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allzu menschlich

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Frank Verstappen
Candide
Frank Verstappen
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Trombinoscope : allzu menschlich Rsgs
Face claim : pablo schreiber
Pronoms RP : il
Âge : 43 ans
Tuer le temps : Homme à tout faire, ascendant couteau-suisse depuis des années pour une famille trop riche pour pouvoir s'en défaire. Alfred des temps modernes, impliqué dans un mode de vie et de pensée encore (et parfois) trop archaïque.
Familier : Bonsai son berger allemand recueilli traumatisé y'a de ça quelques années (spoiler : il va mieux). les deux bergers australiens de la famille et probablement sont à compter les enfants de ses employeurs, aussi.
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tw; aucun

A l’orée de Pâques, les Verstappen s’organisaient en interne d’ores et déjà pour s’assurer que ce serait fêté, comme chaque année, à la hauteur de ce que cela pouvait représenter. Il en va de même pour aider les Matthews à en faire de même, avec tout ce que cela pouvait impliquer comme main d’œuvre, que ce soit Frank ou bien son frère Klemens. A la tradition se mêlait une foi indéniable autour du cadet Verstappen, qui, passé quatre heures, n’avait pas encore choisi quels chocolats il allait bien pouvoir prendre pour ce soir.

Ce soir, où il n’y aura pas l’ombre d’une messe, mais plutôt des retrouvailles enveloppées d’une affection sincère et authentique qui ne s’est jamais vraiment écaillée depuis toutes ces années à fréquenter Billy. Il n’avait pas vraiment pu lui parler de tout ce qui lui était arrivé, même si elle avait bien entendu demandé des explications (légitimes) concernant ses messages abrupts et étranges de la nuit où Frank avait dû aller à l’hôpital. Alors oui, là où son ouvrage avait été effectué, et où il avait fini par travailler dans la verdure avec Klem et Bonsaï à sa suite, son esprit s’était égaré vers des priorités que leur mère aurait eu vite fait de juger, si elle savait. Mais envers et contre tout, la foi que Billy n’avait jamais portée en elle ne le regardait pas plus que l’orientation de ses pensées à cet instant. Cela n’avait d’ailleurs jamais été qu’un fait, depuis le jour où ils s’étaient rencontrés, et Frank l’avait adoptée pour qui elle était, pas pour ce qu’on voulait projeter sur elle.

Le chien a eu son quart d’heure de folie, au même titre que son maître qui a fini presque aussi sale que lui, l’averse ayant rendu les sols plus humides et les sauts intempestifs de l’animal salissants. De quoi l’obliger à passer par la case de la douche avant de pouvoir aller faire ses emplettes (pour ne pas dire une razzia). Face au regard insistant et déçu de son animal de compagnie toutefois, et de la météo, il se laisse convaincre qu’il vaut mieux le laisser à la maison, à regret. Mais sa tatie comprendra certainement la manœuvre, sur le coup ou bien après.

Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire d’autre, à part céder à la seule tentation qui lui faisait de l’œil à cette période de l’année ? Les chocolats blancs, noirs et Kinder (surtout eux) dans son sac à dos, il se prend la saucée sans vraiment ronchonner, même s’il en connait une qui saurait lui rappeler que ce n’est pas la meilleure façon de rester sans la goutte au nez.

Rassit à la place conducteur de la Nissan, il s’essuie ses paluches mouillées avant d’envoyer un SMS à Billy pour lui dire qu’il arrive dans cinq minutes ce qui, au vu du trajet, relevait une fois de plus d’une prédiction d’excès de vitesse indéniable. Et il ne faut effectivement pas plus que ces cinq minutes pour le retrouvé parqué sous le rideau de pluie qui ne laissait pas vraiment envisager qu’il puisse venir sous pareil temps mais, ici comme en Allemagne, la météo était à endurer au même titre que le reste.

Hoodie humide de pluie, jeans un peu plus secs du fait de l’épaisseur du tissu, Frank snobe l’ascenseur aussi naturellement qu’il irait se diriger vers le stand Mercedes plutôt que BMW d’un salon automobile. Il grimpe autant d’étages que nécessaire, c’est à dire dix-huit, de quoi se refaire un cardio là où il n’en avait manifestement pas eu assez de la journée (faux). Arrivé sur le palier, il s’aperçoit aussi que son estimation s’est avérée faussée, sans doute trop obnubilé par le chocolat qu’il fallait lui ramener. Des coups sur la porte, caractéristiques par leur rythme et leur nombre, suffisent pour qu’il entende trotter sa meilleure amie pour lui ouvrir. Il n’y avait d’ailleurs aucune spéculation possible sur le fait que c’était bien lui et non pas la vieille voisine.

Il n’a pas encore vraiment reprit son souffle à vrai dire, qu’il lui coupe l’herbe quand même sous le pied, préméditant la taquinerie en guise de balle perdue (peut-être à tord).

Oui, je me suis trompé. J’ai oublié de compter les étages à pied, désolé.

Comment peut-on oublier dix-huit étages ? Allez savoir. L’ascenseur était même fonctionnel, pour une fois. Il ouvre les bras temporairement, renifle du nez, puis les laisse retomber le long de son corps trop grand.

Mais j’ai à manger.

Et il a l’air un peu fatigué, il est dix-huit heures trente, mais ça n’allait guère l’arrêter ; il comptait bien profiter du temps à passer avec elle, il y avait de toute façon une coloration à lui faire, et il prenait cette mission très au sérieux à chaque fois que cela se présentait.
Billy Reid
Candide
Billy Reid
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Allzu menschlich

début avril 2024 feat @Frank Verstappen


Face au miroir, elle tirait une mèche dont la racine brune créait une démarcation digne d’un pain de mie trop grillé. Des semaines qu’elle se répétait inlassablement, à coup de post-it et d’alarme sur son téléphone, de faire sa décoloration. Des semaines qu’elle oubliait et repoussait tant son esprit était omnibulé par bien d’autres problèmes que des histoires capillaires. Si au moins elle avait déniché quelques infos sur la disparition de son frère ou à défaut, avait été rassuré par un simple “je vais bien” en SMS, sans émoji ni point d’exclamation lui demandant d’arrêter sa quête. Mais non. Quedal, que tchi. Si Billy avait été flic, elle aurait certainement fini par être renvoyée vu le silence et le zéro pointé dans cette affaire. Quoi que…  Combien d’affaires étaient encore non élucidées aujourd’hui ? À en voir le nombre de saisons de la série Cold Case, Billy aurait plus eu une promotion à tenir le truc avec une telle hargne, tel Bonsaï avec sa balle en caoutchouc.
Elle souffla face à son reflet, se rappelant qu’elle n’avait pas fini la dernière saison des aventures de Lilly Rush. Peut-être qu’elle en tirerait quelques idées pour continuer son enquête. Fallait aussi qu’elle finisse Good Omens. Laquelle des deux lui apporterait plus d’aide sur la disparition de Charly ? Vu les trucs qu’elle avait trouvé chez lui, une histoire d’anges et de démons lui serait peut-être plus utile...

Abandonnant la salle de bain en attrapant au passage la boite de décoloration, le pinceau et le cellophane, elle installa le set sur le bar de sa kitchenette. Parfois, Frank préférait rester debout pour lui faire ses racines, parfois il choisissait le lit. Lit qui avait vécu une nuit où sa propriétaire s’était retournée dans tous les sens vu l’état des draps et de la couette. Vraiment, rien n’allait.  
Un petit coup de pschitt senteur printanière pas très agréable plus tard et un lit à peu près fait, pyjama en boule sous l’oreiller, elle reçut un SMS de Verstappen. Cinq minutes. Il devait encore être chez lui alors la trentenaire paria avec elle-même sur huit. Frank était un rapide mais Billy était joueuse. Mauvaise perdante et joueuse. Elle avait donc le temps d’aérer un peu et de… ah non, elle venait de mettre le pschitt. Bon. De toute façon, cette marque puait alors il valait mieux un coup d’air frais que de s’empoisonner avec un gaz toxique. La bouteille termina à la poubelle juste après avoir ouvert l’unique fenêtre. Pour le courant d’air, Billy avait sa technique : ses bras, un torchon secoué et roulez jeunesse !

Elle venait tout juste de refermer quand Frank frappa à sa porte : il avait une façon de toquer  pour la prévenir que c’était lui. Comme ça, Billy évitait de tomber face à sa propriétaire venue lui réclamer le briquet qu’elle lui avait pris des mois auparavant et perdu sans l’utiliser.

En ouvrant, elle ne put retenir un rire venu du tréfond de sa gorge : il était essouflé comme elle après avoir retenu sa respiration le temps que l’odeur de lavande disparaisse de son appartement.

-Oui, je me suis trompé. J’ai oublié de compter les étages à pied, désolé. Mais j’ai à manger.

Elle sort son téléphone de la poche de son jogging, regarde l’heure et…

- 8 minutes. Tu m’dois un chocolat de plus !

Parier avec elle, c’était comme parier avec Frank. Parfois, Billy oubliait que son meilleur ami avait beau être quotidiennement dans ses pensées, il n’y vivait pas réellement.

- Entre et dis moi si ça pue la lavande. J’ai acheté un pschitt là, désodorisant parfum printemps de merde et… 4£ pour que ça sente le conteneur d’en bas, je suis un peu saoulée.

Le laissant passer, lui, son mètre quatre vingt dix et son sac surement rempli de délicieux Kinders, elle ferma la porte à clés. Elle avait prit le temps de ranger un minimum son appartement. Même s’il y avait ici et là des boites de pizzas et de plats à emporter qui dévoilaient son manque d’entrain à cuisiner, le lieu était plutôt propre et ordonné.

- Et j’ai pris du salé, pour éviter la crise de foie. Bonne fête de la résurrection du p’tit Jésus, Frank !

Pour une fois, il n’y avait pas une once de moquerie dans sa voix. Si Billy n’était pas croyante, elle essayait tant bien que mal de ne pas trop emmener son ami dans ses ressentis envers tout cet univers. Cela passait par faire attention aux types de fêtes et à ce qu’elles signifiaient à ses yeux. Pour Billy, Pâques était surtout un merveilleux moyen de rappeller au monde entier que le meilleur chocolat existant était fait uniquement de sucre.

Frank Verstappen
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tw; aucun

8 minutes. Tu m’dois un chocolat de plus !Mais non, un par minute de trop, ça fait trois chocolats.” extirpe t-il d’entre ses lèvres, sentant la sensation caractéristique du chaud-froid contre ses fringues mouillées tandis que son cœur continue de pomper pour réguler son organisme. Il n’y avait même pas de pari initial, mais Frank mettait les pieds dans le plat dès que sa meilleure amie lui en tendait un. Et si c’était pour rajouter de quoi la régaler, il pourrait bien décupler ses talents inexistants d’acteur un peu plus longtemps s’il le fallait.

Entre et dis moi si ça pue la lavande. J’ai acheté un pschitt là, désodorisant parfum printemps de merde et… 4£ pour que ça sente le conteneur d’en bas, je suis un peu saoulée.Bonsaï a senti la mort pendant deux heures, ça pourra pas être pire,” qu’il dit en laissant taper machinalement sa paume contre la ligne supérieure de l’encadrement de porte. De quoi rappeler au monde entier qu’il passe toujours à quelques centimètres près à chaque fois. Il hume un peu l’air, n’a pas l’air offusqué plus que ça. Faut dire que certains mômes Matthews se badigeonnent tellement de parfum qu’un pschit à la lavande, chimique à souhait, est presque doucereux à côté.

Et j’ai pris du salé, pour éviter la crise de foie. Bonne fête de la résurrection du p’tit Jésus, Frank !Merci,” qu’il rétorque sans vraiment s’appesantir, il ne veut pas que ce soit un sujet de toute façon, pas aujourd’hui. Il préfèrerait autant disserter sur le pourquoi Bonsaï a pué autant pendant deux heures, car il y avait de quoi spéculer. Blaireau mort ? Trampoline dans de la crotte humide de renard ? Une petite bouchée de crottin du pré d’à côté ? Franchement, il serait plus à ça près.

Non ça va, ça sent pas si fort que ça ?

C’est ce qu’il dit l’air de réfléchir d’un œil perdu vers la fenêtre, une paluche sur le sommet du crâne de Billy. Une paluche mouillée, réalise t-il soudain.

Merde, désolé, j’ai oublié…

Se sentant légitimement à la ramasse, il retire ses pompes à l’entrée (massacre évité). Pour la décoloration, il la ferait debout, parce qu’il a tout intérêt à le rester, ne serait-ce que pour sécher. Au pire, elle le terminerait à coup de sèche-cheveux, en espérant que ça ne finisse pas en rixe d'ado mal grandits.

Je deviens vraiment con ces derniers temps,” A croire que Klemens avait raison, y’a trente ans de ça. Tandis qu’il se déchausse en vitesse, un genou à terre pour chaque pied, il ajoute après avoir reniflé un coup. “C’est à partir de quand qu’on devient sénile ? Et me dit pas ‘quand on écoute tes vieilleries’ ça compte pas.

Y’avait qu’une seule âme suffisamment élevée dans cette pièce pour pouvoir répondre à cette question, et Frank venait de la lui poser.
Billy Reid
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- Non ça va, ça sent pas si fort que ça.

Pas si fort que ça. En langage Frankien, ça puait. Juste moins qu'un chien. En même temps, si l’appartement de Billly sentait plus fort qu’un Bonsaï post-balade, elle se serait inquiétée d’un fruit pourri derrière la poubelle ou pire, d’un cafard mort dans sa bouche d’aération. La moue de dégout laissa place à une bouche entrouverte, prête à réagir, quand la paume de Frank contre son crâne l’arrêta net. Billy se retourna d’un quart, leva légèrement les billes sombres vers le profil de son ami et arqua un sourcil. Presque, il manquait un “pat-pat”.

- Merde, désolé, j’ai oublié…
- Je sais que BonsaÏ et moi on se ressemble mais tout de même…

Ils avaient la même hargne, ne l’oublions pas. Et la même facilité à se mettre dans des situations abracadabrantes. Mais au point où ses cheveux en étaient de toute façon, de la saleté ou de l’humidité en plus ou en moins !
Laissant Frank s’installer comme à son habitude, la trentenaire se dirigea vers sa commode et attrapa un jogging et un t-shirt propre. À rester dans cette tenue toute la soirée, il finirait par attraper un rhume et Billy n’avait pas très envie de le voir éternuer à côté d’elle : elle tenait à ses défenses immunitaires, qui peinaient à rester stables au vu de ses courtes nuits actuelles. Entre les ménages et les recherches, la coutelière fermait les yeux pas plus de 4h par nuit depuis quelques semaines. Un rythme qui, même pour elle, devenait difficile à tenir et se ressentait sur son travail. Elle avait oublié de répondre à une question sur son Etsy et faillit se brûler le poignet à cause d’un gant mal enfilé. Même la mélatonine qu’elle avait acheté après lecture de quelques articles scientifiques sur le sujet ne l’aidait pas. L’angoisse pesait plus lourd dans la balance que tout calmant accessible sans ordonnance.

- C’est à partir de quand qu’on devient sénile ? Et me dit pas ‘quand on écoute tes vieilleries’ ça compte pas.

- Hein ?

Répliqua-t-elle en relevant la tête de sa commode, l’air plus à l’est que les musiques préférées de Frank.

- Euh… J’imagine quand on commence à se poser la question ?

Pas de sourire, mais la bouille contente de sa réponse alors qu’elle lui balançait les vêtements sans les lui proposer en amont. Il les rattraperait au vol et comprendrait le message : iels allaient surement y passer 1 heure sur sa décoloration sans compter la pause puis la coloration en blond platine histoire d’éviter les reflets vert-vomi. Autant qu’il soit à l’aise et évite de balancer des gouttelettes à chaque pas dans sa home sweet home. Et puis tout simplement, Billy n’aimait pas savoir Frank attraper la crève. Il méritait une santé de fer à défaut d’avoir une vie facile.

- Et t’es pas con, t’es fatigué. Samuel De la Villardière te fait encore bouger à minuit pour aller le chercher à ses galas ?

Prenant place sur le tabouret du bar, elle attrapa le sac à dos et commença à farfouiller dedans. Kinders et chocolats blanc se disputaient sa concentration. Billy releva à peine la tête pour planter ses yeux dans ceux de Frank. S’il y avait bien une chose qui intéressait plus Billy que le chocolat blanc, c’était l’idée de s’intégrer dans un monde qui n’était pas le sien. De prendre sa place, d’ouvrir grand les bras et de dire tout haut “je suis là et vous ne m’en délogerez pas”.

- Tu crois qu’un jour, je pourrais m'y faire inviter ? Je suis une bonne cavalière, non ? J’ai jamais pu m’infiltrer dans des évènements de la Haute et il me manque des coupes à champagne pour le prochain nouvel an. Il a quel âge déjà, Samuel de la Villardière ?

Son âge, non ? À moins qu'elle confonde...
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Hein ? Euh… J’imagine quand on commence à se poser la question ?

C’est qu’elle marque un point et pas des moindres, pas franchement vexé d’avoir été si peu épargné par sa franchise. De toute façon, Billy n’avait jamais été qu’entière et il s’inquièterait de l’entendre lui faire des compliments en le rassurant. Pas comme ça, du moins. Frank récupère les vêtements qu’elle lui jette sans sommation, se relevant avec.

Mouais, t’as raison. - Et t’es pas con, t’es fatigué. Samuel De la Villardière te fait encore bouger à minuit pour aller le chercher à ses galas ? - Mais c’est qui ton Réverbère ?” baragouine t-il, à se demander s’il allait pas louper sa coloration en se trompant d’ustensile ou en la finissant au liquide vaisselle. A peine le sac à dos ôté et déposé sur le bar, Billy fouille dedans comme si elle allait y trouver le Graal. Le fils Verstappen, lui, se pose encore la question : est-ce qu’il se change juste le bas ou juste le haut ? En vérité, il se sentait pas de se changer tout court, mais il voulait pas la vexer, alors que ce serait bien la dernière chose pour laquelle la concernée se vexerait. Mais on changeait pas facilement son boug, on admet.

Tu crois qu’un jour, je pourrais m'y faire inviter ? Je suis une bonne cavalière, non ? J’ai jamais pu m’infiltrer dans des évènements de la Haute et il me manque des coupes à champagne pour le prochain nouvel an. Il a quel âge déjà, Samuel de la Villardière ? - Je sais pas qui c’est je t’ai dit, et puis tu sais rentrer partout, trop de bagout” qu’il lâche avant de disparaître pour s’enfiler son jogging sec sans faire de même pour son haut, en une minute chrono.

Ressorti de là, c’est à dire sitôt disparu sitôt revenu, Frank va se chercher un Kinder, non, deux, et les Schokobon finissent engloutis en deux coups de dents, sinon gobés.

En parlant de coupe, viens, on va s’occuper de la tienne tout de suite” parce que sinon il allait être tout juste bon à raconter des conneries, ce qui semblait avoir déjà commencé, malgré lui. “C’est toujours la même que tu prends ? Comme d’hab, t’as le droit de râler si ça pue.” Parce que ces produits-là étaient rarement très agréables aux narines, sensibles ou pas.
Billy Reid
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Allzu menschlich

début avril 2024 feat @Frank Verstappen


Elle n’avait pas réagit à Réverbère car savait pertinemment que Frank s’en voudrait d’avoir mal compris le surnom donné à son (trop jeune) patron. Et s’il y avait bien une chose que Billy laissait passer, c’était les réactions de Frank quand il était fatigué. S’iels étaient souvent aux prises au même manque de sommeil ou aux nuits agitées, les deux ne le montraient pas de la même façon. Là où Frank loupait des traits d’humour ou ralentissait ses mouvements, Billy était montée sur ressort, tel un coucou prêt à sonner les heures.
Le bruit caractéristique du papier aluminium froissé remplaça celui du sac fouillé. Billy avait trouvé un oeuf au chocolat blanc, qu’elle commençait déjà à dévorer avec l’impatience qui lui était propre. Sa fatigue allait souvent de pair avec un appétit décuplé et un manque de discernement dans ce qui lui serait vraiment utile en terme de nutriments. À en juger par les boites de plats préparés et autres livraison à domicile, Billy avait surtout mangé des pizzas vegan et des makis avocats ces temps-ci.

 - Je sais pas qui c’est je t’ai dit, et puis tu sais rentrer partout, trop de bagout.
 - C’est vrai. Et puis, qui a besoin d’un cavalier quand on a mon sourire.

Elle ne sourit pas pour autant, visage aux angles doux qu'elle réussissait à rendre saillants tant la dureté semblait y avoir prit ses aises au fil de son existence. Et puis, à quoi bon sourire si Frank ne pouvait la voir. L'homme était dissimulé derrière la porte de sa salle de bain pour enfiler les… le vêtement. Visiblement, il voulait attraper la mort seulement sur la moitié de son corps. Très bien, c’était un choix étrange mais qui était Billy pour lui rappeler qu’un rhume n’était que les prémices d’une pneumonie fulgurante. Tout comme elle ne répliqua pas lorsqu’il attrapa des schokobons sous son nez : le chocolat blanc lui suffisait amplement alors tant qu’il n’osait pas picorer dans sa coquille d’oeuf déjà bien entamée…

 - En parlant de coupe, viens, on va s’occuper de la tienne tout de suite. C’est toujours la même que tu prends ? Comme d’hab, t’as le droit de râler si ça pue.
 - T’as tout sur la table, j’ai préparé le mélange. Et oui, ça pue mais je crois que Loreal s’en contre fout de l’avis de ses consommateurices. Enfin ceux qui achètent en supermarché.

La blonde avait des idées bien arrêtées sur le sujet et tentait, à son niveau, de pas trop participer à l’expansion des géants de l’industriel mais… Elle restait humaine et n’avait pas les moyens (financier et de temps) pour trouver une décoloration aussi efficace et un peu plus éthique. De toute façon, comme si à son niveau, elle changerait quelque chose. La pensée lui traversera l’esprit alors qu’elle croqua à nouveau dans la coque de chocolat blanc.

- Ah non, les gants sont sous l’évier !

Qu’elle lui balança en faisant un quart de tour, le corps à demi plié pour lui montrer du doigt le dit emplacement. Frank était fatigué alors il valait mieux lui faciliter la soirée. Se relevant sur le tabouret, Billy attrapa la serviette et la positionna sur sa nuque et ses épaules. Il n’y avait que les racines à faire mais pas envie de se retrouver avec de la décolo sur son t-shirt.

 - Alors… Pourquoi t’es aussi crevé ? Toi aussi tu épluches les nécrologies jusqu'à pas d'heure ?
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C’est vrai. Et puis, qui a besoin d’un cavalier quand on a mon sourire. C’est pas faux, pense t-il avec un sourire imprimé sur la face. C’est sans doute pour ça qu’elle passait tant de temps à speed dater ? Bon, tout le monde tomberait d’accord sur le fait qu’il s’agissait surtout d’une technique de communication pour sa boutique qui tenait du génie. Pour autant elle y mettait de l’énergie et d’ici quoi, quelques années, ils devraient se rendre à l’évidence que leur promesse d’il y a vingt ans allait finir par devoir se réaliser. La fameuse : si dans vingt ans on est pas maqués, on vit ensemble comme dans Friends, ok ? Il manquait encore quelques pions sur l’échiquier mais il ne suffirait presque d’un rien pour qu’ils finissent ainsi. Reste à voir s’ils se supporteraient autant en vivant sous le même toit tout le temps, cependant.

T’as tout sur la table, j’ai préparé le mélange. Et oui, ça pue mais je crois que Loreal s’en contre fout de l’avis de ses consommateurices. Enfin ceux qui achètent en supermarché. - Je pense que L’Oréal se fout de pas mal de choses. Et merci d’avoir préparé, t’as géré.

Il n’a pas envie de parler des tests sur les animaux pour certains produits, il y a encore de cela quelques années, mais il y pense fortement, Frank, et ça lui fait froncer du nez. L’interlude gants passé, le géant switch de phase dans son cerveau, se concentrant pour se rappeler des bons mouvements. Finalement, ça lui revient assez facilement, malgré la fatigue qui le fait un peu dévier du présent.

Alors… Pourquoi t’es aussi crevé ? Toi aussi tu épluches les nécrologies jusqu'à pas d'heure ? - J’ai chassé l’ours et après j’ai fais la course avec trois chiens qui m’ont battu à plat de couture…” Ca, c’est la version humoristique. La vraie ne tarde pas à arriver. “J’ai dû préparer les fêtes des prochains jours et ma mère a eu quelques soucis ces derniers jours donc j’ai dû l’aider. Y’a le changement de saison qui y est aussi pour quelque chose, je pense. Et ptet bien le binge watching du dernier GP de F1.

Des problèmes d’ordre de la mobilité, cela commençait à devenir de plus en plus compliqué à gérer. Surtout pour elle-même, pense t-il, alors qu’il devait s’occuper de deux familles à la fois, sur le papier. Et lui-même en passant, parce qu’il ne faut pas s’oublier dans la boucle, ce qu’il a tendance à faire, toute routine saine mise de côté. Concentré sur son ouvrage, le cadet Verstappen poursuit.

Attends tu regardes encore des trucs chelous pour t’endormir ?

Y’a son geste qui ralentit un peu, il est pas sûr d’avoir bien entendu, même si ça l’étonnerait pas trop de Billy.

Entre la coutellerie et les nécrologies, je vais plus pouvoir te défendre au tribunal, moi. Je dirais que tu aimes bien le chocolat blanc et que tu te fais décolorer les cheveux par un chic type tous les six mois, ça les émouvra peut-être ? Je sais pas.” Il marque une pause, ricane un peu du nez. “Je commence à parler comme toi.” La fameuse mauvaise influence que son existence ait porté. Frank était le premier à le nier. Au pire, ils seront deux sur le banc des accusés.
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début avril 2024 feat @Frank Verstappen

TW mention de mort et de corps


Lorsque Frank s’occupait de ses racines, le corps de Billy avait tendance à se détendre instantanément. Des épaules à la colonne en passant par ses jambes, à l’instant où le quarantenaire commençait à tirer ses mèches et à les recouvrir de produit gluant, une forme de satisfaction et d’apaisement chassait la tension accumulée chez la coutelière. À quoi bon tenter le yoga quand on avait un Frank ! Les pieds dans le vide, les mains posée sur ses genoux qui ne tressautaient plus, même la ligne de sa bouche se mua en un imperceptible sourire de contentement.

- J’ai chassé l’ours et après j’ai fais la course avec trois chiens qui m’ont battu à plat de couture…

Quel ours ? Surement un ami de Réverbère. Quant au reste, elle se l’imaginait parfaitement se prendre pour Spartacus dans une arène romaine. Sans effusion de sang ni combat à mort, cela allait de soit. Juste la boue, les chiens amusés par un humain tournant sur lui-même et la joie d’une récompense à la fin de tout ce cirque - les combats de gladiateurs n’en étaient-ils pas l’origine ? Billy se nota de chercher s’il y avait des concordances entre les deux même si elle s’imaginait mal le Cirque du Soleil se mettre à proposer de combats dans une arène de 100m de diamètre. Quoique... Ce serait amusant, avec leurs justaucorps à paillettes et les voiles attachés à leurs poignets. Passons.

- …ma mère a eu quelques soucis ces derniers jours donc j’ai dû l’aider. Y’a le changement de saison qui y est aussi pour quelque chose, je pense. Et ptet bien le binge watching du dernier GP de F1.
- Ah oui, le printemps. L’arrivée du soleil et les journées plus longues, ça flingue les nuits.

C’était mieux de réagir à cette information qu’aux soucis de santé de la mère de Frank. Il savait parfaitement ce qu’en pensait Billy, bien qu’elle n’irait pas jusqu’à utiliser le 31 octobre pour tenter de lancer un mauvais sort sur la matriarche Verstappen (c’était visiblement plutôt le truc de son frère). Et si elle n’avait pas envie de voir Frank triste lorsque l’inéluctable arrivera, elle avait aussi hâte de le sentir se libérer des fers invisibles que ses parents avaient offerts à leur fils. Quoique, Frank avait pris plus de chaines que son frère.

- Attends tu regardes encore des trucs chelous pour t’endormir ?

Le reste lui tira enfin un vrai sourire, à se l’imaginer à entrer dans le tribunal avec un bruyant “Objection votre honneur !”. Vu la taille de Frank, il  n’aurait aucun soucis à se faire entendre quoi qu’il en pense. Et des deux, il était certain qu’elle serait l’accusée et lui le défenseur. Le brun avait peut-être la carrure d’un boxeur mais Billy avait les poings. Peut-être que l’unique raison de le voir sur le banc des accusés serait pour l’avoir conduit là où elle aurait eu sa vengeance. Quelle vengeance ? Aucune idée, Billy avait cette faculté de s’imaginer dans des scénarios catastrophes (et parfois un brin morbide) dès que son esprit se mettait à vagabonder hors de la réalité.

- Je commence à parler comme toi.
- À trouver des réponses à tout ? C’est plutôt un compliment alors. Ça a donné quoi le grand prix ?

Lança-t-elle avant de repartir à l’assaut de la seconde coque de l’oeuf. Avec tout ce sucre, elle aurait du mal à trouver le sommeil mais n’était-ce pas la définition de ses dernières semaines ? Gâteaux ou non, repas tard ou non, café ou non… Les paupières de Billy étaient scotchées à son écran et aux nombreux onglets de recherches ouverts.

- Et non, Monsieur le chic type, j’ai arrêté le true crime après une affaire vraiment bizarre. Je vérifie juste… les nécrologies du pays. Pour voir si… j’y trouve Charly quelque part.

Il était souvent difficile de savoir quand le sérieux prenait le pas sur l’ironie quand Billy parlait. Si elle avait une franchise à toute épreuve, certaines remarques tenaient plus de la pique glaciale que de la révélation importante. Mais elle savait que Frank entendrait la légère cassure qui se formait dans sa voix dès que le frère Reid arrivait dans la discussion.

- Surprise, il n’est pas encore mort. Ou en tout cas, personne n’a trouvé son corps. Il l’a peut-être fait disparaitre par magie, ce con. En se trompant de sortilège.

Elle eut un rire mauvais, du genre qui sort du fond de la gorge et tient plus du grognement qu’autre chose. Avait-elle parlé de ce qu’elle avait trouvé à Frank ? Merde, peut-être que non. Elle n’était plus trop sûr d’elle sur ce point, tout comme elle ne se rappelait pas avoir évoqué les recherches sur leur géniteur. Quand il était question de Charly, Billy se refermait comme une huitre.

- Tu crois à la magie ? Pas ma magie hein, j’veux dire… Perlimpinpin et Mary-Poppins ?
Frank Verstappen
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Tuer le temps : Homme à tout faire, ascendant couteau-suisse depuis des années pour une famille trop riche pour pouvoir s'en défaire. Alfred des temps modernes, impliqué dans un mode de vie et de pensée encore (et parfois) trop archaïque.
Familier : Bonsai son berger allemand recueilli traumatisé y'a de ça quelques années (spoiler : il va mieux). les deux bergers australiens de la famille et probablement sont à compter les enfants de ses employeurs, aussi.
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tw; culpabilité, syndrome du sauveur

À trouver des réponses à tout ? C’est plutôt un compliment alors. Ça a donné quoi le grand prix ? - Tout le monde a râlé parce que c’est toujours le même qui gagne. C’est décevant pour ça, il a juste du talent. Je trouve ça… dommage.

On pourrait pas dire le contraire, la cousinade sait y faire, et peut-être même la famille tout court à ce stade. Frank n’était pas l’élu d’une lignée toute entière mais il y avait quelque chose qui forçait les siens à se dépasser peu importe la façon. La vitesse n’est qu’une possibilité comme une autre. L’endurance à toute épreuve du cadet Verstappen pourrait aussi être mentionnée. La tête pleine de trop de choses, comme d’habitude, mais une vie bien remplie. Frank aurait été incapable de s’ennuyer, ce n’était pas dans ses gènes non plus, il fallait bouger quoiqu’il arrive.

Et non, Monsieur le chic type, j’ai arrêté le true crime après une affaire vraiment bizarre. Je vérifie juste… les nécrologies du pays. Pour voir si… j’y trouve Charly quelque part.

Frank s’arrête dans son geste, se sent soudainement mal à l’aise. Il avait la désagréable sensation, qu’avec sa vie trop bien remplie, qu’il n’avait pas assez aidé Billy dans ses recherches, ne l’avait pas assez soutenue dans ce qui semblait être une disparition de plus en plus inquiétante. Ce n’était pas le genre à son frère Charly de partir d’un coup et faire le mort, lui qui depuis toujours avait été quelqu’un de réservé et protecteur à la fois. Frank se souvient sans mal l’écart qui semblait exister entre ces deux personnalités, là où un amour viscéral était indéniable.

Surprise, il n’est pas encore mort. Ou en tout cas, personne n’a trouvé son corps. Il l’a peut-être fait disparaitre par magie, ce con. En se trompant de sortilège.

Pourquoi se met t-elle à parler de magie tout d’un coup ? Frank s’essaie à reprendre son effort de guerre, là où il ne parvient pas à chasser son malaise intérieur. Heureusement qu’elle ne peut pas le voir, à ce moment-là, se dit-il. Parce que son visage s’était délavé d’une tristesse manifeste. Il était sa propre épreuve, à ce moment là. On ne pourrait pas dire le contraire.

Tu crois à la magie ? Pas ma magie hein, j’veux dire… Perlimpinpin et Mary-Poppins ?

Finalement, quand elle lui renvoie la balle, il ne sait pas trop comment réagir. Système D, répondre à la question qu’elle vient de lui poser, pour éviter d’étaler des choses plus désagréables qui lui bouffent une partie du crâne maintenant, et lui font mal au cœur. Il ne veut pas blesser non plus Billy. S’excuser encore une fois de n’en avoir pas fait assez, elle l’avait assez entendu pour les trois dernières décennies avec lui. Et ça ne changerait strictement rien au fait que Charly restait introuvable à l’heure actuelle, et que ça lui faisait du mal. Si c’était Klemens, ça aurait fait déjà un moment que Frank aurait retourné tout le pays pour le trouver. Peut-être n’était-il pas vraiment le meilleur des meilleurs amis qu’il pensait être pour Billy Reid.

Harry Potter ? Non, j’y crois pas. On peut faire des tours avec des cartes et de l’hypnose, ça s’explique même en vérité, mais le reste…

Il ne sait pas où elle veut en venir avec tout ça, poursuit son vourage malgré tout. On admettra que ça avance plutôt bien, malgré l’odeur chimique qui pique les narines. Ca lui filera un alibi pour avoir une gueule de déterré, si jamais.

Pourquoi tu demandes ça ?” lâche t-il dans un allemand qui lui échappe. Il reprend en anglais aussitôt après. “Je veux dire : pourquoi ?

C’est la seule chose qu’il peut lui demander, ne voulant pas non plus insister sur le fait que peut-être cela avait un lien avec Charly. Ca le renverrait à son inutilité.
Billy Reid
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Allzu menschlich

début avril 2024 feat @Frank Verstappen

TW mention de JK Terf


Billy, elle connait par coeur Frank. Du moins, autant que possible. Et ses doigts qui stoppent leurs mouvements dans ses mèches grasses qui n’attendent qu’à redevenir blondes, elle les sent. Ce moment de panique chez son meilleur ami, cette sensation d’avoir loupé un train en marche, elle la connait mais pourtant, elle ne dit rien pour le moment, préférant partir sur un autre sujet. Pas encore prête à s’étaler sur ses recherches, pas assez bien pour énumérer le nombre de raisons qu’elle a trouvé sur la disparition de Charly, toutes plus abracadabrantes les unes que les autres. Enlèvement ? Chantage ? Société secrète comme les Franc Maçons ? Secte ? Et encore, il ne s'agit pas du pire que la coutelière s'est imaginée... Elle saura rassurée Frank d’une autre façon, lui faire comprendre qu’il n’avait pas à être là quand elle cherchait à comprendre, tant qu’il est là quand elle lui en parle.

- Harry Potter ? Non, j’y crois pas. On peut faire des tours avec des cartes et de l’hypnose, ça s’explique même en vérité, mais le reste…

À l’évocation du sorcier à lunettes, Billy ne peut s’empêcher de mimer un râle de gerbe. Même s’il faisait parti de leur enfance, le livre était irrémédiablement attaché à son autrice, une TERF notoire. Et ça, Billy ne le supportait pas, toujours prête à apporter faits et argumentations quand il s'agissait des agissements de la Rowling. Quelle femme désespérante.

- Pourquoi tu demandes ça ? Je veux dire : pourquoi ?

D’un quart de tour, elle se retourne brutalement et le scrute d’un air paumé. L’évocation de la magie est déjà bien loin, tout comme la potentialité de se recevoir un coup de décoloration sur la tronche. Au pire, Billy se teindra les sourcils en blonds aussi !

- Pourquoi tu parles en allemand ? Les messages codés, c’est seulement pour ta famille hein.

Combien de fois les a-elle entendu parlé dans cette langue, comme s’iels fomentaient un plan machiavélique. Très tôt, Billy s’est persuadé qu’il s’agissait d’un langage codé uniquement connu d’elleux avant de se rendre compte que c’était seulement de l’allemand. À savoir pourquoi la famille Verstappen utilise encore cette langue pour éviter de se faire comprendre des autres, elle n’y est pas encore.

- À moins que tu aies insulté ma tignasse en sachant que je n’y comprendrais rien. Ça, ce serait rigolo, faut vraiment que tu m’apprennes un jour.


Frank Verstappen
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tw; culpabilité

Il ne s’attendait pas à la voir se retourner, et il lève ses mains gantées en s’éloignant un peu, de peur de lui faire une folie sans le vouloir, dans ce geste inopiné. “Hé, attention !” Qu’il laisse échapper de ses lèvres, c’est qu’il aimerait pas être responsable d’un sourcil décoloré ou d’un autre accident. Il ne faut pas attendre bien longtemps pour comprendre le pourquoi d’une telle réaction, et Billy balaie l’autre sujet comme s’il n’avait jamais existé. “Pourquoi tu parles en allemand ? Les messages codés, c’est seulement pour ta famille hein. - Hein ?” Elle le prend de court, et dans sa fatigue, Frank ne comprend pas trop où elle veut en venir ; pourquoi est-ce qu’il… pourquoi ce serait nécessairement des messages codés ? C’est une de ses langues maternelles, il était allemand, il parlait la langue et avec sa famille qui plus est, ce qui était… tout à fait normal. Non ?

Il était encore un peu loin de s’imaginer qu’il effleurait une fausse croyance de Billy.

À moins que tu aies insulté ma tignasse en sachant que je n’y comprendrais rien. Ça, ce serait rigolo, faut vraiment que tu m’apprennes un jour. - Jamais je t’insulterais, qu’est-ce que tu racontes ?” rétorque t-il, de quoi la rassurer sur ses intentions, et peut-être même sur le reste, qu’il allait lui expliquer comme… tout être humain expliquerait la vie à un autre, à dire vrai. “Billy, je suis allemand…” c’est sa façon enrobée de lui dire que c’était légitime et normal de parler la langue, quand on l’était. “J’ai répété juste après la même chose. Mais pourquoi tu penses qu’on parle en messages codés chez nous ? Ca fait longtemps que tu… non, vraiment ? C’est pas contre toi, tu sais ?

Et puisqu’il fallait se justifier pour recadrer un peu les choses, Frank allait le faire jusqu’au bout. Il ne peut pas dissimuler le fait qu’il avait prit ça un peu (trop) à cœur, sans doute parce que quelques secondes plus tôt, il s’en voulait encore pour Charly.

J’ai toujours parlé allemand chez moi, plus que l’anglais. Et si j’ai lâché ça y’a une minute, c’est… parce que je pense que je suis fatigué, comme on en a parlé. Désolé.

Il occulte malgré lui et totalement l’engouement de Billy pour apprendre ladite langue, se concentrant lui sur ce qu’elle avait pu mal comprendre. Les mauvaises interprétations le laissaient toujours mal à l’aise, et si sa meilleure amie était dans la boucle, il préférait remettre au clair les choses rapidement. Pas qu’elle lui ferait un procès pour ça, ils ont passé cette étape depuis un moment déjà. Juste… il avait besoin de ce cadre.

Pourquoi tu me demandes pour la magie ? Quelqu’un essaie de te jeter un sort ?

Pour que tu m’aimes encore, même s’il n’espère pas que ce soit cette version-là.
Billy Reid
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TW none


-  Jamais je t’insulterais, qu’est-ce que tu racontes ?

Elle n’en savait rien à vrai dire, avait réagit au quart de tour comme à son habitude sans trop peser la force de ses mots. Il lui arrivait de blesser sans le vouloir, de toucher un point fragile chez ses interlocuteurices sans chercher à l’effleurer. Comme si son honnêteté rafraichissante selon certain·es, se muait en une forme d’attaque pernicieuse. Dès que la fraicheur de Billy frôlait l’égo des autres, elle se fanait à leurs yeux.
Mais ce n’était pas le cas pour Frank, ce dernier s’inquiétant certainement davantage sur ce que sa meilleure amie s’imaginait plutôt que sur ses propre sentiments.

- Billy, je suis allemand…J’ai répété juste après la même chose. Mais pourquoi tu penses qu’on parle en messages codés chez nous ? Ca fait longtemps que tu… non, vraiment ? C’est pas contre toi, tu sais ?

Billy était plus silencieuse qu’on pouvait se l’imaginer. Son énergie et sa faculté à être partout à la fois sans une once de magie donnait à voir d'elle un portrait de pile électrique montée sur ressort (un sacré mélange, digne d’une chimère). Pourtant, lorsqu'elle était au contact des personnes qu'elle chérissait, la coutelière avait tendance à rester aussi fixe qu'un éclair frappant le sol : si à l'intérieur, elle vibrait de tout son être, elle retenait son ardeur pour la diriger vers une seule et unique destination. C'était la façon qu'elle avait trouvé pour montrer la sincérité de l'intérêt qu'elle portait aux gens de son cercle proche.
Alors, même face à Frank qui la connaissait par coeur et ne se plaindrait pas de la voir partir sur un autre sujet, elle garda les lèvres closes pendant de longs instants en l'écoutant. Et c'est là qu'elle prit conscience de l’absurdité de la situation. Des décennies qu’iels étaient ami·es et elle comprenait enfin la raison de l’usage d’une autre langue que l’anglais lorsque sa famille se retrouvait. Des décennies à s’imaginer d’autres raisons que l’appartenance aux pays de la-dite langue. Billy ne parlait qu’anglais, n’avait pas retenu un mot d’espagnol appris durant ses études. Si elle avait su que Frank était allemand, certainement qu’elle aurait choisi sa langue natale au lieu de lui préférer celle de Zorro (surement son crush le plus important des années 90).

- Ah.

Si Billy avait été actrice, sa seule réaction lui aurait valu un Oscar.

- J’ai toujours parlé allemand chez moi, plus que l’anglais. Et si j’ai lâché ça y’a une minute, c’est… parce que je pense que je suis fatigué, comme on en a parlé. Désolé.
- Non c’est moi qui ai mal compris.

Dit-elle en se détournant du faciès sincère de son ami. Pas d’excuses chez Billy, même si dans son ton, Frank pourrait y déceler une gêne légère. Parfois, la trentenaire avait l’impression que son comportement n’était pas à la hauteur de ce qu’elle éprouvait pour lui. Pour tout le monde. Ses gestes, ses mots, sa façon de se comporter, son manque de finesse…Toute sa personnalité était à l’opposé de ce qu’elle pouvait voir dans les séries TV ou les films de cinéma piratés sur son PC.  Si majoritairement, Billy n’y prêtait guère attention, parfois, cela la frappait comme quand on se piquait avec la pointe d’une aiguille. Pour autant, finissait-elle pas opter pour une plus arrondie ? Non. Elle continuait d’exister comme elle était, en tentant de son mieux de prouver qu’elle méritait sa place, dans les myocardes de celleux qui lui avait donné sa chance.

- Pourquoi tu me demandes pour la magie ? Quelqu’un essaie de te jeter un sort ?
- Je ne crois pas, même si ça expliquerait les merdes de ces dernières semaines.

La remarque glissa dans un rire moqueur. Billy savait pertinemment que la disparition de Charly, ses commandes à zéro et les heures en plus de ménage qu’on voulait lui confier malgré le contrat fixe qu’elle avait signé n’étaient pas liées. Même si la liste des personnes qu'elle avait blessé sans le vouloir était aussi longue qu'un rouleau de papier toilette, la coutelière avait conscience qu'on l'oubliait aussi facilement qu'une feuille jetée dans la cuvette. Le plaisir d'être une anonyme dans un monde qui cherchait la reconnaissance.

- J’ai été chez Charly, j’ai… un peu fouillé. Et… enfin, j’ai trouvé un carnet où il… parlait de magie, de sorcellerie, de… Vraiment, à ça de me demander s’il n’était pas en plein trip exorcisme. Sur lui ou sur quelqu’un d’autre.

Elle se gratta le bout du nez, sentant une légère tension poindre dans sa gorge.

- Je ne sais pas si c’est lié à son silence mais… Il a l’air de prendre ça au sérieux. J'ai l'impression d'avoir raté un truc ces derniers temps, avec lui. Enfin, j’allais te proposer d’enquêter avec moi mais je préfère te savoir reposé que de t’entendre encore parler allemand. Va me falloir au moins un mois pour être capable de faire une phrase complète. Comment tu dis, va dormir ?

Billy était peut-être un éclair qui se focalisait sur un point unique mais très vite, elle retrouvait ses allures de tempête.

Frank Verstappen
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Âge : 43 ans
Tuer le temps : Homme à tout faire, ascendant couteau-suisse depuis des années pour une famille trop riche pour pouvoir s'en défaire. Alfred des temps modernes, impliqué dans un mode de vie et de pensée encore (et parfois) trop archaïque.
Familier : Bonsai son berger allemand recueilli traumatisé y'a de ça quelques années (spoiler : il va mieux). les deux bergers australiens de la famille et probablement sont à compter les enfants de ses employeurs, aussi.
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tw; culpabilité

Quand Billy se détourne de son regard, et donc de son potentiel jugement - qu’il n’a pas - y’a comme quelque chose qui se froisse un peu sous ses côtes. Il sait comment elle fonctionne, ça fait des années qu’il la voit à l’œuvre et ça le rend lui-même mal à l’aise de se sentir mal à l’aise face à ce qu’il connait pourtant si bien. Sans doute que la culpabilité emmêlée à son myocarde est une des raisons pour laquelle il est si gauche. Frank s’en veut et n’espère pas l’avoir blessée. Et même s’il lui demandait, il serait prêt à se couper une phalange à se dire qu’elle ne lui dirait pas un pet de vérité.

Je ne crois pas, même si ça expliquerait les merdes de ces dernières semaines.

S’il reprend son office, ce n’est pas sans se torturer encore un peu plus à ces mots délivrés avec autant de facilité que d’absence de douleur tout à fait mensongère. Ne jamais se fier à la couverture d’un livre, à commencer par celle de la Bible. Frank, prit dans les préparatifs des fêtes de Pâques, n’avait certes pas oublié sa meilleure amie, mais avait pourtant la sensation de l’avoir trop délaissée pour le compte de son activité professionnelle. En fait, il se sentait juste illégitime, à cet instant ; et ce n’est pas en essayant de rattraper le fil de sa vie et cette histoire de magie qu’il allait faire disparaître cette émotion rapidement.

Bon sang, elle a quand même cru pendant tout ce temps que… lui et sa famille disaient du mal d’elle… en allemand ?

J’ai été chez Charly, j’ai… un peu fouillé. Et… enfin, j’ai trouvé un carnet où il… parlait de magie, de sorcellerie, de… Vraiment, à ça de me demander s’il n’était pas en plein trip exorcisme. Sur lui ou sur quelqu’un d’autre.” Sa seule porte de sortie désormais, c’est de l’écouter et d’essayer de comprendre le nerf du problème - ou de la guerre, selon. Frank est en train de décortiquer les informations qu’elle lui cède, songeant tout bêtement aux vrais exorcistes issus du Vatican. S’il était croyant, il n’était pas aussi fervent que croire à des possessions ou… ce genre de choses que l’on voyait surtout dépeintes dans les films d’épouvante. “Je ne sais pas si c’est lié à son silence mais… Il a l’air de prendre ça au sérieux. J'ai l'impression d'avoir raté un truc ces derniers temps, avec lui. Enfin, j’allais te proposer d’enquêter avec moi mais je préfère te savoir reposé que de t’entendre encore parler allemand. Va me falloir au moins un mois pour être capable de faire une phrase complète. Comment tu dis, va dormir ? - Y’en a beaucoup qui croient à ces trucs d’exorcisme. Mais il veut exorciser quoi ? Tu sais s’il a parlé du Vatican dans ses notes ? Je comprends pas.

C’est pas dit qu’elle ait mieux comprit que lui la chose, mais elle avait au moins eu l’opportunité de disséquer un peu ces notes dont elle parlait. Charly était quelqu’un de bien, d’après lui. Quelqu’un de bien ancré, qui plus est. Qu’est-ce qui aurait pu justifier qu’il se mette à vomir tout ça sur des pages en papier ? Frank n’ose pas lui demander ce qu’elle a dû déjà vérifier au moins dix fois avant, pendant et après la lecture : si sa graphie était bien celle de son frère. Ca l’était forcément… mais sait-on jamais.

Sans vraiment s’en apercevoir sur le moment, Frank s’est d’ores et déjà investi (bien que considérant qu’il s’agissait que d’un seul pas pour l’instant) dans ladite enquête que Billy lui refusait. Par principe, peut-être. Par pudeur, qui sait. En tout cas, il voulait pas laisser passer sa chance de se racheter, maintenant qu’il avait saisi l’importance du problème, et tout ce que ça impliquait émotionnellement chez elle. Il en est même ému, ça se sentira sans doute dans sa voix, mais il y a aussi toute la passion déterminée dont il est fait qui se trouve aussi logée là.

Je te laisserais jamais tomber, Billy.

Faut qu’il lui dise. Il n’arrive pas à lui mentir, ni même à garder trop de choses pour lui quand ça la concerne. Sans doute est-ce même plus facile, quand elle ne le guette pas de ses deux billes acérées, de lui dire je t'aime à sa manière.

J’ai pas été là quand t’en avais besoin, pas assez. J’suis désolé pour ça.” Et il veut pas lui laisser la lucarne nécessaire pour qu’elle en glisse une, alors il ajoute aussitôt. “Non, je te dirais pas comment on le dit en allemand, le désolé, et si je le dis trop souvent c’est aussi parce que je le pense vraiment.

C’est assez rare, qu’il fasse preuve de ce type d’assertivité, finalement. Mais qui irait s’en plaindre, vu là où il l’amenait ?

On va retrouver Charly et le sortir de ses délires de sorcellerie. A tout les coups c’est une secte. Y’a que des trucs comme ça qui auraient pu retourner la tête à ton frère.

Il n’arrivait pas à croire que ça ne puisse pas être le cas. Ou alors, l’on parlait de santé mentale. Mais Frank n’était pas comme ça, à pointer du doigt quelqu’un qui délirait littéralement pour des raisons médicales. C’était une piste, mais y’avait-il eu seulement des signes avant coureurs ? Ce serait pas très bien d’aller tirer les vers du nez à son médecin traitant, d’ailleurs, même s’il serait tout indiqué pour défaire au moins ce nœud de doutes quant à de potentielles névroses voire psychoses. Pour le reste, l’informatique restait une très bonne piste à exploiter, si Charly n’y avait jamais été trop réfractaire.

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