Meera Watson ⨳ Ad astra per Aspera.

D’un caractère noble, intègre et serviable, Meera a toujours su comment fédérer les gens autour d’elle. Véritable glue qui lie tout le monde, elle est de celle qui sait vous faire voir vos qualités, et vos défauts, d’une manière douce, qui vous donne envie de toujours donner le meilleur de vous-même. Néanmoins, à trop vouloir faire en sorte que tout le monde se sente bien, Meera s’oublie, et les autres aussi. Il est arrivé plus d’une fois qu’elle se retrouve exclue d’un groupe dont elle avait permis la création à force de s'effacer.
Souvent dans la lune et impressionnable, Meera est dotée d’une grande sensibilité qui pourrait être apparentée à de la naïveté d’un point de vue extérieur. Afin de montrer réellement qui elle est, elle a besoin d’une stabilité et d’une réelle connexion. Attachée à la notion de famille, elle est de celle dont les mots d’ordres sont ceux du milieu familial dans lequel elle a grandi et dont les valeurs ont forgé les siennes : cohésion, entraide et partage. Elle ne conçoit aucune relation, amicale ou amoureuse, sans ce lien intime qui lui est nécessaire pour laisser s’exprimer toutes ses grandes qualités. Néanmoins, elle peut aussi être parfois tranchante, trop honnête (bien qu’elle mette un point d'honneur à ce que les autres le soient avec elle), et a du mal à maîtriser les codes sociaux à la perfection. Il se peut qu’elle se braque sans raison apparente, retournant dans son monde imaginaire où elle se sent en sécurité, et fermant la porte à n’importe quelle forme de dialogues.

De nature introvertie et froide, Meera a un besoin de contrôle sur ce qui l'entoure presque obsessionnel. Aux yeux du monde, elle apparaît comme quelqu’un dénuée d’émotions et austère. La réalité c’est qu’au fond d’elle, se déchaîne constamment un tourbillon d’émotions qui ne connaît aucun répit, elle rumine beaucoup et ne cesse de repenser à tout ce qu’elle a fait ou dit. Elle reste très ambitieuse malgré tout, et elle travaillera d'arrache pied pour réussir, quitte à ne vivre que pour ses objectifs et leur réalisation. On pourrait dire qu’elle est persévérante, obstinée, et rigoureuse, que ce soit dans le monde professionnel ou dans ses relations personnelles.
En termes de relations humaines, elle les choisit au feeling, mais il faut absolument qu'elle se sente en confiance, elle est très sélective et compliquée pour laisser qui que ce soit entrer dans son petit monde, de peur d'être trahie, laissée sur le côté, trompée, abandonnée.

Alors lorsque ça ne va pas, que tout devient trop, elle se détache du terrestre pour s'évader spirituellement. Elle adore s’enfermer dans son petit jardin secret, son monde imaginaire fait d'images, de sensations, d'émotions, véritable jungle de symboles, de souvenirs, où elle s'évade. Rien ne doit alors déranger le sentiment de plénitude et de sécurité qui découle de ces moments-là. C'est des moments durant lesquels elle oublie tout, où se laisse aller à la dérive, sans but défini, sans autre dessein que celui de se sentir bercée par ce moment privilégié qui rassure, qui s'enroule autour d'elle comme un cocon, un plaid tout doux.

Mais d'un point de vue extérieur, elle semble s'enfermer dans des rituels de vie presque... obsessionnels, elle n'ose pas vraiment sortir de sa routine confortable, pour ne pas la faire tanguer, pour ne rien ébranler en elle et la faire basculer émotionnellement. Parfois un petit peu lente à la détente, elle ne comprend pas forcément tout du premier coup, elle reste très premier degré malgré sa passion pour les blagues foireuses. Il lui est difficile de comprendre les sous-entendus ou la volonté des autres derrière leurs paroles et leurs actes, donc elle peut être facilement manipulable, mais il lui arrive aussi d'être manipulatrice sans s'en rendre compte, ce qui la plonge dans un grand désarroi lorsqu'elle s'en rend compte.

Chez les Watson, on remarqua rapidement que l’hydromancie semblait être plus sensible aux gênes féminins et ne semblait vouloir se manifester qu’auprès d’elles. Bien sûr, cela n’est en aucun cas une généralité, mais une croyance propre à la famille qui rend, par conséquent, la naissance d’une fille fantastique et attendue de pied ferme, vue comme une véritable bénédiction. Par ailleurs, les anniversaires des demoiselles deviennent rapidement de vraies fêtes nationales au sein de la famille.

Le père de Meera, Eoghan Watson, était fils d’hydromancienne et de zoomancien -il hérita de la magie de son père-, aîné d’une fratrie composée de quatre… garçons. C’était une véritable déception pour sa mère, mais cela n’a pas empêché la grande dame d’aimer ses fils inconditionnellement. De bonne famille, ils n’ont jamais manqué de rien, Eoghan a pu côtoyer les bancs d’une grande université et travaille aujourd’hui en tant que soigneur au zoo d’Édimbourg, et le monde sorcier vient le consulter quant aux soins aux créatures magiques. Quant à la mère de Meera, Effie Brown, elle a hérité de la main verte de sa mère, tandis que son père était lui-même hydromancien. Botanomancienne, elle cultive ses propres produits qu’elle revend dans son épicerie dans le centre d’Édimbourg. Les humains en raffolent et en plein essor d’une consommation plus éthique et durable, le jardin d’Effie est une véritable mine d’or. D’aucun ne sait si elle cultive des produits illicites ou non, mais elle s’évertue à dire que la botanomancie ne se résume pas aux psychotropes et autres champignons dont raffolent les jeunes.

Effie et Eoghan se sont rencontrés au début des années 80, ils se sont fréquentés quelques mois avant d’officialiser leur relation. Rien qui ne sorte de l’ordinaire n’était à déplorer, bonheur parfait, la magie de l’un s’accordant parfaitement avec la magie de l’autre. Lors de journées creuses, Eoghan venait aider Effie à l’épicerie, et inversement. Ils se marièrent au début des années 90, et Meera pointa le bout de son nez un soir de nouvelle lune, cinq ans plus tard. Une jolie loutre de mer fit son apparition quelques jours après la naissance de l’enfant, lorsque celle-ci manqua de se noyer dans son bain alors qu’Eoghan ramassait le jouet qu’il avait lui-même échappé par mégarde. Au final, ce fût grâce à ce malheureux incident que l’on comprit que Meera avait hérité de la magie de sa grand-mère paternelle, l’hydromancie. Ainsi, au lieu de se noyer, Meera barbotait joyeusement sous l’eau avec son familier tout juste arrivé, bénie par la possibilité de respirer sous ce fluide qui porte la vie en lui. Par ailleurs, la présentation aux Oracles fût cocasse puisque la petite fille préférait enrouler les herbes médicinales présentes dans le bain sacré autour de sa loutre plutôt que de se laisser plonger dans l’eau.

Les années passèrent, Eoghan et Effie faisaient en sorte d’apporter tout ce dont leur fille avait besoin, elle était couvée et aimée par la famille de son père, on pourrait presque dire qu’elle était pourrie gâtée, portant en elle la fierté de la famille Watson. Pourtant elle a toujours été respectueuse, pas capricieuse, appliquée dans la maîtrise de sa magie balbutiante, toujours accompagnée par sa loutre, qu’elle appelait “Dada”, jusqu’à savoir prononcer des mots un peu plus cohérents. Alors la petite fille choisit de la baptiser Seelie, en honneur aux bonnes fées et à la bienveillance sans faille que son familier lui apportait toujours.
À l’aube de ses quatre ans, on annonça à Meera qu’elle serait grande sœur. De faux jumeaux vinrent compléter les rangs de la famille en février 2000. Kai, le petit frère, hérita de la botanomancie de sa mère, et la petite sœur, Jaina, hérita de l’hydromancie de grand-mère, et de sa grande sœur. Néanmoins, ce fût la douche froide pour les parents. Ils savaient qu’un bébé était un véritable chamboulement, mais deux bébés, c’est tout en double, et surtout la fatigue, ce qui les amenèrent à être vite dépassés. L’attention que demandaient les jumeaux était telle que Meera dû apprendre à se débrouiller toute seule du haut de ses quatre ans et demi. Elle se mit à détester Jaina malgré elle, déjà qu’elles partagent la même affiliation magique, mais voilà qu’elle lui volait maman et papa de surcroît.

Néanmoins, à grand coup de sacrifices et grâce à l’amour inconditionnel de leurs parents et de leur famille, Meera a réussi à trouver sa place de grande sœur et d’aînée de la fratrie. Elle apprit à se délester de cette haine infondée envers sa petite sœur, et se plaça en tant que véritable modèle à suivre, à l’aide de Seelie. Bientôt, les trois -tout du moins; les six, comptant les familiers de chacun- devinrent inséparables.

Comme tous les enfants sorciers, Meera entra à l’école de magie de Serpenchantements à ses six ans, en 2001. Une nouvelle facette de la jeune fille fit son apparition, celle d’une enfant silencieuse, passive, et surtout très émotive selon les moments. Au début, c’était quelques crises de colère, ou une tristesse infinie qui lui semblait sans fond, qu’elle serait incapable de combler. Elle avait mis ça sur le compte de la séparation avec sa famille, elle qui a toujours grandi dans un cocon confortable et réconfortant, avec son frère et sa sœur toujours sur ses traces, à faire les quatre cent coups avec eux. La petite fille pensait que ces tourbillons en elle n’étaient que le résultat de cette séparation soudaine et déchirante pour laquelle elle n’était pas prête, sans compter le rythme de l’école qui était tout nouveau pour elle. Au fil des années bien sûr, elle s’y habitua, et, par chance, la jeune Meera a toujours eu des facilités niveau scolaire, sans forcément être la meilleure, par paresse. Tout ce qu’elle voulait c’était nager et rester avec les animaux, ou avoir le nez dans les livres de botanique de sa mère.
Néanmoins, au fil des années, bien qu’étant habituée à cette nouvelle vie, Meera avait toujours de grandes difficultés à gérer ses émotions, à les comprendre et à en faire des alliées. Chaque échange avec ses camarades était une véritable épreuve, elle qui avait toujours eu confiance en elle, ses chaussures devenaient étrangement fascinantes dès lors qu’on lui adressait la parole. Si elle rencontrait des difficultés pour des devoirs, elle préférait les ignorer plutôt que de travailler avec ses camarades ou de demander de l’aide à ses professeurs. Elle se disait qu’elle finirait par s’en sortir toute seule -ce qui n'était pas toujours le cas- créant une frustration extrême chez elle qui ne pouvait être calmée qu’après avoir passé un certain temps sous l’eau. Elle rentrait pour chaque vacances ou week-end de libres qu’elle pouvait avoir, ce qui faisait grandement rire ses camarades, et, par extension, l’isolait un peu plus, jusqu’à l’arrivée de son frère et de sa sœur à l’école, bien qu’elle passerait en secondaire là où eux resteraient en primaire pour plusieurs années encore.

Comme tous les enfants des Vagues, Meera dû passer la fameuse Épreuve des Profondeurs. Cette dernière consistait en une nuit de méditation au point le plus profond des côtes maritimes, afin d’apprendre à se familiariser avec ce milieu, avec la faune qui l’habitait, et aussi à s’imprégner de l’énergie de l’eau environnante. C’est donc aux alentours de ses treize ans que Meera s’y soumit. La jeune fille se disait que ce ne serait qu’une simple formalité. Elle avait déjà l’habitude d’aller piquer une tête pendant plusieurs heures afin de maîtriser le flot d’émotions qui n’avait de cesse de s’agiter en elle. Avec l’aide de Seelie, elle avait appris à se montrer passive auprès de la faune maritime, à respecter leur milieu et leur lieu de vie, à leur faire accepter sa présence, à reconnaître les espèces végétales qui peuplaient les fonds marins.
Pourtant, elle avait tout prévu sauf que ses émotions soient un véritable foutoir interne, au point de la faire paniquer elle, mais aussi les espèces marines autour d’elle. Plus tard, elle comprit grâce à sa grand-mère que c’était lié aux phases et cycles de la lune, et, le jour de l’Épreuve, la lune était proche de sa forme la plus sombre et la plus vide, favorisant le brouillard émotionnel qui avait failli lui faire perdre pied cette nuit-là. Avec l’aide de la vieille femme, elle apprit à maîtriser ses pensées dans ces moments-là, et surtout, elle apprit à extérioriser autrement qu’en allant se réfugier sous l’eau. C’est ainsi que la jeune fille commença à fouler ses premiers parquets de salle de danse à l’aube de ses quatorze ans, et quatorze années plus tard, elle continue de pratiquer ce sport qui lui fait tout oublier.

Finalement vers ses 16 ans, un jeune zoomancien de l’école et elle commencèrent à sortir ensemble. Mais qui dit premier amour, dit premières désillusions. Quelque peu abusif et possessif, la jeune fille avait vu sa liberté s’évaporer en même temps que l’amour du garçon l’étouffait. Sa famille s’inquiétait pour elle, et essayait de lui faire ouvrir les yeux, mais comme on le dit si bien; l’amour rend aveugle. Elle avait cessé, pendant les onze mois de leur relation, de fréquenter son studio de danse, l’enfermant dans une spirale infernale de haine envers elle, envers les autres, envers l’Univers, en se demandant chaque jour ce qu’elle avait fait de mal, pour mériter ça. L’enfermant dans son monde intérieur qu’elle avait fini par détester. Elle n’avait plus aucune échappatoire.  “Personne ne pourra t’aimer autant que je t’aime” disait-il, et voilà qu’elle hochait la tête en croyant à ses paroles, un goût amer au fond de la bouche.
Petit à petit, Meera comprit que l’amour ce n’était pas ça. Ce n’était pas comme ce qu’elle lisait dans les livres. Ce n’était pas comme elle le voyait dans les films. Elle se rendit compte que ce que lui disait sa mère n’était pas que des paroles en l’air, elle réalisa que quand Jaina lui disait qu’elle avait changé, ce n’était pas juste du vent.
Un soir, en sortant de la douche, face à son miroir, elle ne se reconnaissait plus. Maigre à en faire peur, des cernes violacées semblaient prêtes à aspirer ses yeux rouges à force de pleurer, et surtout, ces traces rouges, évocatrices de tout son mal être, qui striaient ses bras.
Alors, elle se jura de ne jamais plus se laisser avoir -quelle blague.
Elle mit fin à sa relation le lendemain, non sans mal. Elle se fit insulter, et la colère du garçon se traduisant physiquement, elle dû supporter le violet sur son visage quelques jours durant.

La popularité du zoomancien diminua au fur et à mesure que Meera prenait la parole auprès des élèves, racontant l’enfer qu’elle avait vécu pendant presque un an. Peut-être était-ce dû à sa capacité à charmer naturellement les autres, mais ils l’écoutaient, buvant ses paroles, prêts à croire tout ce qu’elle pourrait leur dire.

Meera se rendit compte de la portée du pouvoir des hydromanciens quand elle commença à avoir de l’influence sur les paroles, les actes, les envies des personnes autour d’elle. Cela lui permit de passer ses dernières années à l’académie dans une ambiance sereine, sans que personne ne vienne lui chercher des ennuis. La jeune brune trouvait les mots, enchantait les esprits des individus qui lui voulaient du mal, afin d’en tirer tous les avantages qu’elle pouvait. Cela l’a mis dans des situations parfois un peu délicates, qui l’amenèrent à dépasser les limites qu’elle s’était fixée, mais en tant qu’amoureuse de l’amour, c’était plus fort qu’elle. Parfois elle se sentait obligée de se lancer dans une relation, pensant qu’elle pourrait sauver l’autre, lui donner envie d’être une meilleure version de lui-même pour eux, pour elle. Sans grand succès, où elle en sortait encore plus meurtrie qu'auparavant.

Après son bac obtenu, elle partit étudier dans l’Édimbourg humain, dans la branche de biologie marine, encouragée par sa famille et notamment son père. Ce dernier aimait aller voir sa fille sur le campus chaque fois que l’occasion se présentait, afin de déjeuner en tête à tête et pour pouvoir échanger sur les dernières mésaventures de la jeune fille. Avec cette nouvelle étape de franchie, la brune eu l’impression de découvrir un nouveau monde, comme si elle était redevenue un nouveau-né. Elle devait cacher sa véritable nature, inventer un nouveau passé qui coïncidait avec la ligne temporelle humaine, elle devait trouver des alternatives aux cours de sorciers qu’elle avait eu. Tout cela n’aurait jamais été possible sans sa capacité d’hydromancienne, développée aux côtés de sa grand-mère, qui l’avait toujours mise en garde à ne pas abuser de ces capacités d’envoûtements. Les Watson n’étaient pas destinés à une vie de malfrats, profiteurs et manipulateurs, Meera ne serait donc pas la première à emprunter cette voie, il en était hors de question.
Néanmoins, avec l’âge adulte, vient aussi l’expérience, et notamment d’autres relations où elle donnait beaucoup trop sans rien recevoir en retour. Elle a  trop souvent été utilisée, trop souvent dupée et trompée.

Elle emprunta le côté obscur de la voie des hydromanciens pendant quelque temps, à manipuler le mental d’autrui, pour se venger, trouver sa rédemption après le mal que ces hommes lui avaient fait. Elle s’était même résignée à avoir des relations avec des hommes, et avait voulu explorer l’amour avec une autre femme, sans grand succès. Il n’y avait dans sa branche que mijaurées et niaises sur pattes qui passaient leur temps à baver sur le bad boy de la promo’, prêt à leur briser le cœur.
Elle avait essayé, durant toutes ces années, de s'intégrer, de trouver sa place. Mais elle avait été perçue trop souvent comme étant la petite fille naïve, qui ne voyait rien d'autre que sa famille et les relations adulées dans les livres ou les films. Elle avait cru plusieurs fois trouver de vraies personnes sur lesquelles elle pouvait compter, en vain. Elle finit par croire qu'elle seule était la source du problème, et s'enferma dans une solitude remplie de vices.
Bien qu’elle élude souvent la question quant à cette part de sa vie, Meera a aussi côtoyé des groupes divers et variés tout au long de sa scolarité, des groupes qu’on pourrait qualifier de paumés, d’autres où la majorité était littéraire, prêts à trouver un peu de paix et de bien-être entre deux lignes, d’autres encore qu’on pourrait qualifier de visionnaires, qui veulent refaire le monde, prêts à le renverser et à tout reconstruire à partir de rien, ou encore d’autres où drogue, alcool et fête sont les maîtres mots de ces jeunes qui profitent de leur majorité. Aujourd'hui encore, elle aime fréquenter les endroits déconseillés pour les jeunes femmes, ayant l'envie d'oublier et juste de se sentir vivante.

Une fois son diplôme obtenu, elle fit en sortes de s'effacer le plus possible, s'isolant dans son monde, ne faisant confiance à personne, ne laissant personne entrer dans son intimité, autre que sa famille et Seelie. C'est ainsi qu'elle ouvrit son propre laboratoire, s'y enfermant jour et nuit quasiment, afin de ne pas avoir à affronter le monde extérieur.

☼ Meera sait jouer du violon et de la guitare, sa loutre adore l’écouter et tapote joyeusement sur son ventre au rythme de la musique lorsque Meera joue.

☼ Elle est toujours dans les extrêmes, c’est tout ou rien, elle a souvent des élans de motivation et de passion qui s'essoufflent très vite, donc elle accumule beaucoup de bazar lié à ses passions ponctuelles.

☼ Elle adore la cuisine, mais est extrêmement maladroite, à tout renverser ou à oublier la moitié des ingrédients dont elle a besoin, donc elle se retrouve souvent à devoir commander ou à aller manger quelque part, toutes ses économies y passent...

☼ Elle fait de l'exercice physique au moins une fois par jour. Sans ça, elle est perdue, et surtout, rester assise devant un ordinateur pour taper des comptes rendus n'est pas ce qui lui permet de contenir et calmer ses émotions. C'est pour cela qu'elle est aussi inscrite à un club de danse où elle s'y rend trois fois par semaine et pratique divers types de danses : valse, tango, moderne, classique, etc.

☼ Malgré les apparences, elle adore sortir, faire la fête, boire un coup, et juste se vider la tête le temps d'un instant.

☼ Héritage parental, Meera a un véritable attrait pour la botanique et les animaux. Elle donne parfois un coup de main à son père au zoo d'Édimbourg, fait pousser ce qu'elle peut sur son balcon et adore côtoyer les boutiques remplies de plantes diverses et variées.

☼ Avec son petit frère et sa petite sœur, tous les trois sont comme les doigts de la main : inséparables, mais un peu trop. On peut d'ailleurs parfois retrouver Jaina et Kai en train de squatter chez Meera, ce qui crée un joli bazar de magiciens et de familiers qui gambadent dans un petit trois pièces déjà bien encombré.

☼ Elle ne le dira jamais, parce qu’après tout il faut détester ces jeunes rejetons sortis du lycée et ingrats, mais elle adore donner des cours à ses étudiants et étudiantes et sensibiliser les humains sur la préservation de la faune et la flore marine.

☼ Grande geek à ses heures perdues, ses étudiant.e.s ont peut-être déteints sur elle...

☼ Quand elle a passé son permis la première fois, Jaina et Kai s’étaient faufilés à l’arrière de la voiture, ce qui l’a directement disqualifiée lorsque l’examinateur l’a remarqué.

☼ Meera adore l'hiver, elle pourrait facilement dire qu'avec l'automne, c'est sa saison préférée.

☼ Si vous n'avez aucune nouvelle de Meera, il y a une très grande probabilité pour que vous la trouviez sous l'eau, pas loin des côtes de Leith.