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Slow it down (Valeriana)

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Adriel Rhodes
Isolationniste
Adriel Rhodes

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La discordance des temps modernes
Les inarrêtables
Un petit pas pour l'individu, un grand pas pour le coven

Trombinoscope : Slow it down (Valeriana) Giphy
Face claim : Sam Claflin
Pronoms RP : Il
Âge : 36
Tuer le temps : C’est dans le silence qu’il opère le mieux, chuchoteur onirique est un titre qu’il embrasse depuis 2019.
Familier : Slow it down (Valeriana) Kvj2
Haley. Discrète et indépendante, elle garde ses griffes acérées quand elle n'a pas le regard rivé sur Adriel.

Compte en banque : 524
Arrivé.e le : 23/09/2024
Messages : 171
   
Slow it down
30.08.2024


TW : Mention maladie incurable


Émergeant activement de sa phase de sommeil profond alors que l’odeur de café remontait depuis la cuisine, Adriel s'était levé en après-midi après avoir passé sa nuit à l’Etherum à lire quelques théories annexes sur le sommeil polyphasique. Les lunettes de soleil déjà sur son nez tandis que les rayons de soleil traversaient quelques nuages et les fenêtres de la pièce à vivre, il parcourait rapidement les nouvelles de la journée sur sa tablette tout en veillant à mettre le son de la radio magique à un niveau minimal pour ne pas réveiller sa mère dormant dans une des pièces du rez-de-chaussée. Alors qu’il reposait sa tasse vide sur la table basse, il remarqua alors un mot d’une des infirmières sur un post-it, lui indiquant que le flacon numéro 6 allait bientôt leur en manquer. Haley en profita à cet instant pour rentrer par la chatière et sembla comprendre qu’ils allaient pouvoir bientôt vadrouiller.

Bien qu’il tentait d’apporter les soins de confort à sa mère en état de dégénérescence neurologique avancée, Adriel n’avait par la moindre idée de ce que le flacon contenait. Il savait tellement que les essences qu’il fournissait aux infirmières l’aidaient sans la guérir et c'était suffisant pour qu’il s’empresse de s’habiller pour sortir s’en procurer, un message rapide à sa fournisseuse pour la prévenir de son arrivée. Il fit un rapide crochet à l'épicerie fine du coin, cherchant un de leur produit qui pourrait plaire à la jeune femme pour ce début d’automne.

S’il y avait une seule personne à qui il confiait la confection de ses flacons, c'était bien Valeriana. Botaniste de père en fille, il l’avait bien souvent observée déjà durant leur étude lorsqu’il la croisait dans les serres de l’Académie, expérimentant ses propres essences avant de presque naturellement devenir la chercheuse de son coven. Son expérience n'était plus à prouver et sans même jamais rentrer dans les détails à chaque fois qu’il la retrouvait dans les jardins de son cottage, il sentait qu’elle comprenait le mal qui rongeait sa mère.

Alors prenant soin de se garer légèrement en retrait, sans laisser les effluves de son moteur freiner la nature qui était prédominante dans le secteur, Adriel était arrivé près du cottage de la jeune Omundson, prenant instinctivement le chemin des serres qu’il voyait presque grandir avec le temps. Fille des plantes, Valeriana était de celles qui se sentaient bien mieux au milieu de la nature, là où elle ne semblait faire qu’un seul avant même de pouvoir apercevoir sa silhouette se détacher d’une des plantes dont elle prenait soin.

Pourtant, il ne l’aperçut pas, bien souvent habitué à ce qu’elle sente sa présence dans les lieux, comme tout humain marchant sur ses terres. Plissant légèrement les yeux, Adriel s’arrêta en plein milieu, cherchant à comprendre si elle était au moins chez elle. Bien qu’il ne manquait pas à ses manières de s’annoncer avant sa venue, il n’avait plus pensé à regarder si elle lui avait répondu, maintenant qu’il était dans une zone avec peu de réseau, il avait peu de chances de pouvoir l’appeler.

_”Valeriana?”

Il l’avait chuchoté, par principe pour des plantes à ses côtés qui devaient probablement dormir. Son chat se faufila alors entre ses jambes, manquant presque de le pousser un avant alors qu’elle avançait sans lui, légèrement boudeuse, certainement parce qu’il ne lui avait pas pris de friandise sur le chemin. Il leva les yeux en l’air, serrant le petit sachet qu’il tenait entre les mains et bifurquant vers une allée où les plantes étaient un peu plus denses, le bruit d’une cisaille attirant alors son attention. Prenant soin de ne pas se prendre les pieds dans une racine perdue comme une des premières fois où il était venu ici, Adriel ouvrit quelques boutons de son manteau long, observant le bout de ses chaussures élégantes devenir progressivement boueuses. En soi, ça ne le dérangeait pas, mais il craignait surtout d’abîmer le travail respectable de celle qu’il considérait comme son amie avant tout.

_ “Je sais très bien qui va avoir mal si je finis par marcher sur les plates-bandes de ta plante …” C'était lui, de toute évidence. Cherchant toujours à appâter l’attention de la jeune femme dont il pensait percevoir la couleur chatoyante de ses vêtements habituels, Adriel se mit à souffler de soulagement en s’approchant doucement. “Je t’ai écrit, mais je pense que tu n’as pas lu …” Avant de constater qu’il ne s’agissait que d’une plante qui avait fleuri d’un nombre conséquent de pétales multicolores. "Ah." Laissa-t-il échapper, toujours dans un murmure, presque un peu déçu de s'être fait avoir.



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Valeriana A. Omundson
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Valeriana A. Omundson

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Trombinoscope : Slow it down (Valeriana) 19d7f1648d4d62518140fe4111f7fdc4f0c90fe2
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Tuer le temps : Chercheuse des Essences Botaniques.
Familier : Un scorpion jaune de palestine appelé Henry, qui se cache contre sa nuque la plupart du temps.
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Slow it down
30.08.2024


TW : Arachnophobie, maladie, objets tranchants

L’équinoxe d’automne était passé depuis une semaine maintenant, signant la fin de l’été et l’entrée dans les saisons froides. Pourtant, cela n’avait pas empêché Valeriana d’avoir des envies de couleurs lorsqu’elle s’était levée ce matin-là. De plus, cette journée signifiait pour elle qu’un mois seulement la séparait de sa fête préférée : Samhain. Comme chaque année, elle comptait bien décorer sa maison pour l’occasion et, comme chaque année, elle prévoyait déjà de faire des ateliers de préparation de décorations avec ses neveux et nièces. Mais avant d’envisager son programme post-halloween, elle avait encore ses tâches du jour à effectuer.

Vêtue d’une salopette orange et d’un tee - shirt vert, elle avait enfilé ses boots pour sortir récupérer son courrier. Lorsqu’elle avait ouvert la boîte aux lettres en bois en forme de chalet, elle avait eu la surprise d’y découvrir un colis, en plus d’une ou deux lettres. Fronçant les sourcils d’interrogation, elle avait d’abord cherché sur l’emballage si le nom de l’expéditeur était indiqué. Mais rien. Elle était donc rentrée avec le tout, bien décidé à connaître le contenu de la marchandise. Aidée d’un cutter, elle avait retiré l’adhésif qui entravait les battants de carton, et avait soulevé ces derniers pour dévoiler ce que contenait le paquet. À l’intérieur se trouvaient des sabots de jardinages tricolore, dans un dégradé allant du orange au noir en passant par le mauve, avec des motifs de toiles d’araignées. Le regard de la trentenaire s’était illuminé de bonheur en les voyant. Un petit mot accompagnait l’ensemble, dans une écriture ronde qu’elle reconnaîtrait entre mille. Un simple “Je t’aime. Papa.”, qui avait étiré ses lèvres en un sourire attendrit alors qu’elle serrait le mot contre son coeur. Deux jours plus tôt, elle l’avait appelé pour un conseil concernant une plante malade et ses bottes avaient malheureusement rendues l’âme durant l’appel, la forçant à changer de chaussures.

Sans plus attendre, elle s’était empressé de les chausser pour les essayer : elles lui allait comme un gant ! Elle avait ensuite attrapé son téléphone, s’était rendue dans sa chambre pour se mettre face au miroir pleine longueur et avait pris une photo qui la montrait en train de porter les nouveaux sabots. Puis elle avait simplement envoyé la photo à son père avec un emoji cœur. Nul doute qu’il comprendrait aisément qu’elle adorait le cadeau qu’il venait de lui faire. Mais, au-delà de ce simple message, elle se faisait la promesse de le remercier d’une bien meilleure façon.

Chaussée de ses nouveaux accessoires de jardinage, elle était donc prête à vaquer à ses occupations. Une fois dans son jardin, seau d’eau en main, elle en avait fait le tour pour arroser les plantes qui en avaient besoin. Puis, elle s’était rendue dans la serre pour faire de même, mais aussi parce qu’elle avait plusieurs choses à vérifier dans cet espace. Il y avait notamment la fameuse plante malade dont elle devait s’occuper : deux jours plus tôt, elle l’avait déterré afin de retirer les racines infestées pour sauver les racines encore saines, et elle l’avait remise en pot afin de l’isoler des autres pour ne pas les contaminer. Lorsqu’elle s’était approcher de ladite plante, elle avait constaté que son état semblait s’être amélioré, elle l’avait donc arrosé à son tour.

Le temps avait défilé alors qu’elle s’était occupée de la récolte de certains végétaux dont elle aurait besoin ultérieurement, au point qu’elle en vienne à se poser un peu plus tard que prévu pour manger. À la fin de son repas, le son de notification de son téléphone l’avait averti qu’elle avait reçu un message. Elle avait regardé pour connaître le destinataire, et constaté qu’il s’agissait d’Adriel qui lui annonçait son arrivée. Elle en avait souri, et lui avait répondu qu’il pouvait passer sans souci, avant de lui demander s’il avait besoin de quelque chose. Elle le connaissait depuis longtemps, et s’était tout naturellement qu’elle fournissait à son ami les plantes et essences botaniques dont il avait besoin.

D’ailleurs, elle se faisait la réflexion qu’elle ne se souvenait plus de la dernière fois qu’elle lui avait fourni un flacon pour le traitement de sa mère. Mais peut - être ne venait - il pas pour ça, après tout ? Comme elle n’avait pas de réponse de sa part, elle restait donc dans le flou pour le moment. Dans le doute, elle savait qu’elle avait toujours des flacons d’avance, elle n’était donc pas inquiète. Dépendamment de la plante et du procédé, la fabrication pouvait prendre plus ou moins de temps, et elle préférait largement que le Chuchoteur onirique ne soit pas contraint d’attendre. Il en allait des soins de sa mère, et Valeriana respectait beaucoup trop le dévouement du jeune homme à prendre soin d’elle pour le mettre dans l’embarras.

Elle était retournée dans la serre pour continuer l’entretien des plantes qui s’y trouvaient, gardant son téléphone sur elle au cas où Adriel lui répondrait. Elle avait remarqué que les arbustes de laurier noble avaient bien poussé, et voire même un peu trop car ils empiétaient sur l’espace des uns et des autres. Elle avait donc cherché ses gants de jardinage, une cisaille et un sceau pour tailler les arbustes et récolter le surplus.

Concentrée sur sa tâche, elle n’avait pas été attentive à la présence qui s’avançait sur ses terres. Henry, qui s’était dissimulé dans le feuillage d’un églantier, venait de voir passer l’oniromancien et n’avait pas tardé à en avertir sa sorcière d’un message mental qui avait fait relever la tête de la jeune femme. Valeriana avait alors arrêté ses gestes pour se concentrer, lui permettant de capter la présence de son ami non loin d’elle et d’entendre qu’il cherchait à lui parler.

Après avoir posé la cisaille et ses gants dans le seau avec les branches de laurier qu’elle avait recueilli, elle s’était fiée à la voix d’Adriel pour se diriger. Elle était apparue sur sa gauche, un peu plus en avant de là où il se tenait.

“Coucou Adriel, je suis là.” lui avait - elle dit avec un sourire, heureuse de le voir. Elle en avait profité pour se rapprocher de lui en enjambant une ou deux racines au passage. “J’ai reçu ton petit mot.” avait - elle informé en désignant son téléphone qu’elle avait sorti de sa poche. “Dis moi tout : qu’est ce qui t'amène à venir te perdre par içi ?”

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Adriel Rhodes
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Adriel Rhodes

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30.08.2024


TW : Mention maladie incurable

Aussi silencieuse que la nature qui grandissait dans ces lieux, Valeriana était apparu à sa gauche, un sourire accroché à ses lèvres et à son regard chaleureux. Par automatisme et presque par habitude, Adriel le lui rendit non lorsqu’elle lui confirma qu’elle avait bien reçu son message, mais certainement bien occupé à tailler les arbustes nécessiteux en cette période de l’année. La jeune botaniste alla directement droit au but concernant les raisons de sa présence, ce qu’il ne pouvait qu’apprécier bien qu’il ne manquât pas aux politesses habituelles.

_ “Toujours la même fiole n°3” Il avait gardé le bout de papier dans le creux de sa poche, bien qu’il avait retenu les innombrables flacons présents sur la table de sa mère. Il réalisait qu’elle avait besoin d’une grande quantité de soin de confort, mais ne savait jamais à quoi servait telle ou telle fiole, surtout avec tous les effets secondaires entre couper des autres. “J’ignore toujours ce qu’il y a dedans, est-ce toujours un secret de famille ?” Il était notoire que son grand-père avait laissé un grand savoir faire se perpétuer jusqu'à Valeriana qui avait pris soin du cottage hérité. “Sans vouloir te déranger plus souvent, je pense que je vais t’en prendre pour plusieurs mois si tu en as en stock.”

Payant souvent en avance pour être certain que la jeune femme possédait tout le nécessaire pour lui fournir en potion, Adriel remarquait néanmoins que ces allées et retours étaient fréquents depuis quelque temps, attestant que l'état de la mère Rhodes se dégradait. Pourtant, le chuchoteur restait encore de marbre face à la situation qui pouvait préoccuper n’importe quel fils et ce n'était pourtant pas faute de lui vouer son entière affection. Il avait tout simplement bien compartimenté sa vie pour ne pas laisser n’importe quelle information personnelle passer au-dessus de lui. Sans laisser fuiter les grandes lignes, Adriel se laissa aller dans un léger sourire avant de lui en demander un peu plus.

_ “Par la même occasion, je vais également te demander si tu pourrais me fournir en l’huile essentielle de Valeriane.” Il ne pouvait se vanter d’avoir déjà utilisé cette huile pour des besoins plus professionnels que personnels, il fallait néanmoins avouer que la Valériane accélérait grandement sa manière de s’immiscer dans les songes lorsque son utilisation était réalisée sur le long terme. Autant dire que plusieurs de ses cibles avaient de nombreux extraits de plantes sur eux pour maximiser ses chances de passer à travers les failles dès qu'il en avait l'occasion. Loin d'étaler des techniques qui pouvaient laisser n’importe qui septique sur sa manière de procéder, Adriel préféra la glisser entre deux fioles médicinales de sa mère. “Ça lui permettra d’avoir un meilleur sommeil réparateur.” Ce qui n'était pas totalement faux, puisqu'il arrivait à sa mère de ne pas contrôler son don lorsqu'elle dormait en journée, au grand damne des infirmières qui passaient prendre soin d'elle.

Lissant rapidement le pan de sa veste, le chuchoteur observa un instant les plantes environnantes, s’assurant ainsi qu’aucune tige ne viendrait à s’enrouler sur ses chevilles comme la dernière fois. Il remarqua alors les nouveaux sabots de jardinages dont elle s'était parée et qui détonnaient dans les lieux, appréciant leur couleur automnale avant l’heure. Ce petit détail lui allait bien et il ne put que souffler un compliment caché derrière une légère taquinerie.

_ “Elles seraient encore plus sympa si tu enlevais l'étiquette encore accrochée dessus au fait… Ce n’est pas un peu tôt pour Halloween?”

Ce n'était pourtant pas une remarque moqueuse, habituée aux couleurs vives que la jeune femme portait en temps normal et qui laissait bien souvent à Adriel son aspect terne à côté. Lui qui semblait à chaque occasion bien habillée et sans le moindre accord avec la serre dans laquelle il se perdait, Valeriana semblait prendre chaque jour comme une nouvelle manière de célébrer chaque éclosion de fleurs. En somme, il appréciait leur étrange différence qui allégeait sa journée à chaque fois qu’il venait ici, bien qu’il ne se risquât pas à avoir les mêmes sabots de travail pour autant. Ce style rustique allait bien mieux sur la jeune femme que sur lui et il ne put que se demander où était le chapeau qui allait avec l'accoutrement, se privant néanmoins de pousser le bouchon trop loin dans la raillerie.

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