Arun - Enfant des forêts

Arun est calme, et patient. Ses voyages lui on apprit a juger les gens et leur comportement pour savoir comment aborder la discussion. Il est assez discret, mais une fois lancé on ne l'arrête plus surtout s' il parle de sujet qui l'intéresse.
Il ne se met pratiquement jamais en colère et peut parler de tout. Mais il s’énerve très vite si on menace la nature ou les gens à qui il tient. Arun est quelqu’un de sincère, il dira toujours la vérité ou son avis si on lui demande. La seul chose qu’il n'a jamais avoué était son amour pour Elizabeth. Il a un côté un peu papa poule avec les plus jeunes.

Je ne me souviens pas vraiment de mon pays d’origine. Mes parents étaient des sorciers, et quand je suis né, mon familier était un furet plutôt espiègle. Plus tard je finis par l'appeler Thief, c’était un vrai chapardeur. Il se glisse partout, mes parents étaient eux aussi deux magiciens, on m'a raconté qu’il venait aussi de chez les enfants du verger, mais quand j’avais 4 ans il disparurent en mer. Ce furent les meilleurs amis de mes parents, la Famille Muray qui m’adoptèrent, les Murray m’expliquèrent alors qu’ils avaient bien connu mes parents, qu’ils les avaient rencontré lors de voyages. Je me souvenait des boucles rousses d’Ingrind, un échos au dessus de mon berceau, une femme souriante.
je crois même que je visualisais plus facilement ces jolies boucles que le visage de mes propres parents;.. je n’avais que très peu de souvenir de l’inde mais j'ai quitté ce pays comme si une part de moi était restée là.
Mais j'étais heureux de partir… mes parents étaient riches, mais je n’avais que 4 ans, et je n’avais pas de majordome pour devenir Bruce Wayne j’étais juste une orphelin comme les autres, un peu chétif et renfermé… je ne risque pas de rester plus de quelques semaines dans cet orphelinat mais je vie la détresse humaine… je ne mangeais pas à ma faim, on se moquait de moi et me volait mes affaires. Mais comment leur en vouloir certains était nés ici et n'avaient rien connu j’avais pitié d’eux car je finir par sortir d’ici… pas eux…
Quand les Murray m'ont récupéré, j'étais couvert de bleus, et affamé mais alors qu’ils me prirent dans leur bras la chaleur de leur cœur me fit oublier tout ce qui était autour de moi, j'étais enfin libre… je les regardais souriant les larmes aux yeux “ Alors, vous êtes mes nouveaux parents ?”
Ils hochèrent la tête pour me dire oui les larmes aux yeux à leur tour, je me retournais alors pour dire au revoir à mes camarades d'infortune leur souhaitant bonne chance.
Mes parents me manquaient, mais ma maman me disait toujours que la nature est faite par cycle, celui de la vie et de la mort est le plus important,  et qu’on doit rendre à la terre ce qu’elle nous donne. Je suis pas sur d’avoir compris cette phrase avant bien des années mais j'espérais qu’ils étaient en paix… ou qu’ils soient.

Il me fallut beaucoup de temps avant de me faire à la ville d’Édimbourg qui était bien différente et le temps bien plus froid et humide. Mais les Murray était une famille fantastique, ils n’avaient jamais eu d’enfant, et s'occupaient de moi comme si j’étais de leur sang. Je suivais l’école à la maison ,et j’avais un bout de jardin pour moi, même si rapidement tous le jardin fut à moi et Ingrid était plutôt mon assistante. Je ne demandais jamais à jouer, mon jardin me suffisait, être pieds nue dans la terre, et avoir des graines ou des boutures pour les grandes occasions me satisfaisait largement. Déjà jeune je tentais des expériences plutôt douteuses parfois , tentant de croiser des espèces, cela faisait bcp rire les Murray.
Je tombais souvent malade à rester trop longtemps dehors pour m’occuper de mon jardin qu’il vente, pleuve ou neige.

J’avais les cours a la maisons, le matin le côté humain ,et l’après midi le coté sorcier, Will Murray travaillait au coven mais il me disait toujours que c’était bien trop ennuyeux pour un garçon comme moi. Des fois les week-end j'avais le droit d’attendre papa au bord de la cheminée avec un chocolat chaud, mais je m'endormais toujours, et Thief ce posait souvent autour de mon cou ou sur mon ventre, il adorait que je porte des sweat à poche kangourou car il se mettait dedans et sortait sa truffe quand il voulait voir le monde extérieur. Ou préparer son prochain mauvais coup.

J’ai eu une enfance heureuse, je n’ai pas vue ces 2 années défiler, je n’avais pas vraiment d’amis mais je n’en avais pas vraiment besoin à vrai dire , la nature était mon amie, la forêt  une grande sœur, je demandais souvent à sortir, maman m’accompagnait régulièrement en forêt. D'ailleurs ils étaient très compréhensifs, ils prirent un professeur de Hindi, pour que je reste proche des origines de mes parents, ils le firent venir à grand frais. Et déjà très jeune j’avais un don pour les langues. Cela dura de mes 5 a 6 ans mais les choses changèrent, je devais aller à l’école des sorciers, mes parents étaient heureux pour moi mais moi j’avais peur, je ne voulais pas leur dire pour ne pas les inquiéter mais j’étais bien ici… j’avais mon  jardin on était proche de la forêt , et  quand je faisais un cauchemar ils pouvaient me bercer… la je serai seul à nouveau… et si l’orphelinat recommençait ? et s’ils ne venaient jamais me chercher pour les vacances ? Je ne leur ai jamais dit que je ne voulais pas gâcher leur joie après tout mais j'étais effrayé, j’ai eu du mal à dormir le soir précédent.

Je crois que le pire restera le jour où on a reçu les tenues pour l’internat, quand mère a voulu me les faire essayer j’ai commencé à paniquer… Thief la directement senti alors il a sauter de ma manche  et fait tomber un verre pour faire une distraction, alors que mère tentait de l’attraper je partais en courant les larmes aux yeux, mère m'emboiter le pas mais elle ne put me rattraper et alors que j'entrais d’un bond dans la forêt un mur de ronce apparut derrière, je  me figeais la alors que celui-ci finissait de se refermer derrière moi le regard apeuré, je ne ressentais pas à ce moment le froid, il pleuvait le sol était plus de la boue qu’autre chose, mais le regard de mère, il n’y avait pas de la colère dans celui si… mais de la peur.
Mais je ne l’ai compris que plus tard, je m’enfuyais alors épuisé d’avoir utilisé ma magie, je ne la maîtrisais pas vraiment , c’était plus… instinctif a ce moment-là, même Thief n’a pas réussi à me rejoindre, j’ai pleuré jusqu'à ce que mes pieds ne puissent plus me porter, je me suis nicher à ce moment-là dans un troue sous un arbre j’avais froid j'avais faim j'étais terrifié… je me nichais alors dans ce creux, tapissant le fond de feuille pas trop humide et tenté de dormir mais j’étais dans la tanière d’une famille de renard, au début ils semblaient avoir plus peur de moi, mais rapidement les bébés, au grand dame de leur mère me grimpèrent dessus, elle tenta de les retirer  mais elle ne pouvait tous les contenir. Je me souviens avoir fermé les yeux épuisé… c’est la mère qui m'a réveillé, le jour était levé j’avais presque chaud, j'étais emmitouflé par une famille de renards
Lorsqu’elle me vit elle hurla mon prénom, je sursautais légèrement avant de lui faire chut de la main pour pas réveiller les bébés renards, un s’était même glissé dans mon t-shirt, cela expliquait pourquoi j’avais aussi chaud , elle pouffa de rire les larmes au yeux, je m’écartais doucement mais je ne pus éviter de tous les réveiller, celui sous mon t-shirt paniqua et me griffa en sortant la tête dans l’encolure du coup, Thief semblait jaloux et grimpa sur ma tête , cela fit rire maman. J’aidais alors à sortir délicatement le bébé de mon t shirt pour le rendre à sa mère qui s’était réveiller entre temps, thief toujours sur son perchoir garder l’oeil sur lui comme pour être prêt à l'attaquer alors qu’il était déjà 3x plus petit que le renard.
Je dis alors au revoir à ma nouvelle famille d’une nuit, et prenais la main de maman pour rentrer, ils couinèrent alors comme pour me dire  au revoir. Je n’ai compris que bien plus tard qu’elle m’avait cherché toute la nuit j’étais trop jeune pour faire attention mais elle était couverte d’écorchures de ronce, et avait de grand et sombre cernes sous les yeux. Une fois quelque pas fait, elle s’agenouilla devant moi, j'ai cru qu’elle allait me gronder mais elle me prit simplement dans ses bras avant d’essuyer la terre que j’avais sur la joue.

“ Jeune homme tu vas devoir aller prendre un bon bain tu es tout sale, et papa va rentrer vous pourrez peut-être travailler sur tes plantes, tu voulais lui parler d’un rose d’hiver non ? “

J’acquiesçais de la tête en lui souriant, maman était toujours belle et souriante, c’était une femme géniale. J’ai eu de la chance de les avoir après mon infortune, les choses auraient pu être très différentes.

Je suis revenu régulièrement voir cette famille de renards. Et même lorsque les parents sont morts, mais que les enfants ont fondé leur famille, nous avons continué de nous voir. J’ai pris un bain chaud avec Thief on a joué dans l’eau, d’habitude maman n’aimait pas trop mais la elle est restée à nous laisser jouer, en tricotant un pull pour thief pour cet hiver, quand papa est rentré il m’a aidé à mélanger les plantes, j’était pas encore très doué à l’époque, mais il m'a laissé un livre pour apprendre à mélanger les espèces. je dois toujours l’avoir d'ailleurs il doit être dans ma bibliothèque. Il revint alors le livre à la main et il me le tendit, c’était comme si je recevais l’anneau unique pour moi, mais ce qui était le plus important vint par la suite, il s'agenouilla devant moi et me dit : “ Mon fils je pense que tu dois comprendre qu’il est important que tu ailles étudier, et d'ailleurs je te promets qu’aux prochaines vacances nous viendrons te chercher et nous partirons en Inde, le pays de tes parents. On profitera de ça pour visiter le pays et que tu découvres un peu plus le pays d'où tu viens d'accord ? Et puis on pourra ramener des plantes pour ton jardin d'accord ? “ Dit il en posant sa main sur mon épaule, j'acceptais d’un mouvement de la tête encore un peu apeuré.

je lui demandais “ Mais papa c’est quoi ton travail? “ il sourit alors amusé, et me dit “ Mon travail c’est de trouver des plantes qui aideront les nôtres, ou de les créer, c’est pour ça que souvent je dois m’éloigner des gens que j’aime pour pouvoir aider les gens comme toi et moi.Les enfants du verger, je sentis beaucoup de fierté de faire cela, même s’il semblait triste d’être loin de moi. Et vint alors le jour tant attendu, Mère avait alors tricoté un joli uniforme au couleur de l’école pour Thief. Heureusement pour elle que je l’ai pas appeler Chupacabra ça aurait été moins drôle à broder quand même.

Je crois que je n’ai pas dormi de la nuit ce jour-là, j’avais révisé les cours toute la nuit, quand ma mère a vu mes yeux elle comprit rapidement, elle m’aida à me préparer et aussitôt, à monter dans la voiture pour se rendre à l'école je tomber de fatigue et m'endormais. Thief se mit alors sous mon polo et dormit profondément. A cette époque il passait beaucoup trop de temps à dormir ce familier.

Mère me réveilla doucement juste avant l’arrivée, ils ne restèrent pas, une fois mes affaires montées, mais tout le monde venait les saluer, et me disait bonjour, ils devait être connus, les gens semblaient si respectueux, mais je voyais les enfants je voyais leur regard mauvais à mon égard, je leur était si différent, à cette époque j’avais encore un très fort accent même si je parlait mieux anglais qu’Hindi.

mais une famille, qui semblait fort nombreuse, vint  saluer mon père, je crois que c’est à ce moment-là que je l’ai vue pour la première fois, Elizabeth, a ce moment je ne connaissais pas son nom, c’est de ses cousins qui étaient aussi des Enfants des vergers, il me saluèrent j’étais un peu intimidé, puis elle vint me dire bonjour, je crois que le rouge m'est monté aux joues, j'étais intimidé elle était déjà si belle à l'époque. Mon nom fait 4 lettres et j’ai réussi à bégayer, la loose quand même ! Mais ça avait l’air de faire rire l’assistance, un de ses cousins lui mit un coup de coude en rigolant doucement , Mais elle resta très souriante en me disant qu’elle espérait qu’on se reverrait en cours.
Je ne me suis pas fait beaucoup d’amis, je n’avais pas de capacités extraordinaires, j'étudiais beaucoup et je passais mon temps libre dans le petit jardin qu’on m'avait attribué. Lisant attentivement le livre de Père. J'étais toujours au premier rang, une tête de premier de la classe et les réponses qui vont avec, je crois bien qu’il fallut 1 mois avant que moi et mon colocataire de chambre échangions plus d’une phrase banale à la suite. Et c’était pour l’aider pour ses devoirs, puis en grandissant cela devint  pour lui faire. Mais en attendant il ne me dérangeait pas ,et quand des gens voulaient m'embêter il apparaissait juste et les gens me lâchaient. Il m'a fallu je pense un bon mois d'ailleurs la bas pour réussir à parler à Elizabeth sans rougir ou bégayer. Je me demande si elle n’a pas cru que j'étais bègue pendant un moment.

A mon premier retour pendant les vacances je fut pris au dépourvu, avec le recul c’était logique mais mon jardin était redevenu sauvage. Mère n'avait pas pu s’en occuper, la nature avait repris ses droits … j'étais triste j’avais beaucoup travailler dessus. C’est mon père qui m'a expliqué au contraire que c’était une bonne leçon: on ne contrôle pas la nature, on vit avec, on la guide mais jamais elle nous obéira. On doit vivre en symbiose avec.

Alors je l’ai pas retaillé à la place j’ai laissé la nature faire, et j’en ai profité pour étudier comment elle réagissait et vivait par elle même s’en qu’on s’en occupe. Avant de partir je profitais pour retourner voir les renards, maman m’accompagna, au début ils avaient un peu peur mais rapidement ils me sautèrent dessus pour me faire des câlins.

Et comme la 1ere période à l’école s’était bien passé, mon père tient sa promesse et on voyagea en Inde, c’était magnifique, tous me semblait immense là-bas… mais j’étais triste le peuple semblait très pauvre, je repensais à l’orphelinat, à ce que le peuple subissait…pourtant ce pays semblait avoir une culture et des ressources mais du haut de mes 6 ans je ne comprenais pas les jeu de pouvoir.
On a visité le taj mahal, fait une balade a dos d'éléphant… on passa pas loin de la catastrophe, les animaux était maltraité alors… profitant d’un instant d'inattention je sortie de la coupe de mes parents pour me glisser dans l’enclos , je voulais juste libéré les animaux qui semblaient souffrir… pourquoi l’homme ne pouvait pas vivre en harmonie avec la nature ? ici .. dans mon pays natal elle était ravagée ou exploitée par celui-ci… j’étais en colère … et j'ai décidé d’ouvrir l’enclos… de libérer la nature, qu’elle puisse vivre sa vie. J'étais naïf … à cause de moi il y eut des blessés… des humains et des animaux… je pensais que juste les libérer sauverait tout le monde mais j’avais tort, le monde des humains est cruel. Par chance, personne ne sut jamais que j’étais responsable de ça… je crois que je l’ai juste dit à Elizabeth quand elle me harcela de questions sur mon voyage et pourquoi j'évitais toutes questions à ce sujet… mais c’est ce jours que j’ai compris que l’humain devait apprendre à vivre ensemble comme un enfant qui faisait une erreur et pas être puni.

Mon père comprit rapidement ce qui c’était passé, il me punit a notre retour, laissant la fin du voyage mais je sentais son regard presque omniprésent après ça. Il m'expliqua que malheureusement dans le monde des humains on devait suivre les règles, leurs règles. Par chance nous avions beaucoup d’argent alors il paya les frais médicaux de manière détournée et anonymes. Pour étouffer un peu la mésaventure.

Je crois que j’ai été caractérisé de génie quand à 8 ans j’avais réussi par mélange, a créer une rose avec la capacité de la perce neige de poussé en hiver, bon elle était devenue d’un blanc immaculé et je n’ai jamais réussi a changer cela, mais l’hiver n’est pas toujours propice a la pousse de fleur, le mien était recouvert. Malheureusement cela attira la convoitise, et un groupe m'a volé mon carnet de note et le livre de mon père.


Elizabeth me trouva en pleure, je ne sais pas trop ce qui c’est passé, mais quand je lui ai expliqué elle est partie en courant, je n’ai pas comprit sur le moment et ensuite elle est revenu avec ses cousins, et mes livres je les ai remercié, c’était comme noël, j’avais peur de la réaction de mon père si j'avais perdu son livre … ils semblaient s’être battus mais ont refusé de me répondre sur ce qui s’était passé.

Malgré qu’ils soient accueillants je restais toujours dans mon coin, mais a ce moment les choses changèrent, et j'eus de plus en plus de mal à cacher l’amour que j’avais pour elle mais par chance je crois qu'elle l’acceptait sans me repousser. Elle était si belle.



Les années filèrent, chaque année pour les vacances nous partions en vacances avec mon père j'ai beaucoup voyagé et c’est là que mes parents se rendirent compte que j’étais aussi curieux que mon père, et que j'apprenais vite les langues. Je n’avais pas vraiment d’amis et pas de passion, je lisais un peu, mais j'adorais les plantes alors j'apprenais avec mon père, on partait en randonnée et il m’interrogeait sur la faune et la flore, j'apprenais ce que chaque plante faisait, et comment les utiliser. Mais ce n’était pas du travail pour moi c’est ce que j’aimais. Et j’avais un don pour les langues alors mon père m'apprenait quand on voyageait je tentais toujours de parler la langue du pays où nous étions. Ce n’était pas toujours facile mais ça m’entrainait.

Et à vrai dire Lizzie étant ma seule amie alors à chaque vacances je lui écrivais une lettre, et je lui dessinais la plante la plus belle que j’avais vue, et sachez que j’ai jamais était très bon en dessins, surtout jeune ,maintenant c’est correct.
Ma vie n’a été faite que de routine je pense après ça, étudier pour être le meilleur, voir un peut Elizabeth, et tenter de rendre mes parents fier. Thief était toujours avec moi, il m'aidait même à creuser le sol avec ces petites patounes quand il ne préférait  pas dormir sous une feuille. Mais au moins quand j'allai voir les renards il jouait avec eux au moins.
Je crois que jusqu'à mes 15 ans j'avais oublié à quel point la vie aime te rentrer dedans comme un 38 tonne lancé à pleine vitesse.
Elizabeth était en vacances alors on avait aucun moyen de communiquer mais alors qu’elle devait rentrer et m'appeler, il n ‘y avait rien… Dès que le téléphone fixe de la maison sonnait je fonçais… mais ce n’était jamais elle… J'étais resté avec Thief assis sur la balancelle du jardin alors que le soleil se couchait ,comme si je ne voulais pas que cette journée s'arrête, car si elle s'arrêtait c’était que les choses étaient finies. Je n’avais rien mangé ce jour-là, mais je n’avais pas fin, j'espèrais qu’il ne lui était rien arrivé, j’aurais mille fois préféré qu’elle m’abandonne que de savoir qu’un malheur lui était arrivé.
J’ai fini par tomber de fatigue sur la balancelle, c’est ma mère qui m'a couché. Quand elle m’a réveillé pour que j’aille au lit la seul choses que j’ai réussi a faire c’est demander “ Elizabeth a appelé hein ?”
Je ne me souviens même pas si elle m'a répondu… et les jours passèrent, je n’avais goût à rien, Thief tentait de faire de son mieux pour me faire rire, ou m’occuper mais je n’avais aucune nouvelle de la personne qui comptait le plus avec mes parents … il aura fallu peut-être 5 jours ou même 1 semaine .. je ne sais plus tout me sembla une éternité comme si on m'avait arraché le cœur et qu’alors que je gisais au sol le temps s'était arrêté. Son oncle m'annonça alors la terrible nouvelle ,je fut prit de mutisme et quand l’appelle finit je courais dans ma chambre, brisé ma tirelire… 43 livres et 49 centimes, avec ça je dois pouvoir aller la chercher, je préparais mon sac en panique prenant toutes les affaires que je trouvais.

Avec le recul je ne serais pas allé très loin avec 1 réveil, 1 barre de céréale entamée, 2 chaussettes dépareillées dont 1 trouée, 8 caleçons, 4 t-shirt, un jogging, des Moon boots. ma mère m'arrêta en me prenant dans ses bras

“ Maman je dois aller la chercher je peux pas l’abandonner tu comprends  ? elle a besoin de moi… “
“ Besoin de 8 caleçons et des Moon boots ?” dit-elle en rigolant alors qu’elle me serrait contre elle.
“ Je sais ce que tu ressens mais tu ne pourras rien faire pour elle. pas pour le moment alors attends un peu,  je suis sûre qu’elle sait que tu veux l’aider mais elle aura peut-être besoin de temps.

Je crois qu' après ça j’ai jamais autant fait les cent pas, je ruminais encore et encore ma mère était triste de me voir comme ça mais elle avait déjà réussi à m'empêcher de partir je pense c’était une petite victoire pour elle.

On est retourné en cours, elle n’était pas là alors j’étais inquiet, c’est cousin me rassurèrent mais je restais perdu dans mes songes quand ils m’apprirent son retour je lui avais préparé un bouquet de fleurs sauvages exprès. Je ne suis pas quelqu'un de très tactile  mais ce jour-là j'avais envie de la serrer fort contre moi qu’elle sache que plus jamais elle serait abandonnée. mais je n'ai pas osé, je crois que je ne savais pas trop quoi faire.. elle était orpheline comme je l’avais été  et en y repensant maintenant… je crois que pas grand chose n'aurait changé les choses, ce regard, je le connaissais que trop bien. J'avais eu de la chance d’être sorti de ça, d’avoir des parents aimants.



Je suis resté proche d’elle j’essayais de lui changer les idées sans forcer, simplement des fois d’être la posé sans rien dire et regarder les nuages. Je crois qu’il n’y a jamais de bon moment pour dire ce qu’on ressent pour quelqu’un mais je pense qu’elle n’avait pas besoin de ça à ce moment-là, sa soeur n’était pas revenue elle s’en voulait, j’aurais voulu l’aider mais je n’avais rien d’un Sherlock Holmes, ou de detective Conan. Je ne suis qu’un petit ado qui vit dans un jardin et fait des mélanges bizarres de plantes … Je passait déjà beaucoup de temps à étudier, et à travailler  mais la c’était pire, je me sentais inutile Mais après tout avait-elle besoins de quelqu’un d’utile ou juste de quelqu’un de là ?



Les choses ont continué leur cours  jusqu'à la fin de nos études a vrai dire je n’ai jamais trouvé le bon moment pour lui dire ce que je ressentais. Et elle avait besoin d’un ami alors j’essayais de lui changer les idées. Je n’avais jamais été très doué avec les gens alors j’essayais juste d’être moi même c’était le mieux que je pouvais faire elle était bien mon amie pour ça non?

De temps en temps pendant les vacances et des fois ponctuellement je gardais lea petit.e Sunny, sa mère connaissait mes parents et puis ça me faisait toujours un peu d'argent de poche pour préparer mon voyage. Je travaillais tous les étés avec mon père pour avoir un peu d'argent c’était très intéressant c’était surement le moment où nous nous comprenions le plus avec mon père. Et c’est à la fin des mes études que j’ai décidé de partir faire un tour du monde.

Je souhaitais découvrir la culture , les plantes, et le monde. J'étais née dans une culture différente de celle dont j’avais grandi et les différents voyages avec mes parents m'avaient formé une certaine curiosité culturelle. Mes parents approuvèrent mais je devais leur faire une suivi d'où j'étais. Cela devait durer une bonne année, j’avais prévu de tenir informer Elizabeth, de manière hebdomadaire par des lettres, elle ne le savait pas mais j’avais prévu lui mettre des fleurs des différents endroit ou j’était avec.

J’ai commencé par l'Angleterre puis la France, je savais qu’il  me faudrait au moins une vie dans chaque pays pour en comprendre les subtilités, la culture ainsi que la faune et la flore.  Je fus attristé de voir comment certains pays avaient négligé leur forêt, leurs plantes, leurs animaux… leur nature. Mais cela semblait être l’adage des hommes. Je continuais donc mon périple les nuits étaient courtes mais cela en valait la peine le monde regorgeait de tellement de choses à découvrir, et plus j'avançais plus je me rendais compte du réseau de mon père, magique ou non quand je disait mon nom il n’était pas rare qu’on me dise “ vous êtes le fils de “ cela me mit mal à l'aise au début mais je compris que c’était une force pour lui dans son métier. Pouvoir avoir accès à des essences ou des plantes qui ne pourront jamais aussi bien pousser que dans leur régions d’origines était important par respect pour la nature.

Pour la france Elizabeth, reçu un Lys blanc, symbole de la pureté et de la royauter dans ce pays. Pour l’allemagne un Bleuet des champs. En finlande du muguet ou encore pour la Macédoine un coquelicot, il était amusant de voir l’histoire de chaque fleur dans les pays, leur relation avec, j’évité au maximum les grandes ville.Mais il était parfois compliqué dans les campagnes de trouver quelqu’un qui parle anglais correctement.

Certains endroits furent plus marquants, je crois que le Japon a été l’endroit qui marqua le plus ce voyage, j’y suis resté 1 an finalement, c’est en partie à cause de cela que mon voyage en dura 3. Mais ce pays, cette culture était si intéressante, loin des grandes villes les gens vivaient encore très proches de la nature, plus que dans beaucoup d'autres pays. Il me fallut un peu de temps pour m’habituer, mais par chance je me suis fait un ami, un botaniste aussi qui parlait très bien anglais. Il m’apprit peu à peu sa langue, bien que beaucoup de subtilité me parurent encore très étranges.
Et il m’amena dans son village. Un magnifique petit village à flanc de falaise et alors que percher ici on fermait les yeux on entendait simplement le sifflement du vent et l’eau couler des cascades, les odeurs florales embaumaient alors nos sens comme par une étreinte rassurante.

j'étais bien à cet endroit, et le village était accueillant. Une jeune femme m’hébergea, elle se prénommait Mitsuri, elle avais un fils de 2 ans mais malheureusement son époux avait trouver la mort a cause d’une sorte de grippe.
J'étais gêné au début, elle s'occupait de moi comme si j'étais un membre de sa famille. C’était la soeur de mon ami.

Je ne saurais dire exactement ce qui m’a retenu ici aussi longtemps mais cette femme en était sûrement une cause même si je ne l’avouerais jamais. Je suis donc resté pratiquement un an ici… Elizabeth me manquait, et un jour elle et ma famille me rappellèrent à eux. Je ne pouvais plus rester ici mon travail était terminé. Bien sur que j’étais amoureux, mais l’amour ne doit pas mettre fin au devoir. Mitsuri tenta de me faire rester mais je ne pouvais pas. Ma vie était ailleurs. Je partais le cœur serré, et mit fin de manière expéditive au reste du voyage, tout avait un goût de cendre après ça.
J’était partie le coeur serré quitant une femme que j’aimais pour une autre qui ne saurais peut être jamais que je l’aime.

J’ai partageais l’ensemble de mes recherches avec mon père mais avant cela je devais voir Elizabeth. Elle était toujours aussi belle, elle me dit que j’avais changé. Je crois que ce jour-là je ne pus me retenir de la prendre dans mes bras et de pleurer de joie de la revoir. Même si j’aimais mes parents pendant tout ce voyage c’était elle mon encre… et même si je m'étais attardé plus que ce que je n’aurais dû j'avais continuer à lui écrire toutes les semaines. Même si le courrier s'était avéré être plus compliqué à expédier depuis le village.


J’avais alors décidé de commencer des études en faculté humaine. Je voulais étudier les langues, après tout cela pouvait être utile si je voyageais à nouveau, et j’avais pour objectif de renouer l’humain et la nature, via un blog, alors je passais mon temps libre cet été là à travailler avec mon père et sur mon blog. Un blog sur la naturopathie, bien entretenir son jardin même en ville. avec des astuces jardinage. J’y mettais tout mon savoir pour que les gens ralentissent les médicaments pour des procédés plus naturels mais tout aussi efficaces. Et que la nature puisse avoir, à nouveau, sa place dans le cœur des hommes.

(scène trauma)

Une demi  année après mon retour, j'ai reçu une lettre de mon ami (le frère de Mitsuri). Il m’expliqua que l'enfant de sa sœur —Mitsuri– était mort noyé par accident. Et qu’elle n'avait pu résister .. elle avait mis fin à ses jours. j'étais accablé par la nouvelle… Quand j'ai reçu la lettre, il était déjà trop tard pour me rendre à la cérémonie funéraire. Je ne sais pas pourquoi la seule chose qui me soit venue en tête était de construire un jardin zen sur le terrain où j'avais mes plantes avec un petit autel au milieu.

Seul mon père connut la vérité, les autres je leur ai dit que c’était en mémoire d’une amie rencontrée au Japon. Ma mère s'est toujours doutée de quelque chose . mais elle n’insista jamais. A ma manière pour leur rendre hommage, j'ai planté au milieu deux bonsaïs, un plus grand et un petit. Et régulièrement je les taillais,  de manière à ce que le grand semble tenir le petit. C’était ma manière de leur montrer que je ne les oublierai jamais.

Je ne fais que 2 années de fac. continuant mon blog  le soir ,et aidant mon père les week-ends ,et les vacances, on me disait que j’étais un bourreau de travail, mais pour moi être avec mon père et l’aider n’était pas un travail, et régulièrement il n’était pas là j’avais juste à entretenir la serre. Bien que je sois plus dans le monde des humains à cette période, je continuais d’éduquer mes pouvoirs et de voir Elizabeth autant que je le pouvais, j’entretenus quelques relations charnelles avec des non mages pendant cette période, mais rien ne pouvait faire que je m'autorise à m'engager.. Elle était toujours là dans mon cœur et rien ne faisait changer, cela.

Je venais de finir ma seconde année de faculté, j'allai rejoindre mes parents pour les vacances, mais un drame frappa à nouveau. Sans jamais avoir d’explication leur bateau coula l’enquête ne donna jamais rien… Je venais de perdre ma seconde famille… et je fus rattrapé par mes obligations, on m'avait demandé de postuler pour reprendre le poste de mon père. J’avais accès à son réseau et je l’avais aidé à plusieurs reprises j'étais tout disposé.
J'acceptais alors en honneur de leur mémoire, quittant ma vie d’humain pour prendre sa place. Je décidais alors d'ajouter 4 autres bonsaïs à mon jardin. Un duo pour chacune de mes familles. Espérant ne plus jamais avoir à ajouter d’autre arbres à cela.

La suite ? 10 années de routine, de travail et de voyages pour récupérer des plantes et des essence pour le coven, un amour que je me demande si je ne me suis pas interdit de réaliser au final n’ayant jamais osé lui dire…

- Arun met de la musique classique quand il jardine pour ses plantes.
- https://www.youtube.com/watch?v=Cy44ocuoWhE&list=PLRe4NKK7cqrr7dM9DDc-U-D4pbyEm5FHN&index=21&ab_channel=Mnemon playlist de Arun quand il travail sont blog ou qu’il étudit
- Il parle a ses plantes comme a ses enfants.
- “ Un sourire peut cacher bien des larmes “
- On dit que Arun est hanté part son passé et que tous ceux qu’il aime finissent par mourir
- Arun n’a loupé aucun des concertos  de Sunny a moins d’être a l’étranger pour le travail.
- Arun a la mauvaise habitude de se faire du thé, perdre sa tasse dans les serres et s’en refaire. Il est possible de trouver des tasses un peu partout.
- Arun est végétarien.
- Et a tous les anniversaire D’Elizabeth il lui offre un bouquet de fleur unique qu’il a croisé lui même . Chaque année un différents.