Sky Lucas ⨳ These fragile wings will touch the sky

David Goodenough - on croit qu'il se fiche de tout, Sky, mais en réalité il est juste très flexible. Une très grande capacité d'adaptation chez lui, un peu comme un chewing-gum qui s'étire mais ne se brise jamais. Ou un roseau pour être plus classe.

Sharp tongue - il ne se met que très rarement en colère, Sky, mais lorsqu'il s'énerve, ses mots blessent plus qu'une lame affûtée. Ca ne le rend pas heureux, bien au contraire ; la colère le rend triste à la longue, et il tente au maximum d'éviter d'arriver à cette fin-là.

Pride & Prejudice - il a beaucoup de fierté en lui, Sky, même s'il ne la démontre que très rarement. Trop de fierté pour s'avouer vaincu face à l'adversité, trop de préjugés concernant sa propre vie. C'est à cause de cette fierté mal placée qu'il a refusé pendant trop longtemps la main tendue de sa famille et perdu sa vie d'avant. Mais il travaille dessus...promis.

They say I'm a dreamer - toujours dans la lune, Sky, et ça fait rire pas mal de monde autour de lui. Son monde à lui est un mélange de rêve et de réalité, ce qui le rend étrangement passif lorsqu'il est éveillé.

Rancune tenace - Il en faut beaucoup pour qu'il cesse de pardonner tous les torts, Sky. Son flegme et sa capacité d'adaptation le rendent imperturbable, et on est tenté de se servir de lui en espérant qu'il pardonnera tout à chaque fois. Cependant il y a des limites à ce pardon : une fois celles-ci dépassées, Sky coupe généralement tout contact avec la personne en question sans possibilité de rédemption. Il n'oublie jamais, et s'estime suffisamment sympathique avant d'en arriver à un tel point.

Pluie
Les valises posées sur le trottoir de l'aéroport, le regard sur la montre, un soupir qui passe ses lèvres. Il est en retard, mais qui cela étonne-t-il ? Sky savait à quoi s'attendre, en rejoignant cette lointaine contrée. L'américain lève les yeux vers le ciel grisâtre, fronce les sourcils en entendant l'orage et soupire de nouveau lorsque des trombes d'eau se déversent d'un seul coup. Un vrai déluge s'abat en quelques secondes. Ah, l'Ecosse. Le pays de la verdure et de la flotte. Elle est loin, la terre natale.

Le pas traînant, la valise éclaboussant ses chevilles alors qu'il la tire vers un banc non loin, Sky se laisse tomber sur ledit banc avec un grognement d'inconfort. Treize heures d'avion, deux heures d'escale, il en a plus qu'assez d'avoir le cul vissé sur une chaise. Tout ce qu'il lui faut, maintenant, c'est une douche et un lit - ou un canapé, à défaut.

Les pensées de Sky vagabondent, tandis que ses yeux suivent les taxis du regard. Il en a bavé, ces derniers mois. Ces dernières années en réalité, mais jusqu'alors, il s'est plutôt bien débrouillé pour rester en surface. La spirale infernale au bout de laquelle il se trouve actuellement par contre...

N'est-ce pas un enchaînement de couilles immense que de perdre ses deux jobs, ses amis, sa copine, sa baraque et de se retrouver à "fuir le pays" pour éviter de finir sous un pont ?
"Peut-être que je suis vraiment maudit, en fait."

Familiers
"Pourquoi t'as pas de familier, toi ?"

Une question qu'on lui a toujours posé, à Sky, depuis ses premiers pas à l'Académie d'Austin. Un sorcier sans familier, pour certains, ça porte malheur. Oh, ils se sont posé tout un tas de question, les Lucas, en ne voyant pas apparaître une petite touffe de poils - ou de plumes. Avaient prévu de nommer leur enfant "Benedict" si les ancêtres le bénissaient et lui donnaient enfin ce familier tant espéré...mais ils se contenteront de Sky, à prier pour que le ciel sauve leur bébé.

"Je l'ai mangé."
"Quoiiiii ? Non, tu me fais marcher !"
"T'as pas de preuve."
"MAAAAAIIIIIITREEEEEESSE !"

Sky répond toujours quelque chose de différent à chaque enfant. Etant petit, la vérité sortait de sa bouche : il n'était pas né avec, tout simplement. On cherchait à le prendre en pitié, on lançait des rumeurs sur lui...alors l'enfant a commencé à mentir. Il l'a mangé, l'a sacrifié dans un rituel sanglant, perdu dans un accident d'hippopotame, un cambrioleur l'a assassiné en le confondant avec un animal de compagnie. Lorsqu'il est vivant, son familier est un pou, une puce, un tardigrade, n'importe quelle bestiole immonde à laquelle il peut penser sur le coup. Sky s'amuse beaucoup de ses réponses, mais au fond, la question l'ennuie profondément. Il se fiche d'être seul dans sa vie. Pourtant, ça semble être un point de tension pour le reste du monde, et une raison valable pour ses camarades de le laisser de côté.

Mi Amor
"Tu peux emprunter Marisol si tu veux ! Comme ça on arrête de t'emmerder avec ton familier."
"Hé, je suis pas un objet qu'on refile à n'importe qui !"

Il y en a un qui se fiche bien de cette absence : un gamin très expressif, peut-être trop énergique, qui s'est très vite attaché à cet enfant particulièrement calme. Amor et Sky, c'est le jour et la nuit. L'un saute partout et a un débit de parole bien plus élevé que la moyenne, l'autre semble mou et trop calme pour son âge. Les contraires s'attirent. Sky apprend quelques mots d'espagnol pour communiquer avec lui - et est particulièrement nul à cela. Les gestes, dessins et bientôt les petites illusions qu'il crée sont bien plus efficaces...jusqu'à ce que son ami apprenne enfin à communiquer correctement en anglais. Pourtant, ils n'ont pas besoin de ça pour se comprendre. L'alchimie est totale entre eux, même lorsque le zoomancien n'utilise pas sa magie.

"T'inquiètes. J'ai encore quelques histoires en réserve. Au pire, je peux faire popper un...escargot ? Une limace. J'aime bien les limaces, elles ont l'air irréelles. Surtout les orange fluo. Je vais m'entraîner à faire une limace."

Rêves
Il peint beaucoup, Sky, mais le monde entier ne peut voir l'entièreté de ses toiles. Tantôt dieu d'un monde lilliputien à tracer leurs villes du bout des doigts, tantôt simple maître des altérations de son propre corps, c'est dans ses rêves qu'il exprime son art. Dans ses rêves également qu'il teste de nouvelles choses, avant de les appliquer dans la réalité.

La blague "Cela m'a été révélé dans un rêve" n'a jamais été si vraie.

C'est avec ces rêves lucides qu'il commence à s'intéresser aux modifications corporelles, et s'il laisse vite tomber les piercings, les tatouages qu'il s'amuse à placer sur sa peau de façon aléatoire lui plaisent beaucoup. Il commence par des illusions dans ces rêves. Des illusions dans le monde réel également. Puis les premières aiguilles débarquent...et c'est une illumination.

Musique
La musique prend de plus en plus de place dans le monde éveillé, et commence à déborder dans son sanctuaire mental personnel. Il travaille constamment, Sky, cherche à se dépasser à chaque instant. On ne s'attend pas à voir un type aussi mou derrière une batterie, et pourtant...c'est qu'il tape, le petit Lucas. Il tape fort, il tape vite, il est incroyablement précis. Peu de gens comprennent l'attrait pour le style de musique qu'ils pratiquent, mais ceux qui savent les adorent. Il n'aime pas beaucoup cette déification de sa personne, Sky. Préfère jouer au dieu dans son esprit, avec ses lilliputiens. Mais il accepte néanmoins le deal, si cela lui permet de continuer à vivre comme il l'entend.

"Hey..."
"Hmm ?"
"Les gars organisent une after party, tu viens cette fois ?"
"Je sais pas, je..."
"Allez, te défile pas encore ! Y'aura de la gonzesse."
"...ok."

Veronica
"T'es beaucoup plus énergique que je croyais."
"Je...prends ça pour un compliment."

Elle est jolie, Veronica. Ce n'est pas un canon de beauté comme on peut voir sur les magazines, mais elle en fait craquer plus d'un dans le groupe. De longs cheveux blonds décolorés, des yeux d'un brun foncé intense, de belles lèvres pulpeuses et une taille fine sur laquelle il aime poser les mains. Elle est toujours là les soirs de concert. Il a longtemps cru qu'elle venait pour leur guitariste, véritable Casanova...mais elle a commencé à lui parler après les shows, à prendre rendez-vous avec lui pour des tatouages, à lui proposer de déjeuner - ou plutôt dîner - ensemble. Il a fallu lui pointer du doigt ce comportement, à Sky, lui qui a abandonné l'idée de se caser après de trop nombreuses déconvenues durant l'adolescence. Mater, oui ; les jolies filles ne manquent pas à Austin. Mais les approcher ? Ah. Elles sont vite repoussées par sa passivité.

Elle est intelligente, Veronica. Fait des études de médecine, en connaît un rayon sur divers sujets, et semble avoir toujours eu envie de sortir avec un oniromancien. Les rêves la fascinent, elle regrette de ne pas être née avec cette magie plutôt que son hydromancie ennuyeuse. Elle adore regarder Sky dessiner dans les airs, mais ce qu'elle préfère, c'est dormir avec lui. Déesse aux côtés du dieu, elle devient sa muse, lui laisse le contrôle de ses rêves pour en faire de nouvelles toiles, trouver de nouvelles perspectives. Sous cette influence, Sky sent son pouvoir grandir et s'affirmer, sa confiance en lui exploser, et surtout son amour pour elle s'élever jusqu'aux étoiles.

Pandémie
"Oui maman, je vais bien...non, on ne peut pas encore ouvrir le shop. Oui je sais, c'est inadmissible. Je m'en sors, t'inquiètes pas. Oui, elle m'aide, mais elle doit travailler aussi...tu sais ce que c'est."

L'art est instable pour ce monde, et pour la première fois de sa vie, Sky se rend compte qu'il pourrait tout perdre en un claquement de doigts. Oh, il ne s'en inquiète pas vraiment pour le moment ; ses économies fondent comme neige au soleil alors qu'il continue de payer deux loyers - sa maison et le shop avec les autres tatoueurs - mais il peut toujours se permettre de faire les courses sans craindre le lendemain.

Veronica rentre de plus en plus tard, le soir. Sky ne s'en inquiète pas, sait qu'elle a beaucoup de travail avec cette pandémie. Il l'accueille avec un baiser rapide, sans un mot, un repas, et l'attend dans leur lit pour leur rendez-vous quotidien. Une routine qui lui va bien, qui l'aide à se voiler la face sur la situation actuelle. Que peut-il faire d'autre, sinon soutenir la seule personne de cette maisonnée servant la société toute entière ? Lui se contente de peindre, dans les rêves comme dans la réalité, dormir plus longtemps que la moyenne. L'américain moyen le traiterait de déchet, lui ne se sent pas forcément concerné par cette idée. Il se laisse vivre, Sky. Un toit sur la tête, un lit confortable, une jolie demoiselle et de la nourriture à volonté, c'est tout ce qui compte.

Chute
"[2012 - 2022]
Après dix ans d'activité et des centaines de concerts, Rotting Roots a décidé de mettre fin à cette aventure.
Nous avons toujours été transparents avec vous, aussi nous vous devons la vérité une fois de plus.
Dans l'état actuel de l'économie mondiale et au vu du coût astronomique des tournées au retour de la pandémie, nous n'avons tout simplement plus les moyens de continuer. Cette période sombre pour le groupe nous a tous affecté mentalement et physiquement, et il nous est devenu impossible de prendre des décisions unanimes.

Nous souhaitons vous dire un dernier au revoir avant de tirer le rideau sur scène, et vous invitons donc à deux uniques dates à Austin, notre fief.

Merci à tous pour votre soutien pendant ces dix longues années. Nous avons chéri chacun de ces instants.

With love,
RR."

Un simple post sur les réseaux sociaux, un message qui a l'effet d'une bombe pour Sky. Ils en ont discuté en amont, certes, mais la vérité le frappe uniquement maintenant, une fois qu'elle est officielle. La musique, c'est une grosse partie de sa vie. Voir son groupe s'effondrer à cause des finances lui fait mal, comme s'il enterrait un ami. Oh, il peine toujours avec l'argent ; les loyers ont augmenté, il ne remplit plus aussi bien son agenda au shop, et sa santé mentale commence à en prendre un coup malgré le jm'enfoutisme dont il fait ordinairement preuve. Cette fin, c'est une petite mort pour lui. Pourtant, son comportement ne change pas. On le lui reproche, lui assène des "de toute façon, t'as jamais été investi !". Ils ne comprennent pas.

Trahison
"Je peux tout t'expliquer !"
"Non. Il n'y a rien à expliquer."
"Mais Sky..."
"Rien. Va-t'en, s'il te plaît. Avant que je fasse quelque chose qu'on regrettera tous les deux."
"Je vais changer, je te promets ! C'était juste..."
"Juste une fois ? Ose le dire. Vas-y."

Son coeur est en miettes. Il s'est voilé la face pendant longtemps à son sujet, pensait que leur idylle durerait encore longtemps. Mais il lui faut voir les choses en face : Veronica l'a trahi en allant voir ce type dont il ignore même le nom. Ces types en réalité.

Car il n'a rien dit, la première fois. A fait l'autruche, cherché toutes les excuses du monde pour celle qui a piétiné sa confiance. Oh, ils sont si différents, il ne peut pas la retenir...et elle revient toujours vers lui, non ? Elle se sent suffisamment mal, il peut bien lui pardonner.

La seconde fois, la douleur était plus intense. Il lui en a parlé ; elle s'est excusée. S'est écrasée devant lui, espérant regagner sa confiance. Lui a promis que cela n'arriverait plus, que c'était juste une fois, juste cette fois. Que ce type n'en valait pas la peine, qu'elle l'aimait lui et personne d'autre. Sky l'a crue, et lui a laissé une autre chance.

La troisième fois est un coup de poignard empoisonné dans le dos. La colère le consume, lui qui ne laisse jamais une telle émotion l'atteindre. Si un regard pouvait tuer, Veronica serait une véritable passoire. Elle comprend que c'est fini. Qu'elle a détruit le peu de confiance qu'il restait entre eux. Alors elle commence à rassembler ses affaires. Tente une nouvelle approche pour se faire rembarrer d'une réplique cinglante, prononcée d'une voix glaciale. Sky n'est plus le gentil nounours un peu mollasson auquel elle s'est habituée avec les années. Il n'est plus qu'un bloc de glace hérissé de pics prêts à transpercer son âme.

Loser
Les finances commencent à vraiment être un problème pour Sky. Maintenant qu'il est officiellement célibataire, payer deux loyers commence à devenir mission impossible. Le premier mois dans le rouge, il ne s'en fait pas encore ; mais au bout de deux, ça commence à être inquiétant. Le troisième mois, la banque lui passe un coup de fil. Le quatrième, c'est son propriétaire qui lui met la pression. Alors même s'il tentait de faire bonne figure, de montrer qu'il avait sa vie bien en main, Sky se tourne vers ses parents et implore de l'aide.

"Tu peux emménager à la maison, si tu veux..."
"Non, je vais me débrouiller. J'ai trouvé un autre appart, mais je peux pas emmener toutes mes affaires..."
"Il y a de la place dans le garage, va. Laisse-les nous, on s'en occupera !"

L'autre appartement en question, c'est en réalité le tattoo shop qu'il continue à payer tant bien que mal. Le canapé en cuir élimé pour les clients est confortable, il y a une douche, une machine à laver et des toilettes. En prime, une machine à café et un micro-ondes dans une kitchenette à peine aménagée. Un confort rudimentaire qui lui suffit amplement. Du moins, c'est ce qu'il essaye de se persuader.

Idée
"Je te jure, frère, j'ai l'impression d'avoir une poisse d'enfer. C'est horrible. Tout se casse la gueule."
"T'es sûr que tu veux pas venir ? Je te jure, j'ai de la place ici ! Et Marisol serait super contente de te revoir."
"Au milieu de tes bestioles, là...?"
"Hé, je suis sûr que tu les adorerais ! Et elles aussi, elles t'aimeraient bien. Vraiment, c'est tout bénef !"

Il commence à sérieusement peiner au quotidien, Sky. Les clients se font rares, l'inspiration également alors que sa vie est toute chamboulée. Depuis la mort de son groupe, rien ne va. Il a beau chercher le bon côté des choses, relativiser, tenter d'avancer malgré tout...la vie continue de lui tabasser la tronche à chaque fois qu'il se relève. Alors la proposition d'Amor - prononcée pour la cinquième fois peut-être ce mois-ci - commence à sonner comme une solution durable.

L'ambiance au shop n'est pas non plus au beau fixe, et Sky sait qu'il y est pour quelque chose. On lui a dit que ça n'était pas grave s'il ne payait pas tous les mois, le temps de se remettre financièrement. Mais en réalité, un ressentiment certain se fait sentir auprès de ses amis et collègues depuis qu'il a omis de payer durant deux mois de suite. Oh, il se rattrape comme il peut ; mais ses finances ne font que décliner, son travail en pâtit et c'est un cercle vicieux. S'il continue ainsi, autant raccrocher les aiguilles. Une deuxième mort pour lui.

Départ
L'idée a fini par devenir la seule solution viable. Il se sent mal, Sky, d'abandonner sa vie pour s'envoler à l'autre bout du monde - bon, l'Ecosse n'est peut-être pas l'autre bout du monde, mais le sentiment est le même quand on a treize heures d'avion à venir. Ses économies sont parties dans le renouvellement de son passeport, un visa temporaire de travail et l'achat des billets. Il n'a plus un rond, mais une fois de plus, son esprit n'est pas focalisé là-dessus.

"Tu vas nous manquer, mon bébé..."
"Maman, s'il te plaît."
"Quoi ? Tu seras toujours mon petit bébé, même quand tu auras quarante ans !"
"Humpf..."
"Tu penses à nous appeler régulièrement, d'accord ? Même avec le décalage horaire, c'est pas grave ! Et si tu as un problème, on te rapatrie immédiatement ici, okay ?"
"Oui."

Sky n'aime pas devoir quoi que ce soit à ses parents, mais son orgueil lui a déjà coûté sa vie ici. Il fait confiance à Amor pour l'aider en Ecosse ; mais si son visa arrive à expiration avant qu'il ne puisse le changer, ou s'il devient vraiment un boulet pour son ami, il est au moins certain que le reste des Lucas se plierait en quatre pour lui payer le billet du retour.

Frères
"Broooooooooo !"
"Hola, Mi Amor. T'en as mis du temps."

Cela fait bien trop longtemps qu'il ne se sont pas vus, Amor et Sky. La vie les a séparé, les deux partant sur des voies différentes. Il a aussi appris beaucoup de choses sur les activités de son meilleur ami en Amérique du Sud, sans pour autant tout comprendre par messages interposés. Mais peu importe ; ils auront tout le temps de rattraper le temps perdu.

Chronologie:

Il invente toujours autant de connerie pour justifier l'absence visible de familier, comme lorsqu'il était petit ; Sky et Amor ont toujours été incroyablement proches, si bien que nombreux sont ceux à croire qu'ils forment un couple ; Lorsqu'ils étaient adolescents et galéraient à pécho, Sky et Amor ont vraiment fait semblant d'être un couple après avoir entendu quelque part que les filles aimaient avoir un meilleur pote gay. Ca n'a pas très bien marché ; Même s'il n'en parle pas, Sky est toujours très affecté par la trahison de son ex, et la blâme pour sa descente aux enfers ; Sky est un très gros consommateur de musique, et même s'il ne joue que de la musique extrême, ses goûts en matière d'écoute sont éclectiques ; Lorsqu'il est en panne d'inspiration, Sky aime se balader dans des galeries d'art, des musées ou simplement un jardin botanique. Il modifie ainsi grâce aux illusions les formes et couleurs devant lui.