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:: ✦ Archives :: ✧RPs :: RPs abandonnés[Abandonné] Sing Hallelujah ! ft Madame Swanhilde
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Il se sentait tout coincé dans son costume. Cela faisait vingt minutes que ses mains lissaient sa chemise. Il restait toujours un pli. Darius peste. Il y a une cravate à mettre aussi. Une cravate qui lui rappelle sa cérémonie des diplômes en primaire. Sa mère a encore la photo quelque part dans ses tiroirs : Darius enfant, t-shirt blanc aux écritures illisibles arborant fièrement sa cravate lignée rouge et noire. Une photo de mauvaise qualité. Sourire béant sur trois dents de devant en moins. Darius déteste cette photo. Déteste cette cravate. Déteste ce costume. Pour le costume, il veut bien faire un effort. Pour le reste... il regarde les chaussures vernies. Il va vraiment ressembler à un pingouin comme ça. Il se sent à l'étroit. Pas à l'aise. Sur père X et père Matthews, ça le fait. Ils ont l'air super classe. Ils sont virils et dégagent quelque chose. Un truc qu'il ne parvient pas à définir. Une sorte...d'aura. Darius regarde à nouveau les chaussures qu'il doit porter. Si père Matthews ne l'avait pas encouragé à se vêtir ainsi, jamais Darius aurait accepté. Quelle idée à la con d'aller voir une chorale de gospel fringué comme pour aller au mariage de sa fille. Darius lace ses chaussures. Même les lacets résistent. Ils sont durs. Solides. Loin de la souplesse de ses bottines habituelles.
Son reflet dans le miroir est sans appel :
- Putain, Seigneur, donnez-moi la force. Il soupire, n’arrive pas à se détacher de la désagréable impression de ne pas être cette personne dans le miroir.
Avec la délicatesse d'un éléphant, il descend les escaliers, attrape ses clés et sa veste en cuir épaisse. Une porte grince derrière lui. Les pas résonnent. Il les reconnaîtrait entre mille. Il lui dit, Non non, Darius. Il te faut une veste pour l'occasion. Alors Darius grimace et retire sa peau de vache. Grommelle que de toute façons, il n'a rien d'autre. Alors il rit, père X et ce son résonne comme des félicitations aux oreilles du garde. Darius lève un sourcil intrigué tandis que son bienfaiteur revient avec les bras recouvert d'un sachet foncé. Tiens, un cadeau pour l'occasion. Si Darius se sent profondément ému, il n'en montre rien. Il le remercie chaleureusement, poignée de main ferme et chaleureuse est échangée. Il respire un peu mieux Darius. Ne se sent toujours pas à l'aise, mais à présent, il a l'espoir que tout ira bien à cette soirée gospel. Père X sourit et agite quelque chose devant ses yeux. Tu as oublié ceci sur ton lit. La cravate. L'horrible cravate. Darius se laisse manipuler, et laisse Père X nouer la cravate autour de son cou. On pourrait y voir une métaphore de la situation dans laquelle Darius se trouve. On pourrait. Le bouclé détourne les yeux, laisse père X jouer les pères de substitution, puis grimpe dans sa vieille Jeep. Faudrait pas arriver en retard chez les Matthews.
Ding-Dong, le carillon sonne. Darius a ses papiers dans la poche arrière de son pantalon. Ses clés et ses clopes dans la poche intérieure de sa veste avec son précieux révolver. Il chipote à ses manches quand la porte de la maison Matthews s’ouvre. Dents parfaitement brossées, il offre un sourire radieux à Madame Swanhilde.
« Bonsoir, Madame Swanhilde ! Est-ce que Père Matthews est prêt pour le concert ? »
Darius, il n’sait pas trop pourquoi l’homme de Dieu l’a invité à l’accompagner au concert de cette chorale, mais il ne pouvait pas lui dire non. Glascow n’est pas si loin, à une heure de route à peine, alors peut-être qu’avec un peu de chance, ils seraient rentrés avant minuit. De toute façon, Darius compte bien se mettre dans le fond de l’église, dans un coin d’ombre pour taper sa meilleure sieste. "Magic Glory", ça sent le spectacle bien bien naze.
Expansionniste
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La discordance des temps modernes
Bronzer à l'ombre
L'ennemi de mon ennemi est mon ami
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables
Trombinoscope :
Face claim : Chris Cerulli
Pronoms RP : he/him (il/lui)
Âge : 35 ans
Tuer le temps : Ostéopathe - faux médecin, dit sa famille déçue qu'il n'ait pas continué des études de médecine classiques pour devenir une personne respectable.
Familier :
Giulietta, Casoar qui tiens plus du paon vaniteux que de la descendance d'un terrible raptor, ne se vexe que lorsque l'on mentionne la taille imposante de son postérieur.
Giulietta, Casoar qui tiens plus du paon vaniteux que de la descendance d'un terrible raptor, ne se vexe que lorsque l'on mentionne la taille imposante de son postérieur.
Compte en banque : 162
Arrivé.e le : 14/02/2024
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Sing hallelujah
Ven 16 Fev 2024
Je crois que Dieu à le sens de l'humour
Si on demandait à Madame Matthews de trouver un défaut à son mari, il lui faudrait honnêtement un petit temps de réflexion. Mais elle trouverait bien un : Isaac n'en fait toujours qu'à sa tête. Oh, jamais ses décisions n'ont porté préjudice à qui que ce soit, on peut bien lui accorder ça. Mais le Père Matthews est un homme borné, qui décide à l'avance sans demander le moindre avis extérieur. Lorsqu'il a quelque chose en tête, c'est impossible de faire quoi que ce soit pour le faire changer d'avis. Parce qu'il a déjà tout prévu et qu'il est trop tard. Un peu comme quand il a très vite décidé que Swanhilde serait sa femme, elle et personne d'autre. Qu'il a mis les deux familles devant le fait accompli, après qu'elle lui ait dit oui.
Alors quand hier il a annoncé à sa femme qu'il allait devoir partir en mission humanitaire pendant deux semaines au Brésil, elle n'a fait que soupirer discrètement avant d'aller lui préparer une valise. C'est un imprévu, mais elle en a l'habitude après vingt quatre ans de mariage et de vie commune. Isaac a tendance à être parfois un peu impulsif pour ce genre de choses, lorsqu'il s'agit d'une mission divine pour aider son prochain. Elle aurait bien aimé l'accompagner, le Brésil, ça doit être un bel endroit qu'elle n'a encore jamais visité. Mais c'est une mission humanitaire pour venir en aide aux populations locales, elle n'aurait clairement pas l'opportunité de visiter le pays, de profiter du beau temps avec un cocktail sous un parasol.
Heureusement, même si Isaac a tendance à décider des choses tout seul, il a au moins l'avantage d'être un homme organisé. Il a prévenu son épouse d'un engagement ici à Edimbourg, en ce 16 Février. Une visite dans la paroisse de Glasgow pour une soirée de Gospel. Elle s'excuseras de l'absence de son mari à l'évènement, expliqueras qu'il n'est pas là pour la bonne cause. Mais c'est bel et bien Madame Matthews qui va devoir y aller pour représenter la paroisse d'Edimbourg à la place du Pasteur. Si le Gospel ne la dérrange pas musicalement, que ça lui rappelle même son nouveau continent natal où c'est assez rependu dans les congrégations noires américaines, la brune avait prévu tout autre chose ce soir. Si elle aime son mari éperdument même après toutes ces années, elle apprécie aussi lorsqu'il part de temps en temps pour le travail. En profite généralement pour boire un verre de vin tranquillement devant sa série Netflix en pyjama dans son canapé. Profite du silence de la maison et de la solitude.
Darius est à l'heure. Swanhilde est prête, s'est habillée et préparée en conséquences pour l'église. Adressant un sourire au garde lorsqu'il lui demande si son époux est prêt, elle lâche un petit rire quelque peu gêné :
« Malheureusement, le Père Matthews est parti ce matin pour une mission humanitaire au Brésil. Pour deux semaines. Une obligation de dernière minute... C'est donc moi qui vais vous accompagner, j'espère ne pas être de trop mauvaise compagnie. »
Elle l'apprécie, Darius. C'est un homme gentil et poli, avec qui elle rigole même souvent.
« Vous savez comment il est. C'est un homme borné. »
Attrapant son long manteau et ignorant les protestations silencieuse de Duchess, le chat de la famille, qui la juge perchée sur le rebord du canapé, la voilà à suivre Darius. Qui lui non plus n'a pas le choix en réalité. Les voilà tous les deux dans la galère à subir le concert de Gospel car Isaac n'est pas là.
« Dites vous qu'au moins, vous rigolerez plus avec moi qu'avec lui. Le sens de l'humour, ce n'est pas le point fort de mon époux. »
Alors quand hier il a annoncé à sa femme qu'il allait devoir partir en mission humanitaire pendant deux semaines au Brésil, elle n'a fait que soupirer discrètement avant d'aller lui préparer une valise. C'est un imprévu, mais elle en a l'habitude après vingt quatre ans de mariage et de vie commune. Isaac a tendance à être parfois un peu impulsif pour ce genre de choses, lorsqu'il s'agit d'une mission divine pour aider son prochain. Elle aurait bien aimé l'accompagner, le Brésil, ça doit être un bel endroit qu'elle n'a encore jamais visité. Mais c'est une mission humanitaire pour venir en aide aux populations locales, elle n'aurait clairement pas l'opportunité de visiter le pays, de profiter du beau temps avec un cocktail sous un parasol.
Heureusement, même si Isaac a tendance à décider des choses tout seul, il a au moins l'avantage d'être un homme organisé. Il a prévenu son épouse d'un engagement ici à Edimbourg, en ce 16 Février. Une visite dans la paroisse de Glasgow pour une soirée de Gospel. Elle s'excuseras de l'absence de son mari à l'évènement, expliqueras qu'il n'est pas là pour la bonne cause. Mais c'est bel et bien Madame Matthews qui va devoir y aller pour représenter la paroisse d'Edimbourg à la place du Pasteur. Si le Gospel ne la dérrange pas musicalement, que ça lui rappelle même son nouveau continent natal où c'est assez rependu dans les congrégations noires américaines, la brune avait prévu tout autre chose ce soir. Si elle aime son mari éperdument même après toutes ces années, elle apprécie aussi lorsqu'il part de temps en temps pour le travail. En profite généralement pour boire un verre de vin tranquillement devant sa série Netflix en pyjama dans son canapé. Profite du silence de la maison et de la solitude.
Darius est à l'heure. Swanhilde est prête, s'est habillée et préparée en conséquences pour l'église. Adressant un sourire au garde lorsqu'il lui demande si son époux est prêt, elle lâche un petit rire quelque peu gêné :
« Malheureusement, le Père Matthews est parti ce matin pour une mission humanitaire au Brésil. Pour deux semaines. Une obligation de dernière minute... C'est donc moi qui vais vous accompagner, j'espère ne pas être de trop mauvaise compagnie. »
Elle l'apprécie, Darius. C'est un homme gentil et poli, avec qui elle rigole même souvent.
« Vous savez comment il est. C'est un homme borné. »
Attrapant son long manteau et ignorant les protestations silencieuse de Duchess, le chat de la famille, qui la juge perchée sur le rebord du canapé, la voilà à suivre Darius. Qui lui non plus n'a pas le choix en réalité. Les voilà tous les deux dans la galère à subir le concert de Gospel car Isaac n'est pas là.
« Dites vous qu'au moins, vous rigolerez plus avec moi qu'avec lui. Le sens de l'humour, ce n'est pas le point fort de mon époux. »
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Magic Glory est un spectacle monté par la paroisse d’une église de Glascow. C’était une visite de courtoisie, de soutien. Ils avaient lancé une chorale, il y’a deux ans et qui apparemment avait son petit succès. Le Garde savait d’avance que c’étiat pas son truc, les chorales d’église, c’est pas comme dans Sister Act. C’est très ennuyant et l’acoustique n’est pas folle. Puis, Darius ne l’avouera jamais aux concernés, mais les chants religieux, c’est emmerdant au possible. Alors quand Madame Swanhilde ouvre la porte et lui annonce que Père Matthews est au Brésil, Darius a du mal à cacher sa déception.
« Ah. » Sa femme l’informe qu’elle le remplacera donc, et que Darius allait devoir passer le concert en sa compagnie. En soi, ce n’est pas grave, Darius apprécie Madame Swanhilde. C’est une femme douce et remarquable, toujours prête à recevoir dans sa cuisine dans ses beaux habits. Un exemple de femme pour toutes les autres, c’est sûr. « Oh, non pas du tout, madame Swanhilde ! Je suis sûre que nous allons passer un excellent moment. »
Darius lui offre un sourire qui se veut sincère. Lui qui n’était pas très chaud pour le concert, lui qui subit sa tenue de pingouin, voilà qu’en plus Père Matthews lui pose un lapin. Non, pas que Darius voyait un date en compagnie du mari de Madame Swanhilde, olala non, quelle idée ! Mais il était plutôt ravi à l’idée de passer un moment juste avec le père Matthews. C’est tout.
« C’est un homme important qui a le sens des priorités »
Le garde ne le considérait pas comme un homme borné. Trouve ça peu délicat de Madame Swanhilde de dire des choses ainsi de son mari. Père Matthews est un exemple pour tous. C’est un homme qui sait ce qu’il a à faire et avec qui. Entre une mission humanitaire et aller voir une chorale avec Darius, bien sûr que la première activité est plus importante. Non, pas qu’ils avaient prévu d’aller à un concert ensemble, hein, non, c’est une démarche purement professionnelle, mais quand même.
Une fois Madame prête, Darius lui propose son bras comme l’homme galant qu’il peut être. C’est pas la femme de n’importe qui. Ils marchent ensemble vers la jeep de Darius. Et voilà qu’elle recommence à dénigrer son mari devant lui. Il se sent mal à l’aise.
« Oh ben… heu… Je le trouve divertissant à sa manière… » Que dire d’autre ? C’est vrai que Père Matthews n’est pas aussi amusant que père X, mais tout de même. Darius déverrouille la voiture et s’installe au volant. Heureusement, il a pris soin de nettoyer l’intérieur. Il n’aurait jamais osé emmener Isaac Matthews dans une poubelle sur quatre roues. Dans la voiture, Darius met le contact. Il pose son smartphone sur le tableau de board, indique l’adresse dans google maps. « Vous êtes prête ? Allons-y ! »
La voiture démarre. Il se passe quelques minutes sans que personne ne dit rien. Ca le travaille tout ce que madame Swanhilde lui a dit tout à l’heure. Il se gratte la tête. Ce ne sont pas ses affaires, et pourtant, c’est elle qui a commencé à dénigrer son mari devant lui. Une femme respectable ne fait pas ça. Il en est sûr. « Dîtes, Madame Swanhilde… » Il fait une légère pause avant de reprendre « J’peux vous poser une question ? » La voiture quitte Edimbourg et se lance sur la nationale : « Tout va bien entre vous et Père Matthews, hein ? »
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Âge : 35 ans
Tuer le temps : Ostéopathe - faux médecin, dit sa famille déçue qu'il n'ait pas continué des études de médecine classiques pour devenir une personne respectable.
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Giulietta, Casoar qui tiens plus du paon vaniteux que de la descendance d'un terrible raptor, ne se vexe que lorsque l'on mentionne la taille imposante de son postérieur.
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Ven 16 Fev 2024
Je crois que Dieu à le sens de l'humour
Madame Matthews apprécie la politesse et la galanterie, mesurée, de Darius à son égard. Elle le sent pourtant tendue, alors qu'elle a tenté quelques blagues. Des plaisanteries qu'il semble avoir pris au sérieux quand après un temps de silence dans la Jeep, le garde s'inquiète soudainement de savoir si tout va bien dans sa vie de couple avec le Père Matthews. Faisant soudainement les yeux ronds à cette question en tournant son visage surpris vers le conducteur, la brune réfléchit rapidement avant de comprendre. Oh, il l'a pris au sérieux quand elle lui a dit que son mari était borné et manquais d'humour ? Il a cru que c'est tout ce qu'elle voyait chez Isaac, des défauts ennuyants ?
« Mais bien sûr que oui ? »
Pourquoi est-ce que ça n'irait pas, entre Isaac et elle ? ça fait vingt quatre ans qu'ils filent le parfait amour. Leurs disputes de couples sont rares et globalement, ils n'ont aucun problème. Elle aime cette routine qu'elle partage avec lui, qui aime tout autant que les choses se déroulent selon un plan pré établi et semble détester tout autant le changement et le chaos que son épouse.
Une copine de Swanhilde, quand elle venait de dire oui à Isaac par lettre interposée, s'était amusée à comparer leurs signes astrologiques. Ah, presque une hérésie pour l'homme de dieu, mais plus jeune et à l'époque la brune avait pris ça comme une activité sans grandes conséquences entre copines. Ce qu'elle lui avait dit est juste : leurs signes de terre sont extrêmement routiniers et ne laissent pas spécialement de places aux surprises, un couple solide pouvant travailler ensemble vers un but sans avoir peur de l'effort. Mais un manque d'aventure et de spontanéité qui peut déplaire à certaines personnes. Pas a eux en tout cas.
« Je ne suis pas très douée pour l'humour non plus, excusez moi. Je ne voulais pas vous inquiéter pour rien, j'essayais de dédramatiser la situation et cet imprévu fâcheux. »
C'est à moitié vrai cette histoire de manque de surprise, vu le coup que viens de lui (leur) faire Isaac.
« Je sais que vous appréciez beaucoup mon mari et que vous êtes un peu déçu de ne pas pouvoir passer la soirée comme vous l'aviez prévu, entre hommes. »
Elle ne se doute en aucun cas que Darius aime beaucoup son époux. Parce que c'est impensable pour elle. Qu'elle sait de toute manière son couple assez solide et sincère pour qu'il n'y ait pas la moindre infidélité. Elle est la seule femme qu'il ait connu et son tempérament si droit ne le pousserait jamais à aller en voir une autre. Encore moins un homme. Non pour Swanhilde, ça n'existe pas. Ou seulement chez les autres, pas dans son cercle social proche.
« J'avais moi aussi prévu autre chose ce soir. J'espère qu'ils ne vont pas chanter trop faux à la chorale ?... »
Ce serait la moindre des choses, pour apaiser leur calvaire à tous les deux. Qu'au moins, ça ne leur brise pas les oreilles en plus de leur briser les couilles et les ovaires.
« Mais bien sûr que oui ? »
Pourquoi est-ce que ça n'irait pas, entre Isaac et elle ? ça fait vingt quatre ans qu'ils filent le parfait amour. Leurs disputes de couples sont rares et globalement, ils n'ont aucun problème. Elle aime cette routine qu'elle partage avec lui, qui aime tout autant que les choses se déroulent selon un plan pré établi et semble détester tout autant le changement et le chaos que son épouse.
Une copine de Swanhilde, quand elle venait de dire oui à Isaac par lettre interposée, s'était amusée à comparer leurs signes astrologiques. Ah, presque une hérésie pour l'homme de dieu, mais plus jeune et à l'époque la brune avait pris ça comme une activité sans grandes conséquences entre copines. Ce qu'elle lui avait dit est juste : leurs signes de terre sont extrêmement routiniers et ne laissent pas spécialement de places aux surprises, un couple solide pouvant travailler ensemble vers un but sans avoir peur de l'effort. Mais un manque d'aventure et de spontanéité qui peut déplaire à certaines personnes. Pas a eux en tout cas.
« Je ne suis pas très douée pour l'humour non plus, excusez moi. Je ne voulais pas vous inquiéter pour rien, j'essayais de dédramatiser la situation et cet imprévu fâcheux. »
C'est à moitié vrai cette histoire de manque de surprise, vu le coup que viens de lui (leur) faire Isaac.
« Je sais que vous appréciez beaucoup mon mari et que vous êtes un peu déçu de ne pas pouvoir passer la soirée comme vous l'aviez prévu, entre hommes. »
Elle ne se doute en aucun cas que Darius aime beaucoup son époux. Parce que c'est impensable pour elle. Qu'elle sait de toute manière son couple assez solide et sincère pour qu'il n'y ait pas la moindre infidélité. Elle est la seule femme qu'il ait connu et son tempérament si droit ne le pousserait jamais à aller en voir une autre. Encore moins un homme. Non pour Swanhilde, ça n'existe pas. Ou seulement chez les autres, pas dans son cercle social proche.
« J'avais moi aussi prévu autre chose ce soir. J'espère qu'ils ne vont pas chanter trop faux à la chorale ?... »
Ce serait la moindre des choses, pour apaiser leur calvaire à tous les deux. Qu'au moins, ça ne leur brise pas les oreilles en plus de leur briser les couilles et les ovaires.
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Darius a encore manqué une occasion de se taire. A chaque fois, c'est pareil. L'humour, c'est flou. L'envie de disparaître dans son siège. Il n'a pas reussi à rester là où est sa place. C’est-à-dire en chauffeur de taxi de Madame. Question beaucoup trop intrusive, Darius prend conscience de son impair sous l'air abasourdi de madame Swanhilde. Heureusement, qu'il est au volant, il n'est pas obligé de faire face à une ultime déception d'une personne qu'il affectionne tout particulièrement. C'est toujours la même rengaine. A force de vouloir bien faire, il fait pire. Bien évidemment que tout va bien dans le couple Matthews. Quel gros débile.
- ...
Il n'ose plus rien dire. Décevoir les Matthews, c'est vraiment la dernière chose qu'il souhaite sur terre. Il ne les connaît que depuis quatre ans seulement, et pourtant, ils ont tellement fait pour lui. Ils sont un exemple à suivre. Des gens bons et généreux qui lui ont laissé une place dans leur vie sans que le bouclé n'ait rien demandé à personne. Ils sont la définition même de la perfection. Surtout Père Matthews qui est un exemple pour le plus commun des mortels. Darius leur doit beaucoup. Parfois même, ils l'ont invité à leur table, et encore cette fois, même si Père Matthews est absent, c'est Darius qu'il a choisi pour l'accompagner. Ça veut dire beaucoup.
- Nan, nan, c'est...
Oui, bien évidemment, qu'il aurait préféré passer la soirée avec le mari plutôt que la femme. Bien sûr que, si Darius devait choisir entre sauver la vie de l'un ou l'autre, il sauverait Père Matthews. C'est son guide, son phare dans la nuit. C'est l'homme qu'il suit aveuglement parce que ses idéaux sont bons et qu'il œuvre pour le bien de tous. Darius est le vulgaire moustique attiré par la brillante lumière. Madame Swanhilde, elle fait partie du plan, elle est juste là pour décorer et faire joli. C’est l’ampoule, quoi. C'est Eli qui l'a dit : les femmes veulent un homme puissant pour se sentir encore plus belles. Il se doutait bien Darius, que Madame Swanhilde n'avait pas envie de passer la soirée avec lui. C'est pas un effort vestimentaire qui allait changer la donne. Elle est gentille, mais elle vaut mieux que ça, c'est sûr. Qui voudrait aller à une chorale accompagner d'un gars rustre comme un ours ? C'est la femme du père Matthews, et rien que pour cette raison, Darius doit la traiter comme une reine.
Elle fait des efforts Madame Swanhilde. C'est fou comme elle est douée pour parler. Elle a la voix si douce. Y’a du sourire dans sa voix. Elle espère qu'ils ne chanteront pas trop faux à la chorale. Darius ne dit rien, il acquiesce en silence. Il a peur de débiter une autre connerie. Il en serait capable. L’est plus doué pour planter une flèche entre deux yeux qu’en discussion. Vraiment, elle a un don tout de même. Elle arriverait presque à le mettre à l'aise, mais Darius se bouffe l'intérieur de la joue. Il secoue les épaules, se sent coincé dans ces vêtements qui ne lui ressemblent pas. Le regard fixe sur la route, les doigts qui pianotent nerveusement, y'a que le bruit du moteur qui vient perturber l'habitacle. Il tuerait pour une clope.
Pendant plusieurs longues minutes, ils ne parlent pas. Darius martyrise ses pauvres joues. Le paysage écossait défile. Négocie intérieurement avec lui-même. Doit-il risque de dire quelque chose ? Il se dit que c'est mieux que rien et que Madame Swanhilde mérite une explication. La traiter comme une reine. Et un bouffon, ça s’excuse.
- J'suis désolé, j'aurais pas dû être aussi impoli, Madame.
Voilà, ça sort. Ça sort d'un coup. Une phrase dite rapidement, presque sans respirer. Sa main, mal à l'aise, passe dans ses cheveux et s'accroche à ses racines. Il pose son coude sur la porte, soutient sa tête. Il tourne sa langue plus de sept fois dans sa bouche. Il essaie, vraiment de trouver les bons mots, les bonnes tournures de phrases. Son cerveau va trop vite, parfois il rêve de ravaler ses paroles. Souvent même.
- J'parle trop vite, j'le sais. J'fais pas exprès, c'est comme si... c'est comme si les mots ...
Comme si quoi Darius ? Comme si tu étais incapable de réfléchir avant de parler ? Le garde à toujours le regard fixé sur l'horizon. Spontanéité, n'est pas simple à accorder avec les codes sociaux. Et c’est encore pire quand il est en compagnie de ceux qui l’impressionnent. Parce qu’il sait, Darius, qu’il est différent. Il l’a toujours été.
- ... faisaient exprès de pas sortir comme je les pense.
Il souffle. Il s'enfonce. Il le sait. Sa mère, quand elle faisait l’effort de se déplacer quand elle était convoquée à l’école, n’arrêtait pas de lui dire de la fermer. Qu’il parlait trop, qu’un moulin à paroles, c’était bon pour brasser du vent. Elle disait que les gens intelligents sont pas toujours ceux qui parlent le mieux. Alors il a appris à se taire, à se faire tout petit, pour paraître plus intelligent parce que quand il l’ouvre, même les idiots prennent des notes qu’elle disait.
- J’vous apprécie, moi, Madame Swanhilde, j’voulais pas vous manquer d’respect.
Puis il ajoute, un brin anxieux après une pause brève : « Vous lui direz pas, hein ? »
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Ven 16 Fev 2024
Je crois que Dieu à le sens de l'humour
Darius s’excuse et Swanhilde esquisse un sourire. Elle ne lui en veut aucunement : la crainte était fondée, presque enfantine dans le fond. C’est un peu comme s’il craignait que papa et maman ne divorcent, qu’il ait soudainement à fêter deux fois son anniversaire et préparer sa valise pour la moitié des vacances scolaires et un week-end sur deux à être baladé d’une maisonnée à l’autre. Les divorces ce n’est jamais bon pour les enfants. C’est pour ça que selon la femme du Pasteur on y réfléchit à deux fois avant de s’engager dans ce genre de projets. Il faut bien choisir son mari, prendre un homme avec de bonnes valeurs et en qui on peut avoir confiance. Elle ne blâme pas uniquement les femmes, qui certes pourraient faire plus attention. Elle blâme aussi les hommes qui manquent pour certain de sérieux et de respect en vers elles. Tout le monde est fautif dans un divorce, dans une famille qui se déchire. Des époux qui se traitent avec respect l’un et l’autre ne font pas face à ce genre de problèmes et les enfants ne souffrent donc pas. Madame Matthews sait que jamais Isaac n’iras voir une autre femme. Elle ne s’inquiète pas quand son mari, comme actuellement, lui annonce partir loin d’ici à l’étranger pour une quinzaine de jours. Lui ne se soucie pas non plus qu’elle aille en voir un autre ou fasse quelque chose qui porterait atteinte à l’image de la famille et plus largement, de la paroisse et de l’ordre. Il sait que son épouse est toute aussi sérieuse que lui. Avec cette compréhension mutuelle, leur couple est solide.
« Je ne suis pas fâchée, Darius. »
Elle souhaiterais bien à toutes les femmes de trouver une perle comme Isaac. Malheureusement, ils sont rares et la compétition peut être parfois rude. C’est bel et bien le seigneur qui les a réunis tous les deux, en habitant si loin l’un de l’autre, séparés par un Océan sans la divine providence, jamais leurs chemins ne se seraient croisés. Chacun aurait sans doute fait sa vie de son côté, mais elle ne doute pas qu’elle n’aurait pas été aussi comblée avec un autre homme. Tout comme lui n’aurait pas pu avoir autant confiance en son épouse s’il en avait choisie une autre qu’elle.
« C’est tout à fait naturel, de vouloir rester entre hommes. Vous vous sentez plus à l’aise et vous vous comprenez plus facilement. Tout comme je préfère rester avec d’autres femmes généralement, pour les mêmes raisons. »
Sans doute aussi parce que souvent, il y a un peu de gin en plus du thé lorsqu’elles se retrouvent entre elles. Qu’elles peuvent se plaindre les unes aux autres, échanger sur leurs difficultés et s’apporter des conseils tout en jouant aux cartes. Qu’elles sont peut être plus détendues sans leurs maris à côté, sans craindre d’être jugées. Ce qu’il se passe lors de ces après midi reste secret et personne n’en parle. Elles ont cette liberté éphémère, pour prendre un bol d’air et arrêter d’être les épouses à priori parfaites qu’elles sont au quotidien. Car elles ont toutes des problèmes en réalité. Un mari qui couche avec sa jeune secrétaire, des enfants qui s’éloignent des parents à l’adolescence venue, parfois des problèmes d’argent ou une belle mère insupportable. Mais elles sont là les unes pour les autres. Pour les hommes lorsqu’ils sont entre eux sans leurs femmes, Swanhilde se doute qu’ils font à peu près la même chose. Se confient sur différentes choses, comme leur femme qui a mal à la tête tous les soirs depuis 1993 la peur de ne plus être aimé. Car c’est le plus souvent ça qui les inquiètes. Hommes et femmes sont différents et souvent, les mâles craignent l’abandon.
Comme les après midi jeu de cartes entre épouses, la soirée de Glasgow resteras à Glasgow. Profitant d’un feu rouge, Madame Matthews tend donc son petit doigt au garde :
« Tout ce qui se dit dans cette Jeep, reste dans cette Jeep promis. »
La route n’est pas bien longue et lorsqu’ils arrivent en ville, Madame Matthews suit elle aussi le GPS du regard pour s’assurer de pouvoir aider Darius à prendre la bonne direction. Excellente copilote qui a toujours été utile pour assister son époux lors des vacances en famille à ne pas se perdre. Une fois devant la paroisse de Glasgow pourtant, lorsqu’ils sortent sur le parking, ses talons se retrouvent dans une grosse flaque d’eau. Il faisait pourtant relativement beau ces derniers jours ? Est-ce qu’il a plu tant que ça ici comparé à Edimbourg ? Confuse et relevant sa robe longue pour ne pas la mouiller, elle lance un regard de détresse à Darius lorsqu’en bas des escaliers du temple, elle constate que ces derniers ont été transformées en véritables rapides. Comme ceux du Colorado entre les canyon, l’eau se déverse à toute allure depuis la porte de l’édifice pour finir en bas des marches.
« J’aurais aimé qu’on me prévienne qu’il fallait venir en maillot de bain. »
Ce n'est pas la première tenue qui lui serait venue en tête pour se rendre dans un lieu de culte. Il est préférable de se vêtir modestement dans ce genre de lieux; et en règle générale également. Il n'y a qu'une seule personne qui puisse voir sa culotte (deux si l'on compte le médecin) et tout le monde sait très bien de qui il s'agit. Madame Matthews jamais ne commet d'impair avec ses tenues et se montre toujours présentable et modeste tout en restant d'une élégance intemporelle et vintage. Un fâcheux accident de canalisation qui a éclaté. Swanhilde n'est à l'évidence pas plombière (et n'envisagerai jamais qu'une femme puisse l'être en réalité) et ignore d'où vient la fuite. Même sans être experte en tuyauterie pourtant, la brune se doute bien que la soirée Gospel est annulée étant donné que personne n'a pris de palmes et de masque de plongée. Ou déplacée ailleurs ? Toujours est-il que s'ils ont appelé quelqu'un pour prévenir du dégât des eaux compromettant la soirée, c'est Isaac. Que ce dernier est au Brésil, dieu seul sait où, dans un endroit reculé en mission humanitaire sans réseau. ça aurait du lui mettre la puce à l'oreille, de voir un parking désert si proche de l'heure du spectacle...
« Je ne suis pas fâchée, Darius. »
Elle souhaiterais bien à toutes les femmes de trouver une perle comme Isaac. Malheureusement, ils sont rares et la compétition peut être parfois rude. C’est bel et bien le seigneur qui les a réunis tous les deux, en habitant si loin l’un de l’autre, séparés par un Océan sans la divine providence, jamais leurs chemins ne se seraient croisés. Chacun aurait sans doute fait sa vie de son côté, mais elle ne doute pas qu’elle n’aurait pas été aussi comblée avec un autre homme. Tout comme lui n’aurait pas pu avoir autant confiance en son épouse s’il en avait choisie une autre qu’elle.
« C’est tout à fait naturel, de vouloir rester entre hommes. Vous vous sentez plus à l’aise et vous vous comprenez plus facilement. Tout comme je préfère rester avec d’autres femmes généralement, pour les mêmes raisons. »
Sans doute aussi parce que souvent, il y a un peu de gin en plus du thé lorsqu’elles se retrouvent entre elles. Qu’elles peuvent se plaindre les unes aux autres, échanger sur leurs difficultés et s’apporter des conseils tout en jouant aux cartes. Qu’elles sont peut être plus détendues sans leurs maris à côté, sans craindre d’être jugées. Ce qu’il se passe lors de ces après midi reste secret et personne n’en parle. Elles ont cette liberté éphémère, pour prendre un bol d’air et arrêter d’être les épouses à priori parfaites qu’elles sont au quotidien. Car elles ont toutes des problèmes en réalité. Un mari qui couche avec sa jeune secrétaire, des enfants qui s’éloignent des parents à l’adolescence venue, parfois des problèmes d’argent ou une belle mère insupportable. Mais elles sont là les unes pour les autres. Pour les hommes lorsqu’ils sont entre eux sans leurs femmes, Swanhilde se doute qu’ils font à peu près la même chose. Se confient sur différentes choses, comme leur femme qui a mal à la tête tous les soirs depuis 1993 la peur de ne plus être aimé. Car c’est le plus souvent ça qui les inquiètes. Hommes et femmes sont différents et souvent, les mâles craignent l’abandon.
Comme les après midi jeu de cartes entre épouses, la soirée de Glasgow resteras à Glasgow. Profitant d’un feu rouge, Madame Matthews tend donc son petit doigt au garde :
« Tout ce qui se dit dans cette Jeep, reste dans cette Jeep promis. »
La route n’est pas bien longue et lorsqu’ils arrivent en ville, Madame Matthews suit elle aussi le GPS du regard pour s’assurer de pouvoir aider Darius à prendre la bonne direction. Excellente copilote qui a toujours été utile pour assister son époux lors des vacances en famille à ne pas se perdre. Une fois devant la paroisse de Glasgow pourtant, lorsqu’ils sortent sur le parking, ses talons se retrouvent dans une grosse flaque d’eau. Il faisait pourtant relativement beau ces derniers jours ? Est-ce qu’il a plu tant que ça ici comparé à Edimbourg ? Confuse et relevant sa robe longue pour ne pas la mouiller, elle lance un regard de détresse à Darius lorsqu’en bas des escaliers du temple, elle constate que ces derniers ont été transformées en véritables rapides. Comme ceux du Colorado entre les canyon, l’eau se déverse à toute allure depuis la porte de l’édifice pour finir en bas des marches.
« J’aurais aimé qu’on me prévienne qu’il fallait venir en maillot de bain. »
Ce n'est pas la première tenue qui lui serait venue en tête pour se rendre dans un lieu de culte. Il est préférable de se vêtir modestement dans ce genre de lieux; et en règle générale également. Il n'y a qu'une seule personne qui puisse voir sa culotte (deux si l'on compte le médecin) et tout le monde sait très bien de qui il s'agit. Madame Matthews jamais ne commet d'impair avec ses tenues et se montre toujours présentable et modeste tout en restant d'une élégance intemporelle et vintage. Un fâcheux accident de canalisation qui a éclaté. Swanhilde n'est à l'évidence pas plombière (et n'envisagerai jamais qu'une femme puisse l'être en réalité) et ignore d'où vient la fuite. Même sans être experte en tuyauterie pourtant, la brune se doute bien que la soirée Gospel est annulée étant donné que personne n'a pris de palmes et de masque de plongée. Ou déplacée ailleurs ? Toujours est-il que s'ils ont appelé quelqu'un pour prévenir du dégât des eaux compromettant la soirée, c'est Isaac. Que ce dernier est au Brésil, dieu seul sait où, dans un endroit reculé en mission humanitaire sans réseau. ça aurait du lui mettre la puce à l'oreille, de voir un parking désert si proche de l'heure du spectacle...
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