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Where the wild things (Sílas)

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Adriel Rhodes
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Adriel Rhodes

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La discordance des temps modernes
Les inarrêtables
Un petit pas pour l'individu, un grand pas pour le coven

Trombinoscope : Where the wild things (Sílas) Giphy
Face claim : Sam Claflin
Pronoms RP : Il
Âge : 36
Tuer le temps : C’est dans le silence qu’il opère le mieux, chuchoteur onirique est un titre qu’il embrasse depuis 2019.
Familier : Where the wild things (Sílas) Kvj2
Haley. Discrète et indépendante, elle garde ses griffes acérées quand elle n'a pas le regard rivé sur Adriel.

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Arrivé.e le : 23/09/2024
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Where the wild things
5 Octobre 2024



We are still friends from that night
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Le soleil commençait doucement à annoncer le début de l’aube, le premier huitième de lune à peine présent dans les astres qui l’avait accompagné jusque dans les quartiers d’habitations d'Old Town. Coupant le moteur en arrivant près des appartements de Silas, la voiture roula pendant encore quelques mètres en silence jusqu'à ce qu’il se gare à une place vide. Sans pour autant sortir encore de son siège, profitant presque encore un peu de la fraîcheur de la nuit. Fermant un instant les yeux, il souffla doucement avant de redresser le veston de son costume sans prendre en considération le pincement qu’il ressentait à chaque respiration. Ses gestes n'étaient pas plus lent qu'à son habitude, le calme olympien de sa mission le suivait encore comme sa propre ombre, émergeant à peine de la concentration donnée pour recueillir les renseignements dont il avait besoin. Non sans mal pourtant.

Quelques marches le séparaient du canapé de Silas où il se vautrerait d’ici peu, poussant du pied le paillasson devant sa porte, un sourire moqueur sur ses lèvres. Il était probablement temps de lui rappeler que cette technique était connue par tous et que le chirurgien devrait trouver un autre moyen de cacher ses clés. Ce n'était pas faute de lui avoir proposé de lui filer un double de ses clés, mais au fond, il aurait mieux fait de laisser la porte ouverte vu le monde que Silas connaissait à Edimbourg.

Il retenu de peu le battant de bois qui allait se cogner contre le mur, fermant la porte derrière lui après s’être assuré que le paillasson avait repris la même place, histoire de surprendre un peu plus le médecin qui rentrerait de sa tournée plus tard dans la matinée. Adriel se dirigea vers la première fenêtre qui donnait sur la rue, ne voyant pas Hailey le suivre aux étages afin de lui permettre de rentrer si elle estimait avoir besoin de le rejoindre. Les chats et leur indépendance, ce n'était pas à refaire et il ne se doutait pas qu’Hailey puisse attendre à sa manière le retour d’Icarus.

Pestant en déboutonnant sa veste, Adriel se dirigea vers la salle de bain, tâtonnant sans trouver l’interrupteur avant de fermer les yeux lorsqu’elle s’alluma, comme la première réelle lumière de la journée. Il les ouvrit pourtant rapidement, comme on pourrait arracher un pansement dans le vif et observa son reflet, quelques cernes habituels s’alignant sous ses yeux vert et il entreprit de se tourner légèrement en ouvrant sa chemise verte, observant le bleu qui perlait sur ses côtes.

Il siffla en la frôlant des doigts, conscient qu’il s'était probablement fêlé plusieurs cotes durant son saut de deux étages. Son entraînement physique était probablement encore à revoir, loin d'être au point lorsqu’il s’agissait de s’éclipser d’un étage perdu au milieu des toits d’Edimbourg. Il avait réussi à avoir ce qu’il voulait, les dommages collatéraux étaient largement supportables tant qu’il veillait à se soigner. C'était bien pour ça qu’il avait commencé à venir chez Silas, se souvenant encore de la brutalité dans laquelle il était rentré chez le médecin en pleine journée avant que l’intrusion ne se transforme en rire hilare. Ce n'était pas compliqué d'être lui-même quand le jeune Carter était là, dans le mélange d’arrogance, de cynisme et de franchise sans tact, c'était presque un passage qu’il faisait en retour de mission pour ne pas se retrouver directement au Sanctuaire de l'Eclipse pour son rapport de pression. Chez Silas, c'était sa capsule de décompression, mais à leur manière.

Un sourire narquois naquit sur ses lèvres scellées alors qu’il entendait le cliquetis des clés contre la porte d’entrée. La lumière guiderait certainement le chirurgien vers la salle de bain et très vite, il vit le reflet d’un Carter débraillé, les cheveux encore plus en bataille que la dernière fois qu’il l’avait vu.

_ “Bien dormi ?” Il raillait copieusement, sachant pourtant que le chirurgien venait probablement de tenir debout depuis des heures pour une opération ou une urgence. Adriel rabattu pourtant rapidement les pans de sa chemise, lui cachant l’ecchymose qui avait eu le temps de s’installer. “Si tu as un truc genre une pommade d’arnica ou autre, je te fais ton café sans le faire couler à côté.”
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Sílas Carter
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Âge : vingt-neuf ans (29.08)
Tuer le temps : c’est presque une histoire de famille à ce rythme; résident en chirurgie thoracique et cardiovasculaire au CHU d’Edimbourg, il ne vit que pour l’euphorie du bloc, du bistouri et de flanquer une bonne raclée à son paternel
Familier : Icarus est un chat européen qui adore emmerder son monde et qui est plutôt doué à la tâche (comme son sorcier, tout à fait)
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where the wild things
octobre 2024, logement de sílas
@Adriel Rhodes

TW : monde médical, maladies, langage grossier

Après une garde de trente-six heures — entrecoupée de quelques siestes à peine salvatrices, Sílas traverse le couloir du premier sous-sol qui conduit aux urgences en tenant un dossier beige dans une main, l’autre étant bien trop occupée à frotter ses paupières devenues lourdes, sans que le mouvement de ses phalanges ne parviennent à dissimuler les cernes qui sillonnent sous ses yeux délavés. Le chemin, qu’il connaît par coeur, est pavé de carreaux gris, longé par des lits médicalisés parqués les uns à la suite des autres comme des trains sur un quai de gare, et l’éclairage blafard se déverse sur les murs clairs, sur lesquels le silence froid s’étend. Mais le silence, à l’hôpital, est sûrement la chose la plus rare et reposante qu’on puisse y trouver : pas d’annonces tragiques à formuler, pas de diagnostiques barbares à expliquer, pas de pleurs déchirants, pas de cris bouleversants, pas de supplications vaines. Car la médecine — et particulièrement les urgences, se trouve être un monde brutal, intrépide et bruyant, où chaque seconde est un combat contre la mort, et cette guerre perpétuelle ne laisse que difficilement transparaître les faiblesses des soldats. Les médecins n’ont pas le temps de souffler, pas le temps de manger, pas le temps de boire et, bien souvent, à peine le temps de dormir. ’’C’est une hypoplasie, je vais poser une perfusion continue de prostaglandine avant qu’on détermine la chirurgie à mettre en place pour…’’ il le débite en tendant les clichés de l'échocardiographie, pas suffisamment élimé par la fatigue pour ne pas voir la malformation congénitale des structures cardiaques, mais son titulaire le fixe lui, visage fermé et l’interrompt d’un ‘’T’as pas dormi depuis combien temps, Mini-Carter ?’’ le surnom l’emmerde plus que l’interrogation en elle-même, mais Sílas fronce les sourcils, visiblement indigné qu’on le questionne sur un sujet aussi insignifiant que son sommeil quand l’urgence est l’enfant dont la pathologie est évoquée — il dort beaucoup moins depuis que son petit-ami-possiblement-ex a débarqué aux urgences avec une balle dans l'épaule après lui avoir menti, mais visiblement, c'est pas le genre de blessure qu'on peut réparer d'un coup de bistouri alors il élude la demande, d'une voix sans inflexion ’’Il y a aussi une hypertrophie du foie, à cause de l’insuffisance cardiaque congestive.’’ - ‘’Tu as l’air épuisé, rentre chez toi.’’ Et sans lui laisser la moindre chance de protester, son titulaire s’éloigne en récupérant les clichés, le laissant accoudé au comptoir des urgences avec un air résigné. Frustré qu’on lui vole son patient juste sous son nez, le résident fait glisser la pointe de sa langue sur ses dents du haut en soupirant, n’ayant pas suffisamment d’énergie pour contester la truanderie médicale ; c’est dire à quel point il est fatigué. ’’Connard.’’ il le marmonne en s’éloignant, parce qu’être vulgaire ne lui demande aucune énergie : c’est aussi inée que respirer.

Ce qui l’est moins, en revanche, c’est admettre sa défaite ; autant dire qu’il a nourri sa contrariété durant le trajet pour rentrer chez lui, et qu’il est bien loin de s’imaginer que l’un de ses amis squatte (encore) son appartement. “Bien dormi ?” dissonant avec la brume de ses pensées colériques, la voix d’Adriel lui parvient comme une bourrasque abrupte qui l’oblige à lever son menton et ses yeux en sa direction, dans un sursaut irrévocable ’’Oh putain ! Tu m’as fait peur…’’ refermant la porte d’un coup de pied, il balance son sac-à-dos sur le sol en sondant rapidement l’expression d’Adriel, le trouvant un peu trop guilleret pour quelqu’un qui a besoin de ses talents chirurgicaux “Si tu as un truc genre une pommade d’arnica ou autre, je te fais ton café sans le faire couler à côté.” ses traits abandonnent l’ombre de la contrariété pour laisser l’ébauche d’un sourire prendre forme sur ses lèvres, pendant qu’il se rapproche d’un pas ’’Tu sais comment me parler, toi.’’ entreprenant d’ôter son sweat pour se retrouver en t-shirt, le médecin reprend la parole pour avancer, d’une voix sérieuse ’’On m’a empêché d’aller au bloc donc j’espère que t’as besoin d’être recousu, au minimum’’ promis il va s’émouvoir des blessures d’Adriel mais plus tard (peut-être) ’’Fais-voir ?’’ les mains sur les hanches, il penche son menton sur le côté en attendant de constater les dégâts.

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Adriel Rhodes
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Carter était là, avec un sourire aux lèvres et qui relevait ces cernes sous la lumière vive de la salle de bain, forçant Adriel à presque reconsidérer sa proposition. Il ne s’inquiétait pas pour le jeune homme dont l’indépendance n'était plus à prouver, mais il était évident que si les Vagabonds avaient l’habitude de vivre la nuit pour dormir un peu moins en journée, cette force n’appartenait pas autant à l’enfant des Vagues qui passait bien plus d’heures à l’Hôpital que sous sa couette.

_” Y’a rien à recoudre, tu me prends pour un bleu?” Jouant sur les mots, il l’avait pourtant été lorsqu’il était Gardien des limbes, repoussant la moindre attaque ennemie pour consolider des défenses avant qu’une balle ou un couteau perdu ne se plante dans sa peau, peu marquée grâce à Silas, il faut l’avouer. Mais cette époque-là était presque révolue, ne rentrant pas toutes les semaines avec une plaie ouverte, il ne faisait ça qu’une fois tous les trois ou quatre mois, comme si cette constante suffisait à comprendre que la prochaine blessure arriverait en Automne, après le désastre du 1er Juin. “Je veux juste une pommade.” Vindicatif, il n’allait clairement pas laisser Silas s’armer d’un scalpel ce soir pour lui. Il lui accordait néanmoins un regard, un simple “s’il te plaît” silencieux, conscient que le chirurgien était sur les nerfs en plus d'être explosé. Autant dire que le cocktail ne risquerait pas d'être fameux s’il se mettait à tester sa patience. “Petite chute, petite crème” L’arrogance pointant le bout de son nez sur le sourire qui s’arquait déjà sur ses lèvres, Adriel poussa le bouchon plus loin. “Et des petites mains pour masser si tu veux.”

Il repoussa les pans de sa chemise, lui laissant largement entrevoir l’égratignure conséquente sur un bleu qui s'étalait sur une bonne partie de ses côtes gauche. Se tendant légèrement de l’autre côté pour lui fournir un meilleur accès, son souffle se coupa sous le pincement qu’il ressentit, la douleur semblant irradiée de ses poumons. Ses lèvres se plissèrent de nouveau, comme s’il sentait la côté fêlée à des kilomètres, tentant néanmoins de respirer le plus normalement possible. Il était cependant évident que sa chute n'était probablement pas aussi petite qu’elle en avait l’air. Encore heureux qu’il ne toussait pas pour ressentir pleinement la douleur.

_”Alors … Ton pronostic, docteur ?” Il lui souffla, avec une légère ombre de moquerie, bien qu’il faisait pleinement confiance à Silas, et ce, depuis le premier jour. Bien qu’il ne prenait que très peu les conseils de repos que ce dernier lui lançait entre deux pics, Adriel écoutait un minimum ses recommandations pour guérir plus vite et au mieux. Il ne doutait pas du professionnalisme de celui qui venait néanmoins de se faire refuser une opération. Être le fils d’un célèbre chirurgien ne faisait pas en sorte qu’il ait un quelconque passe droit, il savait indéniablement que Silas prouvait sa valeur, seul. “Et comment ça se fait qu’on t’a volé dans les plumes, c’est encore ton référent qui te l’a pris ?”

Il ignorait beaucoup du fonctionnement de l’Hôpital, bien heureux de ne pas y séjourner dans tous les cas. Bien que Silas avait une place de résident, il savait qu’il n’avait pas encore la possibilité d’exercer comme un réel praticien avant encore quelques années.

“T’as renversé ton café sur lui ?”

Sa blessure n'était pas grave, il pouvait bien se permettre de le titiller un peu avant de l'entendre ronfler d'ici moins d'une heure, comme à chaque fois qu'il finissait par quitter son appartement.
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Sílas Carter
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”Y’a rien à recoudre, tu me prends pour un bleu?” il ne sait pas s’il doit en être déçu ou soulagé, le chirurgien en carence de bistouri, et l’hésitation se lit aisément sur son visage quand il ondule son menton de gauche à droite en remontant ses sourcils sur son front plissé, comme s’il tentait intérieurement de statuer sur la question épineuse qu’on vient de lui poser — plus pour emmerder Adriel qu’autre chose, il est vrai ’’Dommage.’’ c’est finalement la déconvenue qu’il met en avant, sous l’ombre d’un petit sourire amusé  qui trahit l’air sérieux qu’il arbore, pendant qu’il croise ses bras sur son torse pour que ses mains se déposent sur ses biceps opposés. ”Je veux juste une pommade.” que c’est ennuyeux, pense-t-il en prenant une fine inspiration nasale pour témoigner de son insuffisance à se satisfaire d’une blessure aussi peu rutilante, et l’un de ses sourcils se plisse même tandis qu’il baisse machinalement les yeux vers le torse de son ami, comme s’il essayait d’examiner les lésions à travers le tissu de ses vêtements. ’’Qu’est-ce que tu t’es fait, au juste ?’’ il a l’espoir, un bref instant, qu’il y ait au moins du sang à éponger pour satisfaire son besoin de soigner quelque chose, à défaut de pouvoir guérir ses propres maux “Petite chute, petite crème. Et des petites mains pour masser si tu veux.” ses lèvres espacées de quelques degrés se courbent davantage tandis qu’il roule légèrement du menton en envoyant la pointe de sa langue contre ses dents du fond, le toisant quelques secondes comme pour intimer un et puis quoi encore qu’il ne formule pas verbalement puisque sa fatigue latente ne lui permet pas d’être aussi railleur qu’il le voudrait, même si tout ceci l’amuse plus franchement qu’il ne consentirait à l’avouer ‘’Pour un p’tit con, ouais, c’est cohérent.’’ qu’il laisse filer à la suite de ses mots en ne pouvant réprimer le sourire espiègle qui vient murir sur ses lèvres pendant qu’il le fixe sans vergogne, avant que l’hilarité doucereuse ne vienne les défaire en l’obligeant à relâcher l’étreinte de ses bras, ses mains allant se loger quelques part près de ses propres hanches. ’’Allez, montre.’’ enfin, le chuchoteur onirique écarte les pans de sa chemise pour offrir sa blessure moindre aux yeux du médecin qui, rentrant le menton vers l’intérieur, reprend une façade plus sérieuse pour observer l’égratignure qui se superpose sur un hématome déjà étalé. ”Alors … Ton pronostic, docteur ?” L’orthopédie n’est pas son domaine de prédilection — il dirait même que c’est la chirurgie des pauvres, mais il a suffisamment écumé les urgences pour reconnaître les symptômes. ‘’La côte fêlée c’est pas le plus grave’’ surtout qu’Adriel ne présente pas de grande incapacité mobile alors ce qui l’inquiète c’est plutôt ce que la côte lésée protège ’’Les organes derrière, par contre…’’ il pense bien sûr aux poumons mais aussi à l’estomac, mais difficile de détecter d’éventuels problèmes sans radiographie pour explorer la zone du thorax. ’’Comme je sais que tu ne vas pas vouloir aller à l’hôpital, tu vas rester dormir ici. Si tu ressens de l’essoufflement ou si la douleur devient plus forte, il faut que tu me le dises.’’ désignant le canapé d’un mouvement du menton pour inviter Adriel à y prendre place, il retourne dans l’entrée pour récupérer son sac-à-dos tout en reprenant la parole ’’Douleur dans l’épaule, ou dans le cou ?’’ l’observant un peu plus attentivement, il se rassure en notant que son interlocuteur ne semble pas souffrir de dyspnée mais, par acquis de conscience (parce que oui, il en a une), il se positionne devant lui et glisse les embouts de son stéthoscope dans ses oreilles et le pavillon acoustique sur la peau de son ami, en fixant un point invisible vers le sol ; il préférerait lui faire des scanners et tout un tas d’examens radiographiques mais, comme il n’a pas le loisir d’avoir un tel équipement dans son appartement, il se contente des murmures vésiculaires. ’’Bon, j’entends rien d’anormal pour l’instant.’’ pour l’instant parce qu’il compte bien le surveiller jusqu’à ce qu’Adriel s’endorme mais, pour l’heure, il abandonne son instrument médical sur la table basse du salon. “Et comment ça se fait qu’on t’a volé dans les plumes, c’est encore ton référent qui te l’a pris ?” faisant claquer sa langue contre son palais — parce que, oui, ça l’agace encore, il répond d’une voix irritée ’’Apparemment, trente-six heures de garde nécessitent de dormir.’’ il fronce le milieu de son nez en donnant l’impression de balayer cette vérité d’un mouvement de la main, mais seulement parce qu’il est de mauvaise foi “T’as renversé ton café sur lui ?” - ’’Si seulement…’’ un petit rire secouant silencieusement son torse, il se laisse tomber de l’autre côté du canapé en soupirant, n’attendant qu’un bref instant avant de demander : ’’La pommade ne sert à rien, il te faut des antalgiques. Si j’avais su, j’en aurais pris en perf à l’hôpital…’’ s’enfonçant un peu dans le moelleux de son canapé, il fait basculer l’arrière de son crâne sur le côté pour pouvoir regarder Adriel, d’un air mutin malgré les circonstances ’’…Tu fais de moi un voleur, tu te rends compte ?’’ lui renvoyant un sourire complice, Sílas se lève du canapé afin de lui rapporter les fameux comprimés, avec un verre d’eau. ’’Qu’est-ce que tu ferais sans moi ?’’

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Les traits de sa déception amusant ses lippes firent souffler Adriel silencieusement alors qu’il abdiquait sur l'état de sa côte, ne se privant nullement d’un “p’tit con” bien placé. Le chuchoteur le regarda presque de travers, non sans partager la sournoiserie de cet instant.

_”C’est petit, même venant de toi.”

Pourtant, lorsque Sílas s’approcha avec le sérieux qu’il aurait pu lui connaître à l’Hôpital, le blessé vint silencieux, respectant sa profession comme le temps qu’il lui accordait. S’il y avait bien une valeur à laquelle il ne pouvait déroger, c'était l’importance du métier que chacun occupait, qu’ils soient au sein du coven ou même dans des branches annexes. Observant ainsi une certaine forme d’humilité alors qu’il était ausculté, il vit de près les cernes de l’adepte du bistouri.

_“Dis donc, on peut cacher trois kangourous là-dedans.” Il l’avait sifflé au milieu de son diagnostic lui imposant de dormir sur son canapé pour pouvoir surveiller les éventuelles conséquences sur son souffle, ses côtes pouvant largement déjà se rétablir seul. “Tu sais que j’avais pas réellement prévu de tomber hein.”

Il s’arracha un sourire, se voyant presque l’appeler durant une énième chute avant de rire d’une pareille bêtise. Pourtant, il se crispa, sentant la douleur se réveiller immédiatement et Adriel souffla doucement pour faire passer le pincement. Il secoua la tête négativement afin de le rassurer qu’il n’avait nul tiraillement dans l'épaule, ni dans le cou, appréciant le sérieux du médecin qui dépasserait un jour la renommée de Carter Senior.

Il se rendait bien compte des efforts acharnés qu’il vouait pour les autres, passant des heures sans compter dans les couloirs de l’hôpital. L’agacement perlait dans son regard lorsqu’il lui avait avoué avoir enchaîné 36 heures de garde, poussant Adriel à se demander ce qu’il faisait à ce moment-là. Le nombre était conséquent, c'était clairement beaucoup pour un corps humain avant tout, bien que la magie coulant dans ses veines pouvait le préserver de bien des maux que le manque de sommeil pouvait provoquer. Il restait néanmoins un mystère sur lequel Adriel ne s'était pas réellement penché : les raisons pour lesquelles Silas se jetait à corps perdu dans son métier.

_” T’essai de battre un record ?” Il ne doutait presque pas qu’il eût pu enchaîner bien plus d’heures que ça et loin de lui donner un quelconque conseil sur sa manière de gérer son temps de sommeil, le chuchoteur préféra comprendre, à sa manière, les motivations de Silas à se donner autant pour le meilleur quand il l'était déjà. Acceptant les comprimés d’antalgiques qu’il lui donnait, un verre d’eau avec, Adriel ne put s’empêcher de lui murmurer un “merci” dans un souffle inaudible, tout en les prenant immédiatement sous ses yeux. “Je ferais moins de vaisselle sans toi.”

Comme un vieux couple, il lui rappelait qu’il ne profitait pas simplement de l’appartement et des soins sans aider de temps en temps à ranger, sans que les pièces ne finissent par ressembler à une garçonnière. Alors qu’il s’installait un peu plus confortablement sur le canapé qu’il allait élire comme second domicile d’ici peu de temps, il referma sa chemise en soupirant doucement, ne sentant encore nullement les effets de l’antalgique, avec presque l’envie de râler “ça marche pas.” Pourtant, il observa rapidement les alentours de la pièce, maintenant que le soleil se levait sur la pointe de la ville. Quelques petits changements étaient perceptibles dans le salon, de ce qui ne passait pas inaperçu pour l’œil avisé d’un espion.

_”D’ailleurs, il se passe quoi? Y’a du laissé aller là.”
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@Adriel Rhodes

TW : addictions (médicaments), monde médical, langage grossier

Il n’a aucun scrupule à traiter les autres de petit con, Sílas, et ce n’est pas seulement parce qu’il connaît suffisamment bien le sujet pour les identifier à dix kilomètres (un peu quand même), mais plutôt parce qu’il le formule avec une charmante insolence qui lui confère cet aura délicieusement enfantin auquel personne ne peut accréditer le moindre reproche, et il le sait autant qu’il en joue ”C’est petit, même venant de toi.” roulant des yeux devant l’affront qui lui est fait, le médecin s’amuse volontiers de cet échange qui ne comporte aucune gravité ; entre le fléau de ses pensées corrompues par le chagrin, ses relations distordues avec sa famille et la pression sous laquelle il croule à l’hôpital, décharger ainsi auprès d’Adriel lui fait le plus grand bien. “Dis donc, on peut cacher trois kangourous là-dedans.” ses lèvres entrouvertes permettent à sa gorge de souffler un petit rire amusé quand, levant les yeux avec l’intention de rétorquer quelque chose, il se ravise au dernier moment, conscient que ses cernes le trahissent et qu’aucun argument ne serait suffisant pour les faire disparaître de l’observation d’Adriel, et il n’a de toute façon pas l’énergie nécessaire pour diffamer l’évidence ’’Pour ça qu’on m’a renvoyé chez moi, pour que je dorme. Mais je n’ai pas sommeil donc, sauf si t’as prévu de m’assommer...’’ il ne dit pas qu’il use et abuse des médicaments pour trouver un repos qui persiste à lui échapper, peut-être avec un brin de fierté mal-placée mais surtout parce qu’il ne voit pas ce qui pourrait ressortir de positif des révélations qu’il aurait à formuler. ''Tu sais que j’avais pas réellement prévu de tomber hein.'' - ’’Parfois, je me pose la question.’’ la fausse accusation est proférée sans autre intention que d’alléger la gravité des risques encourus par Adriel, même si, pour cette fois le chuchoteur onirique s’en sort plutôt bien. ’’Tu risques d’avoir mal pendant plusieurs semaines, tu sais ? Donc ralenti sur les cascades.’’ de toute façon, le plus âgé va rapidement se rendre compte qu’il n’est pas vraiment apte à se mouvoir comme il le faisait avant sa chute, le simple fait de respirer ou de rire va lui être douloureux alors il lui sera difficile, cette fois, d’ignorer les sommations de repos de son médecin non-officiel. Il devrait peut-être écouter ses propres conseils, Sílas, mais il dirait volontiers que ce n’est pas sa faute s’il n’arrive pas à dormir sans l’aide d’un baume artificiel — mais il a un coupable tout désigné et celui-ci est condamné au silence depuis un moment déjà. ”T’essai de battre un record ?” la question le fait lentement sourire et, même s’il ne répond pas tout de suite, Sílas ne peut s’empêcher de songer au fait qu’il n’a pas besoin de battre un record pour prouver que, même avec trente-six heures de garde dans les jambes, il reste meilleur que n’importe quel autre interne de l’hôpital — parce qu’il n’a pas été formé dans le moule de la modestie et qu’il n’a pas l’intention d’être hypocrite au point de nier son talent. ’’C’est pas nécessaire.’’ il a appris le pontage aorto-coronarien avec une facilité déconcertante mais « l’humilité » n’a pas été cochée dans la (longue) liste de ses facultés. Peut-être un jour (non).

“Je ferais moins de vaisselle sans toi.” installé à l’autre extrémité du canapé, il attrape un coussin pour l’entourer de ses bras contre son ventre en faisant une petite moue dubitative, les yeux rivés sur le plafond avec un air pensif ’’Je vais t’en laisser un peu plus, à l’avenir.’’ c’est bien le fruit de sa réflexion malicieuse, et même si c’est dit sur le ton de l’humour, le fait qu’il évite son appartement comme la peste tend à faire de cette menace une réelle promesse. ”D’ailleurs, il se passe quoi? Y’a du laissé aller là.” sous cette remarque qu’il n’attendait pas, le médecin redresse sa nuque pour balayer la pièce d’un regard circulaire, concédant à reconnaître que son salon n’a que rarement été autant en bordel que présentement. Il pourrait s’inventer des excuses à la pelle, le maniaque, extraire toute une série de bonnes raisons pour justifier qu’il n’a pas le temps de ranger mais, en réalité, derrière sa mauvaise foi maladive, dans le cercle intime de ses réflexions, Sílas sait très bien pourquoi les murs qui lui appartiennent sont autant en désordre.  Mais plutôt se faire arracher les dents avec une pince rouillée que d’admettre la vérité. ’’J’passe plus trop ici… J’suis pratiquement tout le temps à l’hôpital.’’ chez sa mère ou chez Camille — n’importe quel endroit est mieux que son appartement de toute façon, mais pour ne pas éveiller les soupçons, il presse ses lèvres dans un sourire qui se veut rassurant quand il tourne son menton vers Adriel afin de soutenir son regard, ses doigts jouant distraitement avec les fibres du coussin qu’il tient toujours contre lui. ’’Qui sait ? Peut-être que je ne suis plus autant maniaque qu’avant.’’ parce que dans le fond, ça ne sert à rien de tout ranger au millimètre près, ça ne sert strictement à rien de croire qu’on a un semblant de contrôle sur les évènements, et ça sert encore moins à rien de faire confiance à quelqu’un parce que ça ne l’empêche pas de te regarder droit dans les yeux et de te prendre pour le dernier des cons ça, c’est ce qu’il dirait s’il était capable de se confier, mais sa langue ne connaît pas les rouages des confessions, trop peu habitué à partager ce qu’il ressent pour le faire d’une façon aussi spontanée. Pourtant, il sent bien que les mots qu’il ne dit pas pèsent sur son coeur, il sentirait presque la courbe des lettres qui s’agglutinent dans sa gorge, se pressent pour forcer le barrage de ses lèvres pincées dans un sourire forcé mais…. ’’Je rangerai demain.’’ il le rassure d’un c’est toujours l’ancien moi parce que lui-non plus n’aime pas le nouveau, mais il ne sait pas trop comment s’en défaire, maintenant.

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Adriel Rhodes
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5 Octobre 2024



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Alors qu’il confirmait qu’il avait bien été renvoyé chez lui pour dormir, Adriel n’eut guère le loisir de se sentir de trop dans son appartement, comprenant que Sílas était censé s’effondrer à tout moment dans son lit, mais que cette alternative n’arrivait certainement à chaque fois que lorsque le chuchoteur sombrait avant lui. Cette constatation le réduisit en silence un petit temps, conscient que sa présence tombait presque toujours à point nommé, mais qu’ils s’apportaient ce même confort après leur mission respective, bien qu’ils occupaient des postes très différents.

_ “Pas qu’un peu que je vais t’assommer, j’ai changé d’avis, je vais te faire une tisane.”

Un sourire narquois s'était vite emparé du sérieux de l’instant, avant de soupirer à l’idée qu’il doive à présent lever le pied, évitant ainsi un maximum de cascade. Rien ne pouvait prévoir les prochaines missions dans lesquelles ils s’embarquaient sous l’ordre du Conseil. Sans même proférer un “Oui, maman” bien qu’il le pensât fort, il s'était installé en respirant doucement, attendant que l’antalgique fasse effet. Il manqua un sourire lorsque le chirurgien assura ne pas avoir besoin de prouver quoi que ce soit, se sachant aussi meilleur qu’Adriel dans son rôle. Et c'était là où ils se comprenaient, il se dévouait corps et âme littéralement et c'était bien pour ça que l’un ne pouvait que rarement accepter les conseils de l’autre sans le regarder de travers, puisqu’aucun d’eux n'était un bel exemple à suivre.

Il mit un temps à décortiquer les réponses simples de l’homme qui avait néanmoins regardé l'état de la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Sílas était loin d'être un homme bordélique, mais plutôt avec son propre sens de l’organisation en gardant un appartement bien vivant. Des nombreuses affaires qui traînaient par là attester du mouvement continuel, mais il fallait bien avouer que de nombreux détails étaient restés exactement au même endroit depuis quelques jours, voir plus d’une semaine ou deux, bien qu’il n'était pas du genre à juger. Mais mis bout à bout, il fallait avouer que tout portait à croire que Sílas ne rentrait réellement plus aussi souvent, même pour se reposer entre deux gardes. Sans être ici, ni même chez son mystérieux compagnon dont il taisait le nom, le résident semblait s'être donné à corps perdu dans son travail, attestant ainsi entre les liens qu’il y avait de l’eau dans le gaz.

_ “Je vois.”

Il n'était pas du genre à tirer les vers du nez, mais plutôt du genre à aller fouiner lorsque ça l’arrangeait. Mais c'était bien là la différence entre son rôle et sa manie de revenir dans cet appartement lorsque tout était terminé, il s'éloignait de ce qu’on pensait du chuchoteur, devenant un simple ami qui respectait le silence des autres. S’il sentait que Sílas lui cachait un certain changement dans ces maigres habitudes, il n’y venait pas directement.

_”J’imagine pas l'état de ton bloc alors.” Il raillait ouvertement, se demandant de quelle manière il pouvait le faire craquer. Avec le temps, il lui avait semblé évident que l’hydromancien conservait des secrets bien gardés derrière son arrogance, avec des épaules parfois bien plus lourdes que d’autres jours. “Mais tu attendais peut-être que je range à ta place? Parce que je me vois pas dormir sur le canapé avec des cadeaux sous le coussin.”

Il avisa celui que Sílas tenait entre les mains, dénudant presque un fil qui n’attendait qu'à être tirer. Chaque mouvement trahissait sa fatigue, mais encore quelque chose de plus et Adriel se redressa pour reprendre un peu d’eau avant de se lever complètement. Promesse tenue, il s’approcha de la machine à café pour lui en servir un, essuyant même l'anse où une goutte de café s'était renversée. Avisant le frigo pour voir s’il n’avait pas quelque chose à grignoter, Adriel plissa le nez à la vue d’un reste de repas qui avait eu le temps de faire son propre écosystème dans une boite fort heureusement hermétique.

_”Dis moi que tu l’as pas fait fuir à cause de ça.” Il l’avait lâché, purement dans la provocation parce qu’il sentait que Sílas ne discuterait pas dans le calme le plus complet. Pas avoir visiblement évité de rentrer chez lui depuis des jours, ce qui ne lui ressemblait pas. Et par le sujet qu’il avait pointé, il était certain que le chirurgien comprenait qu’il parlait de son petit ami. “Je t’ai dit, c’est vraiment pas le genre de truc qui fait plaisir, même dans un papier cadeau.”
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Tuer le temps : c’est presque une histoire de famille à ce rythme; résident en chirurgie thoracique et cardiovasculaire au CHU d’Edimbourg, il ne vit que pour l’euphorie du bloc, du bistouri et de flanquer une bonne raclée à son paternel
Familier : Icarus est un chat européen qui adore emmerder son monde et qui est plutôt doué à la tâche (comme son sorcier, tout à fait)
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“Pas qu’un peu que je vais t’assommer, j’ai changé d’avis, je vais te faire une tisane.” les deux promesses sont suffisamment dissonantes l’une de l’autre pour qu’il émette un petit rire pincé mais, il ne s’y attarde pas vraiment tant les derniers mots lui donnent l’impression d’avoir été prononcés par une personne du troisième-âge, et s’il n’a rien contre ceux qui ont la cinquantaine bien entamée, Sílas hausse ses sourcils quand son menton se déporte sur le côté afin de permettre à ses yeux de croiser ceux d’Adriel, intimant déjà qu’il prépare une riposte malicieuse. ’’C’est ta hanche que j’entends grincer, papi ?’’ furetant la suspicion en avançant son menton, il plisse légèrement ses paupières en faisant coulisser un sourire amusé sur ses lippes, ses bras emprisonnant un coussin contre son ventre pendant qu’il ne se prive pas de rajouter, toujours sur le même ton ’’C’est que tu te rapproches dangereusement de la quarantaine…’’ il se plaît à le rappeler avec une furieuse satisfaction, qui doit lui donner un regain d’énergie puisqu’il abandonne le canapé à son tour,  suivant son ami dans la cuisine tout en avouant, à demi-mots, qu’il ne passe plus trop de temps dans son propre appartement. Ce n’est pas de gaieté de coeur, il dirait même que ça l’emmerde vigoureusement de voir son logement devenir le théâtre de ses tourments mais, ce n’est pas comme s’il avait le choix. Ou s’il l’a, Sílas a décidé d’ignorer purement et simplement cette éventualité. N’est envisageables ni « rompre » ni « pardonner », alors le chirurgien reste bloqué quelque part entre les deux, tel un funambule suspendu au-dessus du vide.

Mais il n’est pas bête, Adriel, et encore moins aveugle, parfaitement capable de deviner que le désordre inhabituel cache quelque chose de beaucoup plus profond qu’un simple manque de temps couplé à la fatigue des horaires interminables de l’hôpital. Le médecin pourrait enfoncer le clou, prétendre qu’il est débordé et que son père lui met une pression de dingue sur les épaules — ce qui est parfaitement vrai au demeurant mais, face au “Je vois.” il ne dit rien, Sílas, il se mure dans le mutisme de ses lèvres closes qui refusent catégoriquement de coopérer. Il prie intérieurement pour que la formule employée par Adriel soit exagérée, et que le Chuchoteur n’ait rien deviné des réelles afflictions de son ami mais, cela lui semble être une utopie réconfortante à laquelle il se raccroche pour sauver les apparences, parce que personne ne lui a appris à communiquer ses émotions, parce qu’il ne sait pas comment le faire, si malhabile quand il s’agit des mots, si maladroit quand il faut parler de soi, si inapte à faire l’étalage de ses propres sentiments. Avec Alaois, il avait essayé ; la preuve que même ses efforts sont vains.

”J’imagine pas l'état de ton bloc alors.” c’est d’une bassesse sans nom, et il en prend faussement outrage en fronçant ses sourcils, bien que ses lèvres s’en amusent avec une forme de réticence ’’Les infirmiers préparent le bloc, crétin.’’ heureusement qu’il se retient de rajouter, juste pour ne pas donner raison à Adriel, en grimpant sur l’un des tabourets qui bordent le comptoir de la cuisine. “Mais tu attendais peut-être que je range à ta place? Parce que je me vois pas dormir sur le canapé avec des cadeaux sous le coussin.” il roule des yeux dans cet agacement qui n’en est pas vraiment un, et il croise ses bras sur le comptoir tout en se demandant où Adriel trouve son énergie même après une soirée aussi désastreuse. ’’Si tu vires les affaires d’Icarus, tu régleras ça avec lui.’’ il le prévient parce qu’il n’a que moyennement la patience de gérer les élans dramatiques de son familier en ce moment, et qu’il n’a pas envie de subir une nouvelle crise parce que des mains étrangères ont déplacé ses précieux bibelots. ’’Ça te va bien d’être serveur, tu devrais plancher sur une réorientation moi j’dis’’ faisant coulisser son avant-bras pour attraper sa petite tasse, il la ramène vers lui en rajoutant : ’’C’est un métier qui comporte moins de risques, en plus.’’ enfin, sauf quand des dents volent dans un bureau mais c’est une autre histoire. ”Dis moi que tu l’as pas fait fuir à cause de ça. Je t’ai dit, c’est vraiment pas le genre de truc qui fait plaisir, même dans un papier cadeau.” d’ordinaire, ça l’aurait sûrement fait rire et il aurait trouvé quelque chose de sarcastique à rétorquer, comme ça, sans même y réfléchir mais, là, tout de suite, la pique est suffisamment amère pour qu’il fasse glisser la pointe de sa langue sur ses dents du haut, dans une expression visiblement heurtée ’’Oui, parce que ça ne peut qu’être de ma faute, pas vrai.’’ prenant une fine inspiration nasale pour calmer les effusions de vexation qui tourbillonnent dans son thorax, il mordille l’intérieur de sa joue en tournant machinalement sa cuillère dans sa tasse fumante, de laquelle s’échappent de gourmandes notes parfumées. ’’Au risque de te surprendre,’’ et il ne peut pas lui en tenir rigueur parce qu’il a longtemps cru qu’il serait le fautif si une querelle survenait dans leur couple ’’Je n’ai rien fait. Difficile à croire, je sais.’’ il a un sourire ironique, se moquant plus de la situation que de lui-même même si la nuance semble être floue ’’C’est lui qui m’a menti, lui qui s’est foutu de ma gueule et qui m’a pris pour un con alors le papier cadeau, il peut bien s’étouffer avec.’’ il n’en pense pas un seul mot, Sílas, mais la colère est toujours sa meilleure défense et son unique moyen d’extérioriser ce qu’il ressent ; sa détresse et son incompréhension mêlées le rendent mauvais, incapable de discerner la portée de ses propres mots. Mais il n’a pas été moulé dans la bienséance et dans la juste mesure alors, il fait avec ce qu’il a, même si ça donne une bien piètre image de sa personne. Tant pis.

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TW : Vulgarité

Ne manquant de répondant à chaque pique lancée comme un bûcheron dans une compétition avec sa hache, Adriel ne pouvait qu’observer à quel point le ton avait néanmoins rapidement changé lorsque la conversation s’orienta vers le style élaboré de son organisation. Laissant Silas touiller son café d’un geste aussi lent que brusque, la fatigue prenant le dessus sur un sujet qu’il sentait aussi brûlant que la tasse qu’il tenait, Adriel se posa à côté de lui, tapotant sur le coussin avant de le poser sur l’accoudoir pour permettre à Icarus de se poser où il le souhaitait. Sans se contraindre à penser aux récents événements qui secouaient la population sorcière, le chuchoteur ne put que se concentrer sur ce que le résident voulait bien lui siffler entre les lignes discontinues. Mettant les mots bout à bout, il reconnaissait que le jeune homme était en train de traverser une phase difficile avec son petit ami actuel et surtout, qu’il tenait à lui malgré l’envie de lui faire manger la poussière. Il ignorait qui il était, pourquoi le mensonge s'était immiscé dans leur couple. Infidélité ? Non, Silas en serait bien plus dévasté, du moins, il espérait - à sa façon - mais certainement pas ainsi. Le mensonge devait faire partie d’un pan moins intime, presqu'à la hauteur de ceux qu’Adriel avait l’habitude d'être aux yeux des autres. Alors plutôt que de trouver des justifications à un inconnu dont il n’en avait rien à faire, en soi, il préféra prendre le parti de son ami, néanmoins bien déterminé à exagérer tous les traits. Rien que pour tâter sa réaction tout en lui permettant de souffler ailleurs que sur son café.

_ “Et tu le laisses te prendre pour un con sans rien faire ? Franchement, je serais toi, je raclerais la cuvette des WC avec sa brosse à dents avant de lui rendre ses affaires si déjà, tu les jettes pas.” D’un ton calme, il se laissa aller confortablement sur son canapé. “Mieux, rend lui la monnaie de ta pièce, couche avec quelqu’un d’autre.” Il savait pertinemment que Silas n’avait pas été trompé, pas de cette manière-là, mais quelque part, c'était probablement une façon de lui montrer qu’il n’y avait probablement pas à faire tout un plat quand il pouvait y avoir pire. Quel serait le pire dans ce genre de situation ? Quelle était la limite à ne pas franchir pour que Silas ne puisse faire preuve de pardon ? “Tu sais quoi, je peux trouver une poupée vaudou j’ai une pote et tu pourras littéralement lui faire manger du vrai papier cadeau si tu veux. Comme ça, tu pourras enfin me le présenter sans que tu penses qu’il va tomber sous mon charme.”

Surenchérissant que légèrement, Adriel eut un regard en coin vers celui qui semblait entre deux feux. Son petit ami semblait l’avoir trahi et pourtant, il n’avait pas l’air de vouloir passer à autre chose, clairement attaché à lui malgré ce qu’il pouvait prétendre. Dans ces remarques, le chuchoteur ne visait clairement pas à être blessant, mais à prouver que même si dans un sens, Silas méritait quelqu’un de vraiment chouette à ses côtés, celui-ci s'était épris de celui qui lui avait servi un mensonge. Et il ne lui suffisait peut-être que de revoir les bons côtés pour faire pencher la balance.

_ “Et pour clôturer l’autre sujet, forcément que je ferais un bon serveur, mais je suis un excellent chuchoteur, alors pourquoi s’en priver. C’est comme toi, je te demande pas d'être vendeur de tapis, t’es un bon chir'. Ça serait dommage de perdre un bon rafistoleur dans le coin.”

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Sílas Carter
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Sílas ne sait pas trop à quoi il s’attendait, ni même s’il espérait quelque chose de fondamentalement précis en formulant ces quelques confidences mais, toujours est-il qu’il sent son coeur s’alourdir du poids de la déception lorsqu’il observe la réaction d’Adriel, qui n’est visiblement pas celle dont il avait besoin. Exposer aussi crument ce qu’il ressent, même s’il ne s’agit que du voile de la colère, lui a demandé un certain effort qu’il regrette amèrement maintenant qu’il a l’impression que le Chuchoteur tourne en dérision ce qu’il vient de dire, n’accordant que peu de crédit à la douleur engendrée par la trahison dévoilée, reliée au mensonge qui, de toute évidence, n’est que trop peu de choses d’après les considérations du plus âgé. Si Adriel accepte sans broncher qu’on se foute ouvertement de sa gueule, soit, c’est son problème qu’il dirait, mais il est clair que ça le vaccine pour les prochaines fois : à l’avenir, il gardera ses ressentis pour lui.

Il pourrait s’énerver, formuler des reproches et le mettre aux pieds de sa mauvaise réaction — ce serait même l’attitude la plus naturelle le concernant mais, Sílas ne détourne pas les yeux et, impassible, l’écoute conduire sa réthorique ironique sans l’interrompre une seule fois, osant même arquer l’un de ses sourcils comme pour ponctuer silencieusement son discours. Il ne réagit pas vraiment aux élans moqueurs ou sarcastiques de son invité, n’essaie même pas de faire semblant de sourire puisqu’il n’en a aucune envie et qu’il ne pense pas lui devoir une fausse complaisance qui serait purement hypocrite ; il n’est même pas furieux, il est juste déçu. Véritablement désappointé de voir que, une fois de plus, on ne le comprend pas. Il devrait en avoir l’habitude, la torche humaine qui ne connait rien d’autre que les élans excessifs mais, cette fois, il estime que l’injustice qu’il essuie est la pire de toutes : cette fois, il n’est responsable de rien. Et sa déception s’exprime par son mutisme qui se prolonge, par ses yeux qui le toisent en ayant l’air de l’encourager à poursuivre dans son spectacle récréatif qui ne fait rire personne d’autre, jusqu’à ce qu’Adriel ait fini de faire entendre sa voix. ’’D’accord.’’ il le dit d’une voix basse, une octave plus basse que la moyenne, en attrapant sa tasse pour boire son contenue d’une seule traite avant de la reposer sur sa coupole, poursuivant d’un ’’Laisse tomber.’’ qui accompagne son mouvement quand il descend du tabouret pour rejoindre le salon, sans envie de poursuivre cette conversation qui n’en est pas vraiment une. De son point de vue, Adriel n’a même pas fait l’effort de se mettre à sa place ou de considérer que sa colère était mue par le fait qu’il était blessé à l’idée que son petit-ami lui fasse si peu confiance ; visiblement, il n’a même pas le droit d’exiger qu’on respecte son souhait de vérité. Mais trop las et fatigué pour être vindicatif, et n’ayant aucune envie de porter haut ses droits à exiger quelque chose d’aussi fondamental, il se contente de déposer un plaid sur le canapé en disant, d’une voix laconique : ’’J’te laisse faire comme chez toi ?’’ Il n’est même pas rancunier. Ce n’est pas grave. Il a l’habitude.

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Le silence et le goût amer de la déception firent irruption après ses plaisanteries qui furent loin de faire mouche. Pensant tomber sur le bon côté d’une pièce de monnaie, il se rendait compte, à travers le mutisme et les épaules basses de Silas, qu’il avait pris la mauvaise tangente pour le faire réagir. De toute évidence, la fatigue et le manque de compréhension de la part de son petit ami, et à présent de lui, ne faisaient qu’aggraver l'état de torpeur dans lequel il entrait, la colère peinant à pointer le bout de son nez.

_ “Je suis désolé Sílas.”

Il s'était levé, bien plus doux dans son élan tandis qu’il voyait le chirurgien s'éloigner, le dépit las se lisant sur chacun de ses traits. Mais il était parfaitement capable de reconnaître très sincèrement ses torts et de comprendre qu’il avait poussé le chemin plus loin que prévu, emporté par la fougue de sa mission. Silas avait toujours exprimé une sensibilité dont Adriel semblait s'être dépourvu avec le temps, agissant d’instinct et d’observation sans s’appesantir des émotions. Son rôle ne lui donnait pas l’occasion de le faire et surtout, il s'était clairement refusé de ressentir quoi que ce soit qui permettrait à n’importe quel ennemi de s’engouffrer dans ce qu’il pensait être une faille.

Mais Sílas, il l’avait vu heureux durant des semaines. Heureux avec quelqu’un d’autre. Et c'était peu dire parce qu’il avait très vite remarqué qu’il était plus que bien luné et que tout dégringolait de nouveau. Il était loin d’avoir voulu lui manquer de respect et de temps et Adriel fit de son mieux pour rattraper son erreur.

_” Je nous fais couler un autre café… je vais pas réussir à dormir tout de suite.“ Il ne voulait pour autant pas le forcer à lui raconter les détails de sa dispute avec son copain, mais il avait réellement envie d’en savoir plus. “C’est la première fois qu’il te ment ou tu t’es rendu compte qu’il y a eu plusieurs mensonges depuis un moment?”

La confiance était un équilibre difficile à atteindre, il le savait aussi. Sílas éprouvait certainement les mêmes difficultés si cet ordre était rompu, y voyant un manque de respect et des blessures s’agrandir. Bien plus sérieux que les minutes précédentes, laissant l’antalgique faire également son effet, Adriel se posa en invitant Silas à en faire de même. Il n’avait pas envie que celui-ci puisse penser qu’il lui manquait de considération.

_ “Je m’excuse vraiment, j’avais pas envie de passer à un niveau aussi bas avec toi, c'était pas ce que je voulais.”


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Il n’a pas tenu à exposer précisément toute la déception qu’il a éprouvé à voir son chagrin aussi négligemment considéré, presque en remis en question par celui qu’il pense - toujours - être son ami. Ce n’est pas comme s’il n’avait pas l’habitude d’être rabroué dans ses ressentis, Sílas, si bien qu’il ne défend même pas le droit qu’il ignore détenir, et se contente donc de clôturer le sujet qu’il avait lui-même ouvert — poussé par le Chuchoteur, certes. Alors le “Je suis désolé Sílas.” qui résonne entre eux ne lui concède même pas une once de satisfaction, et il se contente d’hausser les épaules en dépliant le plaid qu’il installe sur le canapé, ayant l’air de dire ce n’est pas si grave ”Je nous fais couler un autre café… je vais pas réussir à dormir tout de suite.“ n’ayant pas relevé les yeux vers Adriel, il redresse son menton une fois que la silhouette de son ami s’éloigne pour rejoindre la cuisine, en prenant une fine inspiration qui est quelque peu nerveuse, quoique hachée par la tristesse flagrante dont il assume enfin la possession. Mais maintenant qu’il l’a dit, qu’il a avoué que son couple ne tenait plus qu’à un lien fragile, seulement entretenu par les messages que Alaois continue à envoyer malgré le silence que Sílas lui impose. Mais le chirurgien n’est pas aveugle au point d’ignorer ce qui est sous ses yeux : s’il a craché avec autant d’aigreur ce qu’il s’est passé c’est parce qu’il a besoin d’en parler, n’en déplaise à sa fierté mécontente.

“C’est la première fois qu’il te ment ou tu t’es rendu compte qu’il y a eu plusieurs mensonges depuis un moment?” il se laisse tomber dans le canapé en soupirant, ses lèvres se formant en une petite moue dépitée avant qu’il ne réponde, d’une voix lasse ’’J’en sais rien, c’est justement ça le problème. Quand on fait confiance à quelqu’un, au point de ne jamais remettre en question tout ce qu’elle dit, et qu’on se rend compte que cette personne a menti en nous regardant dans les yeux, on doute de tout, après.’’ c’est pratique de se cacher derrière des prénoms distants, et il le réalise en levant les yeux vers son ami, rectifiant ’’Du moins, c’est ce qui se passe pour moi. S’il a pu me mentir sur ça, il a pu le faire pour plein d’autres trucs.’’ cela peut semblait exagérer d’un point de vue extérieur mais, pour quelqu’un qui n’accorde pas facilement sa confiance, avaler cette trahison est particulièrement difficile, et il ne sait pas comment renouer avec celui qu’il aime toujours autant. “Je m’excuse vraiment, j’avais pas envie de passer à un niveau aussi bas avec toi, c'était pas ce que je voulais.” esquissant un petit sourire rassurant en se tassant encore plus dans le canapé, il renvoie avec indulgence : ’’Je sais, ne t’inquiète pas. C’est oublié.’’ la preuve qu'il sait pardonner, quand il veut.

crédits/wcstedrose & may0osh
Adriel Rhodes
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Adriel Rhodes

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La discordance des temps modernes
Les inarrêtables
Un petit pas pour l'individu, un grand pas pour le coven

Trombinoscope : Where the wild things (Sílas) Giphy
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Tuer le temps : C’est dans le silence qu’il opère le mieux, chuchoteur onirique est un titre qu’il embrasse depuis 2019.
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Haley. Discrète et indépendante, elle garde ses griffes acérées quand elle n'a pas le regard rivé sur Adriel.

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Where the wild things
5 Octobre 2024



We are still friends from that night
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La lassitude semblait être l'état premier du chirurgien qui s'était bien trop enfoncé dans sa déception pour en parler librement. Ce n'était pas la réaction d’un ego piqué de son côté, mais l’expression d’une sincère amertume qui restait coincée dans sa gorge. Alors qu’il faisait couler les cafés, il se tourna vers lui au moment où il répondit simplement à sa question, ignorant lui-même à quel point les mensonges s'était ancrés dans leur relation.

_ “Et … est-ce qu’il a tenté de te donner des justifications lui-même ou il est parti ?”

Pour la première fois, Silas en parlait un peu plus ouvertement, ses craintes et ses blessures honnêtement posés sans qu’il ne sache encore comment les panser. Dans cette impasse, il semblait ne pas savoir quel genre amorcer pour sortir de cette soudaine immobilité, mais il était évident que l’enfant des Vagues n'était pas de ceux qui restaient inertes bien trop longtemps. L’attachement qu’il voyait à présent avec bien plus d'évidence s'était esseulé sans qu’il ne s’y attende. Le rejoignant sur le canapé alors que les tasses de café fumantes reposaient sur la table basse, Adriel s’installa plus confortablement en sentant de moins en moins sa douleur aux côtes. Il ne devait ce luxe à qu'à son ami qui traversaient une mauvaise passe.

_ “Qu’est-ce que tu aurais envie de faire pour régler la situation ?”

Ou en avait-il envie de trouver une solution seule quand il était toujours plus simple d’en trouver à deux ? Il ignorait si son petit ami tenait réellement à lui, si cette pause dans le temps visible dans chaque recoin de son appartement révélait que Silas était le seul à être resté au point mort ou si son compagnon avait avancé. Loin d’avoir les réponses à ce questionnement, sa dernière phrase lui prouva qu’il était encore capable de passer l'éponge sur certains manquements avant de comprendre qu’ils semblaient avoir manqué de communication entre eux depuis.

_ “Attends … il s’est pas excusé lui?”

Il avait conscience que trois questions s'étaient posé d'affilés, mais il semblait évident qu'à chacune d'entre elle, Adriel ne cherchait qu'à en entendre plus, pour que Silas se départage de cette tension qui l'habitait, bien plus accrue qu'en temps normal.
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