C'est ça, tu vole partout, mais là, bizarrement, c'est pas volé ?"

"Tu as vraiment aucune confiance en moi, c'est fou, je te dis qu'on me les donne D O N N E tu comprends ça ? Pas ma faute, vraiment."

"Quelqu'un te donnerait des chapeaux gratuitement, comme ça ? Tu as vu la tonne que tu as ? Regarde le sac est rempli à ras bord. "

Cat soupire alors qu'il regarde son familier qui commence à bouder, mais déjà, il n'était pas en train de se rouler au sol, c'était une bonne chose. Vraiment cette situation l'agace un petit peu, il avait mieux à faire que d'aller rendre les objets volé par son familier à quelqu'un. Sérieusement, le soleil était couché depuis quelques temps déjà, il faisait froid, il avait eu une rude journée, mais l'aéromancien ne pouvait pas fermer les yeux alors qu'il avait surpris son raton et quelqu'un d'autre s'échanger des choses au coucher du soleil. Ça faisait des mois que ça durait, cette histoire de chapeau tricoté qui apparaissait chez eux, alors ce n'était pas maintenant que le gérant du bar avait pris son familier en flagrant délit qu'il allait lâcher l'affaire, au contraire, il était heureux de voir que ça serait, normalement, bientôt finit.

" En plus, vous n'étiez vraiment pas discrets."

"Bien sûr que si !! Regarde, ça fait des mois qu'on fait ça ! Et c'est que maintenant que tu nous crames, franchement, tu n'as pas un très bon flaire. Bon, c'est là. "

"Tu es sur ? "

"Eh tu commences sérieusement à me faire chier, c'est bon, c'est là, pourquoi j'irais te mentir ? Vas-y, je t'attends ici."

"Certainement pas, tu viens avec moi, hors de question que tu ne fasses pas face à tes responsabilités."

A contre cœur, le raton-laveur suit son sorcier jusqu'à la porte d'entrée, essayant de faire les yeux doux au bouclé pour essayer de le faire changer d'avis, mais rien n'y fait, Cat vient frapper, attendant qu'on lui ouvre, se demandant bien comment allait se finir cette histoire, après tout, Bart semblait sincère quand il disait que ce n'était pas volé, mais il connaissait aussi le si peu de jugeote de l'animal, alors peut-être qu'il avait intimidé quelqu'un, sans réellement s'en rendre compte, pour avoir ces maudits chapeaux.

Gangstas des bacs à sable

15.12.2023

ft. @Alaois Ó Fearghail & @Meera Watson

Thug un jour, thug toujours.

TW none pour le moment

Depuis quelques temps, Meera avait une nouvelle passion - obsession serait peut-être le meilleur terme pour désigner la fixation que faisait la jeune femme sur cette activité.
Tricoter.
Mais pas n’importe quoi, non ! Elle avait découvert que les loutres, affublées de petits bonnets ou petits chapeaux en tout genre, étaient d’autant plus craquantes qu’à l’ordinaire. Alors, après avoir réussi à maîtriser les bases du tricot, c’est à dire sans faire tomber une aiguille à tricoter ou sans s’emmêler dans sa laine, voilà que Meera avait confectionné, en l’espace d’à peine cinq semaines (c’était peu, compte tenu du temps qu’elle passait au travail, à sortir le week-end, ou à vadrouiller à droite à gauche, sur terre comme sous la mer) toute une panoplie de couvres-chefs pour Seele.
De prime abord, le familier n’en était pas en reste. Elle aimait bien les mettre sur sa tête, surtout à cette période de l’année où les températures avaient chuté drastiquement, à la maison. Pourtant, un jour, sans que le pauvre petit animal marin ne sache vraiment pourquoi, sa sorcière avait décidé de l’obliger à les porter à l’extérieur aussi, et même sous l’eau.
“Si tu cherches à vendre des chapeaux pour familiers, je peux t’aider, mais pas comme ça ! C’est gênant pour nager, je te l’avais bien dit !” avait alors pesté Seele une fois rentrée d’une baignade avec l’hydromancienne, baignade qui s’était finie en catastrophe parce que le bonnet avait été emporté par le courant. La jeune brune n’avait pas écouté un traître mot de la tirade mélodramatique de son pauvre familier qui avait dû trouver un moyen de passer entre les mailles des exigences de sa sorcière…

-

Ce soir-là, Meera rentra plus tard que d’habitude. Un foutu rapport avait été demandé à la dernière minute, obligeant la jeune femme à laisser de côté ce qu’elle était en train de faire, en sachant très bien qu’il fallait, malgré tout, que ce soit bouclé avant le lendemain puisque des élèves avaient besoin d’un cours structuré - ou peut-être était-ce elle qui en avait besoin.
Las, la jeune sorcière traîna les pieds à l’intérieur de son appartement situé dans le quartier de Leith, il portait le numéro 14, un chiffre qu’elle avait toujours apprécié sans savoir pourquoi (la jeune femme a toujours eu un faible pour la numérologie). Elle était dans un petit quartier calme qu’elle appréciait, notamment pour sa proximité avec la mer, ce qui est plutôt pratique aussi pour Seele quand elle partait bouder parce que l’hydromancienne voulait encore lui faire essayer une nouvelle création de son crû.

“Je suis rentrée !” La jeune sorcière referma la porte derrière elle, réfléchissant déjà à la prochaine création qu’elle était en train de réaliser pour sa loutre. Tricoter devant une série avec un thé était son petit moment à elle, où elle pouvait laisser toute sa journée derrière elle et souffler un bon coup. Alors qu’elle attrapait son nécessaire à tricot, prête à se vautrer dans son canapé après avoir pris une douche, quelque chose attira son attention. Ou du moins, rien n’attira son attention, justement. La petite boîte dans laquelle Meera rangeait les chapeaux et bonnets qu’elle réalisait était juste… vide. Ou presque. Il ne restait que trois pauvres bonnets, les plus récents. La brune fronça les sourcils, et appela son familier, en vain.
“Seele ? Tu es là ?” La jeune sorcière se dirigea vers sa chambre, et ouvrit le tiroir dans lequel son familier aimait toujours se vautrer pour faire la sieste, jusqu’à en oublier la notion du temps, entre les pulls en mailles et les écharpes douces de la jeune brune, mais rien.
Elle pesta entre ses dents. Comme si elle n’avait que ça à faire de courir après un familier capricieux, et qui plus est, de devoir demander des comptes sur le pourquoi du comment les chapeaux avaient disparu.
N’entendant pas que quelqu’un avait frappé, elle ouvrit la porte d’entrée avec un peu trop d’entrain, surtout pour partir comme une furie plus que pour ouvrir à la personne sur le perron, et la jeune femme manqua de tomber à la renverse sur son palier. Elle releva alors les yeux, surprise de trouver deux paires de pieds plutôt que le parquet habituel de son palier. Le jeune homme aux cheveux bouclés qui se tenait debout devant elle ne lui disait rien, quoi qu’il avait un air de déjà vu, peut-être l’avait-elle déjà croisé à la volée, et était accompagné d’un raton laveur qui avait l’air d’un familier qui avait fait une connerie.
Après un bref moment où l'hydromancienne ne faisait que fixer l'homme en face d'elle, elle s'éclaircit la gorge et se décida à briser la glace.

“Bonsoir, vous cherchez quelque chose ?”

Gangstas des bacs à sable

15/12/23

ft. @Meera Watson

c'est la thug life

TW : aucuns pour le moment.

Il faut quelques instants pour que la porte ne s'ouvre enfin, de manière assez violente d'ailleurs, la jeune femme manque de tomber, d'ailleurs, se rendant certainement conte qu'il y avait des personnes devant elle, alors, en bon gentleman qu'il était, Alaois tend les bras, pour la rattraper, au cas où elle n'arrive pas à se stabiliser. Encore quelques secondes dans un silence un peu pesant avant que la femme ne prenne la parole.

" Bonsoir, désolé de vous déranger à une heure assez tardive mais... je crois que ceci vous appartient, si mon familier ne me fait pas tourner en bourrique."

Et sous les piques mécontentes de son raton pas content, Cat vient montrer le sac rempli de chapeau tricoté main, à n'en point douter.

" Pour tout vous dire, Bart ici présent me ramène des chapeaux depuis quelques temps, j'ai enfin réussi à le prendre sur le fait du coup... on vient vous les ramenez et surtout, il vient pour s'excuser."

" Déjà c'est pas QUE bart mais Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, si même toi tu me respectes pas comment tu veux que je tourne bien dans la vie ? Sorcier indigne."

" Bart."

" Oui, bon, c'est bon, mais déjà, je les vole pas, encore une fois, on me les donne, gentiment, donc est-ce que j'ai réellement besoin de m'excuser pour des cadeaux qu'on me fait ??? "

Le familier tente de captiver son auditoire, de faire comme dans les séries américaines qu'il peut regarder, jouant avec son timbre de voix, de grand geste, mais devant l'aéromancien qui semble totalement blasé, Bart finit par se raviser.

" Bon, ok c'est peut-être un accord passé entre Seele et moi parce qu'elle a un peu hon- ELLE VEUT PARTAGER J'AI DIT PARTAGE pardon, l'art créatif de sa sorcière, ici présente. "

Et d'un coup, Cat s'empêche de rire, commençant à comprendre un peu la situation, les chapeaux n'étaient effectivement pas volés, mais juste donné à quelqu'un qui appréciait les choses un peu farfelus par un autre familier qui en avait marre de devoir les porter.

" Tu es sûr que tu ne menaces pas cette pauvre Seele pour les avoir ? "

" Mais puisque je te dis que non !! Elle les aime p- SEELE VIENT M'AIDER S'IL TE PLAIT !! Madame, elle est où Seele ? Non parce que moi je commence à plus savoir quoi dire, puis c'est pas bon pour mon cœur, je suis cardiaque vous savez ? Vous voulez pas m'adopter ? promis, je suis gentil, mais c'est Alaois là, il me maltraite... "

" Tu as fini de faire ton martyr un peu ? "

Cat est complètement désespéré, il faut l'avouer, il est partagé entre l'envie de rire et de se cogner la tête contre le mur avec son familier plus dramatique que les plus grands acteurs de la Rome Antique. C'est bien pour ça qu'il lance un regard un peu désespéré et désolé à l'autre sorcière, espérant qu'elle n'irait pas croire tous les propos de l'animal.

Gangstas des bacs à sable

15.12.2023

ft. @Alaois Ó Fearghail & @Meera Watson

Thug un jour, thug toujours.

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Meera offre un regard qui fait office de remerciements à l’homme face à elle, lorsqu’elle remarque qu’il était prêt à la rattraper. Oui, elle était maladroite, elle le savait, mais si cela était arrivé, si elle avait effectivement trébuché au point d’en tomber réellement dans les bras du brun, elle serait allée se terrer dans un trou au fond de la mer et n’en serait jamais sortie.
Lorsqu’il lui met sous le nez le sac rempli de ses créations, le sang de la brune ne fait qu’un tour. Seele avait intérêt à être très, très, très bien cachée. Ou, à défaut, d’avoir une très, très, très bonne raison d’avoir refilé ses chapeaux à ce raton qui se prenait pour une star.

Au début, Meera eut envie de faire taire cet énergumène à l’aide de grands moyens peu orthodoxes. Elle avait toute sa journée qui lui pesait dans les pattes, et cette histoire de chapeaux n’aidait pas ses nerfs à se calmer.
Pourtant, au fur et à mesure que le raton, ou Bart “Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash” comme il le disait - continue sa tirade à renfort de grands gestes dignes des plus grands comédiens de cette Terre, le coin des lèvres de la sorcière ne purent s’empêcher de se retrousser. D’autant plus lorsque son regard croise celui du propriétaire du familier, et où elle comprend que lui aussi, a une folle envie de rire, mais qu’il faut garder la face et rester sérieux. Il était question de vol ! Ou d’échange, du moins…

Un soupir lui échappe, jette un regard à la porte laissée ouverte, alors, elle se décale légèrement, faisant signe à ses visiteurs de la suivre à l’intérieur.

“On ne va pas rester là à discuter, venez. Je peux au moins vous offrir quelque chose à boire pour vous remercier de vous être déplacés. Surtout pour vous, Sir Barthelemy, le chemin a dû être rude pour votre petit coeur !” Elle ne cache pas son ironie, un petit sourire aux lèvres. “Par contre, depuis que je suis rentrée, Seele est introuvable.”

Elle lance un regard vers le sorcier en haussant les épaules. “À croire qu’elle a flairé votre venue. Je devrais peut-être l’abandonner dans un récif, ou la faire adopter…” Elle hausse la voix, exprès, sachant très bien que Seele déteste lorsque sa maîtresse rigole sur un possible abandon.
Un petit couinement se fait entendre, discret, mais audible. Meera lance un regard vers le raton qui pointe le nez dans une direction : la salle de bain. Mais bien sûr, j’aurais dû y penser.

“Installez-vous (elle désigne le canapé molletonné dont la taille équivaut presque à la superficie du salon), je reviens. (elle disparaît dans le couloir, revient, et attrape Bart par la patte, en regardant le sorcier dont elle ne connaissait toujours pas le nom) Je vous l’emprunte !”

Accompagnée par l’animal, Meera entre en trombe dans la salle de bain, attrape une paire de ciseaux, lance un regard au raton pour lui faire comprendre que ce n’était qu’une mise en scène pour appâter la loutre cachée.

“Alors comme ça, Barthelemy, vous êtes celui qui a volé les chapeaux de mon familier ! Comment osez-vous, le sort qui vous attend est terrible…” Elle fait claquer le ciseaux entre ses doigts. “Je vais vous retirer vos poils un par un jusqu’à ce que vous me disiez où vous avez caché le précieux trésor !”

“Non arrête, ce n’est pas lui ! Ne lui fais pas de mal !” Seele glisse entre le raton et sa sorcière, faisant office de bouclier entre son ami à poils et le ciseau meurtrier que tient sa propriétaire. Quelques secondes après, ses pattes quittent le sol, son visage se retrouve à quelques centimètres de celui de sa sorcière qui a posé les ciseaux. Seele couine alors qu'elle croise le regard noir de sa propriétaire. “Toi, tu vas tout expliquer, et vite !”

Meera traîne de force Seele dans le salon, la pose sur la table basse, Bart sur ses talons, puis regarde le sorcier.

“Vous voulez boire quoi ? Avant qu’on passe à l’interrogatoire de ces deux criminels !”

Gangstas des bacs à sable

15/12/23

ft. @Meera Watson

c'est la thug life

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Ne pas rire, ne pas rire, c'est ce que se répète mentalement Cat en voyant la comédie de son familier, c'est aussi ce qu'il tente de faire passer par message télépathique quand son regard croise celui de la chapelière, si l'un d'eux riait, c'était la fin, alors non, il fallait faire preuve d'un grand contrôle, alors que Bart continuait encore et toujours plus. Finalement, la jeune femme les invitent à entrer chez elle, rentrant d'ailleurs dans le jeu du raton laveur qui semble plus qu'heureux qu'enfin, on s'occupe de lui à sa juste valeur.

" Tu as vu, elle, au moins, elle me traite à ma juste valeur ! "

Alaois préfère ne rien dire, ayant très bien sentit l'ironie dans la voix de la jeune femme, mais il ne voulait pas une nouvelle crise dramatique de la part de l'animal, il en avait assez eu sur le chemin pour venir jusqu'ici.

" Il semblerait bien en effet...Il faut pas croire, les criminels, ça à toujours le flair pour sentir quand on s'apprête à les attraper. "

Petit sourire en coin, Cat trouve ça assez cocasse de dire ça, sachant qu'il faisait lui-même partie de cette catégorie. Mais ça, personne ne le savait, à part son familier, bien entendu. Et puis soudain, un petit couinement, automatiquement, les trois personnes présentes tournent la tête vers la source du bruit, il semblerait que le familier perdu soit retrouvé. Et quand on parle d'emprunter Bart, Cat vient simplement hocher la tête, elle n'allait pas lui faire de mal de toute façon ou du moins, si elle le faisait, il serait là pour intervenir et lui rendre au centuples ses actions.

" Hein ? Quoi ? Alaois me laisse pas avec elle !!! Elle va me tuer trop sûr !! Alaoiiiis sauve-moiiiiiii à l'aideeeeee."

Pourtant, l'aéromancien vient simplement lui faire un grand sourire, alors qu'il part s'asseoir, une petite correction ne ferait pas de mal au raton-laveur et peut-être que ça marcherait encore mieux vu que ce n'était pas lui qui s'en occupait. Il écoute tout de même tout depuis le canapé, attentif au moindre bruit, entendant alors les suppliques de son famillier.

" J'AI RIEN FAIT J'AI PAS VOLE elle me les donne parce que voilà !! Mais je vole pas Seele, c'est mon ami et ALAOIS ELLE ME MENACE AVEC UN COUTEAU JE VAIS FINIR CHAUVE "

Et soudain, une autre voie, plus douce et surtout très apeurée, celle du familier qui vient sauver le roi des poubelles, ils allaient peut-être avoir, enfin, le fin mot de cette histoire. Finalement, tout ce beau monde réapparait et une petite loutre est posée sur la table basse.

" Bonsoir Seele, ravi de te rencontrer."

" Ben elle non."

Que le raton vient dire, alors qu'il monte sur le canapé, venant se réfugier sous le pull de son sorcier qui, même s'il vient rire un peu de son comportement, l'aide à s'installer, caressant ensuite la boule par-dessus le tissu.

" Un café si vous avez, ça serait super ! Sinon juste de l'eau... "

Gangstas des bacs à sable

15.12.2023

ft. @Alaois Ó Fearghail & @Meera Watson

Thug un jour, thug toujours.

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Le familier de l’hydromancienne essaie de se faire toute petite, de disparaître presque. Elle observe Bart ne devenir qu’une boule toute ronde sous le pull de son maître, et ose, un tant soit peu, imaginer qu’elle pourrait faire la même chose avec Alaois. Mais le regard de Meera sur son dos lui indique bel et bien qu’elle pouvait toujours rêver.
L’hydromancienne détache ses yeux de sa belette des mers, et adresse un sourire au brun.

“Aucun souci, je vous fais ça.”

Meera disparaît quelques minutes dans la cuisine, ouverte, adjacente au salon. Elle se surprend face à cette confiance qu’elle porte en l’homme posé sur son canapé alors qu’elle n’est plus avec lui dans la même pièce. Un inconnu sorti tout droit d’on ne sait où - bien que son visage lui était familier, Meera se promit de lui demander où est-ce qu’il travaillait. Dans ses pensées, la jeune femme sort deux capsules et les insère dans la machine, y met deux tasses, et appuie sur le bouton sacré qui délivre le liquide divin dont elle avait déjà descendu six tasses en l’espace de quelques heures. Elle savait que l’effet du café n’était que placebo, mais la chaleur réconfortante de la boisson la rendait accro (même si au fond, c’est surtout au sucre, qu’elle était accro) et la motivait à abattre les divers impératifs administratifs qu’elle détestait faire. L’odeur caractéristique des grains de café moulus vient lui titiller les narines, signe que c’était prêt, alors elle prend les deux tasses avec elle, pose celle d’Alaois sur la table basse, en face de lui, en souriant.

“Désolée que vous ayez eu à vous déplacer ici si tard. J’espère que cela ne vient pas perturber votre emploi du temps.” Après tout, l’hydromancienne ne connaissait rien de cet homme qui était planté là, au milieu de son canapé, dans son salon, avec le ventre rond d’une femme enceinte à son troisième trimestre. Cette pensée fit sourire la jeune femme qui réprima un rire en se mordant la lèvre. La scène était vraiment cocasse.

Meera jette un coup d'œil à Seele qui n’avait pas bougé. Ce n’est qu’une image, mais son coeur se brise en voyant sa loutre aussi peinée. Elle était comme ça Meera, elle ne pouvait jamais en vouloir à quiconque trop longtemps lorsqu’il s’agit de personnes qu’elle aime plus que tout. Et son familier était sa moitié, alors c’était d’autant plus difficile d’être en colère. Elle attrape la bête délicatement et vient la poser sur ses genoux. Pourtant, à la surprise de sa propriétaire, Seele ne lui accorde pas un seul regard. Ce dernier est porté sur Alaois et ne semble pas prêt de s’en détacher. Elle ne l’avouera pas, mais cela vexe l’hydromancienne, elle n’avait pas l’habitude de ne pas être le centre de l’attention de son familier.

“En fait il faudrait que je te visse ces chapeaux sur la tête.” Elle entend Seele couiner, et l’imagine déjà fuir le plus loin possible. Pourtant elle ne bouge pas et reste là, fixant Alois. “Vous l’avez envoûté pour qu’elle vous regarde de la sorte ?” Un rire échappe à Meera alors qu’elle prend une gorgée de café.

Gangstas des bacs à sable

15/12/23

ft. @Meera Watson

c'est la thug life

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La scène est tellement cocasse, Alaois est là, assit dans le canapé d'une inconnue après lui avoir ramené les vols de son familier, qui d'ailleurs, est partie en régression sous le pull de son sorcier, lui donnant l'impression de porter la vie depuis presque 9 mois. Et même si l'aéromancien était habitué à ça, il n'était pas habitué a une situation aussi extrême. Lorsqu'une tasse fumante se pose sur la table le brun se redresse pour venir la prendre entre ses mains, non sans remercier son hôte.

" Non, ne vous en faites pas, je ne travaille pas ce soir alors... Et puis c'est plutôt à moi de m'excuser, j'arrive tard et c'est mon familier qui se faisait se faisait receleur de vos créations... Mais maintenant, vous avez tout récupéré et j'en suis ravi ! "

Son regard se pose ensuite sur l'autre délinquante, qui le fixe depuis qu'elle est sur cette table, c'est un peu perturbant... surtout que ça continue quand sa sorcière vient la prendre sur ses genoux...

" Pourtant, je ne suis pas hydromancien ..."

Il rit à son tour en fixant le petit animal, essayant de comprendre pourquoi est-ce qu'il le fixait autant... Et en observant un peu plus, il voit le regard qui passe de son visage à son ventre, avant de revenir chercher son regard.

" Oh... je crois que j'ai compris..."

Faisant attention à son café, le bouclé vient soulever un peu son pull, comme il l'avait fait avec Bart quelques instants auparavant et il avait visiblement vu juste, parce que Seele se dépêche de rejoindre le rongeur sous la laine, ce qui ne manque pas de faire éclater de rire le brun.

" Si on m'avait dit que je deviendrais mère de deux enfants aujourd'hui, je ne l'aurais pas cru ! "

L'enfant des vents vient tout de même bouger un peu, en maintenant les deux familiers contre lui, historie de trouver une position plus agréable pour lui.

" A moins que mon pull ne les emmène à Narnia... je ne sais pas... Mais ça ne va pas nous empêcher de parler des méfaits qu'ils ont commis."

Nouveau rire alors qu'il entend un petit grognement de son raton, visiblement non content qu'on ne les ait pas oubliés.

" De ce que j'ai compris, ça fait quelques moins maintenant qu'ils font leur trafic... ils étaient plutôt futés pour faire leurs échanges... même si je ne comprends pas réellement ce que Bart lui donnait en contre-partie... si ce n'est débarrasser Seele des couvre-chefs. "

Gangstas des bacs à sable

15.12.2023

ft. @Alaois Ó Fearghail & @Meera Watson

Thug un jour, thug toujours.

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Meera crût qu’elle était en train de rêver. Non seulement elle avait cet inconnu planté dans son salon, mais voilà que son familier était fourré sous le pull du brun. Il y a quelques heures à peine pourtant, elle rêvait simplement de se vautrer dans son lit, ou dans son canapé, sous un plaid. Mais voilà qu’elle voit sa loutre se glisser sous le pull du jeune homme. D’abord surprise, Seele n’ayant jamais montré d’intérêt pour quelqu’un d’autre que sa maîtresse, Meera ne peut s’empêcher de retenir le fou rire -autant nerveux que de joie- qu’elle contenait depuis plusieurs dizaines de minutes.

“Bon sang, je ne sais pas ce que j’ai fait pour qu’on vous mette sur ma route, mais je pense que je me souviendrais de cette soirée. Et merci de m'avoir tout ramené, c'est vraiment très gentil de votre part. Ca n'a pas dû être facile de tout transporter de la sortes.”

La grisaille qui n’avait pas quitté l’esprit de l’hydromancienne s’évapora alors qu’elle posait les yeux sur le ventre bien gonflé du brun face à elle. Elle porte la tasse de café à ses lèvres, souffle légèrement sur la fumée qui s’échappe du contenant, la faisant virevolter, valser dans les airs à sa guise, puis prend une gorgée du liquide divin.

“Au fait, je m’appelle Meera, Meera Watson.”

Liant le geste à la parole, la jeune femme se penche du mieux qu’elle peut vers le brun, tendant une main vers lui. Elle l’avait observé alors qu’il semblait en difficulté pour trouver une position confortable sans renverser son café. Alors si Meera peut lui éviter de galérer à nouveau, elle le fait avec plaisir.

“J’espère bien que ce pull ne mène pas à Narnia ! Ou si c’est le cas, je pense que je vous demanderais de me laisser m’y glisser moi aussi.”

Petit clin d'œil complice vers son interlocuteur, la brune laisse échapper un nouveau rire. La jeune femme hausse les épaules en écoutant le brun parler.

“Je vous avoue que moi non plus, je ne sais pas quel genre de pacte lie ces deux garnements. Je ne pensais pas que Seele les détestait autant (un petit grognement étouffé lui fait comprendre que sa loutre n’est pas d’accord avec elle. Elle change alors de ton). Tu avais juste à me le dire, vilaine. (un soupir passe les lèvres de Meera, défaitistes) Au moins, avec Bart, ils étaient appréciés à leur juste valeur. J’espère néanmoins que Seele n’aura pas arnaqué votre raton !”

Son tricot, c’était son échappatoire mais aussi sa dernière lubie à Meera, qu’elle laisserait sûrement tomber tôt ou tard. Peut-être, se dit-elle, que Seele attendait juste ce moment en silence, sans broncher, car elle savait que son calvaire aurait bientôt une fin.

“Je me pose d’ailleurs une question. (La brune se penche un peu en avant, vers le ventre de femme enceinte qui ne bougeait plus) Seele, Bart, où vous-êtes vous rencontrés par tout hasard ?”

Gangstas des bacs à sable

15/12/23

ft. @Meera Watson

c'est la thug life

TW : aucuns pour le moment.

" J'avoue que je vais m'en rappeler aussi, je pensais que ma soirée serait banale et finalement ... regardez où j'en suis."

Alaois vient à son tour rire, venant prendre une petite gorgée de son café fumant, hochant la tête quant au fait que ce n'avait pas été simple de tout ramener ici. Enfin, d'une certaine manière, une fois que tous les sacs étaient rempli, ça l'avait été, c'était plus l'avant qui avait été compliqué.

" En vrai, venir jusqu'ici était assez simple, quand on voit comment j'ai dû me battre avec Bart pour qu'il avoue tout et qu'il trouve tous les chapeaux qu'il avait cachés dans sa chambre...."

La bataille avait été rude, mais comme bien souvent, l'aéromancien avait gagné, a grand renfort de choux de Bruxelles et de Brocolis. Lorsque l'hydromancienne vient se présenter, le bouclé tente tout de même de venir se pencher un peu, serrant délicatement sa main par la suite en lui offrant un grand sourire.

" Alaois Ó Fearghail, enchanté."

Le thème de Narnia arrive bien vite après tout ça et en regardant son ventre déjà bien rond, Cat se demande si Meera arriverait vraiment à se faufiler pour entrer dans ce monde merveilleux, parce que pour l'instant, les deux familiers semblaient coincés aux portes du monde fantastique.

" Oh, je pense que ça serait plutôt le contraire, pour tout vous dire. Non pas que Seele n'en soit pas capable, mais je connais mon petit monstre, il est plutôt du genre voleur et autre alors... "
" Ah bah super l'image que tu as de moi !"

Cat vient rouler un peu des yeux face à cette réponse, ce n'était pas de sa faute si chaque jour qui passait venait renforcer cette idée.... Mais soit, il ne dirait rien de plus, car déjà, la jeune femme vient demander aux deux animaux où ils s'étaient rencontrés et il faut avouer que ça l'intéressait pas mal aussi. Le raton vient d'ailleurs sortir sa tête de sous le pull, pour venir regarder la sorcière, c'est qu'il était un minimum poli, parfois.

" À la plage."
" Mais encore ?"
" Je cherchais des coquillages !"
" Encore ? Mais tu en avais déjà tout un sac la dernière fois..."
" Je les ai échangés contre des bonbons avec un petit garçon un peu idiot héhé "

Gros soupire de la part de Cat, qui se demande bien dans combien d'arnaques du genre son raton-laveur était.

" Toujours est-il que du coup, en me promenant sur la plage, j'ai vu un truc échoué, ça avait l'air chouette et en fait, c'était un chapeau tricoté ! Et Seele est arrivée, elle voulait le récupérer pour mieux le cacher et je lui ai dit que si elle voulait, je pouvais le garder pour le cacher encore plus, vu que j'habite pas près de la plage."

C'était donc comme ça que les deux s'étaient rencontrés donc... C'était assez simple pour une fois et personne ne semblait avoir arnaqué l'autre... Mais Alaois reste sur ses gardes tout de même, on ne savait jamais trop sur quel pied dansé avec Bart, bien qu'il paraissait sincère.