-17%
Le deal à ne pas rater :
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular 44mm (plusieurs ...
249 € 299 €
Voir le deal


Old friends Same disease ft. Nero

2 participants
Lorenzo Hyde
Expansionniste
Lorenzo Hyde

En ligne

La discordance des temps modernes
Bronzer à l'ombre
L'ennemi de mon ennemi est mon ami
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables

Trombinoscope : Old friends Same disease ft. Nero 96d2c0f4d8cb7cd21d1454da091ae79e
Face claim : Chris Cerulli
Pronoms RP : he/him (il/lui)
Âge : 35 ans
Tuer le temps : Ostéopathe - faux médecin, dit sa famille déçue qu'il n'ait pas continué des études de médecine classiques pour devenir une personne respectable.
Familier : Old friends Same disease ft. Nero 200w.gif?cid=6c09b952wqknr76a4vdhcm6mubcj7lts6ve2m3dtdxyyycvc&ep=v1_gifs_search&rid=200w
Giulietta, Casoar qui tiens plus du paon vaniteux que de la descendance d'un terrible raptor, ne se vexe que lorsque l'on mentionne la taille imposante de son postérieur.

Compte en banque : 162
Arrivé.e le : 14/02/2024
Messages : 221
   
Old friends Same disease
03.09.24


TW : Contexte médical, évocation de blessures
Les journées de Lorenzo se ressemblent toutes. Tout les matins, il se lève à sept heures. Prépare le café dans la cafetière Italienne si Diana n'est pas levée avant lui. Puis il se dirige vers son cabinet d'ostéopathie à Newtown, dans sa Toyota hybride avant que Giulietta le Casoar ne le rejoigne à pattes. Une fois sur place, elle profite de la cour de l'immeuble si le temps le permet, ou s'installe dans un coin sur un énorme coussin près du bureau de Lorenzo. Parfois, l'ostéopathe doit rassurer ses clients sur la présence de son familier. Il est vrai que dans la nature, ils sont réputés comme étant des oiseaux très agressifs, de vrais raptors des temps modernes. Mais une fois la surprise de tomber nez à nez avec un énorme dindon bleu préhistorique, les gens se rendent généralement compte qu'elle est toute aussi sympathique que son sorcier.

La salle où il traite ses patients est à côté, pour éviter d'être trop fixé•e par un casoar et par pudeur. Chez Lorenzo il faut généralement se déshabiller, pour être manimulé correctement et ressortir d'ici en courant : ou presque. Aujourd'hui comme tous les matins, le voilà arrivé à neuf heures devant son carnet de rendez vous. Il consulte les notes sur son logiciel et hausse un sourcil en soufflant sur sa tasse de café lorsqu'il constate le nom de son patient à onze heures.

« Ah ? »

Giulietta, occupée à se lisser les plumes après sa marche matinale réhausse le bec pour regarder par dessus son épaule :

« Tu te souviens de Karlsson ? »
« Oui, il avait peur de moi. »

Comme tout le monde, songe le sorcier. Mais il est vrai que son familier avait suivi l'Aéromanien, un peu à la manière d'un Stalker. Parce qu'elle est protectrice, avec Lorenzo. Qu'elle sait qu'elle dissuade bien souvent sans avoir besoin de même attaquer.

« C'est notre onze heures. »
« Les problèmes de dos n'épargnent personne et l'âge non plus. »

Les sages paroles du volatile font hocher la tête au sorcier. Nero, la dernière fois qu'il l'a rencontré c'était probablement à la remise des diplômes. Oh, il l'a revu entre temps. Surtout dans les journaux, la famille étant influente. Il a suivi les fiançailles toutes annulées, même la dernière en date en sachant très bien que ça ne fonctionnerait jamais entre lui et une femme. Parce que question partenaires, le fils Karlsson semblait plus attiré par quelqu'un comme lui qu'une dame. Un secret que le botanomancien avait promis de garder, et au sujet du quel il n'a jamais parlé. Même quand pour faire la conversation, quelques aéromanciens un peu avides de ragots au sein du quartier lui demandaient parfois son avis sur le choix de la dernière en date, une Hydromancienne qu'il ne connaît ni d'Eve ni d'Adam. Bien entendu, il n'y aura pas de suite. Si le faux médecin ignore qui est l'homme faisant couler autant d'encre dans les journaux depuis qu'on l'a vu aux côtés de Nero à l'enterrement, ça lui importe peu. Il sait déjà qu'il ne s'agit pas d'un colocataire. Un grand gars tatoué, à priori, les goûts du Karlsson n'ont pas changé depuis l'académie. La ressemblance entre Hyde et l'homme mystère s'arrête là. Mais il y a sans doute un type bien précis que n'importe qui au courant verrait aussi.

Onze heures. Il est temps de sortir de son bureau, pour aller chercher le patient en salle d'attente. Il sait que sa secrétaire s'en sera occupée en amont, probablement.

« Karlsson ? »

Il est le dernier, avant la pause déjeuner. Jetant un regard à sa secrétaire, incertain de savoir si son ancien camarade de classe prendra le temps de discuter ou pas, Hyde sourit :

« Vous pouvez partir en avance pour la pause de midi si vous voulez, fermez juste la porte, je m'occupe de Monsieur Karlsson. »

Monsieur Karlsson, qui n'a pas l'air en grande forme. Pas étonnant. Lorenzo a lu les journaux, mais surtout entendu les sirènes de police toute la matinée au début du mois dernier.
Nero Karlsson
Isolationniste
Nero Karlsson

En ligne

Bêta testeur.se aguerri.e
La discordance des temps modernes
Pas besoin de crème solaire
Bronzer à l'ombre
Véritable vampire
Le début des emmerdes
Le temps passe vite quand on s'amuse
La bosse de l'écrivain
L'ennemi de mon ennemi est mon ami
1ere Bougie
Nano-quoi?

Trombinoscope : Old friends Same disease ft. Nero 8bac06d0315109a4bd4d5ae02aed14a5215ab0cf
Face claim : Ricky Olson
Pronoms RP : he/him
Âge : 35 ans
Tuer le temps : Bourrasqueur des Enfants des Vents depuis 2016, il est destiné à avoir un grand avenir en politique. Avenir dont il ne veut pas, assurément, mais qu'il n'a pas vraiment d'autre choix que de poursuivre sous peine de conséquences désastreuses.
Familier : Old friends Same disease ft. Nero Chouette-cheveche-162023
Freja, la chouette chevêche qui semble en permanence en colère. Ce n'est pas qu'une apparence, croyez-le ; elle déteste tout et tout le monde. Attention aux coups de bec !

Compte en banque : 1736
Arrivé.e le : 09/10/2023
Messages : 1232
   
Old friends Same disease
03.09.24


TW : Contexte médical, évocation de blessures, mention de dépression

Je vais mieux. C'est déjà un début, dans le processus de guérison. Je ne vais pas "bien", je vais "mieux". Mieux que le mois dernier, lorsque mon esprit se balançait entre la dissociation et l'envie de sauter d'un pont. Mieux que lorsque je ne pouvais fermer l'oeil de la nuit sans potions, mieux que lorsque le moindre mouvement était une souffrance telle que je manquais de m'évanouir - et pourtant ma résistance à la douleur est admirable. Bref, je vais mieux.

Du moins, c'est ce que je pensais. Mais si la guérison est en bonne voie, ce sont des problèmes plus anciens qui remontent maintenant. Trois fois rien, quelques soucis de santé qui ne menacent pas ma vie, mais qui sont inconfortables au possible. Des histoires de vieux comme on dit, avec un dos en miette et quelques articulations qui ont du mal à fonctionner comme elles le devraient. La maltraitance a son lot de responsabilité bien entendu, mais Lucius m'a confirmé que c'était plutôt courant chez les adultes, en particulier une fois la trentaine dépassée. Et je l'ai largement dépassée, donc je pense être dans la norme avec ces soucis.

Je ne voulais rien faire, n'ayant clairement pas le temps pour cela - et ayant surtout une trouille incommensurable des médecins - mais Lucius a insisté. Il me voit grimacer dès le réveil, peiner à me redresser lorsque j'ai passé trop de temps penché sur la très - trop - nombreuse paperasse qu'il me reste encore à faire. C'est son regard de chaton battu qui a eu raison de moi, et m'a forcé à prendre rendez-vous. Je n'y ai pas vraiment réfléchi sur le coup, n'ai même pas relevé le nom sur le site internet lorsque j'ai planifié cela. Ce que j'ai retenu par contre, c'est le quartier : un endroit où j'aimerais ne pas passer si possible, trop proche de là où j'ai toujours vécu. Il faudra bien que je remette les pieds au manoir un jour, ne serait-ce que pour récupérer les papiers qui me reviennent de droit, quelques affaires aussi. Les contrats des employés, actuellement au chômage technique. Tout ça.

J'aurais peut-être dû lire le nom de ce médecin, en réalité. Ca m'aurait évité une pseudo crise cardiaque en lisant la plaque sur la porte de ce fameux "ostéopathe". Hyde...ça ne peut pas être "le" Hyde, n'est-ce pas ? C'est forcément quelqu'un d'autre. Un doppelgänger, mais certainement pas celui que je connais. Du moins je l'espère encore, lorsque j'ouvre la porte du cabinet en retenant mon souffle. Le quartier en lui-même me perturbe, et voilà que je donne accidentellement un coup de pied dans la fourmilière qu'est mon passé...non, vraiment, je me sens mal.

"Arrête de stresser, tu me fais stresser aussi !"

Freya et la délicatesse, ça fait deux. Ma chère amie a refusé de rester en arrière, estimant qu'elle est dans l'obligation de m'accompagner absolument partout désormais. Je lève les yeux au ciel.

"Tiens-toi tranquille, ou reste dehors."
"Compte là-dessus, eh."

Je pénètre dans le cabinet en priant fort pour qu'elle reste sage, sachant bien que je lui demande la lune. Perchée sur mon épaule, la minuscule chouette observe les lieux d'un oeil critique. Elle non plus n'est pas à l'aise, et ce n'est pas seulement parce que je projette mes émotions sur elle à travers mes pensées.

"Bonjour monsieur ! Vous avez rendez-vous ?"
"Bonjour. Oui. Karlsson...s'il vous plaît."

Mes mots sont peu naturels, comme prononcés par un robot tentant de se mêler aux humains. Heureusement, elle ne prend pas la mouche - c'est bien la première fois - et indique seulement à son patron que je suis arrivé.

Il ne faut pas longtemps avant que le médecin en question débarque dans la salle d'attente, et immédiatement, mon teint perd encore deux teintes de couleur. Ce n'est pas un doppelgänger. C'est bien lui, et il n'a pas beaucoup changé. Un peu, peut-être ; je vois l'encre sur sa gorge et ses mains, lui aussi a dû avoir une jeunesse "wild" une fois l'Académie quittée. Il avait déjà bien entamé lorsque nous nous sommes croisés pour la dernière fois, il me semble...mais je ne devrais pas y songer. Ca me fait toujours un petit quelque chose de le voir, comme un pincement au coeur et une vague de souvenirs qui remontent à la surface. Hyde, mon premier baiser...Hyde, gardien d'un secret terrible qui m'a fait vivre un enfer pendant des années. Je sais maintenant que je lui dois la vie,  même s'il ne s'en rendait pas forcément compte.

"Bon...jour."

Le robot est de retour, et cette fois, je m'agace moi-même. J'évite volontairement son regard, malheureusement le mien tombe sur un énorme dinosaure qui me fait frissonner malgré moi. C'est vrai que son familier est imposant, et franchement flippant. Rien à voir avec le mien, qui d'ailleurs se planque à moitié contre mon cou comme si elle allait disparaître d'un coup.

"Est-ce possible qu'elle reste avec moi ? Elle ne veut plus me lâcher."
"Et pourquoi à ton avis, génie ?"
"Freya, s'il te plaît."

Je n'ai pas besoin qu'elle soit difficile en plus d'avoir du mal à gérer mes émotions, là, tout de suite.
Lorenzo Hyde
Expansionniste
Lorenzo Hyde

En ligne

La discordance des temps modernes
Bronzer à l'ombre
L'ennemi de mon ennemi est mon ami
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables

Trombinoscope : Old friends Same disease ft. Nero 96d2c0f4d8cb7cd21d1454da091ae79e
Face claim : Chris Cerulli
Pronoms RP : he/him (il/lui)
Âge : 35 ans
Tuer le temps : Ostéopathe - faux médecin, dit sa famille déçue qu'il n'ait pas continué des études de médecine classiques pour devenir une personne respectable.
Familier : Old friends Same disease ft. Nero 200w.gif?cid=6c09b952wqknr76a4vdhcm6mubcj7lts6ve2m3dtdxyyycvc&ep=v1_gifs_search&rid=200w
Giulietta, Casoar qui tiens plus du paon vaniteux que de la descendance d'un terrible raptor, ne se vexe que lorsque l'on mentionne la taille imposante de son postérieur.

Compte en banque : 162
Arrivé.e le : 14/02/2024
Messages : 221
   
Old friends Same disease
03.09.24


TW : Contexte médical, évocation de blessures
« Bien entendu. »

Les familiers qui restent avec leur sorcier•ère, Lorenzo connaît. Ce serait bien hypocrite de sa part, que de demander à ce que la chouette ne reste pas près de son patient. Lui-même est avec son dinosaure domestiqué après tout. Bien qu'il ne soit pas Zoomancien, une partie de sa famille l'est. Son père et sa soeur respectivement, les mélanges étant courants au sein du coven des Vergers, lui a hérité de la botanomancie maternelle. Pour autant, il est donc au courant du lien particulier qu'unit les deux êtres, faits de la même magie. Puis si Nero était venu avec un emotional support dog, il l'aurait accepté aussi sans broncher. A condition de ne pas se faire mordre une fesse lors de la séance. La petite chouette elle, semble plutôt inoffensive et peut être raisonnée plus facilement qu'un animal lambda.

Une fois la porte de son bureau fermée, Lorenzo indique le siège de l'autre côté pour s'installer derrière son ordinateur. Sa main se perd sur le cou de sa propre bête un court instant pour laisser Nero et sa chouette s'asseoir. Il voit déjà à sa démarche, qu'il peine un peu. Sa main en écharpe l'inquiète déjà d'avantage.

« J'espère que tu vas bien ? »

C'est un peu banal, et sans doute un peu con aussi. Karlsson est encore blessé à l'évidence. Il a également enterré ses deux parents. Hyde lui, espère que ce jour arriveras le plus tard possible. Au moins, l'un comme l'autre ont un frère ou une soeur restant pour les épauler lors de cette épreuve terrible.

« Mes condoléances, d'ailleurs, c'est un peu tardif. »

Mais aussi toujours gênant pour tout le monde, quoi qu'il en soit.

Préférant changer de sujet, le faux Médecin se redresse dans son siège de bureau.

« Qu'est-ce qui t'amènes, aujourd'hui ? »

Peut-être qu'il aurait plutôt besoin d'un kiné que d'un ostéopathe, non ? Sa blessure demande probablement une certaine rééducation. Lorenzo a également besoin des antécédents médicaux... Récents. Avec un bras en écharpe, il ne faudrait pas aggraver la situation.

« J'aurais aussi besoin du détail de ton dossier médical, disons, des deux derniers mois. Si tu as cassé quelque chose, je ne pourrais pas manipuler certaines parties de ton corps pour ne pas risquer de te faire plus de mal que de bien. »

Hyde devrait mieux choisir ses mots, étant donné leur relation passée. Pas qu'il y ait eu quoi que ce soit. Mais suffisamment pour que ce soit immédiatement gênant et qu'il se rende compte que ses paroles n'étaient pas les plus judicieuses.
Nero Karlsson
Isolationniste
Nero Karlsson

En ligne

Bêta testeur.se aguerri.e
La discordance des temps modernes
Pas besoin de crème solaire
Bronzer à l'ombre
Véritable vampire
Le début des emmerdes
Le temps passe vite quand on s'amuse
La bosse de l'écrivain
L'ennemi de mon ennemi est mon ami
1ere Bougie
Nano-quoi?

Trombinoscope : Old friends Same disease ft. Nero 8bac06d0315109a4bd4d5ae02aed14a5215ab0cf
Face claim : Ricky Olson
Pronoms RP : he/him
Âge : 35 ans
Tuer le temps : Bourrasqueur des Enfants des Vents depuis 2016, il est destiné à avoir un grand avenir en politique. Avenir dont il ne veut pas, assurément, mais qu'il n'a pas vraiment d'autre choix que de poursuivre sous peine de conséquences désastreuses.
Familier : Old friends Same disease ft. Nero Chouette-cheveche-162023
Freja, la chouette chevêche qui semble en permanence en colère. Ce n'est pas qu'une apparence, croyez-le ; elle déteste tout et tout le monde. Attention aux coups de bec !

Compte en banque : 1736
Arrivé.e le : 09/10/2023
Messages : 1232
   
Old friends Same disease
03.09.24


TW : Contexte médical, évocation de blessures

C'est qu'elle reste ici, la créature dangereuse et jugeante ! Je tâche de soigneusement éviter de la regarder, me contentant de m'installer là où il l'indique en tentant de ne pas forcer sur des muscles meurtris. C'est vrai que d'un point de vue extérieur, je dois faire pitié ; mais je n'ai pas besoin de cette pitié, vraiment. Même si je pourrais me déplacer uniquement en flottant, comme j'en ai pris l'habitude lorsque la douleur est trop intense - mais ça, c'était avant. Avant que ma magie commence à fluctuer, avant que j'en perde le contrôle. Encore une raison valable pour abandonner cette vie, n'est-ce pas ? Ah...s'il savait le fond de ma pensée, Lucius serait si triste. Au moins, je le préserve comme ça.

Je lui lance un regard équivoque, lorsqu'il me demande comment je vais. Franchement, sommes-nous obligé de nous plier à ce genre de conventions ? Non, je ne vais pas bien. Ca se voit sur mon visage, sur mon teint cireux, les valises sous mes yeux. Mais je préfère ne pas faire de commentaire sarcastique, quand bien même celui-ci me brûle les lèvres. Je suis trop fatigué pour cela.

Les condoléances, elles, sont en revanche acceptées d'un signe de tête. C'est la coutume, et je ne peux pas lui dévoiler la vérité. Je ne peux pas lui dire que ces morts m'ont libéré, qu'enfin je peux vivre comme je l'entends. S'il a appris pour l'enterrement, c'est qu'il suit un minimum les actualités de la ville ; il sait donc plus qu'il ne laisse paraître.

Humpf. J'en ai marre d'entendre tout le monde te présenter leurs condoléances.
Ils ne peuvent pas savoir, et c'est très bien comme ça.
Mais c'est respecter leur mémoire de cacher qu'ils étaient des fils de pute !
Et si le monde entier apprend que nous n'étions pas en bons termes, ni moi, ni Ichabod, nous serons accusés de nouveau.
HUMPF. Mais ça m'emmerde quand même.


Freya saute de mon épaule pour se poser sur le bureau, certainement plus à l'aise sur une surface qui ne risque pas de bouger de manière intempestive. Elle laisse échapper un hululement de mécontentement, mais je l'ignore volontiers pour me concentrer sur le médecin qui me fait face.

"J'ai quelques...difficultés à fonctionner au quotidien. Jamais rien fait pour ça, mais on m'a poussé à venir."

Et là, je me fige sur place en écarquillant les yeux, clignant plusieurs fois des paupières. Est-ce que j'ai bien compris ce qu'il m'a dit ? Cette phrase était...incroyablement tendancieuse. Si bien que là où j'étais pâle à l'origine, je sens mes joues chauffer et sais que j'ai immédiatement adopté le fameux "teint tomate" de Lucius. Merde. Est-ce que je suis encore l'adolescent plein d'hormones qui s'était jeté sur ce type après avoir été désinhibé par l'alcool ?!

Fuck, pourquoi est-ce qu'il dit ça comme ça...
Nero, ça se voit que tu crush encore dessus hein.
Mais je crush pas dessus ! Et j'ai Jager à la maison. Il est mieux.
C'est pas parce que t'es casé que t'as pas encore un crush sur quelqu'un d'autre...pis il est spécial, non ?
Ouais...non mais arrête !


Freya s'immisce un peu trop dans ma tête lorsque ça l'arrange, et le temps de notre petite conversation, un silence gênant s'est installé entre Hyde et moi. Je me racle la gorge, tentant de me calmer, et détourne le regard pour...encore une fois fixer accidentellement sa bestiole. Mais MERDE ! Je l'avais presque oubliée, celle-là ! Nouveau raclement de gorge, et je reporte mon attention sur lui.

"Je sais pas si c'est cassé. Je crois que oui. Je fais pas très attention. Un médecin m'a fait ça, j'y ai pas touché depuis."

Je sors le bras de ce qui le maintient en place, montrant mes bandages faits à la va-vite en pleine nuit devant l'urgence de la situation. En réalité, j'aurais dû aller à l'hôpital depuis longtemps, au moins voir un médecin compétent depuis. Mais je n'ai pas eu ni le temps, ni le courage de le faire. Avec ma tendance à dissocier ces derniers temps, j'avais une trouille monstrueuse qu'on détecte...quelque chose en moi.

"T'as pas vraiment besoin de me toucher la main pour remettre le reste en place, je pense ?"

Et avec cette phrase, je réalise qu'il va devoir me manipuler. Et que malgré ce que j'ai dit à Freya, cette perspective me fait un petit quelque chose. Comme si l'adolescent que j'étais alors y trouvait une sorte de suite à ce qu'on a vécu lui et moi...plus de vingt ans après. C'est ridicule. Est-ce que c'est parce que ça a été l'élément déclencheur de ce que je suis devenu ensuite ? Est-ce que je ressentirais la même chose face au premier type avec lequel j'ai couché, franchement ? C'est pathétique. Et pourtant, me voilà à rougir de nouveau.

"C'est la première fois que je fais ça. Mais t'en fais pas pour moi. J'ai une bonne résistance à la douleur, tu peux y aller."

Tendancieux une nouvelle fois. Je regrette immédiatement ces paroles lorsque j'entends le rire de Freya dans ma tête, ses yeux jaunes me fixant avec malice.
Lorenzo Hyde
Expansionniste
Lorenzo Hyde

En ligne

La discordance des temps modernes
Bronzer à l'ombre
L'ennemi de mon ennemi est mon ami
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables

Trombinoscope : Old friends Same disease ft. Nero 96d2c0f4d8cb7cd21d1454da091ae79e
Face claim : Chris Cerulli
Pronoms RP : he/him (il/lui)
Âge : 35 ans
Tuer le temps : Ostéopathe - faux médecin, dit sa famille déçue qu'il n'ait pas continué des études de médecine classiques pour devenir une personne respectable.
Familier : Old friends Same disease ft. Nero 200w.gif?cid=6c09b952wqknr76a4vdhcm6mubcj7lts6ve2m3dtdxyyycvc&ep=v1_gifs_search&rid=200w
Giulietta, Casoar qui tiens plus du paon vaniteux que de la descendance d'un terrible raptor, ne se vexe que lorsque l'on mentionne la taille imposante de son postérieur.

Compte en banque : 162
Arrivé.e le : 14/02/2024
Messages : 221
   
Old friends Same disease
03.09.24


TW : Contexte médical, évocation de blessures
Des difficultés au quotidien ? Ce sont des choses qui arrivent à tout le monde. Souvent, à leur âge d'ailleurs. Parfois un peu plus jeune aussi en fonction du métier et de sa pénibilité. Il y a néanmoins une règle à la quelle personne n'échappe : plus les années passent, plus il est difficile de se lever du canapé quand on s'y est installé trop longtemps pour s'y reposer un instant. Juste cinq minutes, qui dérivent souvent en une pause bien plus longue par fatigue ou par flemme. Qui est-il pour blâmer cela ? Lui-même en est coupable. Lui-même s'installe dans son canapé, pose les pieds sur sa table basse bancale et regarde une émission débile avec sa canette de coca cola le vendredi soir après sa semaine de travail. Tout le monde est pareil, passé... Environ vingt cinq ans, qu'il dirait. Parfois avant en fonction du caractère de la personne.

Qu'importe. Un petit mal de dos, ça arrive à tout le monde. Ne pas soigner une main cassée c'est par contre... plus embêtant. L'accident Karlsson remonte à il y a un mois environ. C'est normalement le temps qu'il faut à peu près aux os pour se ressouder suffisamment dans un plâtre. Mais la main n'a pas été correctement immobilisée. Pas assez. Il n'y a pas eu de radio, pour voir comment la main était fissurée, s'il s'agit d'une coupure nette dans l'os se réparant plus facilement, ou d'autre chose. Quelles parties sont atteintes ? C'est qu'il y a tout de même vingt sept os dans une main. ça en fait, des cassures possibles.

« Hm. Il faudrait faire quelque chose pour ta main, quand même. C'est embêtant de ne pas soigner correctement des os cassés. »

Il n'est pourtant pas médecin. Presque, ceci étant dit.

« Si tu as mal c'est que je ne fais pas ça correctement. »

Encore un double sens, Lorenzo ne cherche plus à les relever et soupire.

« Tu peux aller te déshabiller, j'arrive et on va regarder tout ça ensemble. »

Oui, ça peut sembler étrange de demander à quelqu'un d'aller se mettre en sous vêtements seul, puis d'arriver une fois que c'est fait. Beaucoup de gens demandent quel est l'intérêt, Lorenzo répondrait que c'est pour laisser une intimité au patient, ne pas lui donner l'impression qu'il s'agit d'autre chose que d'un acte purement médical. Surtout quand l'on a affaire à une femme. Hyde lui, voit des gens en slip toute la sainte journée depuis des années. Si bien qu'il n'y fait même plus attention, tant qu'il n'y a pas d'odeur ou de trous. Nero n'est pas différent. Une fois les cinq minutes réglementaires passées, le voilà qui tire le rideau pour rejoindre son ancien camarade de classe. Frottant ses mains pour les réchauffer un minimum et que ce ne soit pas désagréable, le botanomancie lui indique de s'installer sur son lit :

« Assieds toi, on va regarder ton dos en premier. Dis moi où est-ce que tu as mal, que je saches quelle parties il faut soulager. »

Posant donc ses mains sur les épaules, Lorenzo commence à les masser pour tenter de sentir une quelconque tension. Et il y en a, de la tension... Il lui faudrait un masseur.

« Tu devrais demander à Monsieur de te détendre le dos à la maison, avec un massage. ça ne te ferais pas de mal. »

Il se permet. Parce qu'il n'y a rien a cacher entre eux, qu'il a compris lui-même qui est l'inconnu pour Nero, sans savoir de qui il s'agit. Que de toute manière, avec Karlsson, ce ne sera jamais Madame.

« Un bain chaud pour te détendre les muscles aussi, si tu as une baignoire. Avec quelques gouttes de potion décontractante musculaire. »
Nero Karlsson
Isolationniste
Nero Karlsson

En ligne

Bêta testeur.se aguerri.e
La discordance des temps modernes
Pas besoin de crème solaire
Bronzer à l'ombre
Véritable vampire
Le début des emmerdes
Le temps passe vite quand on s'amuse
La bosse de l'écrivain
L'ennemi de mon ennemi est mon ami
1ere Bougie
Nano-quoi?

Trombinoscope : Old friends Same disease ft. Nero 8bac06d0315109a4bd4d5ae02aed14a5215ab0cf
Face claim : Ricky Olson
Pronoms RP : he/him
Âge : 35 ans
Tuer le temps : Bourrasqueur des Enfants des Vents depuis 2016, il est destiné à avoir un grand avenir en politique. Avenir dont il ne veut pas, assurément, mais qu'il n'a pas vraiment d'autre choix que de poursuivre sous peine de conséquences désastreuses.
Familier : Old friends Same disease ft. Nero Chouette-cheveche-162023
Freja, la chouette chevêche qui semble en permanence en colère. Ce n'est pas qu'une apparence, croyez-le ; elle déteste tout et tout le monde. Attention aux coups de bec !

Compte en banque : 1736
Arrivé.e le : 09/10/2023
Messages : 1232
   
Old friends Same disease
03.09.24


TW : Contexte médical, évocation de blessures

Cette situation ne devrait pas être aussi gênante, pourtant chacune de ses demandes me donne envie de m'enterrer. Ou de lui sauter dessus, au choix. Oof...je ne devrais vraiment pas penser ainsi, pas après tant d'années, pas alors que j'ai un petit ami officiel maintenant. Pas que j'aurais pu lui faire quoi que ce soit avant que ce soit officiel, hein...je m'embrouille moi-même dans mes pensées, c'est insupportable. Tout ce que je trouve à faire, c'est baisser la tête en conservant un air à moitié mortifié, à moitié résigné, et de m'en aller pour retirer mes vêtements comme il l'a demandé. C'est un médecin, rien d'autre. Un médecin qui me demande de me foutre à poil.

Le frisson qui parcourt mon dos n'aide pas à me mettre à l'aise. Pourquoi ? Parce que soit je songe à ce qui aurait pu se passer à l'Académie entre nous...soit je songe à quelque chose de bien moins plaisant, qui s'est effectivement produit à peu près à la même période. Je grimace d'ailleurs et tente d'effacer ces images de ma tête. Nous avons travaillé dessus, Lucius et moi. Nous continuons d'ailleurs de travailler dessus. Ce n'est pas pour qu'elles viennent m'envahir dans le monde éveillé en prime ! Mais en même temps, Hyde n'aide pas. Quoique...peut-être que si je substituais les médecins dans mon esprit par Hyde, ce serait plus simple de les virer loin dans mon inconscient ? Hum. Ca pourrait donner des situations gênantes.

Les bras croisés sur mon torse nu, j'évite son regard et obéis simplement lorsqu'il me demande de m'installer sur son espèce de table-lit médicale peu confortable. Même avec Lucius, je déteste retirer mes fringues. Mais là en prime, je suis encore à moitié une momie avec certains bandages qui ne peuvent être enlevés pour le moment. La faute une fois encore à des blessures que j'aurais dû faire vérifier à l'hôpital, mais que j'espère garder secrètes pour le moment. Du moins autant que possible. Heureusement, Hyde ne fait aucun commentaire ; je n'aurais pas le courage de me justifier.

"Honnêtement...un peu partout. J'ai une vie mouvementée."

Je ne sais pas évaluer la douleur, et j'ignore ce qui est dû à un blocage musculaire ou à de nouvelles plaies que je ne peux voir. Pour moi, tout se ressemble. J'ai conscience que ce n'est pas normal, mais...rien n'est normal dans ma vie, alors ça n'est pas si choquant que ça.

Par contre, sa réflexion me fait aussitôt me tendre. Le dos droit, le coeur battant à toute vitesse, je m'agite et me retourne soudainement vers lui, les sourcils relevés, une expression d'intense stupeur sur le visage.

"Comment est-ce que tu..."

"Sais ?" le mot reste bloqué dans ma gorge. La terreur noue mes entrailles, celle d'être découvert par le monde entier maintenant qu'un pseudo inconnu a remarqué. Sait-il que Lucius et moi...? Oui, il semble parfaitement au courant. Comment ? Parce qu'il nous a vus ensemble ? Est-ce que c'est mauvais ? La panique commence à m'envahir. Je vais sûrement être...

Être rien du tout. Les personnes qui risquaient de me le faire regretter sont mortes et enterrées maintenant, je ne risque plus rien à part quelques jaseries de la part de tabloids qui m'adorent et me détestent à la fois. Je me détends petit à petit, comprenant moi-même que cette réaction était disproportionnée. Je suis officiellement en couple maintenant, je ne dois plus craindre la réaction du monde entier face à cette vérité.

"Je suppose que tout le monde va être au courant maintenant. Mais ça fait bizarre. Je me suis caché pendant plus de vingt ans. J'ai encore...de vieux réflexes."

Même si ce type a été le tout premier à connaître la vérité, l'entendre en parler si librement semble étrange. Je reprends ma position initiale, et baisse le regard sur mes mains.

"T'as été le seul à savoir pendant très longtemps, tu sais ? T'es un peu spécial. J'arrive pas à croire que tu aies réellement gardé le secret. Je pensais que t'avais oublié, mais...eh."
Lorenzo Hyde
Expansionniste
Lorenzo Hyde

En ligne

La discordance des temps modernes
Bronzer à l'ombre
L'ennemi de mon ennemi est mon ami
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables

Trombinoscope : Old friends Same disease ft. Nero 96d2c0f4d8cb7cd21d1454da091ae79e
Face claim : Chris Cerulli
Pronoms RP : he/him (il/lui)
Âge : 35 ans
Tuer le temps : Ostéopathe - faux médecin, dit sa famille déçue qu'il n'ait pas continué des études de médecine classiques pour devenir une personne respectable.
Familier : Old friends Same disease ft. Nero 200w.gif?cid=6c09b952wqknr76a4vdhcm6mubcj7lts6ve2m3dtdxyyycvc&ep=v1_gifs_search&rid=200w
Giulietta, Casoar qui tiens plus du paon vaniteux que de la descendance d'un terrible raptor, ne se vexe que lorsque l'on mentionne la taille imposante de son postérieur.

Compte en banque : 162
Arrivé.e le : 14/02/2024
Messages : 221
   
Old friends Same disease
03.09.24


TW : Contexte médical, évocation de blessures
Lorenzo n'est pas du genre à juger. Enfin si, un peu comme tout le monde. Mais le faux médecin s'estime suffisament ouvert d'esprit comme personne en règle générale. Quand il a su pour Karlsson, il ne s'est pas indigné qu'un autre homme puisse le trouver attirant. Dans les faits, il aurait préféré que ce soit une fille, qui vienne lui voler un baiser dans une salle de classe isolée. Mais on fait ce qu'on peut avec ce que l'on a : c'est l'aéromancien qui l'avait embrassé ce soir là, et la vie de Lorenzo a continué comme avant sans grand changements. Si ce n'est qu'il s'est vu attribué un rôle de gardien du secret ce soir-là. Quand sa soeur Diana lui a annoncé qu'elle aimait les femmes, il a juste haussé un sourcil surpris comprenant enfin que sa copine qui passait beaucoup de temps avec elle était plus d'une amie, se traitant d'idiot de ne pas avoir compris avant. On continue de lui demander de temps en temps, si lui-même est quelque part dans l'alphabet des fiertés. La faute au khôl qu'il porte pour terminer son look gothique. Mais non, toujours pas.

« C'est le genre de trucs qui ne devrait avoir d'importance pour personne. »

Il le pense, dans le fond : ça ne regarde que Nero ses préférences, ça n'impacte la vie de personne d'autre et le monde continueras de tourner. Ce n'est pas parce qu'il est désormais en dehors du placard qu'une pluie de météorites va soudainement s'abattre sur terre pour toustes les fumer comme les dinosaures il y a quelques millions d'années en arrière. Non, demain et les jours qui suivront seront incroyablement ordinaires. Et s'il venait à quand même y avoir une catastrophe, le fait qu'il aime les hommes n'y serait pour rien.

Préférant revenir à sa consultation, l'Ostéopathe retire les bandages pour mieux voir ce qu'il y a en dessous. Il faut de toute manière les changer, ça a l'air d'avoir été oublié et ça n'aideras pas à guérir si ce n'est pas gardé propre et entretenu. S'il n'est pas médecin, Lorenzo l'a presque été avant de finalement se tourner vers une médecine douce qui n'est pas forcément toujours reconnue.

« Il faut changer et nettoyer tous les jours. Laisser les plaies respirer aussi. J'ai l'impression que ça macère depuis trop longtemps, il leur faut de l'air pour guérir. T'as pas envie d'avoir un début de gangrène, Karlsson. »  

Il n'a pas grand chose sous la main ici, en dehors d'un kit de premier secours et de quelques onguents. Ouvrant son tiroir, reniflant ses pots pour les identifier, le botanomancien en ressort deux ainsi qu'un spray pour désinfecter et des compresses.

« ça va piquer. »  

Il prévient par politesse. Avant d'appliquer le désinfectant et d'essuyer ce qu'il peut. Il reconnaît le type de plaies. Ce sont celles que l'on voit souvent sur ceux qui ont eu une rencontre malencontreuse avec un compteur électrique. Dans le contexte de l'Edimbourg sorcier... Hyde penche plus vers une rencontre avec des aéromanciens. Essuyant et nettoyant les plaies, bien qu'il ne soit à l'origine pas là pour ça, Lorenzo soupire.

« Refais un bandage pour la nuit. Porte des tee shirt larges en journée, ou rien du tout c'est encore mieux. Pour éviter les frottements. Faudrait aller voir un vrai médecin, si ça ne guérit pas ou que ça commence à vraiment être moche ou à sentir mauvais. »

C'est une bonne règle de base en général, pour n'importe quel type de plaie. Même sans être médecin, c'est assez évident de voir que quelque chose ne va pas. Tendant un premier pot à ce dernier pour lui montrer avant de le poser sur une commode, Lorenzo précise :

« Tu vas appliquer cet onguent aux algues tous les matins sur les plaies. Une douche le soir pour nettoyer, bandages propres si ça suite et on recommence. »

Se saisissant du poignet qu'il manipule délicatement, l'Ostéopathe constate que les os commencent à se ressouder difficilement. Grimaçant face à la main, constatant qu'un effort a probablement été fait par un hydromancien possédant une bonne technique de guérison, il secoue la tête.

« Tu as besoin d'un meilleur soutien. Je vais te montrer comment immobiliser les doigts et les bander correctement. »

Identifiant d'abord les doigts réellement cassés et ceux s'étant suffisamment réparés ou n'étais pas cassés de base, Lorenzo place ensuite du coton entre celui ayant besoin de soutien et celui allant relativement bien.

« Coton ou compresse de gaze entre les deux. Scotch médical là, juste sous l'articulation centrale et a dessus, au niveau de la dernière phalange et de l'ongle. Tu change dès que ça deviens sale, humide, ou que ça te fait mal. Si ça picote, c'est trop serré. Si c'est trop lâche ça va se balader. »

Deuxième pot montré à l'Aéromancien, qu'il dépose aux côtés du premier :

« D'ici un mois, tu appliques ça matin et soir pour soulager et aider à finir de guérir. »
Nero Karlsson
Isolationniste
Nero Karlsson

En ligne

Bêta testeur.se aguerri.e
La discordance des temps modernes
Pas besoin de crème solaire
Bronzer à l'ombre
Véritable vampire
Le début des emmerdes
Le temps passe vite quand on s'amuse
La bosse de l'écrivain
L'ennemi de mon ennemi est mon ami
1ere Bougie
Nano-quoi?

Trombinoscope : Old friends Same disease ft. Nero 8bac06d0315109a4bd4d5ae02aed14a5215ab0cf
Face claim : Ricky Olson
Pronoms RP : he/him
Âge : 35 ans
Tuer le temps : Bourrasqueur des Enfants des Vents depuis 2016, il est destiné à avoir un grand avenir en politique. Avenir dont il ne veut pas, assurément, mais qu'il n'a pas vraiment d'autre choix que de poursuivre sous peine de conséquences désastreuses.
Familier : Old friends Same disease ft. Nero Chouette-cheveche-162023
Freja, la chouette chevêche qui semble en permanence en colère. Ce n'est pas qu'une apparence, croyez-le ; elle déteste tout et tout le monde. Attention aux coups de bec !

Compte en banque : 1736
Arrivé.e le : 09/10/2023
Messages : 1232
   
Old friends Same disease
03.09.24


TW : Contexte médical, évocation de blessures

Me laisser manipuler par l'homme qui a envahi mes rêves pendant de nombreux mois - peut-être années - a quelque chose d'étrangement satisfaisant. Je l'observe retirer les bandages de ma main avec une délicatesse insoupçonnée, frissonnant à son contact en tentant de ne rien montrer du fond de mes pensées. Parce que ce serait gênant. Parce que je suis obligé de me répéter encore et encore que je n'ai pas le droit de laisser mes fantasmes envahir mon esprit, alors que je suis en couple avec un ange. Mais comme d'habitude, mon esprit n'en fait qu'à sa tête...huh. Au moins, Lucius n'est pas présent. Remarque, s'il était là...peut-être que je ne penserais pas autant à Hyde et me focaliserais sur mon amant.

"Ils sont changés."

Hyde est dramatique je trouve, mais je ne dis rien de plus. Changer ces bandages est compliqué, tant à cause de la douleur que de l'envie de minimiser la chose. Je tente de le faire moi-même, mais à une main...c'est difficile. Et je n'aime pas l'idée de laisser Lucius s'en occuper, ne voulant pas être un poids pour lui. Soupirant donc longuement d'un air défaitiste, je me laisse mollement manipuler. Il prévient de la douleur, mais je ne sens pas grand-chose ; la faute à des nerfs endommagés, je suppose. La faute à des années de sévices surtout, ce n'est pas un petit désinfectant qui va me faire couiner !

"Tu es médecin toi, non ?"

Non, je n'irai pas voir de "vrai" médecin. Si je suis ici, c'est parce que je savais qu'il n'en était pas vraiment un au fond, et parce que j'étais certain qu'il ne viendrait pas fouiner dans ma vie pour savoir ce qui m'a mené ici. Moins il y a de personnes pour m'examiner, moins je risque d'être découvert. C'est pourtant la base.

J'écoute religieusement ses indications, à la fois intéressé par ce qu'il me dit mais aussi fasciné par sa voix. Il pourrait lire les instructions de ses foutus pots en allemand que je serais toujours là à l'écouter, les yeux rivés sur son visage sans me rendre compte que le fixer ainsi du regard peut être désagréable. J'acquiesce une nouvelle fois, et finis tout de même par me détacher de cette jolie face pour regarder ce qu'il me montre.

"Bien. J'espérais ne pas avoir besoin de...plâtre, je suppose."

La dernière fois que j'ai eu quelque chose de cassé, c'était le bras lorsque j'étais encore enfant. Depuis, j'ai toujours eu la chance d'éviter ça. Mes os sont probablement plus solides que le reste de ma personne.

"Tu t'en occupes bien, pour un faux médecin."

Ce n'est qu'une constatation, utilisant l'une de ses expressions. Je ne comprends pas pourquoi il n'a pas voulu se lancer dans la médecine, la vraie. De ce que je me souviens, Hyde était très bon à l'Académie, me talonnant au niveau des résultats sans pour autant avoir la pression familiale derrière lui. Du moins, c'est ce que je suppose ; la pression des Karlsson était tout de même légendaire. J'acquiesce de nouveau à son indication - c'est qu'il est en train de vider ses stocks de crème, à force de m'en rajouter - mais grimace en sentant la douleur revenir dans ma main. La manipulation n'a pas fait du bien, il semblerait ; ce qui est normal pour une blessure pareille.

"Tu aurais dû être hydromancien. Tu as le charme et les compétences qui vont avec. Ca m'a toujours paru...étrange de te savoir botanomancien. Les ancêtres peuvent prendre des décisions singulières."

Ceux que je connais n'ont clairement pas le même statut et état d'esprit que cet homme, qui est bien trop droit dans ses bottes. C'est peut-être un cliché de penser ça, mais ai-je vraiment tort ?

"Je ne peux pas voir de médecin, mais...tes crèmes suffiront."

Un "j'ai vu pire" reste bloqué dans ma gorge, mensonge que j'aime me dire pour minimiser mes blessures actuelles. Non, je n'ai pas vu pire. C'est pour cette raison que j'ai failli mourir, d'ailleurs. Mais il n'est pas censé savoir ça.
Lorenzo Hyde
Expansionniste
Lorenzo Hyde

En ligne

La discordance des temps modernes
Bronzer à l'ombre
L'ennemi de mon ennemi est mon ami
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables

Trombinoscope : Old friends Same disease ft. Nero 96d2c0f4d8cb7cd21d1454da091ae79e
Face claim : Chris Cerulli
Pronoms RP : he/him (il/lui)
Âge : 35 ans
Tuer le temps : Ostéopathe - faux médecin, dit sa famille déçue qu'il n'ait pas continué des études de médecine classiques pour devenir une personne respectable.
Familier : Old friends Same disease ft. Nero 200w.gif?cid=6c09b952wqknr76a4vdhcm6mubcj7lts6ve2m3dtdxyyycvc&ep=v1_gifs_search&rid=200w
Giulietta, Casoar qui tiens plus du paon vaniteux que de la descendance d'un terrible raptor, ne se vexe que lorsque l'on mentionne la taille imposante de son postérieur.

Compte en banque : 162
Arrivé.e le : 14/02/2024
Messages : 221
   
Old friends Same disease
03.09.24


TW : Contexte médical, évocation de blessures

Soigner c'est important, mais utiliser les bons mots également. A la question, Lorenzo secoue la tête négativement :

« Non. Les ostéopathes ne sont pas reconnus par l'ordre des médecins. »

Il l'est presque pourtant. C'est presque tout comme. Il faut une bonne connaissance anatomique, pour faire le même métier que lui. Connaître les deux cent six os du corps, mais aussi les muscles, tendons et autres nerfs. Il faut être patient, prendre le temps de deviner sans radio. Avec les années, le botanomancien sait détecter une hernie discale mieux qu'un rayon X. Peut même prédire quelles vertèbres sont concernées avec une exactitude surprenante.

« La Mama m'appelle le faux médecin. »

Oui, elle est déçue sa mère. Plus que son père qui lui, estime qu'Ostéopathe c'est bien aussi. Qu'il faut faire des études et être intelligent. Finalement, le père Hyde préfère même voir son fils craquer des dos que de travailler dans un hôpital. Soulager les gens rapidement c'est selon lui plus utile que de faire des radios toute la journée. Certains un brin prétentieux prétendraient même que les radiologues ne sont pas non plus des vrais médecins. Lorenzo les a toujours ignorés souriant simplement en levant le pouce. Cool ta vie. ça glisse sur lui, l'indifférence semblable aux plumes du canard après son plongeon. ça ne l'a jamais atteint et il s'en est toujours bien foutu comme de son premier slip : il faut de tout pour faire un monde. Radiologue, c'est pas aussi prestigieux que chirurgien. Mais c'est aussi moins stressant et moins fatiguant. C'est tout aussi important, cette bande de péteux ne pourraient pas opérer sans des images claires et devraient faire ça à l'aveugle comme des abrutis. Moralité de l'histoire ? Sans les radiologues, on devrait embaucher plus de légistes.

« Du charme ? C'est ce qu'on dit aux types qui sont moches mais sympa en général ça. »

Voyant la gêne s'installer sur le visage de Nero, le botanomancien rigole, lui tapote l'épaule gentiment et un brin familièrement :

« Je plaisante. »

Oui, il a son charme, il le sait. Lorenzo a conscience qu'il ne plaît pas non plus à tout le monde et ça aussi ça lui est égal. Il est particulier. Singulier. C'est comme ça qu'il est né et il ne pourra rien y faire. Il avait envisagé la rhinoplastie à un moment donné de sa vie, avant de se rendre compte que ça ne servirait à rien, qu'il valait mieux s'assumer. Son look d'adolescent qu'il a gardé, il ne compte pas le changer non plus. Trop tard. Il y a trop de tatouages à effacer, et des cicatrices aux lèvres témoignant de la présence de piercings autrefois. Nero en a lui aussi.

« De ce que j'en sais, il n'y a que des enfants des Vergers dans ma famille directe. J'ai une tante qui est Nécromancienne, en Italie. Mais c'est éloigné. Et elle n'est pas née dans la famille, c'est la femme d'un oncle distant. »

Parce que les clichés sont tous un peu vrais, ils sont nombreux chez les Panzani. Les tablées sont longues, on parle jusqu'à tard le soir souvent trop fort mais toujours en mangeant bien. Dans les clichés de son Coven pourtant, Lorenzo n'y rentre aucunement. L'enfant des vents a raison : il y a sans doute eu une erreur à la distribution des enfants quand la cigogne est passée.

« Par contre, comme presque tous les adolescents boutonneux de seize ans, j'avais un crush sur une hydromancienne à l'Académie moi aussi. »

Plaçant ses mains sur le dos de Nero sans juger les marques qu'il peut y voir, en plus de celles pour les quelles des pommades ont été prescrites, le faux médecin s'atèle à détecter les endroits lui semblant trop raides. Applique quelques pressions avant d'allonger l'autre tout naturellement.

« Prend une grande inspiration. Retiens là. A trois j'y vais. Un. Deux. »

Le dos craque, pour soulager la pression s'étant installée.

« C'était pour elle, à la base, que j'avais bien voulu venir à la soirée. »

Le souvenir remonte. Mais Lorenzo sait pertinemment que l'autre sait très bien de quoi il veut parler. LA soirée.
Contenu sponsorisé

En ligne