[Abandonnée] [Mission] Let there be light - Swanhilde, Darius & Alasdair

let there be light

@Swanhilde Matthews, @Darius Hartwell & @Alasdair Galbreath

One misstep, you're mine and you better stay clever if you wanna survive. Once you cross the line, you'll be wishing you would listen when you meet your demise

Édimbourg-miroir. Les ruelles ici sont pourtant sillons labyrinthiques où il est aisé de s'égarer. Comme si la ville, si familière, ne fut pourtant pas tout à fait la même. Il y a quelques chose d'excitant, à s'immiscer dehors, affronter un macrocosme où demeurent des milliers d'êtres ignorant l'existence de la magie. Triste et insipide vie que ce doit être, sans connaître ses nuances et émerveillements qu'elle dégage, lui qui aime tant faire rêver les êtres humains et de baigner dans la beauté des illusions. Panards s'embourbent, pianotent sur les pavés, les mires ne sachant que chercher pour combler l'objectif du jour. L'attention du curieux devient rapidement sélective, alpagué par quelques babioles qu'un antiquaire expose devant sa vitrine. Pognes effleurent les trésors, échangeant quelques mots avec le propriétaire à la peau plissée et au crin poivre et sel, paré à s'élancer dans une joute de marchandage.

Focus, ce n'est pas le moment de faire les brocantes. insuffle l'étourneau perché à son épaule, invisible aux yeux dépourvus de dons, quand bien même le familier possède l'avantage de faire partie d'une espèce voletant en nombre aux ruelles, capable d'être discret naturellement parmi ses compères. Caelum a raison. Parce que les rumeurs et bruits de couloirs vont bon train. Si bien que les murmures se sont glissés jusqu'aux lobes du Rêveur, alpagué par la mission. Il aime les mystères, Alasdair, fureter de manière à décortiquer les énigmes, comprendre ce qui semble être impensable, apprendre tout simplement. Puis il y a l'inquiétude qui lui tord les tripes, concerné par ces histoires de résidus de magie qui s'immiscent au monde humain, comme si la matière même des rêves se mettait à déborder. Si les changements de teintes et autres illusion sont courantes au sein de Plaines Oniriques, elles n'ont rien à faire ici.

Volatile s'envole, part en éclaireur survoler les cieux, son sorcier terminant tout de même une transaction visant à glaner un appareil photo suranné qu'il glisse dans sa besace — accessoire indispensable pour tout collectionneur en vadrouille —, avant de filer. Al, par ici ! Le ciel est étrange. souffle son alter au sein de son encéphale, suivant son envol jusqu'à apercevoir « le problème » de ses propres yeux. Il observe non sans inquiétude le phénomène qui s'étend au dessus d'eux, parfaitement visible des badauds alentours. Est-ce que tu vois quelques chose de là-haut qui pourrait en être l'origine ? qu'il réplique de manière mutique. Sa théorie va aux expansionnistes désireux de dévoiler quelques secrets, voire un mage juvénile encore incapable de dompter ses illusions qui s'échapperaient de son être comme le ferait le sifflement d'une bouilloire trop chaude.

Et il est là, au sol, pris d'un âpre sentiment d'impuissance à la gargue, désireux de dénicher l'origine au plus vite afin de la réprimer.

en bref:

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Les mires voyagent entre les phénomènes visuels qu'il identifie comme probable illusions et l'étourneau tournoyant autour de son vol furtif afin de lui servir d'yeux, attendant réponse. La mission de reconnaissance est avorté dès l'instant où un quidam déboule en trombe, alarmé et habité par un manque d'éducation flagrant et d'une théorie fumeuse. Il est sérieux celui-là ? Une fuite nucléaire en plein Édimbourg ? Pour trouver une justification aussi débile, soit c'est un adepte des théories du complot, soit il doit savoir quelque chose. souffle mentalement l'étourneau demeurant invisible à proximité, guettant l’interaction en chien de faïence. Après tout, l'être humain a souvent tendance à sur-réagir lorsqu'il affronte une situation inconnue et stressante, mieux vaut rester prudent. Celui-ci est probablement en roue libre à cause de la panique, voire tente de l'éloigner à tout prix histoire de dissimuler quelque chose. Les deux pistes se tiennent.

« Pardonnez-moi, mais qu'est-ce qui vous fait dire qu'il s'agit d'une fuite nucléaire ? » qu'il creuse machinalement tout en fronçant les arcades, accessoirement conscient que le phénomène touche le quartier et que la première centrale se situe à une cinquantaine de kilomètre de là. « Nous aurions des alertes depuis des jours accompagnées d'une évacuation. Vous savez quelque chose sur ce qui se trame ici ? » poursuit-il en cherchant à le sonder, suivant l'idée émise par le familier en arborant son masque de pseudo journaliste d'investigation. Après tout, il faut bien commencer l'investigation quelque part et il ne possède pas beaucoup d'autres pistes. Tant pis si celle-ci ne mène nulle part, il aura eu le mérite d'essayer. Par pitié Al, soit prudent pour ne pas aggraver les choses. insiste Caelum.

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Nouveau protagoniste pointe dans le dos de l'hurluberlu qui continue ses grondements comme le ferait un canidé face à un inconnu devant sa porte. Celle-ci paraît nettement plus sociable, transpirant davantage l'élégance. Les paroles sont initialement pieuses, mais davantage censées, contrairement aux élucubrations que l'autre poursuit. Okay... Ça va pas bien du tout ces deux là. Au moins il ne croit pas aux extra-terrestres, c'est un début. maugrée Caelum à son encéphale, spectateur du tableau qui ne semble avoir ni queue, ni tête.

Pogne se tend, avenante au possible pour saisir la paume de la dite Swanhilde, la gratifiant d'une demi-lune en guise de risette. « Wilhelm McCormick. » qu'il improvise, peu enclin à laisser filer son véritable nom lors des situations d'urgence où les suspects peuvent se tapir n'importe où. « Je suis venu passer quelques jours chez des proches. De ce que j'ai entendu dire, il s'agirait probablement d'un tournage pour une nouvelle série à gros budget. Si tel est le cas, c'est fou ce qu'on peut faire de nos jours. » Manœuvre habile des pseudos racontars qu'on s'échange dans les vieux pubs, jouant sur la technologie humaine toujours plus poussée et qui pourrait presque surpasser la magie sur certains aspects. À commencer par l'intelligence artificielle capable de fournir des recettes de cuisine avec les restes du réfrigérateur.

On perd notre temps, essaie de les semer avant que l'autre ne commence à parler de la théorie de la terre creuse ou du retour du Christ. Commence à s'impatienter l'étourneau dont le plumage se gonfle, invisible à leurs regards. Les phénomènes se poursuivent, ne semblent guère disparaître et le temps presse. Le grognon invite sa complice à rentrer dans sa méfiance, une parfaite opportunité pour tenter de s'éclipser. « Je ferai mieux de filer également. Mrs Matthews. » Il avait accompagné le patronyme d'un hochement de tête de salutation, filant aussitôt tout en espérant que tous deux rentrent bel et bien.

Tu penses que tu pourrais en couvrir une partie avec un mirage ? Ça nous éviterait d'autres rencontres alarmistes le temps de trouver la source. émet le familier face aux nuances des cieux qui persistent à se jouer d'eux. Je peux essayer. Peut-être que ça leur ferait gagner un peu de temps, voire attirerait l'attention de la source des phénomènes. Rêveur lève les mires au direction de la voûte, tente d'y peindre un tableau banal aux regards des curieux, camouflant un pan des étrangetés.

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Sérénité apparente, le mirage n'est que faux semblant qui tapis l'extraordinaire qui ne devrait pas se trouver là. Les ombres se sont elles aussi apaisées, annihilant la théorie d'un quelconque phénomène nécromancien. À la fois rassurant et pas tant que ça. Rêveur reprend la route, lorgnant après le moindre indice, de plus en plus soucieux face à la situation. À son dos, une interpellation s'élève, ne réagissant guère. C'est toi McCormick. juge bon de préciser Caelum qui se rend compte que son alter a déjà oublié le sobriquet d'emprunt. Merde. qu'il ravale à son encéphale. Peu coutumier des injures et perdant quelque peu patience au même titre que le familier, ce n'est pas le moment.

Maître des songes fait volte face, fronçant les arcades à la vue des deux autres qu'il tentait de semer, demeurant concentré au possible afin de ne pas rompre sa contre-illusion. Mais qu'est-ce que c'est que ce type ? C'est quoi cette façon de suivre quelqu'un sur base d'une rumeur ? Tu veux que j'imite une alarme au bout de la rue ? Ça les fera peut-être fuir. L'idée de l'étourneau n'est pas mauvaise, lui dont le bec est capable de retranscrire naturellement un large panel de sons particulièrement agaçants. « Ce ne sont que des rumeurs et même si la proposition de voir ce qu'il se passe exactement est tentante, il faut vraiment que je file. » qu'il se contente plutôt de dire à l'être humain, préférant la diplomatie d'un rictus poli.

Je crois que s'il insiste, je lui bèquète les globes oculaires ou tente quelque chose de nettement plus sale. On ne va pas s'en sortir et avancer tant qu'ils sont dans nos pattes. Volatile devient nettement plus cinglant. Une œillade est adressée discrètement à ce dernier, lui indiquant les cieux. À défaut d'être coincé là avec deux témoins problématiques, autant que Caelum s'envole afin de devenir ses yeux, voir s'il parvient à apercevoir quelque chose pour venir lui faire un compte rendu. Le familier saisit immédiatement le message, faisant claquer ses ailes dans le vent.

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