Lancelot Nightshade ⨳ It has been the desperate attempt to escape from torturing memories

rêveur & doux ; mélancolique ; musicien ; loud mouth ; toujours sympathique & aimable ; twin-thing with his brother Percy ; enjoué ; amazing at doing cocktails and dancing ; jugdemental bitch ; sarcastique ; hint of depression

Depuis toujours, Lance a toujours été quelqu'un de rêveur et doux. Enfant aimant, toujours heureux, il était le petit rayon de soleil qui réchauffait la famille et s'amusait d'un rien. Même si des choses ont changé depuis, l'homme reste quelqu'un d'aimable et sympathique quand on le voit comme ça. Il aime toujours paraître gentil et doux. En tout cas au boulot. Dans son rôle de barman, il est parfait, écoutant le client et discutant avec lui, servant verre sur verre et faisant les cocktails les plus compliqués avec adresse. Dans sa vie professionnelle, il est impossible de dire vraiment qui il est, à part qu'il a l'air intéressé par tout le monde et est professionnel justement. Mais dans sa vie privée, les choses sont un peu plus nuancées.

Il est en réalité d'un sarcasme crasse, avec un talent pour la réplique cinglante et le manque de patience légendaire. Grande gueule comme pas permis, Lance a déjà eu des problèmes, en particulier quand il était un peu pompette. Heureusement, son frère Percy est toujours dans les parages pour le défendre. Ils partagent ensemble un "truc de jumeaux" comme ils disent, ayant un lien très fort entre eux, amplifié encore par la télépathie de Lance. Même si il est sarcastique et aime bitcher sur tout le monde, Lance est aussi quelqu'un d'enjoué et qui ne fera pas d'économie quand il apprécie quelqu'un. Très démonstratif, que ce soit en bien ou en mal, on sait tout de suite où on se trouve avec lui.

Si il y a une chose à laquelle il ne croit pas, c'est bien l'amour. Indécrottable célibataire, il n'a jamais eu une relation de plus de quelques mois avec la même personne. Peur de s'engager ou d'être blessé, personne ne le sait vraiment, mais il n'a aucune envie de se retrouver avec un boulet à la patte, comme il dit lui-même. Merveilleux danseur, il est aussi musicien et aime par-dessus tout la musique. Par dessus tout, non. Il y a aussi l'alcool par-dessus le reste. L'alcool pour oublier les choses, mais surtout attendrir un peu la dure réalité. Surtout depuis le décès de sa jeune sœur.

Lance ne s'est toujours pas remis du décès de sa sœur, ne pouvant s'empêcher de se sentir responsable à cause de ce qui s'est passé. Si il n'avait pas raccroché au nez de Percy, les choses auraient été différentes et il le sait. Coupable, il voudrait bien oublier ce qui s'est passé mais surtout, il voudrait expier sa faute et tâche, chaque jour un peu plus, d'arriver à la fin de sa vie en avance. Il est extrêmement mélancolique et se perd facilement dans le passé quand on lui en laisse l'occasion. Après les conneries des premiers stades de l'alcool, il devient rapidement très triste, à la limite du pathétique.

Il était accoudé au bar, encore fermé et vide, à souffler la fumée synthétique parfumée de sa vapoteuse. Aujourd'hui, c'était apple candy. Attraper le verre à moitié vide qu'il s'était servi, pendant que le nouvel employé le regardait bizarrement, l'air de désapprouver son attitude et ses manières. Le service pas encore commencé, Lance n'avait pas encore vissé son sourire et ses bonnes manières d'employé modèle et de barman que tout le monde aimait. « Want my picture or what...? » qu'il avait lancé avant de finir le verre d'une traite. L'autre était reparti arranger le stock pour ce soir sans demander son reste. Il n'allait pas rester longtemps si il ne supportait pas Lance, c'était certain. Pas vraiment comme si c'était lui qui décidait mais il savait faire fuir les gens quand il le voulait. Et il le voulait souvent, il fallait bien l'avouer. Mais ce n'était plus le moment de faire ça, parce que les portes allaient s'ouvrir bientôt. Laisser son verre dans un coin, ranger la vapoteuse dans sa poche arrière de pantalon et attacher ses cheveux mi-longs pour le service à venir, il était fin prêt. Ou presque. Siffler entre ses dents et appeler la mante-religieuse avant de la voir planer jusqu'au bar et venir jusqu'à lui. « Com'on, jump in, we don't want a stupid accident eh ? » Et Nymue avait grimpé jusqu'à la poche de son gilet de costume pour s'y glisser tranquillement. Et les premiers clients n'avaient pas tardé. La soirée avançait à un rythme soutenu et lui souriait en servant les verres des gens, en faisant ses remarquables cocktails à base des alcools et potions fabriqués par les botanimanciens qui travaillaient dans l'arrière-boutique du bar. Et comme à chaque fois, ça lui faisait penser à Percy. Il avait poussé un soupir avant de prendre une pause qu'il estimait bien méritée, retourner fumer sa vapoteuse dans l'arrière-cour et regarder si il avait eu des messages pendant ce début de service.


Quand les jumeaux étaient venus au monde, il y avait eu une fête. Comme lors de la naissance de Napoléon, l'aîné de la famille. Les deux petits garçons avaient reçu toute l'attention de la famille, présentés par William, fier comme un paon d'avoir encore des garçons. Lorsqu'ils avaient commencé à grandir, la fierté était légèrement passée. Lancelot et son aptitude pour la zoomancie avait déçu, plus qu'autre chose. Quant à Percival et son esprit dissipé, ça n'avait pas vraiment plu au chef de famille. Mais avec deux frères aînés pour hériter de l'empire pharmaceutique, les choses s'étaient tassées assez vite. Qu'importait vraiment si les jumeaux n'étaient pas à l'image de Napoléon. Peut-être que le problème vint de là, du fait qu'on leur a laissé trop de libertés, ou qu'on ne leur accordait pas assez d'attention. Lancelot avait montré très rapidement une passion pour la musique, vers laquelle on l'avait envoyé sans problème. En plus des cours à l'académie, les cours de musique pour apprendre à jouer de divers instruments. Percival et son côté artiste, orienté vers les arts graphiques, contrairement à son frère. Et personne pour vraiment les cadrer. Surtout que toute l'attention fut rapidement absorbée par les sœurs venues après eux. Les sœurs d'autres mères qu'on avait acceptées à bras ouverts dans la famille. Ce ne fut qu'après l'enfance que les premiers problèmes apparurent pour les jumeaux...


Il n'y avait qu'un message vraiment intéressant dans le lot : celui d'un de ses "coups d'un soir" réguliers qui voulait remettre le couvert plus tard. Petit sourire en coin, alors qu'il répondait en donnant l'heure de la fin de son service au bar. De quoi se détendre après le travail, ce serait parfait. Il était rapidement retourné derrière son bar, constatant qu'il y avait encore plus de monde qu'à son départ. Sans doute à cause du concert qui avait lieu dans le sous-sol du bar qui attirait toujours nombre de clients. Lui ça lui allait bien. Avec ses sourires et son air charmant, il récoltait de nombreux pourboires. Pas pour lui, en général, puisqu'il les partageait avec les autres employés. Il avait assez d'argent avec ce qu'il ramassait de l'entreprise familiale. L'empire pharmaceutique créé par son grand-père des décennies plus tôt et que son père avait fait fructifier avant de le confier à son aîné. Lui n'avait rien à voir là-dedans, heureusement. De toute façon, il n'était pas comme les autres. Pas comme Percy ou Leon. La magie l'avait gratifié du même don que leur mère, la zoomancie. Un don qu'il remerciait chaque jour de sa vie, parce qu'au moins, il n'avait pas à être sérieux et à travailler avec Leon. Peut-être était-ce mal de profiter de la fortune quand lui n'avait rien à voir là-dedans, mais il s'en moquait éperdument. On ne l'avait pas élevé pour qu'il ait un sens de la morale aigu de toute façon. Comme pour tout le monde chez les Nightshade, tout était fait de nuances de gris, en aucun cas de blanc et de noir comme d'aucuns voulaient le croire.


Une adolescence chaotique, troublé par un frère qui s'enfonçait de plus en plus dans les produits naturels fabriqués par les botanimanciens. Lui, ça ne l'intéressait pas vraiment. Oh certes, il aimait le sens de la nature qu'il percevait mieux après avoir consommé les champignons que Napoleon faisait pousser, mais ça n'était pas une composante essentielle de sa vie. Pas comme Percival. Qui était rapidement passé à un stade supérieur. Avant ses dix-huit ans, le "pire" des jumeaux était déjà passé aux drogues artificielles, qui n'avaient rien à avoir avec les produits naturels et sains dont la famille avait l'habitude. Se perdre dans des délires et en profiter pour peindre et dessiner des œuvres psychédéliques cauchemardesques. On avait reproché à Lancelot de ne pas faire assez attention. De ne pas surveiller assez son frère. Il était le jumeau "sage" après tout, c'était à lui de veiller sur l'autre, à lui de le contrôler. Ce fut une des premières vraies crises qu'il fit à ses parents, avant de quitter le domicile familial et d'aller s'installer avec Percival dans un appartement du centre-ville. Tous les deux, seuls, à se débrouiller, parce que la famille ne faisait que les accuser et les enfoncer, eux qui étaient tous tellement parfaits, totalement ce que leur père voulait d'eux. Lancelot ramenait assez avec sa musique, qu'il allait jouer dans la rue, aux stations de tramway, dans des clubs branchés de la ville. Il gagnait un peu avec ses show de drag, également. Pas de quoi vivre dans l'opulence, mais assez pour l'appartement et les loisirs. Surtout ceux de Percival, devenant de plus en plus chers.

Le service avait été mouvementé. Mais heureusement, il était fini. A une heure indécente, bien entendu vu les horaires du club, mais Lance avait l'habitude. Et fumant tranquillement, il regarda à nouveau son téléphone. Son amant avait répondu qu'il n'avait qu'à venir quand il aurait terminé. Se mettre en route, à pieds, en bouchant ses oreilles avec les écouteurs qui braillaient déjà, et arpenter les rues pour rejoindre le quartier de son amant. Jusqu'à ce que la sonnerie résonne à la place de la musique. Celle de Percy. Il avait soupiré et décroché. « What do you want...? It's late, I'm going home... » Les marmonnements de son frère dans le téléphone, qu'il comprenait à force d'années d'entrainement, le suppliant de venir l'aider, encore et toujours, qu'il allait se jeter du toit ou quelques autres bêtises du genre. Lance avait l'habitude. A chaque fois qu'il essayait quelque chose, ça se retournait contre lui. Les désintoxe, les psys, les journées à le veiller au coin du lit en attendant qu'il aille mieux, l'inquiétude, chaque fois, qui n'était récompensée que par une nouvelle dose, du sarcasme et de l'insolence, l'ingratitude crasse de ceux qui refusent d'admettre leurs torts. Cette fois, il n'irait pas. Et il avait raccroché en arrivant de la porte qu'il cherchait. Monter jusqu'à l'appartement, en chassant de son esprit tout ce qui concernait son frère, se fermant même à ce lien qu'ils pouvaient partager. Il ne voulait pas penser à ça maintenant...


La première overdose avait été un choc. Il avait son frère presque mourir, ressentant ce qu'il ressentait sans pouvoir faire autrement. Malade pendant des jours, d'inquiétude et de chagrin, alors qu'on avait mis Percival dans un centre de désintoxe. Il était revenu chez ses parents, renouer les liens malgré tout, pour ne pas être seul à traverser ça. Sa mère l'avait consolé et aidé, allant avec lui voir son jumeau. Il ne savait pas quoi faire. Il ne savait même pas si il y avait quoi que ce soit qu'il pouvait faire en réalité. Il avait tout fait pour l'aider quand Percival était sorti, vivant toujours avec lui et essayant de lui donner un cadre de vie sain. Il l'avait même fait embaucher, avec lui, dans un bar du quartier, pour qu'ils aient quelque chose à faire et qu'il puisse être avec lui quand il aurait besoin. Ça n'avait pas suffit apparemment. Et à chaque fois que son frère resombrait, il l'aidait de moins en moins. Le garçon qui criait au loup, voilà ce qu'était devenu Percival au fil du temps. Lancelot continuait de venir, de le sortir de ses ennuis, de payer pour des cures et solutions. Mais l'inquiétude était de moins en moins là. La colère prenait peu à peu la place de ce qu'il aurait dû ressentir pour son frère. La colère que rien ne change jamais. Les autres de la famille abandonnaient aussi peu à peu, surtout les aînés et leur père. Et Lancelot finit même par habiter ailleurs, seul, pour ne plus voir l'état dans lequel se mettait son frère.


Le téléphone avait sonné. Encore et encore et encore. Jusqu'à ce qu'il daigne le décrocher, son amant râlant parce qu'il voulait dormir. Quand il avait entendu la voix de Leon et ce qu'il disait, il avait simplement lâché le téléphone. La panique pour seul moteur, il s'était habillé à la va-vite avant de filer à l'hôpital que son frère avait mentionné. Quand il était arrivé, il avait vu Cleo, pleurant dans les bras d'Hannibal. Il avait su Leon et leur père, des mines sombres sur leurs visages. Et il avait vu sa mère et celle de la mère de Cassie, catatoniques, comme si toute vie avait quitté leurs corps. Quelques pas vers eux et il avait fait l'erreur de demander ce qui s'était passé. La baffe de son frère lui avait fait tourner la tête tellement elle fut vive. « You should've been there ! You should've pick him up ! That's on you ! You should've done something ! He is YOUR twin ! Not Cassie's ! » que Leon lui avait hurlé dessus. Déglutir difficilement avant de comprendre en partie ce qui s'était passé, s'affaissant comme si une chappe de béton lui était tombée dessus. Percy avait appelé Cassie, quand lui avait raccroché. Il avait appelé leur plus jeune sœur, avec qui il s'entendait si bien. Et c'était elle qui était venue s'occuper de lui. Ils avaient eu un accident. Et si Percy n'avait presque rien eu, comme par miracle, ce n'était pas le cas de Cassie. Des jours à la voir dans ce lit d'hôpital, avant que les médecins leur disent qu'il n'y avait rien à faire. Et finalement, la laisser partir après que son père ait tout tenté pour la ramener. Et Lance savait que c'était sa faute. Si il était allé s'occuper de son frère...Mais il ne l'avait pas fait. Et maintenant, il était trop tard.

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Est végétarien, en grande partie à cause de ses pouvoirs, mais aussi parce qu'il n'a jamais été plus que ça amateur de viande - Ecrit, à ses heures perdues, des chansons et poèmes qu'il met en musique, souvent à la guitare ou au piano - Sait jouer de plusieurs instruments, ayant insisté enfant pour découvrir plein de choses - Prince des cocktails, plus c'est coloré mieux c'est, d'après lui - A fait du drag, lorsqu'il était jeune adulte, et a fait des spectacles dans quelques clubs de la ville sous le nom de Ho Nix - N'a aucune envie de cacher qui il est, de retourner dans un placard dans lequel il n'a jamais vraiment été et se met dans des ennuis pas possibles pour défendre cette position - Est notoirement alcoolique mais ne touche qu'assez peu à la drogue - A également une addiction au sexe, qu'il fait tout son possible pour nier quand on lui en parle - Voudrait bien passer sa vie en chat, si il le pouvait, et se transforme souvent pour éviter des gens ou des discussions - A déjà fui un dîner de famille et des dates en se transformant en animal - Adore les animaux, bien entendu, et nourrit les chats errants du quartier régulièrement - A toujours ses écouteurs quand il sort dans la rue et ne peut passer une journée sans écouter de musique - A toujours été le "jumeau sage" d'après les gens