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[Abandonné] Samba de Edimnurgo ft. Nero

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Samba de Edimburgo
Fête du printemps - 20 mars 2023



Quando eu começo a dançar, eu boto pra quebrar
Naviguant à travers la foule animée de la fête du printemps, Calixto ressentait le poids de nombreux regards posés sur lui. Sa tenue singulière suscitait-elle cet intérêt ? En effet, il s'était inspiré des ornements traditionnels du carnaval. À vrai dire, les festivités carnavalesques et la célébration du printemps partageaient bien des similitudes. Pourtant, il avait cherché à l'adapter à l'esthétique et aux coutumes écossaises. Revêtu d'un kilt aux nuances vertes et dorées, drapé dans une cape ornée de motifs évoquant la renaissance printanière, coiffé d'une parure amazonienne traditionnelle symbolisant le retour progressif du soleil dans la vie des Édimbourgeois, il considérait sa tenue relativement sobre, surtout pour une occasion d'une telle envergure.

Peut-être était-ce dû à sa prestation. Il avait tenté de conserver l'essence des danses traditionnelles pour cet événement, mais il n'avait pu s'empêcher d'ajouter quelques pas de samba. Après tout, ces pas avaient été une partie intégrante de son éducation, presque une extension de sa personne. Les omettre aurait été inconcevable, cela aurait été contraire à sa nature.

Pourtant, cela lui importait peu, car pour la première fois depuis son arrivée à Édimbourg, il retrouvait ce sentiment tant recherché, redécouvrant en lui le Calixto laissé derrière au Brésil. La danse lui procurait une bouffée de dopamine, une joie débordante qui emplissait son corps, chassait toutes ses pensées et illuminait son visage d'un sourire rayonnant. Danser avait toujours été son exutoire, son moyen d'expression, une façon d'exalter son être. Accepter le rôle de Danseur de l’Aube s'était avéré être sa meilleure décision. Pour la première fois, il entrevoyait la possibilité de trouver sa place à Édimbourg, un objectif à poursuivre.

Peut-être n'était-il pas condamné à rester éternellement ce jeune homme perdu, celui regrettant un passé lointain. Il se pouvait qu'il ait un avenir ici, et que cet avenir puisse être lumineux. Peut-être même plus lumineux que le soleil, car s'il y avait bien quelque chose auquel le Brésilien n'arriverait jamais à s'habituer, c'était le froid de ce pays.

Absorbé dans ses pensées, il prêtait de moins en moins d'attention à son environnement. Il ne remarqua pas l'homme qui se tenait immobile, tel une statue, au cœur de la foule. Le choc le ramena brusquement à la réalité. Calixto, dans un réflexe, s'empressa de présenter ses excuses :

- Desculpe, vraiment désolé, cabra. C'est entièrement de ma faute, j’étais dans la lune. Tout va bien ?

Malgré le malaise de la situation, Calixto affichait un immense sourire, chaleureux et réconfortant. Pour lui, cette journée se présentait comme parfaite, une journée d'une beauté qu'il n'avait pas connue depuis des années. Rien ni personne ne semblait capable de la gâcher.


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Nero Karlsson
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Tuer le temps : Bourrasqueur des Enfants des Vents depuis 2016, il est destiné à avoir un grand avenir en politique. Avenir dont il ne veut pas, assurément, mais qu'il n'a pas vraiment d'autre choix que de poursuivre sous peine de conséquences désastreuses.
Familier : [Abandonné]  Samba de Edimnurgo ft. Nero Chouette-cheveche-162023
Freja, la chouette chevêche qui semble en permanence en colère. Ce n'est pas qu'une apparence, croyez-le ; elle déteste tout et tout le monde. Attention aux coups de bec !

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Samba de Edimburgo
Fête du printemps - 20 mars 2023



Quando eu começo a dançar, eu boto pra quebrar
Les fêtes rassemblant tous les covens sont une véritable épreuve pour moi. Déjà, parce que je n’aime pas la foule. Je sais, c’est paradoxal pour un Karlsson qui est destiné à se montrer partout, tout le temps. C’est compliqué pour moi, mais je n’ai pas tellement le choix. Porter un nom aussi prestigieux vient avec de nombreuses attentes, des devoirs desquels je ne peux me défiler. Quoi qu’il arrive, quoi que je choisisse, je suis bloqué dans ce rôle qui a été taillé pour moi avant même ma naissance. C’est peut-être ça le pire, dans cette histoire.

Les célébrations ont au moins l’avantage d’être en extérieur, contrairement aux soirées mondaines trop nombreuses à laquelle je participe. Elles sont également plus libres pour moi, lorsqu’il ne s’agit pas de moments spécifiques à mon coven. Je dois simplement faire acte de présence, n’ai pas à parler à qui que ce soit, dois même parfois juste jouer le rôle de garde du corps pour l’un des membres les plus prestigieux de la politique sorcière. Bourrasqueur très occupé en cette période de l’année, en particulier depuis que nous avons changé de gouvernement. C’est que la politique est un monde particulièrement rempli de serpents, et que ces serpents ont tendance à mordre lorsque l’ennemi est affaibli. Protéger les nouveaux conseillers, se placer au niveau de la présidence, tout ça demande des efforts qui me laissent épuisé chaque soir. Et puis qui dit changement de Conseil, dit multiplication des soirées mondaines…ah, je suis si fatigué.

Les Vergers s’occupent de la cérémonie, et je dois avouer que comme d’habitude, je les trouve trop…trop. Ce coven est-il composé uniquement d’extravertis ? Je n’en croise que très rarement je dois l’avouer. Le centre ville, où j’ai tendance à rester, est relativement urbain d’ordinaire, ce qui repousse immédiatement ceux qui sont trop proches de la nature. Pour ma part, cela fait des années que je ne me déplace à Green Bank que lors des visites diplomatiques, ce qui reste incroyablement rare. Certes, j’y passais déjà plus de temps étant enfant…mais c’était une autre vie, une vie qui m’a quitté il y a bien longtemps.

Alors que le cortège s’approche, je ne peux retenir une quinte de toux. Mes yeux me piquent, ma gorge gratte, et je comprends un peu trop tard que c’est à cause de leurs foutues plantes. Puisque nous fêtons le printemps, ces idiots ont paré le quartier de Old Town de nombreuses fleurs et…évidemment, qui dit fleurs, dit pollen. Je l’avais momentanément oublié ; grave erreur.

Chaque année, pour survivre à cette épreuve, je m’assure de prendre quelques potions en amont qui sont censées réduire mon allergie au pollen. Car oui, l’aéromancie n’a pas que des avantages : nous peinons à respirer lorsque l’air est vicié, que ce soit par la pollution - courante en centre ville, il faut le dire - ou le pollen. Mes yeux sont rouges, pas encore gonflés mais cela ne saurait tarder. Vraiment, j’ai mal joué mon coup cette fois.

Perdu dans mes pensées, je ne remarque pas le véritable boulet de canon qui me fonce dessus. Par contre, je ressens bien le choc, et je me sens projeté dans les airs. Les yeux écarquillés, me voilà allongé à terre, les sens en alerte.

“Quoi ?!”

Usant de mon pouvoir je me repousse et me redresse, flottant un instant avant de reposer le pied par terre. Mes mains se referment aussitôt sur les deux poignards à ma ceinture, mes pupilles se dilatent alors que je fixe droit dans les yeux cet individu qui a osé m’agresser gratuitement.

Sors-les. Fais-le. Elague. Détruis.

Oh oh. Mauvais timing. J’entends la voix de Jake dans mon esprit, comme des pensées intrusives qui font trembler mes mains. Mais une respiration profonde plus tard, je parviens à retirer mon emprise sur ces armes et prends enfin le temps de jauger mon agresseur du regard. Et ce que je vois me fait grimacer.

Un Verger, à ne pas en douter. Sa tenue est absolument immonde, à la limite de la décence, et me met incroyablement mal à l’aise. “Dommage, il est mignon”, songe Thanikos, mais la colère d’avoir été humilié m’empêche de le rejoindre dans cette réflexion.

“Ca va pas ?! Vous ne regardez jamais où vous mettez les pieds, vous, les saltimbanques ?!”

Je lui ai craché ce reproche comme une insulte, faisant fit des badauds qui m’entourent. De toute façon, beaucoup doivent penser la même chose que moi. Nous regardons tous ce coven de haut, eux qui manquent de classe et sont loin de l’aristocratie. A se demander pourquoi ils ont le droit à deux sièges au Conseil ! Vraiment, ils sont pathétiques.

“Vous vous moquez de moi ? Rangez ce sourire et excusez-vous correctement, en anglais. Nous sommes en Ecosse ici !”

Racisme décomplexé quand tu nous tiens. J’use de mon pouvoir pour lui faire adhérer à mes paroles, le forcer un tant soit peu à m’obéir afin de prouver à tous ceux qui nous observent que je lui suis supérieur en tout point. Oh, je pourrais laisser courir, évidemment ; mais je trouve ça bien plus amusant de l’humilier à son tour, lui qui semble embrasser son apparence ridicule.

“J’attends.”

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