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[Terminé] I'm chasing joy, but I'm followed by trouble

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Ethel Hasting
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Ethel Hasting

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Pronoms RP : ◦ il/him ◦
Âge : vingt-neuf ans (02.10)
Tuer le temps : soigne l’esprit des autres à défaut de songer à réparer le sien, rafistole les blessures de l’âme, Cartographe de l'Esprit qui ose démêler vos noeuds douloureux, médecin de l’habitant intérieur qui oeuvre dans l’inconscience et dont les (mé)faits vous causent des plaies (in)visibles
Familier : corvus corax noire dont l’approche est funeste dans bien des croyances, pourtant, Segynn est un corbeau qui n'est que douceur et bienveillance
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I'm chasing joy, but I'm followed by trouble
10.05.24



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‘’Tu es sûr que tu n’as rien oublié ?’’ Les nombreux bracelets de Selene tintent joliment quand elle avance ses deux mains pour encadrer le visage de son petit-frère, l’obligeant à lever le menton en sa direction pour soutenir son regard, le couvant d’un oeil bienveillant qui est néanmoins ombragé par l’inquiétude puisque, malgré les convenances et les cadres rigoristes dans lesquels elle tente de faire contenir tous les membres de sa prestigieuse famille, elle n’aime pas que les siens lui échappent, se sentant comme un puzzle qui a besoin de toutes ses pièces pour exister — et c’est une chose qu’il tente de ménager sans toutefois y parvenir. Dans l’un des garages de leur propriété, Selene se tient aux côtés de son cadet, perchée sur des talons qui la rendent presque aussi grande que lui, ses longs cheveux tombant dans son dos tandis qu’elle appuie le bas de celui-ci contre le coffre de la voiture de luxe, en soupirant bruyamment comme si la situation lui causait un grand chagrin. ‘’Tu me laisses toute seule…’’ - ‘’Je pars seulement pour deux jours, tu sais.’’ Ethel tente l’apaisement sous un sourire déformé par l’amusement, mais c’est avec tendresse qu’il vient glisser sa main contre la sienne pour la décaler de quelques degrés, jusqu’à l’éloigner de son visage sans complètement l’abandonner puisque leurs doigts restent noués les uns aux autres durant quelques secondes, dans cette complicité fraternelle parfois malmenée mais jamais rompue. ’’Je vais être en retard.’’ Pressé par l’horloge de son téléphone, il le range dans la poche arrière de son jean avant de s’avancer à un rythme plus rapide de son aînée, guidant une main contre sa nuque pour embrasser son front comme d’un murmure de départ, puisqu’il sait qu’elle ne supporte point les séparations, même les plus courtes, avant d’aller s’installer à l’avant du véhicule, sans être surpris de voir apparaître le visage attristé de sa soeur à travers le pare-brise. Dire que son coeur ne se pince pas à cette vision serait mentir, mais la partie de son cerveau qui est assoiffée de liberté lui hurle que toutes les prisons, même les plus belles, même les plus confortables, même les plus douces, sont quand même des prisons.

*
**

Parvenant devant la maison de son complice du jour, Ethel gare sa voiture à la carrosserie noire et étincelante sur le bas-côté, immobilisant le véhicule avant de tirer machinalement sur sa ceinture de sécurité afin de l’éloigner de la peau fine de sa gorge, avant de se saisir de son téléphone pour appeler Vilhelm, un sourire naissant sur ses lèvres encadrées par une fine barbe sombre avant même que la voix de son ami ne résonne dans l’habitacle. ’’Je suis là’’ prévient-il en sortant finalement de la voiture, la contournant en gardant son téléphone dans sa main pour maintenir le contact avec le blond, si jamais ce dernier ne raccroche pas pour faciliter le transport de ses bagages jusqu’à l’extérieur. ’’Je crois que j’ai pris trop de trucs encore.’’ un élan amusé passant sur ses lippes, il ouvre le coffre pour observer la valise et le sac entreposés dans ce dernier, remuant légèrement le bout de son petit nez droit ; c’est qu’il n’a pas vraiment la fibre aventurière, Ethel, et qu’il se complait plutôt dans le luxe dans lequel il baigne depuis sa naissance, gosse de riche qui brandit l’idée qu’il n’a pas choisi d’être privilégié pour qu’on ne puisse pas lui reprocher. ’’On est en retard, tu le sais ?’’ C’est sa faute, puisqu’avant le ‘’on’’ c’est ‘’il’’ mais c’est plus rassurant d’être à deux dans les emmerdes, et comme celles-ci viennent à peine de commencer…
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Tuer le temps : Acteur, c'est sa vocation,ce à quoi il a toujours aspiré. Petit déjà, il réclamait des cours de théâtre, qu'il poursuivit en club, une fois arrivée à l'académie. Premiers rôle sur les planches puis rapidement sur le petit écran, depuis peu, sa notoriété commence à décoller, alors qu'il commence à jouer quelques rôles sur le grand écrans. Si certain.es pensent qu'il a été pistonné, il n'en reste pas moins quelqu'un de talentueux, qui sait comment changer de masque très rapidement selon les besoins.
Familier : Une petite pieuvre Adorabilis au doux nom de Eir, a rejoint la bassine posée près du berceau de l'enfant prodige. Créature souvent dans la lune, préfère composer quelques vers dans son esprit plutôt que d'écouter son sorcier qui a, selon elle, un débit de parole beaucoup trop rapide.
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Valise près de la porte d'entrée, manteau et sacoche posées dessus pour ne pas les oublier en partant, Helm profite du temps qu'il lui reste pour finir de répondre à quelques mails urgent et surtout, mettre au propre les instructions pour s'occuper correctement de Balder pendant les prochains jours. Certes, il ne partait que deux jours, mais c'était déjà beaucoup trop pour ce papa adoptif de ce vieux crapaud, c'est qu'il n'avait plus vraiment l'habitude de laisser l'amphibien si longtemps. Mais l'enfant des vagues en avait besoin, de ce week-end de déconnexion et il savait très bien qu'Ethel aussi. Le boulot semblait assez intense pour les deux amis et un petit voyage s'était finalement improvisé, un peu sur un coup de tête et vu la dernière nouvelle lune que Vilhelm avait vécu, cette escapade était plus que la bienvenue. Ils avaient tout prévu, 2 nuits dans un hôtel de luxe, accompagné de spa et d'autres services pour déconnecter et se recentrer sur soi. Le week-end de rêve vu par les deux amis.

Son téléphone vient le sortir de ses pensées et en voyant le nom de l'oniromancien, Helm sourit, décrochant rapidement alors qu'il se dirige vers sa valise, n'oubliant pas de prendre le bocal portatif de son familier qui aurait, sinon, joué la Comedia Del Arte si son sorcier avait osé l'abandonner ici.

" Faux, tu n'es pas là, mais en bas de chez moi, ce n'est pas la même chose."
Il ne peut s'empêcher de taquiner Ethel, de jouer sur les mots alors qu'il vient fermer la porte d'entrée à clé, sous les protestations d'Eir, qui trouve qu'il n'est pas assez délicat avec son bocal. "J'arrive vite, promis."

Vilhelm aurait pu raccrocher, mais non, il préfère garder le téléphone à son oreille, tenant de l'autre main sa valise, où l'habitat de l'animal marin était accroché. Et quand le sorcier entend la remarque sur le fait que le psychologue, il ne peut s'empêcher de rire. "Si tu m'avais dit que tu avais pris le strict nécessaire et que tu voyageais léger, je t'aurais certainement demandé qui tu étais et ce que tu avais fait d'Ethel."

Descendant les petites marches qui le mènent finalement devant la belle voiture de son ami, le blond vient enfin raccrocher, faisant signe à l'autre sorcier en s'approchant, jetant alors un œil au coffre. " Ça va, tu as été raisonnable, pour un week-end, je trouve ! " Décrochant Eir de la valise, Helm fait une petite moue quand il entend qu'ils sont en retard. " Pas notre faute, c'est celle de .... Du Chupacabra ! " Fier de son idée, l'hydromancien vient enfin mettre ses affaires dans le coffre, offrant un grand sourire à Ethel avant de se diriger vers la porte côté passager. " Mais maintenant que cette affaire est réglée, il va falloir y aller avant qu'on ne soit encore plus en retard ! "
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Portée par l’engin électronique qu’Ethel tient dans sa main, la voix du blond s’élève sous un "Faux, tu n'es pas là, mais en bas de chez moi, ce n'est pas la même chose." malicieux qui courtise les lippes du brun, qui flirtent alors avec un sourire espiègle tandis qu’il se figure, avec une nette précision, l’expression de son interlocuteur lorsqu’il a formulé ces mots. ’’Si je suis en bas de chez toi, c’est que je suis là, non ?’’ il tente de négocier d’une voix mutine en se décidant à s’extirper de l’habitacle de la voiture pour la contourner, non sans lever le nez pour tenter d’apercevoir Segynn qui, refusant de voyager autrement que par ses ailes déployées, doit être quelque part dans le coin. "J'arrive vite, promis." - ’’D’accord, je t’attends.’’ abaissant le menton pour ouvrir le coffre, il pivote sur ses jambes afin d’appuyer le bas de son dos contre la carrosserie de son véhicule, sans même songer à raccrocher ; maintenir le lien a quelque chose de rassurant, même si ce n’est que pour entraver les quelques secondes qui précèdent leurs retrouvailles. "Si tu m'avais dit que tu avais pris le strict nécessaire et que tu voyageais léger, je t'aurais certainement demandé qui tu étais et ce que tu avais fait d'Ethel." se sentant injustement accusé, l’indien pousse ses lèvres en avant dans une petite moue boudeuse — infructueuse puisque la personne destinée à en être attendrie ne peut l’observer, qui l’empêche de répondre pendant quelques secondes. ’’C’est faux’’ c’est surtout maigre comme axe de défense et il le sait, Ethel, si bien que sa voix était peu assurée quand elle l’a prononcé, mais il n’a pas suffisamment d’arguments profitables à sa riposte pour déstructurer la raillerie qui le met en cause, alors il change de parade en réaffirmant sa voix pour qu’elle paraisse davantage assurée. ’’Je suis juste prévoyant, nuance !’’

Redressant autant ses épaules que son dos quand il entrevoit enfin la silhouette de son ami, Ethel range son téléphone dans sa poche en pressant ses lèvres l’une contre l’autre, éprouvant cette même joie candide et presque enfantine, terriblement pure et inconsciente, à chaque fois qu’il se retrouve en sa compagnie ; sans masque, sans artifice, sans fausse note. Juste lui. Juste eux. "Ça va, tu as été raisonnable, pour un week-end, je trouve !" puisque la vérité est rétablie, il hausse ses sourcils en arborant une expression de fierté malicieuse, son menton bifurquant vers le bas pour considérer ses bagages, offrant l’angle de son profil à Vilhelm. ’’T’as raison, j’ai été négligeant… J’aurais dû prendre un sac supplémentaire. Juste au cas où.’’ Attendant quelques secondes avant de pouffer de rire, il ondule finalement sa mâchoire pour lancer un regard complice en direction du blond, non sans avouer qu’ils sont en retard — le premier obstacle d’un périple qui en sera vraiment un. "Pas notre faute, c'est celle de .... Du Chupacabra !" ça le dédouane et ça l’arrange plutôt bien, Ethel, de ne pas être mis en cause par son ami, mais il plisse d’abord ses paupières avec amusement en courbant ses sourcils, visiblement surpris de cette fantaisie dont seul Vilhelm a le secret. ’’Tu mens très mal pour un acteur, tu sais ?’’ c’est dit sans méchanceté ni sincérité aucune, puisque le concerné sait fort bien que son ami reconnait son talent sans hésitation, mais la taquinerie glisse sur ses lèvres sous un regard complice, avant qu’il ne retourne reprendre sa place côté conducteur. "Mais maintenant que cette affaire est réglée, il va falloir y aller avant qu'on ne soit encore plus en retard !" Tirant sur sa ceinture de sécurité pour l’enclencher, il récupère ensuite ses lunettes de soleil abandonnées sur le tableau de bord, qui retrouvent rapidement l’appui de son nez, avant qu’il ne démarre enfin le moteur. ’’Tu joues les co-pilotes en m’indiquant la route ? Par contre, je gère la musique, parce que toi…’’ laissant sa phrase en suspens, il presse ses lèvres dans un sourire amusé sans tourner le menton vers lui suite à cette taquinerie, s’engageant plutôt sur la route en évitant de regarder l’heure affichée sur l’écran de bord de sa voiture ; l’ignorance est la meilleure des réjouissances !

Ce qu’ils ne peuvent ignorer, les deux voyageurs, est que d’autres personnes ont probablement eu la même idée lumineuse qu’eux, puisque le temps imparti pour rejoindre leur hôtel s’est allongé de deux longues heures en raison ralentissements, barrages, accidents, déviations et autres réjouissances qui ont presque failli avoir raison de la patience du conducteur : heureusement, ils finissent par arriver à bon port... ’’Enfin !’’ lançant l’exclamation joyeuse en immobilisant la voiture sur une place de parking devant l'hôtel, il ne sait pas encore que le repos, ce n’est pas pour tout de suite. Ils ne vont pas tarder à le savoir.
Vilhelm Von Neergaard
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"Je dirais que tu es plutôt là-bas. Mais je pense que c'est une question de point de vue. "
Le ton est à la fois léger et philosophique, peut-être que Vilhelm a passé un peu trop de temps à lire les derniers livres que lui avait conseillé Eir, pour les lui lire ensuite. Dans tous les cas, une fois qu'il est certain d'avoir récupéré toutes ses affaires, l'hydromancien sort, ferme l'habitation à double tour, le téléphone toujours à l'oreille alors qu'il continue de taquiner Ethel sur le nombre de bagages qu'il avait pris ou pas et comment il se demanderait s'il était vraiment le Ethel qu'il connaissait. "Très prévoyant, tu veux dire ?" Petit rire qui s'échappe alors qu'il arrive devant l'oniromancien, téléphone vite rangé dans sa poche alors qu'il s'approche du coffre, le sorcier n'hésite pas à accuser une pauvre créature pour expliquer leur retard ou surtout, celui de son ami et après quelques instants à toiser Ethel suite à sa remarque, Helm reprend avec un grand sourire. " Normal, je n'ai pas besoin de faire semblant avec toi." C'était sincère et réellement ce qu'il ressentait en présence du plus âgé : il était serein, savait pertinemment que faire semblant, endosser un rôle devant son ami était vain, parce qu'il l'acceptait tel qu'il était, réellement et c'était peut-être pour ça aussi qu'il appréciait passer du temps avec lui.

Finalement, Ethel, Eir et Vilhelm se lancent sur la route, avec le beau soleil, cette virée à vraiment des airs de vacances alors que le blond vient entrer l'adresse de l'hôtel dans le gps, juste avant de s'offusquer des mots d'Ethel. "Ils ont quoi, mes goûts musicaux, hm ? Ils sont très bien! " Et les voilà parti, pour ce qui devait être un voyage de quelques heures, mais ce n'était pas bien grave, après tout, ils avaient le temps et avaient de la conversation. Mais bien vite, le duo déchante, quand sur la route, les embouteillages se font de plus en plus fréquent ou bien était fermée pour travaux, les menant dans des déviations, des petites routes de campagne, rallongeant encore et toujours plus leurs temps de trajet. Si bien que, deux heures après l'heure d'arrivée indiquée, la voiture se garait enfin à bon port, Helm ne pouvant revenir un petit cri de victoire, faisant grommeler la pieuvre dans son bocal. " Je n'y croyais plus !" Si seulement il savait... avançant vers l'accueil pour récupérer leurs clés, la réceptionniste finit par annoncer une énième mauvaise nouvelle, ce qui fait un peu soupirer l'hydromancien. " Comment ça, il y a eu une erreur dans le système ?", bien qu'agacé, Vilhelm reste doux et souriant, se doutant très bien que la pauvre femme n'y était pour rien, dans toute cette histoire. "Et bien, vos chambres n'apparaissaient pas comme réservée sur notre ordinateur alors... nous les pensions libres et nous les avons attribuées à deux personnes qui sont arrivées il y a environ une heure....." Et les déloger serait vraiment très malpoli, vu qu'ils étaient là en premiers, ça paraissait logique. Mais ce n'était pas grave, l'hôtel avait certainement d'autres chambres de libres... mais vu la mine déconfite de la femme, ce n'était pas le cas. " Mais je vais appeler les hôtels aux alentours pour vous trouver quelque chose ! " C'était mieux que rien ... la réceptionniste leurs indique donc le salon à l'entrée, prévenant un de ses collègues pour leurs offrir des boissons alors qu'elle se met déjà en quête de leur trouver un endroit pour dormir ce soir.

Assit dans un des fauteuils, verre de jus de fruit en main, Helm réfléchit, faisant défilé les pages internet où tous les hôtels du même standing de celui-ci affichent complet. " Sinon, dans ta prévoyance, tu as prévu une tente ? Une nuit à la dure, ça ne peut que renforcer l'idée qu'on est bien, dans le lit douillet d'un grand hôtel ? " L'hydromancien tente de rester positif, mais plus le temps passe, moins il espère trouver quelque chose de potable pour Ethel et lui... Et finalement, voyant que rien ne marche, le voilà qui part sur une application de location de vacance, peut-être trouverait-il son bonheur ? Et après quelques recherches, il est déjà soulagé de voir que certains logements étaient toujours libres et pour le week-end. " Bon, ce n'est pas des hôtels grand luxe que je vois là mais... ça peut faire l'affaire, non ? C'est toujours mieux que dormir dehors ! On avait dit déconnexion totale ce week-end, n'est-ce pas ? ? " Parce qu'il y avait bien quelque chose qui l'intriguait sous ses yeux : des cabanes dans les arbres, mais tout confort. Les photos ne payaient pas de mine, mais les commentaires vantaient les logements et la sympathie des propriétaires et même s'il n'y avait pas le spa des grands hôtels de luxe, certains logement avaient bien jacuzzi et sauna privatif... Peut-être que c'était là le juste milieux ? " Regarde ça, surtout les commentaires et dis-moi ce que tu en penses. " Vilhelm vient tendre son téléphone à l'autre sorcier, attendant son verdict tout en sirotant sa boisson.


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Là-bas ou simplement là, les deux amis ne tardent pas à se mettre en route pour rejoindre leur luxueux hôtel qui promet un séjour ô combien reposant, et quand bien même a-t-il décrié les goûts musicaux de son co-pilote du jour, Ethel laisse finalement Vilhelm manier les sonorités qui résonnent dans l’habitacle, sans vraiment faire de commentaire sur les sons choisis par celui-ci : entre les nombreux obstacles qui se dressent sur la route, il n’a pas tellement l’opportunité de tendre l’oreille vers le poste, et s’il n’est pas catégoriquement contrarié par les embûches qui lui barrent le chemin, il affiche brièvement des sourcils froncés lorsqu’il commence à croire que cette expédition est maudite "Je n'y croyais plus !" - ’’Moi non plus.’’ admet-il en détachant calmement sa ceinture, retirant ensuite ses lunettes qu’il garde machinalement dans l’une de ses mains en sortant de la voiture pour se diriger vers l’entrée, suivant Vilhelm en faisant perdurer un sourire jovial aux lèvres, jusqu’à ce que… "Comment ça, il y a eu une erreur dans le système ?" alors qu’il observait le décor étincelant de l’hôtel flambant neuf, l’étirement de ses lèvres diminue lentement pendant qu’il tourne son menton en direction de l’hôtesse bien penaude derrière son écran, ses sourcils se fronçant plus durement que précédemment tandis qu’il incline son menton sur le côté, visiblement perplexe par rapport à l’annonce formulée. ’’Je ne comprends pas…’’ déposant ses lunettes sur le comptoir, il sort son téléphone de sa poche pour scroller rapidement sur l’écran tactile, affichant alors l’email de confirmation reçue suite à leur réservation, et qu’il ne tarde pas à présenter à la demoiselle gênée. ’’Vous voyez ? J’ai même un numéro de réservation, alors comment c’est possible ?’’ - "Et bien, vos chambres n'apparaissaient pas comme réservée sur notre ordinateur alors..." il hausse ses sourcils, anticipant le fait que les fameuses chambres ne sont plus libres, évidemment "...nous les pensions libres et nous les avons attribuées à deux personnes qui sont arrivées il y a environ une heure....." ils auraient eu leurs chambres s’ils n’avaient pas emprunté les routes de l’enfer, et cette réalité qui vient se placarder contre sa figure le faire soupirer tandis qu’il glisse la pointe de sa langue contre ses dents du fond, naturellement agacé. Les coudes appuyés sur le comptoir, il prend une fine inspiration avant de tourner sa figure vers Vilhelm, le coin de son menton collé à son épaule ’’C’est toujours la faute du Chupacabra ?’’ - "Mais je vais appeler les hôtels aux alentours pour vous trouver quelque chose !" c’est une attention pour le moins louable, qui ne manque pas de faire sourire le plus âgé des deux, bien que son rictus soit teinté de déception.

Néanmoins, confortablement installé dans l’un des fauteuils de la grande salle, Ethel retrouve rapidement son air jovial, bien qu’il regrette de ne pas pouvoir séjourner dans un lieu aussi somptueux : le décor est aussi fastueux que pompeux, mais c’est un décor qui lui est bien trop familier pour le dépayser, lui qui vit dans une propriété qui compte bien plus de domestiques que d’habitants. Tenant son milkshake à la vanille dans l’une de ses mains, il apporte la paille à ses lèvres pour en boire une longue gorgée en avançant son menton en avant lorsqu’il entend le barbare "Sinon, dans ta prévoyance, tu as prévu une tente ? Une nuit à la dure, ça ne peut que renforcer l'idée qu'on est bien, dans le lit douillet d'un grand hôtel ?" l’extrémité de la paille coincée entre ses dents du milieu, il fronce ses sourcils avant de les hausser, franchement réputé à cette idée saugrenue ’’Le camping sauvage est l’une de mes passions cachées, comment tu as deviné ?’’ mordillant le bout de sa paille avec amusement, il passe sa main libre dans ses cheveux sombres afin de les replacer correctement — ou du moins essayer, avant d’éloigner sa boisson de son visage en raclant légèrement sa gorge. ’’Et dans les villes aux alentours ? Il est encore tôt, on peut faire encore de la route.’’ en priant tous les dieux du cosmos pour que la route soit dégagée mais, les prières resteront au placard puisque Vilhelm trouve rapidement une solution. "Bon, ce n'est pas des hôtels grand luxe que je vois là mais... ça peut faire l'affaire, non ? C'est toujours mieux que dormir dehors !" l’argument est médiocre puisqu’il ne voit pas vraiment la différence entre ‘’dormir dehors’’ et ‘’dormir dans une tente’’, mais il se contente de lui lancer un regard par-dessus ses lunettes "On avait dit déconnexion totale ce week-end, n'est-ce pas ?" déconnexion des problèmes, pas du confort ! Ramenant sa boisson sucrée près de ses lippes, il aspire une nouvelle gorgée sans le quitter des yeux. "Regarde ça, surtout les commentaires et dis-moi ce que tu en penses." Gardant son téléphone dans l’une de ses mains, il utilise l’autre pour se saisir du téléphone de son ami afin de découvrir des cabanes en bois perchées dans les arbres, loin de l’idée rustique que l’on peut se faire d’un tel endroit puisque, il le remarque assez vite, il y a tout le confort nécessaire et même davantage. ’’J’en dis que c’est parfait’’ avalant une nouvelle gorgée de son milkshake, il continue de mordiller la paille qui, à son extrémité, est tellement repliée sur elle-même qu’elle ne doit plus tellement lui permettre de boire grand chose. ’’C’est loin ?’’ Il le demande en faisant vagabonder ses yeux sur l’écran afin de trouver l’information, et lorsqu’il obtient celle-ci, il ne tarde pas à abandonner son verre sur la table basse devant eux, affichant un sourire curieusement enjoué en rendant le téléphone à son propriétaire. ’’On y va ? Faudrait peut-être passer à l’accueil avant, pour lui dire de ne plus chercher...’’
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TW : une sacrée poisse

Vilhelm hoche vivement la tête lorsque son ami lui demande si c'est toujours la faute du Chupacabra, il se demande même si ce n'est pas une punition pour l'avoir accusé à tort du retard qu'ils avaient pris. Mais les choses sont déjà faites et ils ne peuvent qu'attendre de voir si un hôtel peut les accueillir, mais le blond n'aime pas rester sans rien faire, dégaine son téléphone pour prendre les devants, à deux, ça ira plus vite non ? Aucun hôtel ne semble avoir de place, à croire qu'on ne voulait pas d'eux dans la région. " Je te connais bien, c'est pour ça ! " Il tente de ne pas se laisser abattre, de continuer d'être dans l'humour, la taquinerie plutôt que de laisser la négativité l'envahir. Même si l'idée de faire encore des heures et des heures de routes ne l'enchante pas vraiment. " Tu es prêt à retrouver les travaux, selon où on va ..?"

Et puis, soudain, une annonce lui saute aux yeux, est-ce que le sorcier avait trouvé la perle rare pour Ethel et lui ? Vérifiant un peu les photos et les commentaires, Helm tente de sonder le psychologue, avant de lui tendre l'appareil, espérant que ça plairait à l'oniromancien. Tout semble parfait de son côté, le plus jeune sourit, fier d'avoir trouvé une solution rapide et efficace, peut-être même qu'ils seraient plus tranquilles ainsi ? " Non, à une vingtaine de minutes d'ici, de mémoire ?" Reprenant son téléphone, Vilhelm vient doucement hocher la tête, quand Ethel suggère d'aller à l'accueil pour prévenir la pauvre femme qui semble se démener pour eux. " Tu la préviens pendant que je réserve ?" En vrai, il ne lui laisse même pas le temps de répondre, finit son verre avant de repartir sur le parking, partant vers la voiture de son ami, réservant sur l'application directement, heureux de voir qu'ils pourraient récupérer les clés d'ici une heure, ça leur laisse largement le temps d'aller faire quelques courses pour les prochains repas, au moins celui de ce soir.

Le sorcier vient expliquer rapidement le changement de plan aux deux familiers, Eir s'indigne d'ailleurs de savoir qu'elle n'allait pas passer un séjour agréable dans une belle chambre, mais finit par accepter les faits, quand Helm lui promet de lui lire la suite du livre qu'ils avaient commencé la veille. Quand le plus âgé revient, l'hydromancien lui offre un grand sourire. "Tout est bon pour le logement, on récupère les clés d'ici une heure plus ou moins, ça nous laisse le temps d'aller chercher de quoi manger au moins pour ce soir. " A moins qu'ils ne trouvent un restaurant pas loin, mais l'endroit avait l'air un peu reculé et l'acteur n'avait vraiment aucune envie de passer encore trop de temps en voiture, tout ce qu'il voulait, c'était se poser et se reposer après un départ en week-end compliqué.


Ethel Hasting
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Pronoms RP : ◦ il/him ◦
Âge : vingt-neuf ans (02.10)
Tuer le temps : soigne l’esprit des autres à défaut de songer à réparer le sien, rafistole les blessures de l’âme, Cartographe de l'Esprit qui ose démêler vos noeuds douloureux, médecin de l’habitant intérieur qui oeuvre dans l’inconscience et dont les (mé)faits vous causent des plaies (in)visibles
Familier : corvus corax noire dont l’approche est funeste dans bien des croyances, pourtant, Segynn est un corbeau qui n'est que douceur et bienveillance
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Si la colère ne trace aucun sillon sur le visage du thérapeute, la déconvenue et la déception sont suffisamment grandes pour qu’il admettre un air dépité durant quelques secondes, si bien que c’est dans un soupir attristé qu’il se laisse retomber dans l’un des fauteuils de la grande salle lumineuse qui jouxte l’entrée, non sans éprouver une forme d’injustice à l’idée que cette erreur informatique soit tombée sur eux. On leur offre des boissons, certes, mais il n’a pas vraiment l’impression que les saveurs vanillées et sucrées viennent apaiser la contrariété, c’est même tout le contraire puisqu’il le trouve plutôt bon ce milkshake et qu’il aurait aimé en boire un autre, à défaut d’être tenté par le camping "Je te connais bien, c'est pour ça !" fronçant le milieu de son nez en reculant son menton de quelques degrés, il aspire une longue rasade de sa boisson en faisant du bruit, ne s’imaginant point dans pareille situation : non pas qu’il est prétentieux et suffisant, Ethel, mais quand bien même aime-t-il se donner bonne conscience en brandissant l’idée que l’argent ne détermine pas la valeur d’une personne, force est de constater que sa jeunesse dorée l’a conditionnée à une vie luxueuse et confortable, trop pour qu’il se plaise dans la perspective d’un séjour sauvage et rudimentaire ; en voyant ses sourcils qui se haussent de réticence, on peut aisément comprendre que la perspective en restera une. "Tu es prêt à retrouver les travaux, selon où on va ..?" - ’’Pas le choix,’’ commence-t-il à dire en éloignant sa boisson de ses lèvres pour faciliter son élocution, sa main libre se faufilant entre les mèches brunes de sa chevelure épaisse. ’’On ne peut pas rester ici.’’ et il le regrette, Ethel, puisque l’endroit répond en tous points à l’idée qu’il se fait d’un établissement digne de ce nom.

Mais la situation n’est pas totalement désespérée puisque, en prenant le téléphone de son ami, l’indien a tout le loisir d’être charmé par les cabanes perchées dans les arbres, et qui le sortent certes de sa zone de confort, mais sans totalement l’oublier, le confort. "Non, à une vingtaine de minutes d'ici, de mémoire ?" Il redresse son menton en l’ondulant légèrement de haut en bas, ses lèvres se poussant en avant dans une petite moue conquise tandis qu’il rend l’engin électronique à son propriétaire. ’’Parfait ! Tu nous sauves, là.’’ mais puisque l’hôtesse n’est responsable de rien et s’évertue à leur trouver une solution de remplacement, il ne tarde pas à abandonner sa boisson sur la table basse avant de se lever en permettant à ses mains de s’appuyer sur les accoudoirs ’’Je te retrouve dehors.’’ Ethel ne sait pas vraiment si son complice l’a entendu considérant la vitesse à laquelle il a filé, mais le brun se contente de revenir sur ses pas pour retourner vers la jeune femme derrière le comptoir, qui l’accueille avec un sourire endommagé par la gêne et la culpabilité ; un masque qu’il tente de défaire en lui offrant un sourire davantage chaleureux. ’’C’est bon, nous avons trouvé un autre hébergement. Merci pour les boissons !’’ elle s’excuse encore une fois, joignant ses deux mains comme pour effectuer une prière, tout en crispant sa bouche dans une grimace désolée, en promettant que le caractère tout à fait exceptionnel de cette bévue le sera à l’avenir, mais il repousse le serment d’un geste de la main sans perdre son sourire, avant de rejoindre le parking à son tour.

"Tout est bon pour le logement, on récupère les clés d'ici une heure plus ou moins, ça nous laisse le temps d'aller chercher de quoi manger au moins pour ce soir." jetant une oeillade à son familier posé sur le toit de la voiture, Ethel passe la pointe de sa langue avant de reporter ses billes sombres sur Vilhelm ’’Bonne idée, à mon avis il ne doit pas y avoir grand-chose autour, ça a l’air bien perdu.’’ ce qui n’est pas péjoratif dans les faits, mais il vaut mieux prévoir que de se retrouver sans nourriture pour la soirée — nul doute que Segynn n’apprécierait pas d’être mise au régime de cette façon. ’’Bon allez, en route !’’ de nouveau pleinement joyeux, presque comme un enfant qui s’apprête à explorer un monde qu’il ne connaît pas, l’indien contourne la voiture pour prendre sa place initiale, non sans attendre que l’oiseau quitte le toit pour rejoindre le ciel ; hors de question, pour la belle, de voyager d’une autre façon que par ses propres moyens. ’’Tu me guides ?’’ il le demande sans regarder Vilhlem, attendant simplement que ce dernier soit installé pour quitter le parking de l’hôtel, en espérant ne pas croiser d’imprévus et...

…et l’imprévu qui les croise quand, au détour d’un chemin de campagne, qui mène probablement à un petit village isolé, il se retrouve coincé par un défilé de sangliers qui, un peu plus loin sur la route, traversent à une lenteur effarante. Obligé d’immobiliser la voiture, Ethel croise ses deux avant-bras sur le haut du volant pour venir appuyer son menton sur son poignet, soudainement pris d’un fou rire incontrôlable ’’T’as la poisse c’est pas possible’’ basculant son visage sur le côté pour que sa joue rejoigne sa peau, il toise son ami d’un oeil brillant de mutinerie quand il demande, sur le même ton ’’T’as déjà consulté un prêtre pour te faire exorciser ?’’ Heureusement, une fois que le troupeau a fini de traverser — une bonne vingtaine de minutes plus tard, la voiture se remet en route jusqu’à rejoindre le fameux village rustique. ’’Bon, on va voir pour acheter à manger ici, non ?’’ vu qu’ils n’ont pas vraiment le choix, il gare de nouveau la voiture sur le bas-côté en se tournant vers sa fenêtre pour zieuter l’extérieur. ’’C’est un village fantôme ? Il n’y a personne…’’
Vilhelm Von Neergaard
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Tuer le temps : Acteur, c'est sa vocation,ce à quoi il a toujours aspiré. Petit déjà, il réclamait des cours de théâtre, qu'il poursuivit en club, une fois arrivée à l'académie. Premiers rôle sur les planches puis rapidement sur le petit écran, depuis peu, sa notoriété commence à décoller, alors qu'il commence à jouer quelques rôles sur le grand écrans. Si certain.es pensent qu'il a été pistonné, il n'en reste pas moins quelqu'un de talentueux, qui sait comment changer de masque très rapidement selon les besoins.
Familier : Une petite pieuvre Adorabilis au doux nom de Eir, a rejoint la bassine posée près du berceau de l'enfant prodige. Créature souvent dans la lune, préfère composer quelques vers dans son esprit plutôt que d'écouter son sorcier qui a, selon elle, un débit de parole beaucoup trop rapide.
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S'installant une nouvelle soit sur le siège passager, le blond dégaine une nouvelle fois son téléphone, pour venir récupérer l'adresse et surtout, la mettre dans son GPS, guidant ainsi son acolyte sur les routes de campagnes. Et si pendant quelques minutes tout se passe bien, surprenant d'ailleurs Helm, force est de constater que le destin en a décidé autrement, alors que le duo est obligé de s'arrêter sur la route, car un peu plus loin, des sangliers avaient décidé de traverser avec leurs petits, qui plus est. Forcément, en voyant ce spectacle, l'hydromancien reste sans voie, même s'il est rapidement déconcentré par le rire qui emplit l'habitacle, ne pouvant s'empêcher de rire à son tour, son regard cherchant les iris d'Ethel. " Notre poisse, tu veux dire ! on est deux je te signale ! " Vilhelm détourne ensuite les yeux, repartant admirer le défilé qui se passait non loin d'eux. " Et puis, je ne me sens pas si poisseux que ça, quand je vois ce genre de choses, tu imagines la chance qu'on a ? Généralement, on voit plus ce genre d'animal pendant la nuit... Et puis les petits sont vraiment trop craquant ! " Il dit ça avec un grand sourire aux lèvres, des yeux brillants, comme s'il avait devant lui le spectacle le plus merveilleux au monde, mais au fond, ce n'était pas ce qu'il pensant réellement ?

Les animaux enfin en sécurité, la voiture peut reprendre son chemin, les menant tout droit vers un village qui a l'air un peu désert... Une fois à l'arrêt, le sorcier regarde aussi de son côté, peut-être qu'une épicerie ou quelque chose du genre se cachait par ici ? Il aurait bien vérifié sur son téléphone, mais sans réseau... c'était plus compliqué. Heureusement, il finit par apercevoir une pancarte "épicerie" ils sont sauvés ! " Tu penses que c'est un fantôme qui tient l'épicerie ? " Prenant sa carte, Helm sort de la voiture après avoir bien calé le bocal de son familier sur les siège. À peine entre-t-il dans le petit magasin qu'un puissant "bienvenue " raisonne, le faisant sursauter, d'ailleurs. Saluant la personne derrière la caisse, Vilhelm commence à faire quelques courses, demandant parfois l'avis d'Ethel, concernant les ingrédients. C'est que, prévoyant, il pensait également au repas du midi et au petit-déjeuner du lendemain. Une fois leurs achats faits, le duo passe en caisse et ce qui aurait normalement du duré quelques minutes tout au plus, se transforme en quinze longues minutes du monologue de la personne en caisse.

Parce que, peu habituée à voir de nouvelles têtes, elle avait voulu se montrer accueillante, leurs racontant bien des choses... Si au début, c'était surtout les lieux intéressants à voir, la conversation dévie très rapidement sur cette histoire de champs entre agriculteurs, qui se prenaient la tête depuis un an maintenant, puis sur le fait que la cousine de l'amie de sa tante avait trompé son mari avec la serveuse du bar du coin et bien d'autres potins encore. L'enfant des vagues reste poli, tout sourire alors qu'il tente parfois de dévier la conversation, mais à peine ouvre-t-il les lèvres que la personne reprend de plus belles, parce que, vous comprenez, depuis qu'il y a le réchauffement climatique, c'est la galère, les moissons et puis, les animaux en souffre et puis, même pour eux. Et puis il n'y a plus autant de travail qu'avant, tout le monde repart dans les grandes villes du coup le village est à l'abandon presque et... Finalement, la personne se reprend, s'excuse platement. Vilhelm, lui, a l'impression d'être vidé de toute énergie après tout ça.

" Désolé, quand je commence à parler, je ne sais pas m'arrêter ! En tout cas, ça fait plaisir de voir de nouvelles têtes ! "

Enfin, le blond peut payer ses courses et après les politesses, il est bien heureux de retrouver l'air frais de l'extérieur, non sans pousser un soupire de soulagement. Il ne reprend la parole que quand il se rassoit dans la voiture. " Vraiment..... c'est ça que tu vis avec ton métier ? " Petit coup d'œil au ticket de caisse, le sorcier se met à rire doucement, en voyant qu'une réduction a été faite. " Au moins, on n'a pas payé plein pot, peut-être une manière pour elle de se faire pardonner ? " Petit regard à Ethel cette fois-ci, son sourire se fait plus doux en apercevant ses traits. " Mais, bonne nouvelle, on est bientôt arrivé et j'ai vraiment hâte ! On y va ? " Après tout, il ne leur restait que dix petites minutes pour arriver au logement.... si tout se passait bien, bien entendu.

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Si le défilé de ruminants provoque un rire désabusé au psychologue, qui s’étonne des obstacles successifs dressés sur leur route au point d’émettre l’hypothèse que l’un d’eux est maudit, l’acteur, lui, préfère observer la scène avec un oeil attendri, que le brun qualifie intérieurement avec un adjectif enfantin ; il a vraiment l’air d’un enfant, Vilhelm, un enfant dont les yeux brillent devant le spectacle de la nature sauvage qui les prend comme témoins privilégiés. ’’Et puis, je ne me sens pas si poisseux que ça, quand je vois ce genre de choses, tu imagines la chance qu'on a ? Généralement, on voit plus ce genre d'animal pendant la nuit... Et puis les petits sont vraiment trop craquant !" un sourire suave aux lèvres, il laisse inconsciemment son regard s’éterniser quelques secondes sur le visage émerveillé de son ami, juste avant de porter son attention sur les animaux qui achèvent leur traversée. ’’Si tu veux en adopter un, c’est maintenant ou jamais.’’ haussant ses sourcils avec amusement, l’indien attend quelques secondes seulement avant de redémarrer la voiture, non sans lancer un regard à travers la fenêtre pour tenter d’apercevoir son familier, ne doutant pas de la capacité de Segynn à les suivre mais redoutant tout de même qu’elle se perde, à cause de leurs nombreuses bifurcations. Mais enfin, et heureusement pour le chauffeur, ils arrivent enfin dans un village pour le moins calme, où personne ne semble vivre puisqu’il n’y a personne dans les rues et aucun bruit perceptible, du moins, de leur position. ‘’Tu penses que c'est un fantôme qui tient l'épicerie ?" suivant la trajectoire indiquée par Vilhelm, Ethel tourne son menton en direction du petit commerce qu’il n’avait pas remarqué, à la fois soulagé mais réticent puisque, il l’a déjà compris, les astres ne sont pas vraiment alignés pour leur faciliter les choses. ’’J’espère pas, non…’’ il n’allait pas tarder à regretter ses paroles…
Rassemblant ses affaires, il s’extirpe de la voiture pour suivre le blond, non sans lancer des regards autour d’eux comme pour se rassurer sur le fait qu’ils ne sont pas au coeur d’un village totalement abandonné, mais le "bienvenue " qui résonne sitôt qu’ils passent le seuil de la supérette le surprend au point qu’il fronce ses sourcils en posant une main machinale sur l’épaule de son comparse, les yeux rivés sur la personne grandement souriante qui les regarde avec un bonheur effarant. ’’Euh… Bonjour !’’ un peu désarçonné par cette énergie déployée, il hoche mollement son menton de haut en bas avant de s’éloigner de la caisse pour suivre Vilhelm, n’étant pas suffisamment de bons conseils pour en donner : qu’on se le dise, il n’a jamais cuisiné ni fait les courses, Ethel ’’Mais tu sais cuisiner, toi ?’’ frottant le coin de sa mâchoire avec le pli de son index, il lève un regard interrogateur vers le noble, qui semble bien à l’aise dans cette situation. ’’J’ai jamais cuisiné. Ni fais les courses.’’ il ne le dit pas avec fierté, mais guère avec honte non plus : plus que quiconque, le blond est sans nul doute capable de comprendre pourquoi il n’est pas familier de ces tâches de la vie quotidienne, pour lesquelles d’autres sont payés. ’’Je te fais confiance, de toute façon.’’ et ce n’est pas seulement parce qu’il n’a pas d’autres choix !

Le suivant docilement jusqu’à la caisse, il accorde un sourire poli à la personne en charge du commerce, aidant Vilhelm à déballer leurs affaires en perdant peu à peu son air serein, si bien que même son sourire se crispe et qu’il cherche son acolyte du regard à plusieurs reprises… ’’Ah oui… Ben ça alors…’’ déformation professionnelle oblige, il finit par fixer son attention sur la jeune femme, visiblement allergique au silence puisqu’elle le comble par un verbiage incessant, et il n’est pas suffisamment déconnecté du rôle qui est le sien pour ne pas voir, derrière ce flot de paroles continu, la demande et le besoin d’être reconnue, écoutée, remarquée ; les grands bavards sont — pour la plupart, des enfants intérieurs qui ont souffert d’un manque de reconnaissance et d’amour pendant la prime enfance. Prendre toute la place par peur qu’on ne vous voit pas, parler pour éviter de penser, d’entendre ce qu’il y a de plus profond en soi : cette intériorité fragile, il la discerne sans mal, Ethel, mais il ne dit rien. Il a pitié d’elle — au sens originel du terme, c’est-à-dire sensible à la souffrance d’autrui même quand on ne la connait pas soi-même, ce qui est le fondement même de son métier. "Désolé, quand je commence à parler, je ne sais pas m'arrêter ! En tout cas, ça fait plaisir de voir de nouvelles têtes !" il laisse échapper un sourire accompagné de douceur sans la quitter des yeux, ne voyant même pas Vilhelm payer puisqu’il répond plutôt à la jeune femme, toujours d’un ton naturellement affable. ’’Ça ne fait rien’’ il tient à la rassurer et c’est pourquoi il lui laisse tout le temps d’appréhender cette première phrase avant de poursuivre ’’Merci pour les conseils pour les lieux à visiter, on ira les voir, pas vrai Helm ?’’ pivotant son menton vers le concerné, il remarque, là aussi, les traits de la lassitude. ’’On va y aller, merci encore !’’ ne pas la brusquer, ne pas lui faire sentir qu’elle est potentiellement agaçante : elle le sait déjà. Un dernier sourire pour elle avant de sortir, non sans songer combien il doit être difficile, pour elle, d’être face au silence et à la solitude toute la journée.

’’Vraiment..... c'est ça que tu vis avec ton métier ?" se laissant retomber sur son siège en soupirant à son tour, il fixe un point invisible devant lui avant de tourner finalement son menton vers le blond pour lui sourire, comprenant fort bien sa réaction, puisqu’il n’a pas son cheminement de pensées, même si Ethel, lui, ne peut s’empêcher d’avoir une grande compassion pour la grande pipelette ’’C’était soft, là. Les bavards compulsifs ne sont pas les patients les plus difficiles.’’ mais il ne le dit point avec abattement, puisqu’il adore son métier et qu’il s’est même élevé contre le désir de ses parents pour l’exercer. Attachant sa ceinture, il penche son menton sur le côté pour lancer un regard indifférent vers le ticket de caisse ’’Au moins, on n'a pas payé plein pot, peut-être une manière pour elle de se faire pardonner ?" pressant ses lèvres l’une contre l’autre d’un air chagriné, il lève ses iris mordorés vers les billes claires du blond pour les soutenir lorsqu’il répond, d’une voix teintée ’’C’est triste.’’ preuve qu’il a raison ; elle sait qu’elle est pénible pour autrui, mais elle ne peut pas s’en empêcher. ’’Mais, bonne nouvelle, on est bientôt arrivé et j'ai vraiment hâte ! On y va ?" l’élan positif de Helm est suffisamment contagieux pour provoquer un sourire plus franc aux lèvres de l’indien, qui ne tarde pas à remettre le moteur en route afin de quitter le village presque abandonné. ’’J’espère que Segynn ne s’est pas perdue…’’ soucieux pour son familier, il poursuit néanmoins son chemin en suivant les indications données par son co-pilote, et les dix minutes de trajet se passent sans l’ombre d’une contrariété, ce qui passerait presque pour un miracle. ’’Je crois qu’on n’a plus la poisse !’’ il parle un peu trop vite, Ethel, mais il affiche un grand sourire devant le décor qui se profile devant eux ; un terrain entièrement boisé, surplombant une vallée et un lac, avec des cabanes nichées dans les bois qui sont illuminées par des lanternes orangées, qui diffusent une lumière chaleureuse. ’’C’est magnifique.’’ ne regrettant point l’hôtel à présent qu’ils sont sur place, il s’extirpe de la voiture en balayant les alentours d’un regard circulaire, jusqu’à se poser sur une petite cabane au sol… fermée. ’’Euh… Il n’y a personne ?’’ se rapprochant de ladite cabane, il lève le nez pour fixer l’écriteau comportant le mot « accueil » au-dessus de la porte, en faisant rouler ses lèvres l’une contre l’autre. ’’Il n’y a personne.’’ Voilà autre chose ! ’’J’ai parlé trop vite’’ dit-il en appuyant ses paumes contre ses hanches, se retournant vers Vilhelm en mordant dans le coeur de sa lèvre inférieure. ’’Il y a un numéro où on peut les appeler ? Tu me diras, si le téléphone est dans la cabane fermée…’’ commençant à retourner vers sa voiture, il fronce lentement ses sourcils en entendant des bruits derrière les bosquets, pas tellement rassuré de ne pas pouvoir identifier ce qui se rapproche alors qu’ils sont perdu au-milieu de nulle part… ’’SALUT’’ s’écrit une grande blonde en sortant des arbustes, vêtu d’une combinaison kaki et portant un saladier avec des…. Feuilles ? Il n’est pas trop sûr de ce que c’est mais il garde ses sourcils froncés, ne comprenant pas d’où elle sort celle-là ’’Vous êtes la réservation de dernière minute ? Je vous attendais ! Allez, venez, ce n’est pas loin.’’ Cela semble être la fin de la poisse, et Ethel ne se fait pas prier avant d’aller chercher ses affaires dans le coffre, rassuré de voir la silhouette de Segynn, perchée sur un arbre à quelques mètres de lui. Tout va bien. Pour l’instant.
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Familier : Une petite pieuvre Adorabilis au doux nom de Eir, a rejoint la bassine posée près du berceau de l'enfant prodige. Créature souvent dans la lune, préfère composer quelques vers dans son esprit plutôt que d'écouter son sorcier qui a, selon elle, un débit de parole beaucoup trop rapide.
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" J'avoue... c'est le moment, tu crois que je cours assez vite pour attraper le petit dernier ? " Bien sûr, Helm ne ferait jamais ce genre de choses, beaucoup trop respectueux de cette nature sauvage, mais l'idée de courir vite pour attraper un petit animal le fait doucement rire, surtout si on anticipait la suite de ce kidnapping, le pauvre hydromancien serait poursuivit par une hordes d'animaux en colère, oui, c'était assez comique, dans son esprit. Finalement, la voiture redémarre, direction un village qui parait fantôme, tant les rues sont désertes. Est-ce qu'il y avait réellement de quoi acheter un peu de nourriture ici ? Le regard du blond finit par se poser sur une pancarte et il faut le dire, ça le rassure drôlement, Ethel et lui ne souffriraient pas de la faim ce soir. Mais voilà, un contraste assez saisissant se fait, alors qu'il passe la porte de la boutique, avec cette salutation qui résonne un peu trop fort à son gout. Il avait eu peur, oui, tant il avait été surpris par cette intervention, mais la présence de l'oniromancien tout près de lui, cette main posée sur son épaule, l'avait de suite rassuré, parce que si l'indien était là, tout irait bien. Vilhelm vient balbutier un petit bonjour avant de s'éloigner des caisses, pour chercher de quoi se rassasier au moins jusqu'au lendemain.

Et c'est avec un petit sourire qu'il hoche la tête, quand son ami vient lui demander s'il savait cuisiner. " Ce n'est pas de la grande gastronomie mais c'est mangeable et fait avec amour ! " Dans un sourire compatissant, il écoute son ami qui lui explique qu'il ne s'est jamais donné à ce genre d'activité, En même temps, vu son milieux, ça n'étonnait pas le plus jeune, lui aussi avait longtemps eu ce privilège de n'avoir qu'à ouvrir le frigo ou un placard pour trouver ce qu'il désirait et surtout, d'être servi dès qu'il demandait quelque chose. " J'ai découvert ça à ma sortie de l'académie ! Quand j'ai commencé mes études supérieures, j'ai voulu prendre un peu mon envol, comme on dit et surtout... je n'avais pas envie que tout ce que mon nom implique me suive pendant mon parcours, alors, j'ai fait une colocation avec d'autres personnes, moins riches, plus au fait de ce genre de choses... c'est eux qui m'ont appris à faire un budget, des courses, même cuisiner ! Bon, ce n'était pas fameux au début, mais finalement... " S'arrêtant devant une étagère de sauce tomate, le sorcier semble hésiter, suspendant ses paroles le temps d'observer la composition de chacune des deux briques, en plaçant finalement une dans son panier.

" Bon, maintenant je n'ai plus forcément le temps, mais quand je peux... j'aime bien faire ça ! Surtout cuisiner en fait.... sauf certains légumes."
A ces mots, Helm ne peut s'empêcher de faire une petite grimace, pensant aux légumes verts qu'il avait en horreur, même après des années à devoir gouter "un peu de tout" à chaque repas. Finalement, le danois vient offrir un grand sourire à son camarade de course, quand celui-ci lui indique qu'il lui fait confiance. Il saurait être à la hauteur de tout ceci, il en était sûr. Une fois les courses terminées, les deux hommes partent aux caisses, là où un flot incessant de parole se fait entendre, au plus grand désespoir de l'hydromancien, qui n'avait qu'une envie : que ça se termine. Mais il tente de faire comme si de rien n'était, de rester poli, de ne pas froisser la pauvre personne qui semblait ne pas croiser des personnes trop souvent, même si le flot d'information commençait un peu à lui faire tourner la tête. Finalement, la porte de sortie s'ouvre enfin, alors que des excuses sont prononcées et qu'il peut enfin payer leurs courses. "Bien sûr ! Vos descriptions donnaient vraiment envie d'en découvrir plus. " Finalement, après avoir fini de ranger toutes les courses et avoir salué la personne qui les avait accueillit, les deux amis repartent vers la voiture, où chacun semble se laisser tomber sur les sièges qui leur sont attribués.

Après quelques instants de silence, Vilhelm ose prendre la parole, demandant à Ethel si c'était ce genre de choses, qu'il vivait au quotidien, dans son travail. Penchant un peu la tête sur le côté, il écoute les paroles de son ainé, se demandant alors quels étaient les patients les plus difficiles, même s'il croyait l'oniromancien sur parole. " C'est lesquels, alors ?" Tournant sa tête vers le conducteur, Helm attend la réponse avec la plus grande attention, parce que ça l'intéressait toujours, de savoir comment le psychologue et même le métier fonctionnait. Et puis, il pourrait écouter Ethel pendant des heures, surtout quand c'était quelque chose qui se passionnait, comme la psychologie. Bien sûr, il ne demandait pas des cas concrets ou tout ce qui pourrait dévoiler des secrets médicaux, mais plus des ressentis généraux, sa vision sur certaines choses ou encore des explications sur certains concepts. Finalement, son attention est reportée sur le ticket de caisse, où la réduction a été faite, Helm s'interroge, sans se rendre compte de sa maladresse sur le coup. Pourtant, quand son ami lui confie que cette situation est triste, l'enfant des vagues relève la tête, tiltant d'un coup ce qui venait de se passer. Mais il ne dit rien pour le moment, préfère réfléchir dans sa tête, pour éviter de faire une autre bourde. Peut-être en reparlerait-il plus tard, dans la soirée." Hm.... elle est plutôt débrouillarde, elle doit être en train d'attendre sur un toit." Il tente de le rassurer, mais ses mots sont sincères, il sait que l'oiseau n'est pas novice dans ce genre de cas et qu'il retrouvera à coup sûr son sorcier, si jamais il venait à se perdre.

La fin du voyage se passe merveilleusement bien, c'est un peu une bouffée d'air frais. Adieu les tracas du trajet, ils étaient bientôt arrivés et l'acteur n'avait qu'une hâte : enfin se poser et se détendre, parce que malgré tout, ils en avaient bien besoin après leurs péripéties. Une fois arrivé à destination, Vilhelm sort rapidement de la voiture, pour admirer les alentours, l'ambiance qui se dégageait et pendant quelques instants, il ne sent plus toute la fatigue qui s'était accumulée, leur week-end allait être incroyable, c'était sûr ! Enfin, encore faudrait-il qu'ils puissent accéder au logement... La moue déconfite, le blond regarde autour d'eux, peut-être qu'il y a un autre endroit où récupérer les clés ou autre ? Mais non, tout semble fermé... quelle poisse, peut-être qu'il devrait vraiment se faire exorciser d'une possible malédiction ? Attrapant son téléphone pour chercher le numéro qu'il y avait sur l'annonce, il ne se rend pas compte des bruits qui se font non loin d'eux, sursautant pour la seconde fois en moins d'une heure quand une voix féminine retentit, il manque de lâcher son téléphone d'ailleurs.

" Euh... oui, c'est bien nous ! Merci de nous avoir attendu ! " Et il ne se fait pas prier pour aller chercher ses affaires, laissant son bocal qui, de toute évidence, serait vide aux yeux de l'humaine qui leurs montre le chemin. Effectivement, le logement n'est pas loin et après avoir monté un petit escalier en colimaçon, les deux voyageurs se retrouvent sur une sorte de terrasse en bois, où une cabane, semblable à une petite maison se dressait. " Alors voilà l'entrée, comme vous pouvez le voir, il y a une table, des chaises et en journée on a une superbe vue sur la vallée, d'ici ! Bon, il se fait un petit peu tard donc on y voit pas grand-chose mais... Bref ! " Se dirigeant vers la porte d'entrée, la grande femme vient ouvrir la porte, laissant ses invités entrer avant de les suivre. "Comme vous pouvez le voir, ici nous avons la cuisine, la salle à manger et le salon... Et la grande baie vitrée donne sur l'autre côté de la terrasse, où il y a jacuzzi, hamac et tout ce qu'il faut pour se détendre ! Ah, et à gauche, c'est les toilettes, la salle de bain...Et à l'étage, vous avez deux chambres : à vous de décider ce que vous en faites, en tout ça, je viens tout juste de changer les draps, ils ont séché au soleil, vous verrez, ce n'est pas la même odeur ! " Vilhelm ne peut s'empêcher de sourire un peu en entendant ça, c'était mignon et il avait hâte de voir si ce qu'elle disait était vrai. " Enfin voilà, si vous avez le moindre soucis, n'hésitez pas à m'envoyer un message via l'application ou même à appeler le numéro, je reste joignable même la nuit ! Allez, je vous souhaite une bonne installation à plus les tourtereaux ! "

Et après les avoir salués d'un grand sourire, la femme s'en va, laissant la clé sur la porte. Helm peut enfin lâcher le petit fou rire qu'il retenait depuis les salutations, bien que ses joues aient un peu pris des couleurs suite aux petits surnoms dont ils avaient hérité. " On y est enfin !" Lâchant son sac et sa valise, le Von Neergaard vient enlever ses chaussures, juste le temps de visiter le rez-de-chaussée, pour satisfaire sa curiosité. " Finalement, on est peut-être mieux ici que dans l'hôtel de départ... Ça me donne un peu l'impression de partir à l'aventure, pas toi ? "


Ethel Hasting
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Tuer le temps : soigne l’esprit des autres à défaut de songer à réparer le sien, rafistole les blessures de l’âme, Cartographe de l'Esprit qui ose démêler vos noeuds douloureux, médecin de l’habitant intérieur qui oeuvre dans l’inconscience et dont les (mé)faits vous causent des plaies (in)visibles
Familier : corvus corax noire dont l’approche est funeste dans bien des croyances, pourtant, Segynn est un corbeau qui n'est que douceur et bienveillance
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Est-ce qu’il le juge capable de courir suffisamment vite pour attraper le petit marcassin qui gambade derrière les flancs de sa mère ? Oui, mais ce n’est pas vraiment cette question qui est la première à traverser ses pensées, si bien qu’il dévie son menton en direction de Vilhelm pour partager celle-ci, d’une voix teintée d’amusement et sans perdre son sourire de même acabit ’’La vraie question est : est-ce que tu cours assez vite pour échapper à sa mère ?’’ ses lippes se joignent l’une contre l’autre tandis qu’il plisse légèrement ses paupières comme pour apprivoiser la vérité qu’il connaît déjà — à savoir que non, avant de reporter son attention sur la route en promettant, toujours avec cette même douceur naturelle, qui n’a pas besoin d’être forcée quand il est en sa compagnie : ’’Je t’en achèterai un en peluche !’’

Mais ce qu’ils doivent acheter, tout d’abord, ce sont des vivres pour ne pas mourir de faim ; à voir le trou paumé dans lequel ils sont tombés, il vaut mieux prévoir large et le blond l’a bien compris. Ethel suit donc docilement Vilhelm à travers les étalages, ne parvenant pas tellement à se remémorer la dernière fois qu’il a exécuté cette tâche lui-même — probablement que son frère aîné serait dépassé par les évènements s’il le voyait ainsi, d’ailleurs. Et si lui, qui est certes issu d’une prestigieuse lignée, dont le caractère tout à fait réputé fait office d’éloge mais aussi de responsabilités, n’est point coutumier d’une activité aussi basique, il s’étonne que son acolyte, qui descend d’une Noble Maison, le soit, lui. ’’J'ai découvert ça à ma sortie de l'académie !" ça ne l’aide pas tellement à comprendre et il affiche son incompréhension en fronçant brièvement ses sourcils, l’encourageant silencieusement à poursuivre ’’Quand j'ai commencé mes études supérieures, j'ai voulu prendre un peu mon envol, comme on dit et surtout... je n'avais pas envie que tout ce que mon nom implique me suive pendant mon parcours, alors, j'ai fait une colocation avec d'autres personnes, moins riches, plus au fait de ce genre de choses... c'est eux qui m'ont appris à faire un budget, des courses, même cuisiner ! Bon, ce n'était pas fameux au début, mais finalement..." la suite ne vient pas, mais le brun ne cherche pas à provoquer sa venue, se contentant de cligner des cils à de multiples reprises en se demandant si, finalement, la famille de Vilhelm, malgré ses lettres de noblesse, n’est pas moins étouffante que la sienne. ’’Tu cherches quelque chose ?’’ le voyant inspecter minutieusement les briques comme si elles cachaient un indice sur le sens de la vie, Ethel arque même l’un de ses sourcils en se demandant s’il doit l’imiter mais, ne sachant même pas quoi chercher, il suit plutôt des yeux ses mouvements en tâchant de se rendre utile : ne rien faire lui semble être la meilleure option, en l’occurence. ’’Bon, maintenant je n'ai plus forcément le temps, mais quand je peux... j'aime bien faire ça ! Surtout cuisiner en fait.... sauf certains légumes." Si Vilhelm grimace, Ethel lui accorde un sourire attendri, ne pouvant s’empêcher d’émettre un ’’Un enfant.’’ c’est dit sans moquerie, mais il pousse néanmoins ses lèvres en avant dans une petite moue taquine, en tâchant de ne pas laisser ses pensées déborder vers la théorie de l’effet d’exposition ; visiblement, il lui est fort difficile de sortir de son rôle de thérapeute, même en étant bien loin de son bureau.

Et il a tant de mal que, devant la pipelette derrière la caisse, il ne peut s’empêcher de dresser son portrait psychologique sans même s’en rendre compte, agissant davantage par mécanisme inconscient qu’autre chose ; aussi, il a la délicatesse de ménager la jeune femme, en tâchant de ne pas lui faire sentir qu’elle a été bien plus bavarde que nécessaire, aidé par Vilhelm qui n’hésite pas à le rejoindre pour adoucir le malaise. L’on pourrait croire que passer la plupart de ses journées auprès de ses patients l’a suffisamment rompu à côtoyer la souffrance, visible et invisible, mais il n’en est rien ; le soupir qui s’extirpe de ses lèvres n’est point insensible, ni même détaché, puisque l’on sent qu’il regrette et déteste son impuissance dans cette situation. ’’C'est lesquels, alors ?" est-ce vraiment déontologique de faire la liste des patients les plus difficiles à endurer ? Il ne compte pas donner de noms, mais se sent un peu honteux de froisser ainsi le panel des âmes torturées qui poussent la porte de son cabinet ’’Les dépressifs, je pense. Surtout quand la dépression est diagnostiquée comme sévère. Les troubles psychotiques, aussi.’’ beaucoup trop d’options lui viennent en tête alors qu’il redémarre la voiture, plus pour occuper ses mains et ses pensées qu’autre chose, puisqu’il ne peut freiner un regard lancé en arrière par le rétroviseur, comme s’il culpabilisait intérieurement d’abandonner une personne en souffrance à son sort. ’’J’espère que ça ira pour elle, tous cas.’’ dieu seul sait à quel point elle aurait besoin d’un psychologue, cette pipelette, mais l’endroit est tellement perdu qu’il ne se fait pas d’illusion sur la question : s’ils ont un docteur généraliste, ce sera déjà un miracle.

Heureusement, après avoir été rassuré sur la présence ou la perdition de son familier, ils arrivent — enfin, à bon port. Les dernières minutes de leur trajet ont été tellement fluides et faciles qu’il a la naïveté, quelques instants, de croire que le pire est derrière eux ; c’est un peu les montagnes russes émotionnelles quand il entrevoit l’idée que les propriétaires sont partis sans les attendre, puis quand il sursaute en se disant qu’un ours est peut-être en train de sortir des buissons, puis quand, enfin, quelqu’un se présente pour les conduire à leur cabane. ’’Il manquerait plus qu’on se torde la cheville en montant les escaliers…’’ marmonne-t-il d’une voix amusée en refermant le coffre de sa voiture après avoir récupéré son sac et sa valise, fermant la marche après le blond. ’’C’est vraiment joli’’ dit-il en déposant sa valise et son sac près de la porte, basculant ensuite face à la terrasse en bois pour observer la vue qui, derrière les branches des hauts arbres, dessine les contours de la vallée plongeante sur le lac, au-dessus duquel le soleil fait scintiller ses derniers rayons. "Alors voilà l'entrée, comme vous pouvez le voir, il y a une table, des chaises et en journée on a une superbe vue sur la vallée, d'ici ! Bon, il se fait un petit peu tard donc on y voit pas grand-chose mais... Bref !" pendant qu’elle entreprend d’ouvrir la porte de leur petite cabane, Ethel se tourne vers Vilhelm et, désireux d’attirer discrètement son attention, lance sa main auprès de la sienne afin de l’attirer près de lui ’’Ça te plait ?’’ se formulant l’hypothèse que l’endroit est bien loin des standards que le noble connaît de par son rang, il veut simplement s’assurer que leur logement lui convienne mais il n’a pas vraiment le temps d’entendre la réponse puisqu’il redresse ses épaules en rejoignant l’intérieur de la cabane sitôt que la jeune femme reprend ses explications, ne voulant point lui paraître impoli. "Comme vous pouvez le voir, ici nous avons la cuisine, la salle à manger et le salon... Et la grande baie vitrée donne sur l'autre côté de la terrasse, où il y a jacuzzi, hamac et tout ce qu'il faut pour se détendre !" il zieute en cette direction en ne pouvant s’empêcher de sourire par avance puisque, après la journée qu’ils ont eu, c’est la seule chose qui trouve grâce à ses yeux : le jacuzzi ! "Ah, et à gauche, c'est les toilettes, la salle de bain...Et à l'étage, vous avez deux chambres : à vous de décider ce que vous en faites, en tout ça, je viens tout juste de changer les draps, ils ont séché au soleil, vous verrez, ce n'est pas la même odeur !" perplexe à l’idée que le soleil puisse donner une quelconque odeur aux draps, il espace ses lèvres de quelques degrés en fixant la jeune femme, craignant de paraître sot s’il ose formuler la question mais ne pouvant totalement faire disparaître son air curieux, si bien qu’il remonte l’une de ses mains près de sa mâchoire pour la frotter de sa paume. "Enfin voilà, si vous avez le moindre soucis, n'hésitez pas à m'envoyer un message via l'application ou même à appeler le numéro, je reste joignable même la nuit ! Allez, je vous souhaite une bonne installation à plus les tourtereaux !" de qui de quoi comment pourquoi qu’est-ce qu’elle vient de dire ’’Euh… Merci…’’ il est trop poli, Ethel. Trop parce qu’elle est déjà partie quand il réagit après avoir figé sur place. ’’On y est enfin !"  la célébration — bien légitime après les péripéties qu’ils ont traversé, le fait sourire et détend ses traits, alors qu’il tire une chaise et s’y asseoir pour enlever ses chaussures, en laissant le blond satisfaire sa curiosité. ’’Finalement, on est peut-être mieux ici que dans l'hôtel de départ... Ça me donne un peu l'impression de partir à l'aventure, pas toi ?" - ’’Je reconnais que c’est dépaysant, et qu’on ne perd pas le confort.’’ et, promis, le jacuzzi n’est que 60% de sa satisfaction à se trouver ici. ’’Mais je vais être sans pitié parce que…’’ mordillant le coeur de sa lèvre sans réprimer un sourire malicieux, il lance un regard en direction de Vilhelm avant de s’élancer à toute vitesse dans l’escalier, depuis lequel on peut entendre, presque comme un enfant intrépide qui peine à parler tant il rit avec le coeur ’’…la plus grande chambre est pour moi !’’ faisant glisser sa main sur la rambarde en bois, il grimpe les marches quatre à quatre pour atteindre l’étage le plus rapidement possible, n’hésitant pas longtemps avant de jeter son dévolu sur le lit qui lui paraît le plus grand. S’y laissant retomber sur le dos, il étend ses bras pour marquer son territoire, ses cheveux mi-longs s’éparpillant autour de son visage souriant tandis qu’il savoure sa victoire… Sauf si son adversaire a un plan pour le déloger ?
Vilhelm Von Neergaard
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Tuer le temps : Acteur, c'est sa vocation,ce à quoi il a toujours aspiré. Petit déjà, il réclamait des cours de théâtre, qu'il poursuivit en club, une fois arrivée à l'académie. Premiers rôle sur les planches puis rapidement sur le petit écran, depuis peu, sa notoriété commence à décoller, alors qu'il commence à jouer quelques rôles sur le grand écrans. Si certain.es pensent qu'il a été pistonné, il n'en reste pas moins quelqu'un de talentueux, qui sait comment changer de masque très rapidement selon les besoins.
Familier : Une petite pieuvre Adorabilis au doux nom de Eir, a rejoint la bassine posée près du berceau de l'enfant prodige. Créature souvent dans la lune, préfère composer quelques vers dans son esprit plutôt que d'écouter son sorcier qui a, selon elle, un débit de parole beaucoup trop rapide.
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TW : une sacrée poisse

" C'est vrai ???"
Peut-être que l'intonation était un peu montée dans les aigües, quand Helm avait répondu à l'annonce, mais il était aux anges, de savoir que, dans un avenir proche, une peluche à l'effigie des sangliers trônerait dans son intérieur. Il pourrait ainsi se souvenir de ce moment magique passé en compagnie d'Ethel à chaque fois que son regard se poserait sur l'animal duveteux. C'est avec un sourire jusqu'aux oreilles que le blond repose ensuite son regard sur la route, oubliant pendant quelques instants tous les soucis qu'ils avaient pu avoir jusqu'ici, parce que ça allait être un week-end chouette, parce qu'ils avaient trouvé peut-être mieux que ce qu'ils avaient eu au départ et puis, tant qu'ils étaient ensemble, c'était le plus important à ses yeux. Voiture arrêtée, épicerie trouvée, l'hydromancien commence donc a faire les courses, semblant d'ailleurs plus à l'aise dans cette tâche que l'autre sorcier, mais il comprenait bien qu'au vu de leurs familles, faire les courses, ce n'était pas une nécessité et si lui avait pu en faire l'expérience après avoir négocié une année loin de toute influence familiale, tout le monde n'avait pas forcément cette chance. Alors il ne juge pas l'Indien; bien au contraire, lui sourit doucement en voyant sa mine parfois peut-être un peu trop perplexe. Même si bientôt, son sourire se transforme en grimace, alors qu'Ethel vient le traiter d'enfant. " Mais quoi, c'est vrai ! Les pires, ce sont les verts, ils sont tous si étranges... et la texture et le goût ... eurk." Il sait bien au fond, Vilhelm, que son ainé le taquine, c'est bien pour ça qu'il ne se vexe pas, préfère plutôt défendre son point de vue, d'adulte, sur la consommation des légumes verts qu'il juge, dans son esprit, comme une torture.

C'est finalement la tête trop pleine d'informations que les deux amis rejoignent enfin la voiture, pour la dernière ligne droite jusqu'à leurs logement miracle, l'enfant des vagues ne peut pas s'empêcher de poser une question, sur qui sont les patients les plus compliqué et à la réponse du brun, Helm hoche doucement la tête, effectivement, ça faisait sens, maintenant, non pas qu'il s'y connaissait réellement, mais de ce que le psychologue lui avait expliqué un jour, il comprenait que c'était parfois difficile de gérer ce genre de cas. " J'espère pour elle aussi..." Heureusement, ils ne tardent pas à arriver au lieu où les deux hommes logeraient pour quelques jours et après une petite frayeur en pensant que personne n'étaient là pour les accueillir, les voilà qui arrive enfin à la terre promise : la cabane dans les arbres. Von Neergaard pouffe, quand Hasting parle de se tordre une cheville, ça serait si probable, vu leur poisse du moment, mais à ça, Helm avait la solution. " Au pire, je sais comment soigner ça..." Comme quoi, être sorcier parfois, ça avait du bon. Une fois arrivée tout en haut, le blond lève le nez en l'air, observe les différentes branches et les feuillages, qui laisse passer encore un peu de lumière, ils allaient être bien ici, c'était certain. Son cœur loupe un battement, son corps s'électrise, quand il sent une main glisser sur la sienne pour l'attirer vers Ethel. Il ne sait pas trop pourquoi ça lui fait ça, le blond, peut-être que c'était la surprise ? Qui sait. Il s'apprête à lui répondre par l'affirmative, mais déjà, Ethel s'éloigne pour rejoindre la gardienne des lieux qui est déjà à l'intérieur, continuant la visite. Forcément, quand la mention du jacuzzi est faite, les yeux du sorcier suivent ceux de son comparse, parce qu'ils méritaient vraiment un moment hors du temps dans les bulles, après cette rude journée. Mais pour l'instant, les deux hommes devaient terminer la visite, installer leurs affaires, peut-être manger aussi ...

Et puis, il faut noyer le poisson, l'hydromancien ne sait pas trop pourquoi, mais il le ressent comme une urgence, quand la grande blonde parle de tourtereaux, alors il fait diversion, se déchausse pour explorer les environs en célébrant leur arrivée ici, enfin, ils allaient pouvoir se reposer. Enfin ça, c'est ce qu'il pensait, parce qu'il voit bien le regard de son ami, plus malicieux et quand il le voit s'élancer vers les escaliers, il comprend tout de suite... " Quoi ?? Eh non, ce n'est pas du jeu !! Tu triches !! " Le sorcier s'élance à sa suite, tente de l'arrêter, mais rire et courir, ce n'est pas vraiment compatible, il faut avouer. Vilhelm arrive tout essoufflé en haut, prend quelques secondes pour retrouver son souffle, alors qu'il observe l'oniromancien, étendu sur le lit. " Tu es certain que c'est la plus grande ? " Regardant par l'autre porte, il essaye d'estimer un peu, mais c'est assez compliqué. Et bien qu'il accepte de lui laisser cette chambre, le blond est bien décidé a taquiner un peu son ami également. Entrant enfin dans la pièce, le sorcier regarde un peu la décoration avant de se rapprocher du lit, venant attraper l'un de ses poignets, le tirant alors doucement. " Allez, debout, il faut gagner ta chambre à la loyale ! " Bien sûr, il n'en pense pas un mot, même la force qu'il utilise pour tenter de lever Ethel est ridicule. Après tout, il avait conduit jusqu'ici, il méritait donc de choisir sa chambre.

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’’C'est vrai ???" Ethel n’a même pas besoin de tourner le menton vers Vilhelm pour savoir qu’il sourit comme un enfant en proie à un émerveillement prodigieux, tant sa voix est porteuse de cette candeur joviale naturelle qui est contagieuse, puisque le conducteur sent ses joues se rehausser sous l’ombre d’un sourire de même essor. ’’Je te le promets.’’ ne laissant qu’une main sur le volant de la voiture, il replie tous les doigts de son autre main vers l’intérieur de sa paume, sauf le plus petit, qu’il tend vers son comparse sans encore le regarder ’’C’est quoi déjà le truc ? Croix de bois, croix de fer…’’ les sourcils à peine froncés, il tourne son menton vers le beau blond pour achever son serment, d’une voix amusée mais néanmoins sincère ’’…si je mens, je vais en enfer !’’ c’est ce que les enfants disent, normalement, mais lorsqu’ils sont ensemble, ils sont semblables à des bambins qui renouent avec leurs émotions primaires, celles que la société veut étouffer sous prétexte que les adultes signent de ce nom n’ont pas le droit de rêver. Mais si leur escapade est libératrice, puisqu’ils s’évadent aussi physiquement que psychologiquement de l’étreinte de leurs familles respectives, la dureté de la réalité lui revient en pleine figure face à la détresse déguisée de la caissière, et il traine cette douloureuse impuissance durant quelques instants, si bien que même Vilhelm finit par partager son sentiment de compassion envers la grande pipelette. ’’J'espère pour elle aussi..." il presse ses lèvres l’une contre l’autre d’un air sincèrement désolé, sans véritablement croire qu’elle jouit du traitement dont elle a besoin dans un lieu aussi reculé mais… Ce n’est pas comme s’il pouvait aider tout le même, quand bien même aimerait-il.

La peine pesant encore sur son coeur, il racle discrètement sa gorge avant de quitter le petit village qui semble abandonné, pour découvrir enfin le lieu de leur séjour, qui est certes très éloigné de ce qu’ils avaient programmé mais qui ne manque pas de charme non plus ; nul doute que les enfants qu’ils ont été (et qu’ils sont peut-être encore) auraient largement préféré une cabane perchée dans les arbres plutôt qu’une suite luxueuse dans un hôtel prestigieux. Leur hôte — qui a daigné se montrer, se charge de leur faire la visite et, ce n’est qu’une fois celle-ci partie que le blond s’attache à découvrir l’intérieur de leur logis, peut-être pour tenter de semer le malaise occasionné par les derniers mots de la jeune femme. Grimaçant légèrement en suivant son ami des yeux, il vient frotter l’arrière de sa nuque en essayant de se montrer rassurant, puisqu’imaginant que la soudaine gêne de Vilhelm est causé par le secret qu’il garde féroce ’’Je ne crois pas qu’elle t’ait reconnu, tu sais…’’ il n’y a donc que peu de risques qu’elle annonce avoir croisé l’acteur en compagnie d’un homme qu’elle suppose être son compagnon, même s’il comprend la crainte éprouvée à l’idée d’être exposée dans pareille situation, surtout que celle-ci n’est en rien ambiguë et qu’il serait donc cruel de le forcer à sortir du placard pour quelque chose qui n’existe pas (encore). ’’Elle avait l’air un peu…’’ comment le formuler sans émettre un jugement qui est hâtif ? ’’…Pas vraiment branchée cinéma.’’ la diplomatie dans toute sa splendeur !

Pour tenter de faire plier le malaise qui fait rougir les joues de Vilhlem, Ethe se déleste de ses chaussures avant de lancer une course-poursuite dans les escaliers afin de remporter le plus grand lit, sur lequel il se laisse tomber sur le dos en finissant d’achever la résonance de son rire. ’’Tu es certain que c'est la plus grande ?" se perchant sur ses coudes pour avoir un peu plus de hauteur, il redresse sa nuque afin de poser son regard sur Vilhelm, sans perdre son air victorieux et mutin ’’Je suis bon observateur.’’ non pas que cela fasse partie intégrante de son métier, mais quand même ! ’’Tu essaies de faire quoi, là ?’’ demande-t-il d’une voix amusée, et presque railleuse, quand le blond tente de le tirer vers lui pour lui ôter sa victoire ’’Allez, debout, il faut gagner ta chambre à la loyale !" cette tentative vaine lui arrache un nouveau rire mais il se laisse faire, haussant seulement ses sourcils d’un air absolument innocent ’’Parce que ce n’était pas loyal, déjà ?’’ ouvrant sa paume, il entoure le poignet de Vilehelm pour l’attirer en direction du lit, le faisant chuter juste à côté de lui. ’’On considère que j’ai gagné pour la deuxième fois, non ?’’ espiègle, il tourne son menton vers le blond en prenant un petit air suffisamment attendrissant pour le désarmer… ou du moins essayer. ’’En échange, je t’aide à cuisiner ! Ce sera une grande première pour moi.’’ après le jardinage avec Elio, la cuisine avec Vilhelm… heureusement que son aîné ne le voit pas.
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TW : des pipous trop pipous

" J'espère que tu n'iras pas en enfer tout de même si un jour tu mens..." Le blond souffle cette phrase alors qu'il vient amener son petit doigt vers celui de son ami, scellant ainsi leur promesse, il est si toucher par cette attention qu'il ne peut empêcher son sourire de rester collé à ses lèvres. Ça paraissait peut-être puéril, mais ça avait de l'importance pour l'hydromancien et il n'avait pas honte de le montrer, surtout devant Ethel, qui était une personne de confiance. Après tout, ils avaient le même vécu sur certaines choses et l'injonction pour être tout l'inverse d'un enfant, plus jeune faisaient partie de leurs ressemblances, tout comme le besoin de retomber parfois en enfance quand ils étaient ensemble : parce que se laisser guider par son instinct, ses émotions, renouer avec l'enfant intérieur qui n'avait pas été assez écouté, ça leur faisait énormément de bien, tout était plus spontané, plus naïf, plus pur, au final, ce qu'ils étaient réellement et pour rien au monde Vilhelm ne voudrait que tout ceci s'arrête. Et si son sourire disparaît quelque peu après le passage à l'épicerie, la joie revient bien vite, en voyant l'endroit où ils logeraient pour le week-end... Et il n'y a pas à dire, l'enfant intérieur de Helm est extrêmement content de voir qu'il va enfin pouvoir dormir dans une cabane dans les arbres, alors qu'on lui interdisait d'y grimper plus jeune. Le luxe, c'était bien, mais... une cabane dans les arbres ! Une vraie ! Qui n'en rêvait pas ?

Il y a tout de même un petit vent de panique chez le sorcier, quand le mot employé par la gardienne des lieux, non pas parce qu'il trouvait le terme dérangeant, au contraire, mais juste... Si une information sortait dans les magazines, Vilhelm n'était pas certain de pouvoir continuer sa vie tranquillement puisque, de toute évidence, ses parents et grandes sœurs lui tomberaient dessus, parce que ce genre d'amour était prohibé pour lui, il avait des devoirs à accomplir et ce n'est pas en aimant les hommes qu'il pourrait le faire. Mais heureusement, l'oniromancien sait comment s'y prendre, pour désamorcer la bombe, vient, avec quelques mots, calmer la panique de plus en plus intense dans l'esprit du plus jeune, qui ne s'arrête alors de gesticuler, prenant une grande inspiration comme pour reprendre contenance, offrant un petit sourire, encore un peu gêné à son aîné. " Tu as raison, désolé... C'est vrai qu'elle a l'air plutôt branchée... Jardinage et carré potager...? " Son rire emplit de nouveau la pièce, avant que les deux hommes ne se lancent dans une course-poursuite à l'étage, pour tenter d'avoir la plus grande chambre, au diable les soucis de la vie quotidienne, ils étaient là pour se détendre et oublier le reste. Étant parti bien après Ethel, le blond se retrouve forcément deuxième et dernier de la course, alors qu'il sourit, malicieux, en entendant son ami lui dire qu'il était un bon observateur. " Tu dis ça parce que tu es psy ?"

Le sorcier s'approche finalement du brun, pour tenter de le lever, enfin faire semblant de tenter, c'était plus pour la forme, montrer qu'il avait un peu d'énergie pour se battre un minimum contre le destin tout tracé de l'attribution des chambres. " De te déloger voyons...Ça ne se voit pas ?" Qu'il vient dire, d'un air faussement innocent, alors qu'il vient tirer un peu plus fort, même si très vite, il hoquète de surprise, se sentant alors tiré à son tour et atterrissant, non sans éclater de rire, proche d'Ethel. " C'est tout de même de la triche..." Que l'acteur vient dire, non sans une moue. Mais comment lui résister ? Ses yeux se perdant dans ceux d'Ethel, quelques instants, avant de reprendre. " Mais je pense que c'est un bon échange, va pour l'aide en cuisine ! Et puis être le premier avec qui tu cuisines... J'avoue que ça me plaît ! " Heureusement que la recette de ce soir était simple... Comme ça, il ne devrait pas y avoir trop de soucis, normalement...


Ethel Hasting
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Tuer le temps : soigne l’esprit des autres à défaut de songer à réparer le sien, rafistole les blessures de l’âme, Cartographe de l'Esprit qui ose démêler vos noeuds douloureux, médecin de l’habitant intérieur qui oeuvre dans l’inconscience et dont les (mé)faits vous causent des plaies (in)visibles
Familier : corvus corax noire dont l’approche est funeste dans bien des croyances, pourtant, Segynn est un corbeau qui n'est que douceur et bienveillance
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L’ombre de l’angoisse qui se tisse sur le visage de Vilhelm, Ethel la remarque en un battement de cils, et il y a fort à parier qu’il l’aurait décelé même sans sa formation de thérapeute puisque c’est davantage par la familiarité des expressions de son ami qu’il s’emploie à la dissiper, se rapprochant même physiquement de lui sans le quitter des yeux un seul instant, comme pour se positionner comme un encrage rassurant auquel il peut se raccrocher dans son champ de vision. ’’Tu as raison, désolé...’’ ses yeux plongés dans les siens, il rehausse ses pommettes sur le sourire qui se dessine sur ses lèvres et qui semble murmurer un « pas la peine d’être désolé » tandis qu’il le laisse poursuivre, sans chercher à le couper ’’C'est vrai qu'elle a l'air plutôt branchée... Jardinage et carré potager...?’’ il fait de l’humour, c’est plutôt bon signe ; c’est la preuve même que son angoisse commence à s’étioler, et lorsque son rire emplit la pièce, cela résonne aux oreilles de l’indien comme la plus douce des mélodies. ’’Tu sais que j’ai fait du jardinage, l’autre fois ?’’ oui, celui qui n’a jamais fait les courses ni la cuisine a mis les mains dans la terre pour faire plaisir à Elio, mais Ethel se garde bien de préciser que c’était pour une plante gravement discutable.  Heureusement — pour l’instant, aucun membre de sa famille n’a remarqué sa présence dans le jardin. ’’Un désastre.’’ autant dans la forme que sur le fond, mais difficile de reprocher à son ami de vouloir lui remonter le moral, quand bien même c’est avec une preuve supplémentaire qu’il est définitivement infréquentable, celui-là.

Redevenant presque un enfant en compagnie du blond, Ethel ne tarde pas à lancer une course-poursuite dans les escaliers et, grâce à la triche — mais il ne l’avouera pas, il arrive le premier dans le plus grande chambre, qu’il désigne comme étant la sienne d’une façon totalement arbitraire ’’Tu dis ça parce que tu es psy ?’’ allongé sur le lit, il hausse légèrement ses épaules avec une incertitude presque juvénile, et sans perdre le sourire malicieux qui orne ses lèvres ’’Exactement, j’avais un cours qui s’appelait « observation de l’environnement » à la fac.’’ le mensonge est distillé avec si peu de conviction qu’il est difficile de le prendre au sérieux, de la même façon que Vilhelm essaye vainement de le faire décamper ’’De te déloger voyons...Ça ne se voit pas ?’’ émettant à son tour un petit rire malicieux, il incline son front vers son épaule sans le quitter du regard, ne pouvant s’empêcher de répondre, entre deux éclats espiègles ’’Pas vraiment, non, mais comme on dit l’essentiel c’est d’essayer…’’ le laissant néanmoins tirer sur son bras durant quelques secondes, le brun se perche sur ses coudes pour saisir son avant-bras entre ses doigts, l’attirant sur le lit en affichant une mine victorieuse ’’C'est tout de même de la triche...’’ il ne cherche pas à le nier, non seulement parce qu’il n’est pas suffisamment vindicatif pour dire le contraire, mais surtout parce qu’il est bien trop obnubilé par les traits de son visage délicat pour penser à autre chose que la beauté de ses yeux ’’Mais je pense que c'est un bon échange, va pour l'aide en cuisine ! Et puis être le premier avec qui tu cuisines... J'avoue que ça me plaît !’’ - ’’Hein ?’’ qu’est-ce que Vilhelm vient de dire ? Et qu’est-ce qu’il a dit lui-même ? ’’Ah, oui…’’ hochant son menton tout en clignant plusieurs fois des cils, il détourne finalement le regard en essayant de dissiper la sensation étrange qui circule dans son corps ’’Je vais t’aider, bien sûr, mais t’as conscience que je n’ai jamais fait ça ?’’ donc qu’il va être nul, c’est clairement le message qui est sous-entendu, et même s’il s’efforce d’afficher une mine amusée, ses yeux ne cessent de vagabonder sur le visage de son voyageur ’’On devrait aller chercher nos familiers, non ?’’ c’est autant une vérité qu’une façon de sortir de cette proximité qui le trouble bien plus qu’il n’en a conscience, et il n’attend finalement pas l’avis de Vilhelm sur la question avant de se lever du lit en tirant sur les manches de son t-shirt.
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Âge : 26 ans
Tuer le temps : Acteur, c'est sa vocation,ce à quoi il a toujours aspiré. Petit déjà, il réclamait des cours de théâtre, qu'il poursuivit en club, une fois arrivée à l'académie. Premiers rôle sur les planches puis rapidement sur le petit écran, depuis peu, sa notoriété commence à décoller, alors qu'il commence à jouer quelques rôles sur le grand écrans. Si certain.es pensent qu'il a été pistonné, il n'en reste pas moins quelqu'un de talentueux, qui sait comment changer de masque très rapidement selon les besoins.
Familier : Une petite pieuvre Adorabilis au doux nom de Eir, a rejoint la bassine posée près du berceau de l'enfant prodige. Créature souvent dans la lune, préfère composer quelques vers dans son esprit plutôt que d'écouter son sorcier qui a, selon elle, un débit de parole beaucoup trop rapide.
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Vilhelm hausse un sourcil en entendant que son ami a fait du jardinage... Pendant un instant, il imagine la scène, voyant l'oniromancien, gants de jardinage et chapeau de paille sur la tête, en train de planter quelques fleurs dans une petite serre. Scène très mignonne, même si très vite, il imagine que tout dérape, pas à cause d'Ethel en lui-même, mais juste parce que... Ce n'est pas quelque chose qu'il fait habituellement. Et quand on lui annonce que cette séance nature avait été un désastre, il ne peut s'empêcher de rire de bon cœur, comme quoi, il avait peut-être des talents de médium, d'une certaine façon. " Un désastre, vraiment ? c'était à ce point ? " Il se demande bien ce qui s'est passé, maintenant.

Finalement, une course-poursuite se fait dans les escaliers alors que les deux participants semblent vouloir se disputer la plus grande chambre. Bien entendu, à cause de la triche du premier, l'hydromancien se retrouve donc relégué à la chambre plus petite, mais il n'a pas dit son dernier mot, semble vouloir bouger son concurrent, réclamant justice, mais sans réelle conviction. Roulant des yeux quand on lui parle d'un cours qui s'appelait " observation de l'environnement" le blond ne peut s'empêcher de répondre, sur le ton de l'humour, toujours, "C'est ça et moi, je suis la Serpentine." Et quand on lui fait remarquer que non, ça ne se voyait pas, qu'il tentait de déloger l'oniromancien, Vilhelm vient faire une moue faussement boudeuse. "C'est parce que le voyage m'a épuisé, j'ai plus de force." C'était partiellement vrai, ce voyage l'avait épuisé et il n'avait qu'une hâte, pouvoir réellement se reposer.

Finalement attiré sur le lit, le danois se laisse totalement faire, tombant ainsi au côté d'Ethel, dont il ne peut pas vraiment détacher les yeux, mais c'était parce qu'ils se parlaient, pas pour d'autres raisons obscures, évidemment. Finalement, un accord est trouvé : Ethel avait certes triché mais il s'engageait à l'aider en cuisine... En espérant que ça ne soit pas autant un désastre que le jardinage. D'ailleurs, l'hydromancien fronce un peu les sourcils, une nouvelle fois, en voyant la réaction de son ami, est-ce qu'il allait bien ? Pendant quelques instants, il avait l'air un peu perdu... Peut-être que lui aussi est fatigué, après tout, c'est lui qui a conduit, c'est donc logique. Sourire plus tendre qu'il ne l'imagine, observe le psychologue qui lui rappelle qu'il n'a jamais cuisiné... Mais ce n'était pas bien grave à ses yeux et puis on apprend en faisant des erreurs, après tout ! " J'en ai conscience et je t'aiderai, ne t'en fais pas ! Ça va être simple et bon, tu verras."

Cependant, il trouve ce lit plutôt confortable et l'idée même de se relever lui paraît insurmontable, alors que la question des familiers est abordée, oui, ils devraient aller les chercher, mais... Il est bien là, il pourrait même s'endormir en quelques secondes s'il fermait les yeux... " Il faut oui, sinon, ils vont nous faire la tête... Tu m'aides à me lever ? " Tendant le bras pour qu'on l'aide, le blond attend sagement, entendant déjà les plaintes d'Eir, lorsqu'ils iraient la chercher.


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’’Ben quoi ?’’ demande-t-il avec suspicion quand il voit le haussement de sourcil de son ami, l’imitant dans une moue perplexe puisque, même s’il peut entendre que c’est surprenant de l’imaginer dans pareille activité, lui qui est né dans une famille qui perpétue le même nom depuis quatorze générations, qui vit dans une propriété qui pourrait abriter un régiment entier et qui n’a jamais débarrassé une table ou fait son lit une seule fois, il tend à vouloir prétendre qu’il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il ait participé à une telle activité, même si elle n’a pas été un franc succès, certes. " Un désastre, vraiment ? c'était à ce point ? " il tord sa bouche dans une petite grimace en glissant sa main dans ses cheveux pour les repousser en arrière, ne sachant pas vraiment comment formuler la chose autrement que par un « le frère de mon ex m’a apporté de la drogue » ’’Disons que…’’ faut bien chercher ses mots, alors il prend quelques secondes pour les choisir avec soin, son ongle grattant distraitement la nervure du bois de la table  devant laquelle il est assis ’’C’est le frère d’Isa qui est venu me voir, il voulait savoir comment j’allais et, pour me changer les idées, il avait apporté une plante.’  dans les faits, il ne ment pas : c’est bien une plante qu’Elio a ramené, Ethel se garde juste d’en préciser la nature !

Une fois sa victoire écrasante et tout à fait légitime, n’en déplaise au mauvais perdant blond qui tente de renverser la situation pour la lui voler, il se fend d’un sourire à la fois amusé et attendri sans quitter des yeux son ami, qui peine à le déloger du grand lit, ce qui le pousse à examiner inconsciemment la constitution de celui-ci, sans voir une notable différence entre l’épaisseur de leurs bras "C'est ça et moi, je suis la Serpentine." son sourire joueur s’accentue tandis qu’il plisse lentement ses paupières sans le quitter des yeux ’’La Serpentine a donc autant de mal à me faire bouger… Je suis un peu déçu, je t’avoue.’’ mutin, il hausse lentement les sourcils en voyant la moue boudeuse de Vilhelm, dont l’expression s’est fardée avec un air tout à fait adorable, suffisamment pour pousser Ethel à se percher sur ses coudes avec un air attendri "C'est parce que le voyage m'a épuisé, j'ai plus de force."  est-ce qu’il a bien entendu ? ’’Fatigué de quoi, exactement ?’’ demande-t-il avec un air faussement outré, ne tardant pas à rappeler que ’’J’ai conduit du début à la fin, je te signale ! C’est moi qui devrais être fatigué.’’ à son tour de faire une moue attristée pour plaider sa cause, même s’il se trahit rapidement en poussant son acolyte à tomber à côté de lui… ce qui n’était peut-être pas une très bonne idée, à présent qu’il réalise que cette proximité le perturbe sans qu’il ne puisse vraiment savoir pourquoi, ce qui est ironique quand on sait qu’analyser les émotions, c’est quand même son job à la base. Par instinct, il se redresse avec un peu de précipitation en prétextant qu’il devrait aller chercher leur famille ; c’est à la fois une vraie porte de sortie mais aussi une vérité dont personne ne pourrait douter, alors il retrouve rapidement son air serein et affiche même un sourire tout aussi apaisé. " Il faut oui, sinon, ils vont nous faire la tête... Tu m'aides à me lever ? " soupçonnant une fourbe vengeance, il hésite quelques secondes, instant pendant lequel son sourire se tinte d’accents amusés, mais il tend finalement sa main pour attraper celle de Vilhelm et, tirant légèrement sur cette dernière, l’attire jusqu’à lui pour le remettre sur ses pieds. ’’On en conviendra tous les deux : je suis trop gentil, n’est-ce pas ?’’ n’attendant pas vraiment la réponse, il fronce le milieu de son nez avant de sortir de la chambre en tirant sur le bas de son t-shirt, tout de même pressé de retrouver Segynn.

Si son familier doit être quelque part dans les arbres autour de leur cabane, celui de Vilhelm est toujours dans la voiture alors, il récupère les clefs abandonnées sur la table avant de sortir sur la terrasse, en levant le nez et les yeux pour chercher la silhouette de son corbeau, qui finit par sortir de sa cachette dans un bruissement d’ailes pour venir se déposer sur son épaule. ’’J’ai cru que vous aviez oublié notre existence !’’ dit-elle sans que ce soit un véritable reproche, poussant même son sorcier à afficher un air amusé lorsqu’il rétorque, un air taquin au visage et des mots qui le sont tout autant sur la langue ’’C’est la faute de Vilhelm, il veut me piquer mon lit.’’ marquant une petite pause juste pour se délecter de la réaction de celui qui est accusé, Ethel poursuit, dans un petit rire ’’On va chercher Eir ?’’
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Il attend, Helm, sourit doucement, la main tendue, bien qu'un peu amusé par la situation, Ethel le pense si fourbe que ça ? Quoique, il aurait pu le refaire tomber sur le lit, juste par vengeance, c'est vrai.... Mais l'oniromancien avait gagné à la presque loyale et l'hydromancien, lui, n'était pas si mauvais joueur que ça... Bien vite sur pied, le blond émet un petit rire à la question de son ami. Lui ? Trop gentil ? C'était léger encore, mais ça, il se gardait bien de le dire. " C'est pour ça qu'on t'aime, après. Et du moment que c'est avec les bonnes personnes, ce n'est pas un souci, j'imagine ? "

Il suit ensuite son ami, faisant attention dans les escaliers pour ne pas tomber, vu que visiblement, le sol était devenu bien glissant après leur course-poursuite. Remettant ensuite ses chaussures, il rejoint vite l'extérieur, juste à temps pour entendre l'accusation gratuite faite à son encontre. Prenant une mine outrée, le danois s'indigne, regardant tour à tour les deux êtres devant lui. " J'ai voulu que tu gagnes à la loyale, nuance ! " Tête qui part sur le côté, nez relevé, un air de dédain sur ses traits et les bras croisés, l'acteur ne manque pas d'exploser de rire avant de s'avancer vers le deuxième escalier, celui menant à la terre ferme pour ensuite revenir à la voiture, tendant les sacs de courses à son ami avant de récupérer son pauvre familier qui affiche une petite moue. "Tu me dois un poème de plus...." Seront les seuls mots que la pieuvre prononcera, faisant sourire doucement son sorcier qui se dépêche de la remonter dans les arbres, la déposant sur l'un des meubles du salon, pour qu'elle puisse apprécier un peu la décoration.

Et une fois les courses rangées, Vilhelm part un peu plus explorer le rez-de-chaussée et surtout, ouvre la baie vitrée donnant sur la terrasse du coin détente. C'était grand, semblait bien caché et la guirlande lumineuse rendait le tout encore plus mignon, dans l'esprit de Helm. " Ok, ils n'avaient vraiment pas menti pour le coin détente, viens voir ! " S'avançant encore, il regarde tout autour de lui, un énorme sourire aux lèvres, reposant ensuite son regard sur l'autre sorcier quand il arrive. " Je ne regrette absolument pas que l'hôtel ait eu un souci, je t'avoue. " Le voilà qui s'avance vers le garde-corps, observant un peu la nuit qui s'installait réellement. "On va vraiment pouvoir déconnecter ici, je pense. Et ce n'est pas plus mal." Il se demande quelques instants s'il pouvait voir les étoiles dans un endroit sans tant d'arbres autour d'eux. En étant aussi éloigné des grandes villes, ça devrait le faire, non ? " Tu crois que si on trouve un endroit plus dégagé, on pourra voir les étoiles ? " Peut-être que l'oniromancien savait mieux que lui... Ou bien lui proposerait de tester par eux-mêmes de les apercevoir.

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"C'est pour ça qu'on t'aime, après. Et du moment que c'est avec les bonnes personnes, ce n'est pas un souci, j'imagine ?" est-ce qu’il s’inclut dans cette portion de population, Vilhelm ? L’idée est loin d’être fausse mais fait lentement sourire l’indien qui, couvant presque du regard son interlocuteur, hoche son menton de haut en bas avant de déclamer, avec douceur : ’’C’est vrai.’’ un instant songeur, il baisse le menton en se laissant quelque peu envahir ses pensées peu glorieuses puisque, il ne peut s’empêcher de se demander combien de temps auraient duré ses fiançailles s’il avait été moins gentil ? Est-ce qu’il aurait moins souffert, endurant bien moins de trahisons et de mensonges qu’il ne le faudrait ? Est-ce qu’Isa se serait permise autant d’infidélités s’il n’avait pas eu ce tempérament si suave ? Un instant, il a quelques difficultés à déglutir et il est obligé de prendre une fine inspiration nasale pour désencombrer son coeur envahi par les idées moroses, bien que l’air maussade ne s’attarde pas bien longtemps sur son visage : retrouver son familier lui apporte un réconfort suffisamment grand pour chasser les nuages noirs de la tristesse, même si les griffes de son corbeau ne sont pas d’un effet agréable sur son épaule. "J'ai voulu que tu gagnes à la loyale, nuance !" - ’’Ne l’écoute pas…’’ qu’il murmure à l’attention de Segynn, ayant retrouvé son sourire et venant gratter le col de son oiseau grâce à son index recourbé, s’attachant à suivre son ami sans cesser de flatter le plumage de son corbeau avec quelques caresses. Récupérant les sacs de courses d’une main, il zieute avec curiosité en direction du familier qui râle dans son bocal, mais dont la réclamation lui apporte un tel amusement qu’il concède à détacher ses lèvres dans un sourire espiègle. ’’Je pourrais l’entendre aussi, ce poème ?’’ qu’il demande en imitant inconsciemment la posture d’un enfant, avant de suivre les deux autres jusqu’à la cabane. S’il n’est pas familier de la cuisine, il est suffisamment malin pour savoir ce qui doit se garder au frais - oui, quand même - et il range le tout dans le réfrigérateur ou les placards, avant de rejoindre le blond sur la terrasse située de l’autre côté, l’humeur joviale de voix de Vilhelm étant suffisamment communicative pour se répercuter sur ses lèvres. ’’C’est plus grand que je ne l’imaginais.’’ qu’il fait remarquer en passant son regard de gauche à droite, avant d’immobiliser ses prunelles sombres sur son ami. "Je ne regrette absolument pas que l'hôtel ait eu un souci, je t'avoue. " il le reconnait sans mal, Ethel, mais c’est vers le jacuzzi qu’il se dirige pendant que le blond questionne la visibilité du ciel. ’’Euh… Peut-être, oui !’’ assis au bord du jacuzzi, il daigne lever le nez pour observer la voûte céleste, en plissant légèrement ses paupières comme pour être sûr de la réponse qu’il s’apprête à formuler ’’Je pense qu’on les verra. Au pire, on s’éloignera un peu.’’ inclinant légèrement son buste pour se pencher en avant, il effleure la surface de l’eau avec la surface de sa main avant de se redresser dans un geste vif, prévenant un simple ’’Je reviens !’’ avant de disparaître pour regagner sa chambre pendant quelques minutes, ne revenant sur la terrasse qu’une fois son maillot de bain enfilé. Une priorité dans son esprit : le jacuzzi ! C’est donc torse-nu qu’il abandonne sa serviette sur le côté, n’attendant pas bien longtemps avant de s’installer dans la machine merveilleuse qui finit de le convaincre que, la cabane dans les arbres, c’est l’idée du siècle. ’’J’adore ce truc.’’ dit-il en faisant disparaître ses bras sous l’eau, arborant une mine qui approuve ses dires.
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10.05.24



TW : des pipous trop pipous

Quand Ethel lui demande si lui aussi, pourrait entendre le poème, Helm se sent soudainement étrange. Non pas que la demande le gêne, au contraire, elle lui fait vraiment plaisir. Mais il ne peut s'empêcher de sentir son cœur s'accélérer un peu, alors qu'il se perd dans le regard de son ami. Il n'avait jamais partagé avec quelqu'un d'autre que Eir, ce genre d'activité. Non, il n'avait jamais lu de poème à une autre personne que son familier, du moins, sans le contexte scolaire derrière lui. Mais est-ce que la présence d'Ethel le perturbait dans le mauvais sens du terme ? Pas vraiment, c'était plutôt le fait de se rendre compte qu'il était heureux de cette demande, qu'il avait hâte de partager un petit bout de son jardin secret avec l'homme devant lui et que le sourire de ce dernier était beaucoup trop charmant pour ne pas sentir son cœur chavirer. Mais il se rend, Vilhelm, vient rendre le sourire, à la fois joyeux et angoissé, à Ethel. " Bien sûr que tu pourras."

Il se dépêche ensuite de repartir vers la cabane, part aider l'oniromancien à finir de ranger une fois la pieuvre installée sur un meuble. Et puis en fois que tout est parfait dans son esprit, l'hydromancien part continuer la visite, en extérieur cette fois-ci et ne peut que hocher la tête aux dires de son ami, c'est vrai, c'était plus grand, une véritable maison, en soi, juste en bois et perché dans les arbres, mais c'était le goût de l'aventure ça, Helm n'en démordrait pas.  "C'est vrai que ça paraissait plus petit sur l'annonce." Mais c'est toujours comme ça, non ? Pas le temps de vraiment y penser, il préfère se concentrer sur la voûte céleste, se demande qu'ils pourraient apercevoir les astres qui y gravitent. Et il est heureux, quand le psychologue vient lui dire qu'au pire des cas, ils s'éloigneraient un peu pour les apercevoir. C'était un homme ami en or, vraiment. Le danois se contente de hocher une nouvelle fois la tête, avant d'être surpris par la vive allure qu'Ethel a, après avoir touché l'eau, il se contente de bredouiller un petit " Euh, d'accord ?", ne comprenant pas trop sur le coup avant de finalement percuter. Il allait aller dans le jacuzzi, n'est-ce pas ? Quelques minutes plus tard, son hypothèse se confirme alors que le plus âgé revient. Et en le voyant ainsi, les joues du blond s'empourpre un peu, alors que ses dents viennent mordre l'intérieur de l'une de ses joues. C'était ridicule de réagir de la sorte. Il connaissait Ethel depuis longtemps et ce n'était pas la première fois qu'il le voyait ainsi. Alors vraiment, il ne comprenait pas. Toujours est-il qu'il vient doucement rire, en entendant la réflexion de l'autre sorcier. "En même temps, pour une fois, on n'aura pas de temps d'utilisation ou autre... Je reviens aussi ! " qu'il annonce, venant arroser le visage de son ami d'un petit jet d'eau grâce à sa magie. Et c'est avec un petit sourire victorieux qu'il disparaît dans la cabane, se rend dans sa chambre pour se changer, tentant d'ignorer les milliers de questions et de pensées qui se bousculent dans son esprit. Ethel était un ami, rien de plus. Certes, il était bel homme, adorable, intelligent, tout ce que vous voulez, d'ailleurs, Helm ne comprenait pas pourquoi son ex-fiancée l'avait trompée et fait autant de mal. Mais bref, qu'un ami.

Revenant finalement sur la terrasse, le voilà qui vient à son tour se plonger dans l'eau, non sans un grand sourire de contentement. Vilhelm comprend totalement qu'Ethel adore ce truc, parce que lui aussi, actuellement. " L'eau est super bonne ! Ça change des bains d'eau froide quand je suis au Danemark . " Il a quelques frissons rien que d'y penser, mais il range bien vite ses souvenirs de fraîcheur loin dans son esprit, se concentrant sur l'enveloppe chaleureuse que l'eau lui procure et puis, pour tenter de ne pas penser au trouble qui l'habitude depuis quelques minutes maintenant, l'hydromancien commence à créer quelques animaux marins grâce à l'eau, parce que comprenez, s'occuper l'esprit, ça aide à pas trop penser, apparemment.  

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