Identité - On la voulait belle, majestueux, gracieuse, Liya, fut donc le prénom qu'on lui donna, finissant de rappeler les origines à l'autre bout du monde. C'était aussi un prénom simple à prononcer en Angleterre, de quoi essayer de brider un peu les possibles moqueries de ses futurs camarades. Surnommée affectueusement Lily par ses proches, bien qu'elle le trouve ridicule, pourquoi vouloir a tout prix un surnom de deux syllabes alors que son prénom en contient autant. Kwan, enfin, qui ne laisse aucun doute subsister quant à ses origines, nom qu'elle déteste au plus haut point mais qui fait pourtant partie d'elle-même.
Naissance - née la nuit du 25 octobre 1996, dans la maison familiale à Londres. D'une mère oniromancienne et un père pyromancien, elle a donc actuellement 27 ans.
Nationalité & Origines - Bien que ses parents soient tous les deux taïwanais, Liya possède la nationalité britannique, après que ses parents soient devenus résidents permanents bien avant sa naissance.
Magie & palier - oniromancienne, comme maman, bien que ça ne plaise pas réellement à sa famille. Enfant pourtant douée dans l'art de la somnolence et l'imaginaire. Liya a atteint le pallier 2 et c'est déjà pas mal, qu'elle pense, quand on lui parle du palier supérieur.
Familier - C'est un groenendael qui est finalement apparut dans le berceau de la demoiselle, il est devenu, au fil des années, un véritable protecteur et surtout un meilleur ami. A l'image de sa sorcière, c'est un animal avec un fort caractère, qui peut se révéler être une crème si on l'apprivoise bien.
Tuer le temps - Tatoueuse permanente au Bad Decisions, qui est pourtant, la meilleure décision qu'elle ait prise dans sa vie. Elle préfère dessiner et encrer de l’ornemental et tout ce qui peut être fait en dot.
Philtre d'amour - Panromantisme assumé, Liya aiment tous ceux qui acceptent de l'aimer, et puis il y a cette part de demi-sexualité, qui lui demande d'avoir des liens forts, une confiance totale, avant de sauter le pas. La belle est célibataire.
L'enfer c'est les autres - Toujours un peu méfiante, Liya se demande si c'est une bonne idée de révéler leurs existences à des êtres qui, de toute évidence, voudront s'accaparer leurs pouvoirs ou bien se débarrasser d'eux comme il fut un temps, en menant une politique de terreur. Elle penche plutôt du côté des isolationnistes.
Caractère
Sun
Douceur solaire, qui aime apporter chaleur et réconfort à tous ceux qui croisent son chemin, elle veut sauver le monde, Liya, par ses sourires et sa bienveillance. Elle est comme ça, la jolie brune, a toujours faire passer les autres avant soi, à tenter de sauver la veuve et l'orphelin dès qu'elle le peut. L'anxiété a tendance à la ronger pourtant, bien qu'elle aime cacher les différents problèmes qui lui traversent l'esprit à ceux qu'elle côtoie au quotidien, c'est qu'elle a toujours peur, de venir rajouter ses problèmes à ceux qui en ont peut-être déjà trop, d'être un fardeau. Alors elle s'oublie un peu trop souvent, se nourrissant des rayonnements de joie qu'elle perçoit chez les autres, du bonheur qui semble les habiter. Extravertie, elle aime être entourée, aime chanter et danser sans se soucier du regard des autres, persuadée que temps qu'elle garde le sourire aux lèvres, tout va pour le mieux.
Moon
Pourtant, quand on la rencontre les premières fois, qu'on tente de l'approcher pour se lier avec elle ou ses amis, Liya se fait plus silencieuse, glaciale, méfiante. Elle observe le nouveau venu, imprime chaque détail dans son esprit, tente de lire à travers l'autre. Mais ce n'est pas sa faute : la nouveauté lui fait peur, la nouveauté l'angoisse, elle a peur, qu'on la remplace, qu'on se débarrasse d'elle, comme on a déjà pu le faire dans le passé. Et surtout elle veut protéger ceux qui lui sont chers de possibles nuisances. Alors elle ne fait confiance à personne, du moins, pas les premières fois, laisse son arrogance ressortir, alors que ses yeux ne cessent de juger la personne devant elle. Petit sourire toujours aux coins des lèvres pendant ces phases, il est rare qu'on l'apprécie vraiment lors des premières fois.
Eclipse
Cachée tout au fond d'elle, il y a cette chose, malicieuse, pernicieuse, qui lui bouffe les entrailles : le chaos, qui ne demande qu'à sortir, qui gronde doucement, quand une injustice est faite. Et quand on pousse la brune un peu trop loin, Chaos se réveille et celle qui est impulsive devient explosive, adieu jolis sourires, adieu le calme polaire, c'est un langage fleuri qui se fait entendre, un esprit rebelle qui se réveille, qui refuse de se laisser écraser. Le sang bouillonne dans ses veines, à tel point que, parfois, les gestes se mêlent aux paroles. La rancune facile, Liya n'oublie pas, compte toutes les fois où elle ou bien ses proches se sont retrouvé bafoués, humiliés, pour mieux détruire ses interlocuteurs, ressortant mot pour mot tout ce qui a pu se dire, se passer. Et la rage est pire encore, si un de ses amis est directement attaqué devant ses yeux, pire qu'une louve, c'est souvent ce qu'on dit.
Histoire
La famille Kwan, c'est le genre de famille parfaite, bien sous tous rapports. Les enfants sont bien éduqués, charmants, cultivés. Ils jouissent d'une grande fortune, amassée depuis des générations, grâce à cette entreprise pharmaceutique. Si devant tous, ils diront qu'ils ont vendu au bon moment, en ayant fait une plus-value extrêmement forte, mais en réalité, c'est presque pour une bouchée de pain que l'entreprise s'en est allée aux mains du concurrent, pour leur éviter la ruine. Mais les Kwan sont bien trop fiers pour l'avouer, car les apparences sont toujours plus importantes que le reste. A tous, ils diront que l'Angleterre était un pays qu'ils avaient toujours aimé, qu'ils rêvaient d'y habiter. En réalité, la famille ne pouvait supporter cette idée d'avoir vendu leur entreprise et surtout, voulait fuir les scandales qui menaçaient d'exploser aux grands jours, alors la famille a fuit, pour éviter d'être traînée dans la boue, préférant se faire oublier avant de repartir à l'assaut des marchés mondiaux.
Si la belle-fille ne plaisait pas, l'idée d'une naissance, elle, mettait en effervescence toute la famille Kwan, on l'imaginait déjà, possédant les yeux du père, les traits de la grand-mère, femme magnifique de son jeune temps. On l'imaginait douce et gracieuse, on imaginait déjà ô combien elle pourrait assurer le renouveau de la famille, combien elle serait forte et déterminée, pour se lancer à corps perdu dans un domaine qui rapporte, combien elle ferait un beau mariage, plus tard, avec quelqu'un de riche. Oui, encore dans le ventre de sa mère, beaucoup d'espoirs reposaient déjà sur elle. On la voulait pyromancienne, pour qu'elle ait la hargne dans ce monde de requins, ou à la limite, enfants des vergers, pour se lancer dans la botanique, c'est vrai que le bio est tendance, qu'on aspire à vivre mieux.
Mais bien qu'elle soit un petit enfant joli comme tout, Liya n'était rien de tout ça, non, ses premières manifestations magiques furent comme celle de sa mère, elle était donc oniromancienne, quelle honte pour les Kwan, déjà qu'ils n'aimaient pas réellement cette pièce rapportée du "petit peuple", voilà qu'elle leur enlevait maintenant la possibilité d'avoir un avenir plus stable. Mais si les pouvoirs ne suivent pas, ce n'est pas bien grave, on finirait bien par lui trouver une utilité à cette enfant, après tout, un beau mariage, c'était déjà beaucoup. Alors, même si la mère tentait de protéger son enfant de toute cette attente quand elle ne travaillait pas, Liya reçut tout de même une éducation stricte, pour la modeler parfaitement à l'image qu'ils avaient d'une petite héritière. Mais déjà, l'enfant à du mal, préfère faire bien comme elle le souhaite, se fait capricieuse, quand on lui demande de faire des jeux calmes, cloîtrée à l'intérieur des murs de la maison, préfère aller s'amuser dehors, revenir couverte de boue, des tonnes de cailloux et autres végétaux dans les poches, abîmant par la même occasion ses jolis vêtements, faisant ainsi crisser la grand-mère, qui voyait en cette petite fille une bien mauvaise graine, qui deviendrait mauvaise herbe à cause de l'influence de la belle-fille.
Alors oui, Liya oscille entre les moments de pur bonheur, quand elle se retrouve avec ses parents, et ceux moins agréables, gardée par cette famille bien trop conservatrice pour leurs époques. Mais ça lui convient, d'une certaine manière, tente de jouer le rôle de la demoiselle parfaite avec sa famille paternelle, parce qu'elle n'a aucun contact avec celle du côté de sa mère. Et puis dans les moments de relâchement, elle en profite, animant la maison de rire être elle, réellement. Ce bonheur dura sept ans, en tout, avant qu'un drame ne survienne et n'ébranle à jamais la petite fille.
TW : suicide, sang, dépression
Il est seize heures, quand la petite revient de l'école pour entamer ses vacances, et pourtant, dans la maison, tout est vide. Elle sait pourtant que sa mère est présente, elle lui avait promis qu'elle serait là et toutes ses affaires sont dans l'entrée. Alors, la petite cherche, court dans le salon, la cuisine, fait un tour dans le jardin en appelant sa mère. Mais aucune réponse. Liya finit par remonter, chercher dans les chambres, dans le bureau, mais toujours rien. Toutes les pièces y sont passées, sauf la salle de bain, où, quelques minutes plus tôt, elle avait ressenti ce frisson courir sur son échine, alors que sa gorge se serrait. Inconsciemment, elle savait que l'adulte était là. La brune reste, quelques minutes, immobile devant cette porte, toque, pour tenter d'avoir une réponse, avant de finalement oser appuyer sur la poignée, ouvrant ainsi la pièce qui ne se fermait plus depuis que l'enfant s'était coincée à l'intérieur. L'odeur qui lui prend le nez est ignoble, elle a l'impression que sa tête tourne tant l'odeur du sang lui serre la gorge, mais c'est surtout la vision qu'elle a, devant elle, qui la fige d'effroi. Maman semblait calme, apaisée, ce n'était pas arrivé depuis si longtemps... Mais la quantité de sang dans l'eau, sur le sol, fait bien comprendre à l'enfant que c'est dans un sommeil éternel que l'adulte est tombé. Alors, doucement, elle ferme la porte, après avoir repris ses esprits et à partir de ce moment-là, la jeune fille ne se souvient pas bien de ce qu'elle fait ensuite, mais elle se revoit rejoindre l'entrée de la maison, pour s'asseoir là et attendre que son père rentre enfin du travail, quelques heures plus tard.
Ce n'est que plus tard que Liya comprendra le geste de sa mère, en ayant réussi à mettre la main sur la lettre qu'elle avait laissée avant de partir. Elle subissait le harcèlement moral et les railleries de la famille Kwan en permanence, parce qu'elle ne venait pas du même monde qu'eux, qu'elle était là que pour profiter de leurs richesses, selon eux. Et si elle avait tenu pendant toutes ses années, il y avait eu ce point de non-retour, après la visite de la grand-mère, le matin même, pour venir lui marteler encore une fois que toute la famille serait bien mieux sans elle, qu'elle n'était pas une bonne mère pour Liya, ni même une bonne épouse pour son fils. Malgré tout l'amour qu'elle portait à sa petite famille, elle n'avait plus la force de continuer d'avancer, la plongeant dans une angoisse profonde, qui s'était résulté par ce geste désespéré. Ce qui choqua surtout la jeune Liya, ce fut la froideur avec laquelle la famille Kwan accepta la nouvelle, de ses yeux d'enfant, elle ne comprit pas réellement sur le coup, mais une chose était sûre, personne à part son père, ne semblait affecté par cette perte. Et c'est à peine s'ils ont porté le deuil, bien trop heureux de se débarrasser de celle qui était une sangsue à leurs yeux. Le père, lui, sombra totalement, s'enfermant corps et âme dans sa carrière professionnelle pour oublier cette perte, laissant ainsi à sa mère et sa sœur l'éducation de Liya, au grand désespoir de cette dernière.
Au début, elle est docile, encore choquée par cette perte, alors elle se laisse un peu faire, se terre dans le silence, étouffe ses sanglots le soir, avant de s'endormir. Mais très vite, elle rebondit, retrouve cette soif de liberté, cette envie de quitter cette famille sans cœur aux règles absurdes. Alors l'enfant savoure, ces moments passés loin d'eux, pendant sa scolarité, reste le plus possible à cet internat qui est pour elle une vraie bouffée d'air frais. Ici, elle est si douce, si joviale, ses professeurs ne tarissent pas d'éloges à son sujet, elle est travailleuse, parfois un peu trop. C'est tout le contraire de la Liya à la maison, plus insolente, toujours à tenter de rendre folles de rages ces deux femmes qui ont la mission de l'élever. C'est si anxiogène pour elle trouve n'importe quelle excuse pour ne pas rester, va chez des amis, pour passer le moins de temps dans cette prison faisant regretter amèrement les fois où on l'oblige à rester, alors on finit par la laisser partir, pour ne plus à avoir à supporter ses crises.
La fin de la scolarité arrive et une fois le diplôme en poche, la brune s'en va, sans se retourner, préférant de loin emménager avec sa petite amie de l'époque, commençant ainsi des études d'art chez les humains. Parfois, elle reçoit des messages de son père qui, comme une fleur tente de revenir dans sa vie, mais Liya les ignore la plupart du temps, parce qu'elle ne veut plus le voir, parce qu'elle lui en veut toujours, de l'avoir laissé aux griffes de la famille Kwan, bien qu'avec du recul, elle comprend qu'il ne pensait pas à mal, juste qu'il avait besoin de temps pour accepter le départ de l'amour de sa vie.
Les études, c'est l'enfer, Liya se noie, entre ces cours et le boulot à mi-temps qu'elle a réussi à décrocher, elle fatigue, n'arrive plus à vraiment dormir, parce que l'anxiété est là, parce qu'elle voit bien, qu'avec sa petite amie, ça ne va pas, que les deux enchaînent les disputes, jusqu'à celle de trop, qui leur font prendre la décision qu'il vaut mieux se séparer. Bien que c'était ce qu'il fallait faire, la brune perd encore plus pied, se noie de plus en plus dans ce sentiment de ne pas être assez, de ne pas être à sa place, elle finit par abandonner ses études, n'obtenant même pas sa licence, se laisse totalement happer par la pente qu'elle descend à grande vitesse, commençant à avoir de mauvaises fréquentations, à se laisser tenter par un peu plus d'alcool pendant les soirées qu'elle ne quitte plus vraiment, commence même à se tourner vers d'autres substances, pour oublier un peu son propre enfer.
Heureusement pour elle, on vient la rattraper, l'extirper de ce puit sans fond, quelques amis, mais surtout, certains proches de son coven décident de ne pas la laisser tomber, de l'aider à revenir vers la terre, le sevrage n'est pas facile, bien souvent on essuie ses larmes et ses colères noires, mais petit à petit, elle revient, arrive à se donner l'impulsion pour remonter à la surface. Liya accepte enfin la thérapie, accepte enfin qu'on l'aide, pour faire la paix avec ce qu'elle a vécu. Et puis, quand elle se sent un peu plus stable, elle décide de revenir un peu plus dans la vie active, espère pouvoir vivre de ce qu'elle sait si bien faire, de ce qui l'anime : le dessin. C'est non sans angoisser qu'elle passe la porte d'un tattoo shop, prenant comme décision que ça serait de cette manière qu'elle laisserait son art s'exprimer. Les débuts ne sont pas vraiment faciles pour la demoiselle, qui est encore bien trop renfermée, bien trop méfiante vis-à-vis des autres, mais petit à petit, elle a réussi à s'adoucir, à faire confiance à ceux qui étaient maintenant ses collègues, sa famille de cœur, pour qui elle pourrait faire n'importe quoi tant elle est heureuse de les avoir auprès d'elle. Et pour rien au monde, elle voudrait changer ce quotidien qui la fait sentir vivante.
Imagination qui file à mille à l'heure, son cerveau ne se pose que très rarement, le moindre détail, mot, couleurs ou musique peut attiser ce trait chez elle, l'envoyant souvent
dans des suites d'idées parfois totalement loufoques ou des instants de rêveries intenses - Au shop, seul son plan de travail est toujours
bien rangé, a l'inverse de son bureau qui est souvent un amas de dessins, carnets et stencils en tout genre organisé
(selon elle) - Liya a tenté plus d'une fois de ramener des plantes sur son lieu de travail, de tenter de les faire revivre alors qu'elles dépérissaient.
Elle a fini par abandonner et se rattrape chez elle. - Elle a en permanence des carnets de dessins sur elle et les perds bien souvent un peu partout ... - La brune a une nette préférence pour le thé, bien qu'il lui arrive parfois de boire du café, quand elle a les nerfs vraiment en pelotes. - C'est une impulsive, que ce soit pour ses achats, ses soirées et surtout ses
tatouages... - Il lui arrive de fumer de
temps en temps, surtout en soirée. - Elle a repassé trois fois son permis de conduire, traitant bien souvent la voiture de
"machine de Satan" et ses examinateurs de
"sombres idiots". - La brune est extrêmement dévouée à son coven, considérant qu'il lui a
sauvé la vie. - Elle aimerait bien avoir d'autres animaux de compagnie, seulement, son familier,
Tiangou, est totalement contre. - Elle sait jouer de la contrebasse, bien qu'elle n'y a pas touché depuis longtemps - Liya aime travailler en musique, casque sur les oreilles, elle oublie parfois qu'elle n'est pas seule et se met parfois à danser ou chantonner sur ses musiques favorites - L’insomnie qui l'anime, elle ne dort que
très peu en réalité. ♫♫♫
I'm sorry, it's me, the thing is, I'm picky ! -
I am the devil that you forgot - Trading panic attacks, you finally threw it all back -
Dance with me, baby, dance with me, baby, let's get lost right here - I could doom your lineage with one look from these eyes -
Sing your hearts out, sing it loud - I can tell that you’re hard to break -
But I'm gonna win, I'm gonna try - Your heart is pounding and it can't be stopped You tell yourself you're okay -
I am a sigh on a hurricane - Sit down beside me, and stay awhile. Let our hearts do the parse -
I've been rollin' with the punches.