Estrella ⨳ tourbillon infernal

— SAVAGE LION

De ses poings elle ne se passe, douce lionne au caractère qui ne laisse personne impassible, sa beauté se cache derrière sa rage effrénée qui jamais ne cesse. Et pourtant de son bras gauche elle souffre, de cette cicatrice qui recouvre sa peau mais qui jamais ne se voit sous de longues manches.

Le feu te consume à l'intérieur comme il t'a consumé au dehors.
Estrella, tu donnes des coups parce que tu ne sais faire que ça,
Tu donnes des coups parce que tu ne recevais que ça.

Jamais lâche comme son père, elle ne fait que s'enflammer au contact de la moindre vocifération. Caractère sauvage, sourcils froncés, elle rugit plus qu'elle ne dit.

Tu n'as peur de rien, sauf de toi-même.



— BRAVERY AND HONESTY

Derrière toute cette colère se décèle ce courage qui jamais ne flanche, cette honnêteté qui ne faillit pas. Elle respecte les plus faibles, préfère celleux sans travers ni vices et les simagrées la répugnent.

Tu ne laisseras jamais les âmes sans défense se faire assaillir,
Non, plus jamais tu ne veux voir les plus faibles en victimes,
Car toi, de ton jeune âge, tu fus la proie des coups de celle qui a un jour prétendu t'aimer.



— OH MY SWEET REVENGE

De ses démons elle ne peut se défaire, telle une seconde peau, ils résident en elle sans la possibilité de s'en détacher. Elle cache ses traumatismes au plus profond d'elle par un caractère qui se veut embrasé, Estrella de son coeur boursouflé ne peut se résoudre à laisser s'échapper ses démons. Sa revanche boue en elle, tourbillonne au fond de ses tripes, ne demande qu'à exploser - mais elle implose, cette revanche, elle t'explose à l'intérieur. Les contacts physiques elle rechigne, froide comme un glacier aux premiers abords, elle n'attend pourtant au fond d'elle qu'une aide pour se défaire des chaînes qui la retiennent d'être, qui la retiennent de vivre, qui la retiennent d'aimer. Lorsqu'on soulève ce voile sous lequel elle est précieusement cachée, sous les coups et la violence, Estrella n'est qu'un petit bout de femme qui veut aimer, qui aime fort, trop, qui est prête à tout pour celleux à qui elle aura accordé sa confiance.

Tu feins l'indifférence quand tu désires pourtant qu'on daigne enfin t'approcher,
Tu repousses par peur de t'attacher,
Tu te bats pour ne pas que l'on te le fasse,
Mais Estrella, douce lionne, tu veux aimer si fort que ton coeur en débordera,
Tu veux qu'on te prenne la main et qu'on apaise tes tourments.

crédits photos:

2000. « Je te dis que de l’horreur naît parfois la beauté, la pureté et la grâce. Je te dis que les plus belles roses viennent parfois dans une terre de sanie. »
La première gifle et le coeur qui éclate en des milliards de petits morceaux. Eparpillés sur le sol, ces fragments de coeur jonchent là, vestiges de son âme d'enfant. Dans ce tumulte infernal où les émotions s'entremêlent dans une danse étrange, Estrella, petite étoile, ne comprend pas pourquoi, mais le siège de ses émotions vient de perdre un peu d'éclat. Petit papillon aux ailes brisées, elle n'a que huit ans et pourtant, oui pourtant, cette voix au plus profond d'elle lui crie que son calvaire ne fait que commencer.

Dans la douceur du soir, Estrella, tu portes le fardeau de l'invisible,
Les sautes d'humeur et les éclats de fureur,
Des promesses de tempêtes apaisées par des étreintes tendres.
Je suis désolée ma chérie, je t'aime,
Des "je t'aime" s'élèvent aussi, ô mère,
Pourtant c'est pendant douze ans,
Qu'au sein de votre foyer ton enfer tu vivras,
Laissant une parcelle de toi en plein désarroi,
Et ton petit coeur qui se meurt.

Ce n'est que deux ans plus tard que cette colère qui dormait en celle qui lui a donné la vie se manifestera de manière irréversible. Cette pyromancienne dont les flammes dévastatrices emportent tout sur leur passage, choisira sa propre fille pour victime expiatoire. Un bras attrapé, des cris qui bondissent et viennent entrer en collision dans le petit coeur d'Estrella. Je te déteste vermine, j'aimerais que tu sois jamais née. Ça rebondit, ça entrechoque, ça fout des coups, des bleus, ça fait mal. Elle n'avait pourtant ramené qu'une mauvaise note à l'école, rien de plus.
Estrella de ses petites prunelles innocentes ne peut empêcher des perles salées de rouler jusque dans son cou. Pardon, maman, pardon, ne suffiront pas à apaiser l'incendie qui jaillit du volcan maternel.
Puis elle le sentira. Cette chaleur jamais connue qui vient d'abord chatouiller sa peau avant de l'embraser, de la ronger. Elle essaie de se défaire, la petite, elle hurle et gigote dans tous les sens mais la prise est si puissante qu'elle ne peut rien y faire. La douleur se fait si intense qu'elle frôle l'évanouissement et le feu continue de s'enrouler autour de son petit bras. Tout ne dure que quelques secondes mais l'étoile le vit en minutes, des minutes éternelles qui graveront au fer rouge sa mémoire. Puis un choc. Estrella est à terre, enveloppée dans une couverture pour attiser ce qui la consume. Son père qui la maintient, le silence, cette odeur de brûlé, sa mère au sol et Alter qui la martèle de griffures. Puis les vociférations, ce père autrefois lâche, qui n'a jamais su s'imposer, s'interposer, être le héros que tu aurais toujours voulu qu'il soit, qui boue, qui crie, qui assène d'insultes cette femme qu'il fuira.

***

2007. « Je me souviens d'avoir pensé que les yeux n'ont pas d'âge, et que l'on meurt avec ses yeux d'enfant, toujours, ses yeux qui un jour se sont ouverts sur le monde et ne l'ont plus lâché. »
Estrella a maintenant quinze ans. Les cris ne s'écrasent plus aussi fortement contre le siège de ses émotions, elle n'a plus peur mais c'est uniquement ce que tu laisses paraître. Dans le tourbillon infernal de sa vie, elle ne veut plus recevoir les coups, elle ne veut plus être la victime de son bourreau. De sa magie elle en maîtrisera chaque parcelle pour se défendre corps et âme contre celle qui un jour a prétendu l'aimer. Viens ici, je te dis, qu'elle entend. Dégage toi, me parle pas, qu'elle répond. Les flammes ne te font pas peur, que tu crois. Les menaces volent et ne peuvent pas la pénétrer, l'étoile si bien vêtue de son bouclier glacial, de cette robe impétueuse qui fait rebondir tout, loin, très loin. Elle montre les crocs, la folle que tu l'appelles. Alors elle fait jaillir ses flammes et Estrella sourit. Elle fait voler un vase qui s'écrase en des milliards de petits morceaux à quelques centimètres du visage de la pyromancienne. Elle sursaute et l'étoile rit.

Tu ris pour ne pas pleurer,
Pour éviter de tanguer,

Cette mère qui n'est plus, ne fut jamais,
Estrella, ton chagrin, dans la colère se tait.
Les vagues de tourments engourdissent tes jours,
Gestion difficile, la colère en détours,
Qui chaque jour t'entoure

Rire comme rempart, douleur masquée,
Abîme profond, où sombrer serait aisé
Tu glisses dans des gouffres sans fin,
Loin d'une lumière qui n'a jamais été tienne.

2010. « Mais on ne commande pas à sa mémoire. On peut juste parfois l'endormir un peu. »
Estrella a dix-huit ans. Elève insaisissable, cancre, elle martyrise les bourreaux, donne du fil à retordre à quiconque croise son passage pour échapper à son tumulte quotidien. Passée maître dans l'art de l'invisible, elle disparaît des radars quand bon lui semble, quand elle a besoin de s'effacer et de faire taire en elle ses émotions qui toquent férocement. Jamais elle ne pourra plus laisser ce torrent de sentiments évacuer sa bouche, ses yeux. Elle vocifère, elle montre les griffes, ce petit lion qui deviendra lionne enragée. Les plus faibles elle défend, sans jamais demander ce merci qu'elle devrait. Elle aide puis elle se volatilise. Intouchable, inaccessible, elle tisse sa toile, son cocon autour d'elle pour ne plus laisser l'opportunité à quelconque de lui faire du mal. Non, plus jamais la victime.

Puis la colère qui crie, qui lui arrache les tripes et lui extirpe de la langue des éclats de voix qui ne sont pas dignes d'elle, non, Estrella, cette douce petite étoile, cet enfant si innocente, si sage, qui maintenant ne connaît que jurons et violence. Cette fois de trop, où il la poussera à bout, cet élève qui ne peut s'empêcher de la bousculer, encore. Cette fois de trop où le tourbillon explose, où de ses mains qui ne connaissent que les uppercut se met à cogner, à bondir, à hurler. Cette foule autour mais qu'elle ne voit pas; parce que plus rien ne compte, plus rien ne compte sauf cette rage qui boue en elle, elle ne pleure plus, non, jamais, elle crie, elle grogne. Il se défend péniblement face à la lionne qui ne contrôle plus les coups. Puis le vent se met à souffler, Estrella ne peut maîtriser les bourrasques qui vivent en elle, alors de sa magie elle se sert, elle fait venir à elle ce sac-à-dos qu'elle propulsera contre cet élève. K.O. Estrella, essoufflée, sort de cette fureur qui l'animait et réalise enfin l'ampleur de sa tristesse et les dégâts qui ravagent, non pas seulement elle, mais tout ce qui gravite autour de l'étoile. Cette comète qui s'écrase à l'intérieur et qui explose tout. Alors l'aéromancienne fait ce qu'elle fait de mieux : disparaître.

2012. « Vivre, continuer à vivre, c'est peut-être choisir une autre réalité lorsque celle que nous avons connue devient d'un poids insupportable ? »
Estrella a vingt ans. Fuir à tout jamais ces terres aimées, qui l'ont pourtant fait souffrir, c'est cette promesse qu'elle s'est faite. Se bâtir un monde meilleur, devenir toute autre. Pour échapper à sa propre histoire, elle décide d'aller creuser dans celle des autres. C'est Altair qui la poussera à prendre son envol, presque de force. Arrivée à Edimbourg, elle décide d'omettre son passé, de n'en parler à quiconque et de sceller à tout jamais cette boîte qui renferme ses démons. Quand Estrella ne crie pas, n'insulte pas, la sorcière manipule sa magie et de son aisance oratoire, les langues elle délie. C'est ainsi qu'elle fera ses premiers pas sur les terres sacrées du Royaume-Uni en tant qu'Estrella, détective privée.

2023. « Mais je ne pouvais pas imaginer que parfois les soleils deviennent des gêneurs, et que leurs rayons qui éclairent le monde et le font resplendir, malgré eux, dévoilent aussi ce qu’on cherche à enfouir. »
Estrella a trente-et-un ans. Le temps est passé et sa fureur légèrement apaisée. Loin de ces rivages familiers, la tempête qui jadis embrasait son être n'est plus si rugissante, dorénavant reléguée à l'ombre d'un coin secret de son âme. Persistante mais moins dévastatrice, elle a appris à trouver l'équilibre, à apprivoiser ses tourments intérieurs. Estrella demeure fougueuse et tempêtueuse lors d'interactions sociales, de ses poings elle ne peut se passer. C'est pourtant paradoxalement qu'elle savoure la quiétude, loin des arènes bruyantes de la vie.
Dans le sport la lionne découvre son sanctuaire et la course à pied devient son rituel sacré. Entre chaque foulée, elle puise la sérénité, transcendée par l'effort physique, où le tumulte des pensées se dissipe dans le rythme cadencé de ses pas. Elle souffle, elle respire. Enfin.

Estrella, la lionne enragée en fuite de son passé,
Tu cherches à t'évader de cette histoire qui fut tienne,
De cette peine qui t'embrasait,
Tu es toute autre, penses-tu

Pourtant, oui pourtant, tu ne peux t'empêcher de rugir
Ton coeur gronde à l'intérieur,
Il suffit qu'on te titille, d'une maladresse,
Pour que tes cicatrices s'ouvrent,

Si béantes, si désastreuses,
Et qu'enfin elles provoquent en toi,
Ce tourbillon qui jamais ne s'en va.

***

Septième gorgée de café, la lune danse dans le firmament, éclairant la nuit de sa splendeur. Sphérique et enchanteresse, elle règne en majesté au sein de cet infini constellé d'une poussière céleste. L'étoile le contemple, plongée dans ses pensées. Le stylo tapote frénétiquement sur le bureau, tandis que ses sourcils se froncent davantage. La lueur de la lampe de chevet tamise délicatement la pièce, et Estrella replie ses genoux contre sa poitrine. Un énième soupir s'échappe de ses lèvres. Elle se doit impérativement de dénouer les énigmes qui entourent la disparition de l'héritier de cette famille fortunée. Un coup d'œil furtif vers son tableau, où chaque information et preuve s'étalent comme des constellations mystérieuses.

Dans l'étreinte des ombres, le scénario suggère un enlèvement avec la rançon qui a été demandée, mais la lionne dédaigne cette conviction. Trop de bavures, d'éclats discordants ; elle n'y croit mot. Les parents de l'héritier égaré et notamment la mère, ont fait appel à Estrella pour éclaircir cette affaire. Mais pourtant, une dissonance résonne dans cette requête, quelque chose qui titille les instincts aiguisés de la détective. Elle regarde de nouveau son tableau, se plonge dans ses notes, et de nouveau ses yeux se posent sur son tableau. Elle est là. Elle est là, la réponse. Pour en avoir le coeur net, Estrella se décide à aller confronter la famille et s'enfonce dans la nuit, où les secrets murmurent plus clairement, persuadée que les langues se délient plus facilement lorsqu'elles sont bercées par le sommeil.

Ses pas craquèlent délicatement sur le tapis enneigé. Furtive, ses élancements se font à peine entendre. Décidée à laisser son esprit ruminer, elle ne prend pas sa voiture et préfère la subtile douceur de l'envol. La brise fraîche emplie ses poumons d'un nectar délicieux, celui d'un air qui se veut pur, doux. Altair la suit de près, pour ne jamais être trop loin de sa lionne. Les mains dans les poches, son corps termine sa course devant ce manoir imposant, qui respire l'argent mais suinte les tares. Trois coups à la porte suffirent pour que le majordome vienne lui ouvrir.

Devant la cheminée embrasée par un feu ardent -et duquel l'étoile ne s'approche que trop peu, notre détective a les traits fermés et la ridule au front un peu trop apparente.

« Je suis navrée de vous réveiller si tardivement mais j'ai impérativement besoin de vous voir ce soir pour faire avancer l'enquête. Tout porte à croire qu'il ne s'agit-là pas d'un enlèvement. »

Ses prunelles vives se posent sur chaque membre de la famille présent : le père, la mère, le frère, la soeur et la femme. L'air surpris, toustes réagissent vivement d'exclamations qui veulent transparaître une incompréhension certaine. Et la mère, peut-être un peu trop. Estrella est persuadée de connaître le dénouement de l'histoire mais elle a besoin d'en avoir le coeur net.

« Je pense plutôt que votre fils a été assassiné. » Faux. Subtil, pour intercepter les réactions dissonantes. Elle s'amuse, la lionne. La coupable sait qu'il n'est pas mort.

La femme éclate en sanglots. Eliminée. Le père s'énerve. Eliminé. Le frère console la femme. Eliminé, pas suspect sur cet enquête mais coupable d'aimer secrètement celle qu'il ne devrait pas. Et la mère, enfin, se met à feindre l'évanouissement. Quelle comédienne !

« Voyez-vous, tout porte à croire que l'affaire pointe du doigt un coupable et je pense savoir où retrouver le corps de votre fils. Parce qu'il est ici. »

Quelle dramaturge, notre étoile. Friande des thriller, elle ne manque pas d'ajouter un peu de suspens à notre affaire, qui n'est pourtant pas si terrifiante et dramatique.
Tremblants, elle les fait la suivre dans le manoir, à l'autre bout, où se trouvent les chambres des domestiques. Escaliers descendus, la mère ne cesse de jacasser. Pas surprenant, pour une coupable qui est sur le point d'être démasquée. On descend encore d'un étage pour arriver au sous-sol.

« Je ne comprends pas. Pourquoi notre fils se trouverait ici ? C'est absurde, vous croyez sincèrement que l'un de nous a tué notre fils ? »

Estrella ne répond pas. Cet oiseau coincé qui n'a nulle part où s'envoler, cette femme corrompue. Ce rictus qu'elle ne peut effacer de son visage, la lionne pousse la porte au sous-sol, qui supposément mène sur un rangement pour les domestiques. Aménagée en chambre, c'est à la surprise de toustes, sauf de la mère, qu'on y trouve le fils, en chair et en os.

« Et voilà. Sachez, madame, que vous avez été d'une comédie exemplaire, je ne vous pensais pas avoir de tels talents d'actrice. Monsieur, votre femme a comploté avec votre fils pour votre fortune; l'enlèvement prétexté pour récupéré l'argent. Je ne sais pas si l'intention était derrière de fuir ou bien de vous assassiner par la suite. Dans tous les cas, fort étrange de faire appel à une détective pour un enlèvement et non pas la police, vous ne trouvez pas ? Encore une fois, heureusement que votre femme était à l'initiative de ce coup de fil envers moi. »

Maître manipulateur, désireux de comploter contre son père, c'est à l'initiative de sa vénale mère que la disparition de l'héritier a été prononcée. Faux indices orchestrés par ces deux coupables, fuite d'informations sur un prétendu enlèvement, fausses traces le menant à des endroits lointants. Machination complexe, Estrella ne peut que se réjouir de le trouver-là, penaud et la mère tout autant désemparée.

« Je pense que mon travail se termine ici. Je vous laisserai me faire la suite du virement et puis… et bien vous avez sûrement beaucoup de choses à vous dire. »

Dans l'ombre de la nuit, mystère révélés
Délacer les langues, éveiller les énigmes,
Estrella c'est si facile de tirer les fils,

Ô toi, étoile solitaire, écho silencieux,
Ces mêmes mystères qui étreignent ton être précieux,
La douce lumière de ta vérité,
Ces secrets que tu gardes au fond si bien scellés.

Ne peut s'empêcher de creuser leur histoire et passé quand elle rencontre des gens, pour savoir à qui elle a à faire | Travailleuse acharnée | A beaucoup voyagé pour des missions entre ses vingt et trente-et-un ans, ce qui fait qu'elle sait parler quatre langues (espagnol, anglais, français, allemand) |  L'étoile a peur du feu, redoute fortement chaque rencontre avec un.e pyromancien.nne | Logique imparable, rien ne lui échappe, mémoire redoutable  |  Tout le temps chaud mais ne se passe jamais des manches longues pour cacher sa cicatrice béante au bras gauche | Nulle en maths, 2x2 = 6 (pas par manque de logique mais manque d'envie) | Engagée, déteste les injustices | Ne se passe jamais de son café matinal, au risque de grogner davantage | Mauvaise perdante et grande compétitrice dans l'âme | Adore la course à pied mais ne peut s'empêcher de décoller dans les airs de temps à autre, elle s'y sent vivante | Autrefois ambidextre, elle reste attristée de ne plus pouvoir utiliser autant qu'avant son bras gauche | Déteste les surprises parce qu'elle ne contrôle rien, et sans surprise, elle n'aime pas perdre le contrôle | A secrètement peur de l'obscurité complète, dort toujours avec une petite lumière pour voir arriver l'ennemi | Elle se rend souvent invisible et sous ses airs d'enragée, elle est très curieuse, aime les commérages et s'y complait en les écoutant, cachée des yeux de toustes | Aime prendre des douches froides de temps à autre | Adore la musique classique et le rock mais fangirl secrètement sur les destiny's child because i'm a survivor