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:: ✦ Archives :: ✧RPs[Terminé] Pv Darius ~ Uuuuuuurgh l'amour !
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Uuuuuuurgh l'amour !
14 Fev 2024
Feat @Darius Hartwell
Il vouait un culte à l'amour et il en est mort...
Les humains comme les sorciers fondent comme glace au soleil en ce jour si dégoulinant d’amour qu’est la Saint-Valentin… Et les uns comme les autres, ils m’exaspèrent et m’arrachent des soupirs désespérés. Ils sont tous obnubilés par cette fête alors que le fameux Saint-Valentin a fini écartelé et décapité pour avoir célébré des mariages… Une preuve supplémentaire que l’amour n’est qu’obscure, infamie et mort…
Las de toutes ses mièvreries, je me glisse dans le monde ordinaire et me laisse guider par mes pas vers un pub dans lequel je pensais être libéré de ce carcan cupide. Mais quelle ne fut pas ma stupeur quand mes yeux mordorés se relèvent et découvrent un bar entièrement décoré aux couleurs rose, rouge et blanche, des ballons tapissant le sol et des confettis tombant du plafond par moment…
Un soupir chargé de ressentiment s’échappe de mes lèvres et même si je pense que mon appartement serait un meilleur refuge, je viens m’installer sur un des tabourets du bar et commande un gin-tonic, offrant une esquisse de sourire à cette humaine qui semble épuisée par cette soirée…
Et normalement, vous êtes en train de vous demander :Mais Edme, tu n’es pas censé être Isolationniste ? Et ne pas te mélanger aux “ordinaires” ?
Effectivement, mais que voulez-vous, soyez proche de vos amis et encore plus de vos ennemis…
Je sais que je ne suis pas un espion, que je ne dois prendre ce genre de décision sans en parler au moins à mon binôme, mais Judd m’aurait très certainement sermonné sur l’importance d’être auprès des miens, près à me battre. Ce que je comprends, mais bon…
Du coup, j'en ai parlé à Flake et il semblait plutôt optimiste et okey à l’idée que j’y aille jusqu'à qu’il comprenne qu’il ne viendrait pas avec moi et j’ai eu le droit à un florilège d’indignement.
Le verre glisse devant moi et je pose un billet sur le comptoir avant de porter le breuvage à mes lèvres et d'y goûter avec parcimonie.
Que je déteste la Saint-Valentin !
Las de toutes ses mièvreries, je me glisse dans le monde ordinaire et me laisse guider par mes pas vers un pub dans lequel je pensais être libéré de ce carcan cupide. Mais quelle ne fut pas ma stupeur quand mes yeux mordorés se relèvent et découvrent un bar entièrement décoré aux couleurs rose, rouge et blanche, des ballons tapissant le sol et des confettis tombant du plafond par moment…
Un soupir chargé de ressentiment s’échappe de mes lèvres et même si je pense que mon appartement serait un meilleur refuge, je viens m’installer sur un des tabourets du bar et commande un gin-tonic, offrant une esquisse de sourire à cette humaine qui semble épuisée par cette soirée…
Et normalement, vous êtes en train de vous demander :
Effectivement, mais que voulez-vous, soyez proche de vos amis et encore plus de vos ennemis…
Je sais que je ne suis pas un espion, que je ne dois prendre ce genre de décision sans en parler au moins à mon binôme, mais Judd m’aurait très certainement sermonné sur l’importance d’être auprès des miens, près à me battre. Ce que je comprends, mais bon…
Du coup, j'en ai parlé à Flake et il semblait plutôt optimiste et okey à l’idée que j’y aille jusqu'à qu’il comprenne qu’il ne viendrait pas avec moi et j’ai eu le droit à un florilège d’indignement.
Le verre glisse devant moi et je pose un billet sur le comptoir avant de porter le breuvage à mes lèvres et d'y goûter avec parcimonie.
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Ah, la Saint-Valentin. Être seul un 14 février, quand on est un romantique invétéré, c’est un comble. Darius a le cafard. Son pays lui manque. La maison de son enfance lui manque. Il lui manque. C’est compliqué de faire son deuil quand cette personne était la seule qui vous comprenait. Les années ont passé pourtant, mais y’a des évènements qui font resurgir des émotions qu’on pensait avoir soignées. On ne se remet jamais d’un premier amour. Il reste là, tapi quelque part dans les souvenirs. Il surgit parfois le soir dans nos pensées, d’un coup, comme ça sans prévenir. Il s’immisce dans nos rêves et nous laisse une drôle de sensation au matin. Nous faisant douter de notre décision ou nous glisse sournoisement l’idée d’en prendre une pire encore. Le recontacter ? Non. Quelle folie. C’est surtout compliqué quand il n’y a eu que lui.
Il aime pas trop les 14 février Darius, parce qu’il s’est toujours retrouvé seul avec pour seule occupation à jouer aux taxis pour ses frères et sœurs qui, à eux seuls, ont sans doute courtisé tout le Texas.. Puis les autres dates sont passées sans que ça ne provoque quoi que ce soit. Darius s’était toujours arrangé pour être en mission, au travail, ou à faire une course pour Père X. Là, Darius, on n’a pas réussi à le caser dans le planning de la caserne, ni nulle part ailleurs. Il se sent comme une merde. Une merde qui a le cafard. Il zone dans les rues colorées pour l’occasion. Il s’arrête et observe les amoureux se donner la main. Il joue avec la pulpe de ses doigts en même temps. Se demande si une fille pourrait les réchauffer comme il le faisait. Il secoue la tête. Il ne devrait pas penser à lui. Il a juré à père X que c’était de l’histoire ancienne, une erreur de parcours. Il a réussi à lui embrouiller l’esprit en étant à des milliers de kilomètres. C’est bien la preuve que c’est une mauvaise personne, en plus d’être un homme qui plus est. Darius papillonne des yeux. Quelle idée d’être sorti. Il aurait dû rester enfermer dans sa chambre. Lancer un film pour adultes (en priant pour qu’il ait changé de métier) et se donner les moyens nécessaires pour passer une bonne nuit. Bravo la crédibilité. Et dire qu’il assure à toutes ces têtes blondes qu’on guérit de ces penchants-là.
Fête de merde.
Darius l’imposteur.
Darius le malade. Il l’est toujours c’est sûr. Il devra en parler à Père X. Il saura quoi faire. Darius sent une panique sourde naître dans son ventre. Il prend une longue inspiration, une profonde goulée d’air, mais les arômes sucrés des confiseries lui montent à la tête. Des pommes d’amour ? Dégeulasse. Il pousse la porte du premier bar qu’il trouve. La décoration est plutôt kitsh, y’a une scène avec deux micros. Un sac de confettis tombe sur la tête de Darius. « Et, merde ! » Ses boucles sont remplies de papiers blancs, roses et rouges, une cascade de petits cœurs dégouline sur ses épaules. Darius passe la main dans ses cheveux et secoue sa masse. Il s’installe au bar, frotte ses manches en pestant. A côté de lui, y’a un type qui sirote un gin tonic, les confettis volent dans tous les sens. Darius s’énerve ne parvient pas à s’en débarrasser. Il se laisse tomber sur la chaise haute, lève sa main et claque des doigts : « Hé ! y’a moyen d’avoir un Coca-Light ou bien ? » Il est mou du genou le serveur. Zéro de tension. Ce n’est pas comme si personne n’avait remarqué qu’il s’agitait depuis vingt minutes pour se débarrasser de ces putains de bouts de papier en forme de coeur. En plus sur lui, c’est sûr, ça fait pédé. Ce soir, chez lui, il prendrait un malin plaisir à leur coller une étoile sur tripadvisor, c’est sûr et certain. Le barman dépose la bouteille de Coca et un verre avec des glaçons d’un coup sec. Le bouclé paie, et tend le bras. Il vide les glaçons de son verre dans l’évier de l’autre côté du bar. « Même pas foutu de d’mander. Crétin »
Il aime pas trop les 14 février Darius, parce qu’il s’est toujours retrouvé seul avec pour seule occupation à jouer aux taxis pour ses frères et sœurs qui, à eux seuls, ont sans doute courtisé tout le Texas.. Puis les autres dates sont passées sans que ça ne provoque quoi que ce soit. Darius s’était toujours arrangé pour être en mission, au travail, ou à faire une course pour Père X. Là, Darius, on n’a pas réussi à le caser dans le planning de la caserne, ni nulle part ailleurs. Il se sent comme une merde. Une merde qui a le cafard. Il zone dans les rues colorées pour l’occasion. Il s’arrête et observe les amoureux se donner la main. Il joue avec la pulpe de ses doigts en même temps. Se demande si une fille pourrait les réchauffer comme il le faisait. Il secoue la tête. Il ne devrait pas penser à lui. Il a juré à père X que c’était de l’histoire ancienne, une erreur de parcours. Il a réussi à lui embrouiller l’esprit en étant à des milliers de kilomètres. C’est bien la preuve que c’est une mauvaise personne, en plus d’être un homme qui plus est. Darius papillonne des yeux. Quelle idée d’être sorti. Il aurait dû rester enfermer dans sa chambre. Lancer un film pour adultes (en priant pour qu’il ait changé de métier) et se donner les moyens nécessaires pour passer une bonne nuit. Bravo la crédibilité. Et dire qu’il assure à toutes ces têtes blondes qu’on guérit de ces penchants-là.
Fête de merde.
Darius l’imposteur.
Darius le malade. Il l’est toujours c’est sûr. Il devra en parler à Père X. Il saura quoi faire. Darius sent une panique sourde naître dans son ventre. Il prend une longue inspiration, une profonde goulée d’air, mais les arômes sucrés des confiseries lui montent à la tête. Des pommes d’amour ? Dégeulasse. Il pousse la porte du premier bar qu’il trouve. La décoration est plutôt kitsh, y’a une scène avec deux micros. Un sac de confettis tombe sur la tête de Darius. « Et, merde ! » Ses boucles sont remplies de papiers blancs, roses et rouges, une cascade de petits cœurs dégouline sur ses épaules. Darius passe la main dans ses cheveux et secoue sa masse. Il s’installe au bar, frotte ses manches en pestant. A côté de lui, y’a un type qui sirote un gin tonic, les confettis volent dans tous les sens. Darius s’énerve ne parvient pas à s’en débarrasser. Il se laisse tomber sur la chaise haute, lève sa main et claque des doigts : « Hé ! y’a moyen d’avoir un Coca-Light ou bien ? » Il est mou du genou le serveur. Zéro de tension. Ce n’est pas comme si personne n’avait remarqué qu’il s’agitait depuis vingt minutes pour se débarrasser de ces putains de bouts de papier en forme de coeur. En plus sur lui, c’est sûr, ça fait pédé. Ce soir, chez lui, il prendrait un malin plaisir à leur coller une étoile sur tripadvisor, c’est sûr et certain. Le barman dépose la bouteille de Coca et un verre avec des glaçons d’un coup sec. Le bouclé paie, et tend le bras. Il vide les glaçons de son verre dans l’évier de l’autre côté du bar. « Même pas foutu de d’mander. Crétin »
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Uuuuuuurgh l'amour !
14 Fev 2024
Feat @Darius Hartwell
Il vouait un culte à l'amour et il en est mort...
J’ai en moi cet organe mort.
Ce cœur qui ne bat plus qui est simplement là pour faire décoration.
Il ne ressent rien, et ne ressentira plus.
Brisé et détruit il y a si longtemps par deux personnes qui pourtant devaient le nourrir et le faire grandir.
J’ai en moi un vide, immense précipice sur lequel je me tiens.
Je le surplombe sans pour autant savoir que faire.
Sauter et me perdre ?
Faire machine arrière et me sauver ?
J’ai en moi cet organe mort et ce vide profond.
Et je ne sais plus. Pas.
Je suis perdue.
Aidez-moi.
Les yeux rivés sur mon verre, je me laisse sombrer dans mes pensées obscures et poisseuses. Souvenir d’un temps où j’avais encore deux parents. Souvenir où j’étais heureux, mais je souffrais. Souffrance acquise par la main d’un père et le déni d’une mère.
Vicieuse neurasthénie, je goute ton poison.
Et en ce jour d’amour, je sombre dans les tréfonds.
Vicieuse dépression, dissimulée derrière de la colère.
Et en ce jour d’amour, je deviens amère.
La tête baissée au-dessus de mon verre, je suis sortie de mes pérégrinations mentales par un homme bruyant qui comme moi semble détester cette soirée. Je pouffe silencieusement, alors qu’il fustige le barman tout aussi à bout que sa collègue.
Verre levé et posé sur mes lèvres, je me délecte de ce breuvage avant de reposer avec délicatesse le verre.
Long soupir las, expulsion bruyante de cet air vicié de mes poumons soufflant du comptoir les petits cœur de papier rose et rouge.
Je tourne la tête vers le nouvel arrivant et sans aucunement émotion apparente sur le visage, je le détaille. Bien bâti, au visage plutôt doux encadré par une cascade de boucle châtain, il doit pourtant faire fureur parmi les femelles “ordinaires”. Que fait-il seul en ce jour-ci… Doucereux ?
-Jcrois, ils en ont autant marre que toi de ces confettis… Ils vont devoir les nettoyer après…
Oulah… Est-ce que je viens de lui parler pour ne rien dire ? Moi ? Je crois que le gin tonic à un effet déliant sur ma langue… Va falloir faire attention…
Je baisse la tête au-dessus de mon verre, dissimulant mon visage gêné sous mes mèches brunes…
Ce cœur qui ne bat plus qui est simplement là pour faire décoration.
Il ne ressent rien, et ne ressentira plus.
Brisé et détruit il y a si longtemps par deux personnes qui pourtant devaient le nourrir et le faire grandir.
J’ai en moi un vide, immense précipice sur lequel je me tiens.
Je le surplombe sans pour autant savoir que faire.
Sauter et me perdre ?
Faire machine arrière et me sauver ?
J’ai en moi cet organe mort et ce vide profond.
Et je ne sais plus. Pas.
Je suis perdue.
Aidez-moi.
Les yeux rivés sur mon verre, je me laisse sombrer dans mes pensées obscures et poisseuses. Souvenir d’un temps où j’avais encore deux parents. Souvenir où j’étais heureux, mais je souffrais. Souffrance acquise par la main d’un père et le déni d’une mère.
Vicieuse neurasthénie, je goute ton poison.
Et en ce jour d’amour, je sombre dans les tréfonds.
Vicieuse dépression, dissimulée derrière de la colère.
Et en ce jour d’amour, je deviens amère.
La tête baissée au-dessus de mon verre, je suis sortie de mes pérégrinations mentales par un homme bruyant qui comme moi semble détester cette soirée. Je pouffe silencieusement, alors qu’il fustige le barman tout aussi à bout que sa collègue.
Verre levé et posé sur mes lèvres, je me délecte de ce breuvage avant de reposer avec délicatesse le verre.
Long soupir las, expulsion bruyante de cet air vicié de mes poumons soufflant du comptoir les petits cœur de papier rose et rouge.
Je tourne la tête vers le nouvel arrivant et sans aucunement émotion apparente sur le visage, je le détaille. Bien bâti, au visage plutôt doux encadré par une cascade de boucle châtain, il doit pourtant faire fureur parmi les femelles “ordinaires”. Que fait-il seul en ce jour-ci… Doucereux ?
Oulah… Est-ce que je viens de lui parler pour ne rien dire ? Moi ? Je crois que le gin tonic à un effet déliant sur ma langue… Va falloir faire attention…
Je baisse la tête au-dessus de mon verre, dissimulant mon visage gêné sous mes mèches brunes…
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Il prend une grande inspiration, lève les yeux au ciel. Il soupire longuement. Content d’avoir enfin de quoi se rafraîchir après cette montée soudaine de nervosité. Darius lorgne un peu sur le reste de la décoration. Du bout des doigts, attrape le reste des papiers en forme de cœurs qui se sont accrochés à sa veste. L’est bruyant Darius, même quand il ne dit rien. Le liquide froid glisse dans sa gorge, c’est agréable. Il se sentait presque satisfait, au point où il commençait à détacher sa veste que son voisin de bar, celui avec le gin tonic, l’interpelle.
« En quoi, c’est mon problème, hein ? » Il s’esclaffe le nez dans son verre, boit une seconde gorge « N’ont qu’à changer de job si ça leur plait pas hein. » Il hausse les épaules « ou faire grève »
Non, mais vraiment. Il n’va pas relancer le sujet le bougre avec son cocktail de princesse. Il baisse la tête le jeunot. Pas de poil sur les joues, le regard qui fuit, il a l’air de ceux qui sont trop gentils pour ce monde de brutes. C’est sûr, lui, il ne fait pas partie de l’ordre. Il s’en souviendrait. Darius n’a même pas besoin de se demander s’il a un trèfle tatoué quelque part sur le corps. Son voisin à l’air d’un humain tout à fait normal. Quant au sien, il est tatoué sur son pectoral gauche, sous un oiseau qui prend son envol. Une folie que lui a autorisé Père X à leur arrivée ici. Oui, ici, Darius est libéré de tous ses tourments et obligations. Le bouclé retire enfin sa veste. La secoue un peu et envoie valdinguer des restes de confettis. Il se penche vers son voisin, haut du crâne en évidence.
« J’en ai encore de ces merdes ? »
Darius a toujours évité les endroits bondés, dont les bars, et les fêtes. Les gens, il a souvent du mal à les comprendre. Surtout quand ils sont ivres. N’a pas vraiment les codes de la vie en groupe, et surtout : Darius ne boit plus. La bière ça l’aidait bien à supporter ce genre de trucs quand sa sœur l’emmenait en virée pour le sociabiliser. L’homme de main, n’a jamais compris pourquoi il devait être obligé de se traîner là-bas. Si la bière l’a aidé à se détendre lors des marées humaines, ça l’a aussi amené sur des chemins de perdition. La bière, c’est vouloir céder à la tentation. Heureusement pour lui, le bar n’est pas trop bondé. Y’a quelques couples sur des banquettes. Ils gloussent, deux trois types au bar dont lui et son voisin. Pour l’instant, il ne se sent pas oppressé.
« Mec, allez, j’vais pas rester là comme ça pendant des heures. J’en ai encore ou pas ? »
La sonnette de la porte d'entrée retentit, précédée d'une symphonie de gloussements féminins. Darius relève la tête d'un coup.
« En quoi, c’est mon problème, hein ? » Il s’esclaffe le nez dans son verre, boit une seconde gorge « N’ont qu’à changer de job si ça leur plait pas hein. » Il hausse les épaules « ou faire grève »
Non, mais vraiment. Il n’va pas relancer le sujet le bougre avec son cocktail de princesse. Il baisse la tête le jeunot. Pas de poil sur les joues, le regard qui fuit, il a l’air de ceux qui sont trop gentils pour ce monde de brutes. C’est sûr, lui, il ne fait pas partie de l’ordre. Il s’en souviendrait. Darius n’a même pas besoin de se demander s’il a un trèfle tatoué quelque part sur le corps. Son voisin à l’air d’un humain tout à fait normal. Quant au sien, il est tatoué sur son pectoral gauche, sous un oiseau qui prend son envol. Une folie que lui a autorisé Père X à leur arrivée ici. Oui, ici, Darius est libéré de tous ses tourments et obligations. Le bouclé retire enfin sa veste. La secoue un peu et envoie valdinguer des restes de confettis. Il se penche vers son voisin, haut du crâne en évidence.
« J’en ai encore de ces merdes ? »
Darius a toujours évité les endroits bondés, dont les bars, et les fêtes. Les gens, il a souvent du mal à les comprendre. Surtout quand ils sont ivres. N’a pas vraiment les codes de la vie en groupe, et surtout : Darius ne boit plus. La bière ça l’aidait bien à supporter ce genre de trucs quand sa sœur l’emmenait en virée pour le sociabiliser. L’homme de main, n’a jamais compris pourquoi il devait être obligé de se traîner là-bas. Si la bière l’a aidé à se détendre lors des marées humaines, ça l’a aussi amené sur des chemins de perdition. La bière, c’est vouloir céder à la tentation. Heureusement pour lui, le bar n’est pas trop bondé. Y’a quelques couples sur des banquettes. Ils gloussent, deux trois types au bar dont lui et son voisin. Pour l’instant, il ne se sent pas oppressé.
« Mec, allez, j’vais pas rester là comme ça pendant des heures. J’en ai encore ou pas ? »
La sonnette de la porte d'entrée retentit, précédée d'une symphonie de gloussements féminins. Darius relève la tête d'un coup.
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Uuuuuuurgh l'amour !
14 Fev 2024
Feat @Darius Hartwell
Il vouait un culte à l'amour et il en est mort...
Les yeux posés sur les glaçons qui dansent dans mon verre, je replonge dans les souvenirs d’une vie que je rêve d'oublier.
Une vie sans souffrance.
Une vie emplie d’amour.
Une vie où le géniteur ne lèverait pas la main sur un gosse.
Une vie où la génitrice ne restera pas silencieuse.
Une vie où je serais amoureux de l’amour.
Assis, tête baissée, sur tabouret de bar, je regarde les glaçons fondre à mesure que la chaleur de ma main réchauffe l’alcool. Je ne devrais pas boire, je sais quelles sont les actions de cette boisson sur les êtres vivants.
Je me souviens des jappements de douleur de Flake quand Il lui a mis un coup de pied dans les côtes. J’entends encore sa voix la nuit avant de m’endormir, l'éructation de sa propre incompétence, de sa colère contre les “ordinaires” et contre moi, son fils, incapable d’avoir un familier comme lui, incapable d’être un réel fils des volcans…
Le titan installé à ma droite grogne vers ce serveur qui semble dépité par cette soirée et qui compte déjà les heures supplémentaires qu’il devra faire pour nettoyer chaque confetti qui a envahi ce pub.
Sans vraiment y mettre des formes ni avec une quelconque intonation, je lui précise les prétendues raisons de l’incompétence de son serveur, mais le géant lui ne semble pas compréhensif, en soi je le comprends…
Qui a besoin d’un jour particulier dans l’année pour aimer.
Un simple et unique jour où tout le monde vibre d’un même amour placide et immonde.
-Mouais…
Je me redresse finalement, mes prunelles se tournant quand le colosse secoue sa veste et dévoile un peu plus de lui, il faut dire que j’avais raison, les filles doivent toutes êtres à ses pieds. Mes yeux roulent dans leur orbite alors qu’il se penche vers moi en me demandant s'il a encore des confettis ridicules dans ses mèches bouclées. Un fin sourire se dessine sur mes lèvres. Et avant que je ne puisse lui répondre, il me fustige.
-Laisse-moi le temps regarder aussi !! Nan ?
Je retire un confetti rouge coincé dans ses cheveux qu’il redresse la tête vers la porte où un chant de “sirène”, résonne. Un groupe de femme pénètre dans le bar avec la discrétion d’une cage à poule.
Mon soupir est bruyant et pas retenu.
C’est bien un mec après tout, regardez le coq gonfler les plumes et le torse devant la basse-cour composée de pintade. Pintade dont les plumes ne dissimulent presque rien de leur anatomie… Il doit y avoir une pénurie de tissus…
Ma main se pose sur mon front et glisse sur mon visage, je fais signe au barman et je lui commande deux verres d’eau et deux sodas. Je jette les billets sur le comptoir et me tourne vers le géant.
-Fais gaffe à ne pas chopper une hernie ! Enfin le pire, c'est que l’une d’elle peut très facilement te refiler la chtouille…
Je lui tends une canette de soda sans sucre, un sourire narquois sur les lèvres.
-Filles de peu de foi !
Une vie sans souffrance.
Une vie emplie d’amour.
Une vie où le géniteur ne lèverait pas la main sur un gosse.
Une vie où la génitrice ne restera pas silencieuse.
Une vie où je serais amoureux de l’amour.
Assis, tête baissée, sur tabouret de bar, je regarde les glaçons fondre à mesure que la chaleur de ma main réchauffe l’alcool. Je ne devrais pas boire, je sais quelles sont les actions de cette boisson sur les êtres vivants.
Je me souviens des jappements de douleur de Flake quand Il lui a mis un coup de pied dans les côtes. J’entends encore sa voix la nuit avant de m’endormir, l'éructation de sa propre incompétence, de sa colère contre les “ordinaires” et contre moi, son fils, incapable d’avoir un familier comme lui, incapable d’être un réel fils des volcans…
Le titan installé à ma droite grogne vers ce serveur qui semble dépité par cette soirée et qui compte déjà les heures supplémentaires qu’il devra faire pour nettoyer chaque confetti qui a envahi ce pub.
Sans vraiment y mettre des formes ni avec une quelconque intonation, je lui précise les prétendues raisons de l’incompétence de son serveur, mais le géant lui ne semble pas compréhensif, en soi je le comprends…
Qui a besoin d’un jour particulier dans l’année pour aimer.
Un simple et unique jour où tout le monde vibre d’un même amour placide et immonde.
-Mouais…
Je me redresse finalement, mes prunelles se tournant quand le colosse secoue sa veste et dévoile un peu plus de lui, il faut dire que j’avais raison, les filles doivent toutes êtres à ses pieds. Mes yeux roulent dans leur orbite alors qu’il se penche vers moi en me demandant s'il a encore des confettis ridicules dans ses mèches bouclées. Un fin sourire se dessine sur mes lèvres. Et avant que je ne puisse lui répondre, il me fustige.
-Laisse-moi le temps regarder aussi !! Nan ?
Je retire un confetti rouge coincé dans ses cheveux qu’il redresse la tête vers la porte où un chant de “sirène”, résonne. Un groupe de femme pénètre dans le bar avec la discrétion d’une cage à poule.
Mon soupir est bruyant et pas retenu.
C’est bien un mec après tout, regardez le coq gonfler les plumes et le torse devant la basse-cour composée de pintade. Pintade dont les plumes ne dissimulent presque rien de leur anatomie… Il doit y avoir une pénurie de tissus…
Ma main se pose sur mon front et glisse sur mon visage, je fais signe au barman et je lui commande deux verres d’eau et deux sodas. Je jette les billets sur le comptoir et me tourne vers le géant.
-Fais gaffe à ne pas chopper une hernie ! Enfin le pire, c'est que l’une d’elle peut très facilement te refiler la chtouille…
Je lui tends une canette de soda sans sucre, un sourire narquois sur les lèvres.
-Filles de peu de foi !
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Action, réaction. Darius, c’est comme ça que l’Ordre lui a appris à fonctionner. L’a toujours été un bougre efficace, mais l’Ordre l’a initié à l’efficacité et à faire les choses sans remettre en cause les décisions prises par ceux au-dessus de la pyramide. Darius, il exécute. Il n’chipote pas. Alors oui, ça l’énerve que le dude il prenne tout son temps quand il demande un ridicule petit service. Il pourrait aller se débarrasser lui-même des confettis restants s’il y en a, mais les toilettes des bars, ça sent trop le désodorisant. L’odeur de rose, il déteste ça, ça lui pique les narines. Le bouclé n’a même pas le temps de souffler de manière bruyante que lorsque la clochette de l’entrée retentit, il se met au garde à vous.
Redressé, droit comme un piquet, l’effet Pavlov est impressionnant. Gloussement égale femelle. Femelle égale procréation. Le rose lui monde immédiatement aux joues. Son conditionnement fait mouche. Des femmes. Quatre femmes. Il a de la chance lui dirait-on, il a l’embarras du choix. Il leur jette un bref regard en coin. Les joues se teintent un peu plus fort. Il a bien retenu les leçons, les femmes se déplacent en bande dans les bars pour espérer se faire draguer. Il va falloir danser. Darius se tortille sur sa chaise, mal à l’aise. Si Darius est doué pour faire bang bang sur des cibles en mouvement, bouger son corps au rythme de la musique, ce n’est vraiment pas son truc. Il aurait presque envie qu’un second sac l’inonde à nouveau de confettis que d’imaginer la suite de la soirée. D’ici, il entend la voix de Père X, faut foncer Darius. Se montrer conquérant. Jouer à l’homme, au mâle dominant. Darius trouve que c’est plus facile à dire qu’à faire. Pourquoi aujourd’hui ? Le bouclé tente d’inspirer profondément. Ça va bien se passer. Au pire, il laisse le type à côté de lui diriger la conversation.
Il sursaute quand les quatre verres sont posés sur le bar. Darius regarde les verres. Darius regarde le type au Gin tonic. En fait, non, il préférerait que le type n’engage aucune conversation. Ça y est. Il est stressé.
« La…La Chtouille ? » Prenant conscience qu’il est en train de se liquéfier sur sa chaise, il se racle la gorge et se redresse. Allez, Darius. On bombe le torse. Ce n’est pas le moment de faire ta tapette. Oui Père X. Bien Père X. Allez, action, réaction ! Le coq retrouve ses plumes.
« Bah un trou, c’t’un trou. » Il hausse les épaules et boit tout son coca light d’un trait. « Suffit d’mettre un p’tit capuchon ». Voilà. C’est bien Darius. Tu vois quand tu veux. Oui Père X. Bien Père X. Il l’a toujours dit Père X, l’homme peut consommer la chair avant le mariage pour s’assurer d’avoir fait le bon choix. L’autre lui pousse un verre de coca sans sucres. Il dit même pas merci. Il a trop chaud, Darius. Il vide pour la seconde fois son verre. Hop. Une gorgée. Glotte bloquée, liquide fonce directement dans l’estomac.
Elles recommencent à glousser et s’installe à une table derrière eux. Y’a une banquette et des chaises qui restent vides comme une invitation. Darius maîtrise son side eyes, et espère vraiment que ce n’est pas leurs regards qu’il sent dans son dos. Y’a une blonde et une brune dans le tas. Il n’a pas vraiment fait attention. Il pianote de ses doigts son verre vide. Et puis, son voisin lui tend une perche qui’il ne peut refuser. C’est bien la preuve que Dieu existe !
« Ah oui, tu penses ? » Il rit nerveusement « Dommage pour elles, hein » Il lui donne des coups de coude dans les côtes comme s’ils étaient devenus les meilleurs copains du monde. Un peu trop fort peut-être. « Nous, on veut une femme respectable, hein mec ! Ah ah ! » Il voit déjà les sourcils froncés de Père X, mais il tente de le chasser de son esprit en portant son attention sur autre chose. Darius farfouille dans sa veste à la recherche de son paquet de clopes. Il a besoin d’air. Se fige quand il entend glousser juste derrière son dos. Lentement, il se retourne et se retrouve nez à nez avec une gonzesse d’un mètre septante, décolleté qui offre une vue indélicate sur son corsage où les yeux de Darius sont focalisés.
« Dîtes, on s’demandait avec mes copines... ça vous dirait de boire un verre avec nous ? » Elle montre du doigt la table des femelles qui leur font signe en riant. Darius doit bien avouer qu’elle est très jolie cette petite brune, mais… La voix de Père X résonne dans sa tête. Sa main vient se glisser dans ses boucles. C’était plus simple avant. Quand c’était seulement l’homme qui venait à la rencontre de la femme. Darius se sent proie, il n’aime pas ça. Allez Darius, on fonce ! . Oui Père X, Bien sûr père X.
« Heuuuu… » Il jete un regard paniqué à son voisin de comptoir. « heuuuuuuuuuuuu… » Bon Dieu qu'est ce qu'elles le font flipper. Darius préférait se retrouver en embuscade avec une horde de sorciers que de se retrouver à leur table gonflée aux œstrogènes.
Redressé, droit comme un piquet, l’effet Pavlov est impressionnant. Gloussement égale femelle. Femelle égale procréation. Le rose lui monde immédiatement aux joues. Son conditionnement fait mouche. Des femmes. Quatre femmes. Il a de la chance lui dirait-on, il a l’embarras du choix. Il leur jette un bref regard en coin. Les joues se teintent un peu plus fort. Il a bien retenu les leçons, les femmes se déplacent en bande dans les bars pour espérer se faire draguer. Il va falloir danser. Darius se tortille sur sa chaise, mal à l’aise. Si Darius est doué pour faire bang bang sur des cibles en mouvement, bouger son corps au rythme de la musique, ce n’est vraiment pas son truc. Il aurait presque envie qu’un second sac l’inonde à nouveau de confettis que d’imaginer la suite de la soirée. D’ici, il entend la voix de Père X, faut foncer Darius. Se montrer conquérant. Jouer à l’homme, au mâle dominant. Darius trouve que c’est plus facile à dire qu’à faire. Pourquoi aujourd’hui ? Le bouclé tente d’inspirer profondément. Ça va bien se passer. Au pire, il laisse le type à côté de lui diriger la conversation.
Il sursaute quand les quatre verres sont posés sur le bar. Darius regarde les verres. Darius regarde le type au Gin tonic. En fait, non, il préférerait que le type n’engage aucune conversation. Ça y est. Il est stressé.
« La…La Chtouille ? » Prenant conscience qu’il est en train de se liquéfier sur sa chaise, il se racle la gorge et se redresse. Allez, Darius. On bombe le torse. Ce n’est pas le moment de faire ta tapette. Oui Père X. Bien Père X. Allez, action, réaction ! Le coq retrouve ses plumes.
« Bah un trou, c’t’un trou. » Il hausse les épaules et boit tout son coca light d’un trait. « Suffit d’mettre un p’tit capuchon ». Voilà. C’est bien Darius. Tu vois quand tu veux. Oui Père X. Bien Père X. Il l’a toujours dit Père X, l’homme peut consommer la chair avant le mariage pour s’assurer d’avoir fait le bon choix. L’autre lui pousse un verre de coca sans sucres. Il dit même pas merci. Il a trop chaud, Darius. Il vide pour la seconde fois son verre. Hop. Une gorgée. Glotte bloquée, liquide fonce directement dans l’estomac.
Elles recommencent à glousser et s’installe à une table derrière eux. Y’a une banquette et des chaises qui restent vides comme une invitation. Darius maîtrise son side eyes, et espère vraiment que ce n’est pas leurs regards qu’il sent dans son dos. Y’a une blonde et une brune dans le tas. Il n’a pas vraiment fait attention. Il pianote de ses doigts son verre vide. Et puis, son voisin lui tend une perche qui’il ne peut refuser. C’est bien la preuve que Dieu existe !
« Ah oui, tu penses ? » Il rit nerveusement « Dommage pour elles, hein » Il lui donne des coups de coude dans les côtes comme s’ils étaient devenus les meilleurs copains du monde. Un peu trop fort peut-être. « Nous, on veut une femme respectable, hein mec ! Ah ah ! » Il voit déjà les sourcils froncés de Père X, mais il tente de le chasser de son esprit en portant son attention sur autre chose. Darius farfouille dans sa veste à la recherche de son paquet de clopes. Il a besoin d’air. Se fige quand il entend glousser juste derrière son dos. Lentement, il se retourne et se retrouve nez à nez avec une gonzesse d’un mètre septante, décolleté qui offre une vue indélicate sur son corsage où les yeux de Darius sont focalisés.
« Dîtes, on s’demandait avec mes copines... ça vous dirait de boire un verre avec nous ? » Elle montre du doigt la table des femelles qui leur font signe en riant. Darius doit bien avouer qu’elle est très jolie cette petite brune, mais… La voix de Père X résonne dans sa tête. Sa main vient se glisser dans ses boucles. C’était plus simple avant. Quand c’était seulement l’homme qui venait à la rencontre de la femme. Darius se sent proie, il n’aime pas ça. Allez Darius, on fonce ! . Oui Père X, Bien sûr père X.
« Heuuuu… » Il jete un regard paniqué à son voisin de comptoir. « heuuuuuuuuuuuu… » Bon Dieu qu'est ce qu'elles le font flipper. Darius préférait se retrouver en embuscade avec une horde de sorciers que de se retrouver à leur table gonflée aux œstrogènes.
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Uuuuuuurgh l'amour !
14 Fev 2024
Feat @Darius Hartwell
Il vouait un culte à l'amour et il en est mort...
Pour qui sait lire et comprendre en dehors des mots, c’est impressionnant comment un visage peut en dire long sur ce que l’on ressent. Et le titan n’est pas épargné par ces micro expressions et dans son cas, elles sont trop faciles à lire.
Un homme entier qui ne peut retenir l'affolement de son cœur quand un groupe de quatre donzelles entrent dans le pub.
Quatre meufs bien trop peu habillée et vulgaires à souhait.
Mais il semblerait que le mâle soit en rut.
Ses regards en coin. L’envie
L’afflux sanguin dans ses joues. Le désir.
Le mouvement de ses mains se frottant l’une contre l’autre. Le stress.
La déglutition difficile qui fait danser sa pomme d’Adam. L’angoisse.
Je l’observe, je note chaque information que son visage m’offre sans se douter que c’est une mine d’information primordiale.
Exaspéré par ce comportement primitif, je fais glisser une main sur mon visage avant de lui faire une réflexion sur les risques encourue par une nuit passée avec une d’elle. Ce genre de meuf, elles existent aussi chez les sorciers, des sirènes qui enjôlent les hommes pour coucher avec, sans se soucier de ce que l’une comme l’un peut lui refiler comme surprise.
-La Gonorrhée, Chlamydiose ou un striopach d’Herpès… (putain)
Je bois une gorgée d'eau fraîche qui rafraîchit ma carcasse dont le feu des volcans garde constamment élevé.
-Tu es d’un vulgaire… Tout autant qu’elle…
Mes yeux roulent dans leur orbite, et un soupir dépité quitte mes lèvres, je sens le feu de mon cœur se diffuser par vague dans tout mon être.
Je fais une réflexion sur le fait que si celles-ci ne se mettent pas à genoux, ce n’est pas pour prier et l’expression sur le visage de Titan qui s'esclaffe et plante son coude dans mes cotes, pas assez pour me couper le souffle, mais suffisamment fort pour me faire grimacer.
-Ouais… On veut de la femme vertueuse…
Mots murmurés sans aucune conviction, je sais depuis mon enfance que je suis attiré par les hommes, que seul eux savent éveiller en moi un désir et cela serait mentir que de dire que Colossus me laisse indifférent. Un mensonge éhonté alors que je l’observe et enregistre chaque trait de son visage.
Mais pour moi, l'amour est une perte de temps et un mensonge encore plus gros. Une condition poisseuse et malsaine qui détruit plus qu’il ne crée.
Il farfouille dans ses poches en faisant un vacarme à réveiller les morts quand une des pintades myxomateuses vient quérir notre présence à leur table de tous les vices.
Je tourne légèrement le regard vers Hercules et soupire devant tant de médiocrité. Le pauvre gars est en plein AVC, bégaiement proche du bêlement d’un mouton en panique.
-Cousine… On mange le même hot-dog… Et à moins que l’une de vous soit équipée comme Truc, vous ne m'intéressez pas.
Mes yeux glissent sur son corps et mon regard emplit de jugement finit par se poser dans ses yeux bien trop maquillés et je finis par lever les sourcils en attendant sa réaction…
Un homme entier qui ne peut retenir l'affolement de son cœur quand un groupe de quatre donzelles entrent dans le pub.
Quatre meufs bien trop peu habillée et vulgaires à souhait.
Mais il semblerait que le mâle soit en rut.
Ses regards en coin. L’envie
L’afflux sanguin dans ses joues. Le désir.
Le mouvement de ses mains se frottant l’une contre l’autre. Le stress.
La déglutition difficile qui fait danser sa pomme d’Adam. L’angoisse.
Je l’observe, je note chaque information que son visage m’offre sans se douter que c’est une mine d’information primordiale.
Exaspéré par ce comportement primitif, je fais glisser une main sur mon visage avant de lui faire une réflexion sur les risques encourue par une nuit passée avec une d’elle. Ce genre de meuf, elles existent aussi chez les sorciers, des sirènes qui enjôlent les hommes pour coucher avec, sans se soucier de ce que l’une comme l’un peut lui refiler comme surprise.
-La Gonorrhée, Chlamydiose ou un striopach d’Herpès… (putain)
Je bois une gorgée d'eau fraîche qui rafraîchit ma carcasse dont le feu des volcans garde constamment élevé.
-Tu es d’un vulgaire… Tout autant qu’elle…
Mes yeux roulent dans leur orbite, et un soupir dépité quitte mes lèvres, je sens le feu de mon cœur se diffuser par vague dans tout mon être.
Je fais une réflexion sur le fait que si celles-ci ne se mettent pas à genoux, ce n’est pas pour prier et l’expression sur le visage de Titan qui s'esclaffe et plante son coude dans mes cotes, pas assez pour me couper le souffle, mais suffisamment fort pour me faire grimacer.
-Ouais… On veut de la femme vertueuse…
Mots murmurés sans aucune conviction, je sais depuis mon enfance que je suis attiré par les hommes, que seul eux savent éveiller en moi un désir et cela serait mentir que de dire que Colossus me laisse indifférent. Un mensonge éhonté alors que je l’observe et enregistre chaque trait de son visage.
Mais pour moi, l'amour est une perte de temps et un mensonge encore plus gros. Une condition poisseuse et malsaine qui détruit plus qu’il ne crée.
Il farfouille dans ses poches en faisant un vacarme à réveiller les morts quand une des pintades myxomateuses vient quérir notre présence à leur table de tous les vices.
Je tourne légèrement le regard vers Hercules et soupire devant tant de médiocrité. Le pauvre gars est en plein AVC, bégaiement proche du bêlement d’un mouton en panique.
-Cousine… On mange le même hot-dog… Et à moins que l’une de vous soit équipée comme Truc, vous ne m'intéressez pas.
Mes yeux glissent sur son corps et mon regard emplit de jugement finit par se poser dans ses yeux bien trop maquillés et je finis par lever les sourcils en attendant sa réaction…
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-La Gonorrhée, Chlamydiose ou un striopach d’Herpès… (putain)
Tous ces mots étranges se mélangent dans la tête de Darius et ne l’aident absolument pas à relativiser la situation. Il ne sait pas quelles maladies sont les machins trucs dont il a déjà oublié le nom que son voisin de comptoir vient de lui balancer à la figure. Encore un qui veut étaler sa science. Les hommes, tous les mêmes. T’façon, malades ou pas, ces femmes doivent être la priorité de Darius à présent, et ça n’enchante pas du tout le bouclé.
Darius reprend contenance. Tente de donner le change. Heureusement pour lui, même s’il l’ignore, son compagnon de boisson ignore dans quel état de stress il se trouve. Il a autre chose à penser : il faut aborder ces femmes. Battre des cils, proposer des regards enjoliveurs et montrer son plus beau sourire. Il s’était bien entrainé quelques fois dans sa salle de bains à tenter l’effet « sourire ravageur » à son reflet dans le miroir, Darius n’a vu qu’une grimace ridicule. La drague, c’est pas son truc. Pourquoi, c’est si difficile ? Il entend à peine le jeunot lui souligner qu’il est aussi vulgaire que celles qu’il doit courtiser. Il a une toute autre mission.
Mission abordée. Elle est plantée dans son dos, sourire carnassier sur le visage. Sa demande est simple : qu’ils l’accompagnent à table auprès de ses copines. Lentement, le tabouret de bar du garde se retourne, et il panique. De nouveau, il sent ses poils s’hérisser, son dos devient humide et chaud. Son regard cherche de l’aide auprès du voisin, qui heureusement, reprend la main. Darius est soulagé un temps.
« Ouais, c’est ça, on a un barbecue, d’ailleurs, on doit y aller ! Ah ah ah » La nervosité ne le quitte pas pour autant, il bondit de son siège et enfile sa veste à la vitesse de l’éclair. Comprends pas ce que l’autre veut dire à être équipé comme lui, qu’importe y’a une ouverture de fuite et Darius la prend sans demander son reste. La fille bafouille, surprise elle recule, et fait un signe de la main. Darius entend un bref : « Dommage… Bonne soirée les chats ! hihihi » Gloussement qui résonne encore dans son crâne. Il frissonne. Pourquoi il a toujours ce blocage ? Les choses n’étaient pas censées avoir évoluées ? N’avait-il pas changé ? Si, alors, pourquoi est-ce qu’il était incapable d’engager une conversation avec une femme sans paniquer ? Surtout que celles-ci n’étaient pas disposées à se laisser séduire pendant des heures de son point de vue.
Veste enfilée, il s’échappe hors du bar et le vent glacial le calme d’un coup. Un temps. Il respire à nouveau. Pfff, quelle pénitence. Cela dit, il se ferait bien une petite entrecôte là. Son voisin de comptoir lui a donné faim avec son histoire de hot-dog. Sa main glisse dans sa poche et une cigarette saute entre ses lèvres. Il penche la tête, fait danser le briquet entre ses doigts et inspire la fumée. Encore une chose qui a changé. Avant, il ne fumait pas. Père X dit que seuls les vrais hommes fument. Ça fait viril. D’abord les cigarettes, mais le must, c’est les cigares. A ses 40 ans, il pourrait s’y mettre, mais Darius déteste l’odeur. Ca lui donne la gerbe. Il crache la fumée, observe le ciel. Il repense à ce que le voisin de comptoir a dit avec son truc. Il est certain que y’a un sens caché qu’il a pas compris, mais quoi ? De toute façon, hors de question de retourner à l’intérieur. Il relève le col de sa veste, s'adosse au mur. Il ne prête pas attention aux bruits étouffés du bar. De l’air, une clope, le silence et les étoiles. Par-fait. Ventre qui gargouille. Ouais, il se ferait bien péter le bide avec un bon morceau de viande.
Tous ces mots étranges se mélangent dans la tête de Darius et ne l’aident absolument pas à relativiser la situation. Il ne sait pas quelles maladies sont les machins trucs dont il a déjà oublié le nom que son voisin de comptoir vient de lui balancer à la figure. Encore un qui veut étaler sa science. Les hommes, tous les mêmes. T’façon, malades ou pas, ces femmes doivent être la priorité de Darius à présent, et ça n’enchante pas du tout le bouclé.
Darius reprend contenance. Tente de donner le change. Heureusement pour lui, même s’il l’ignore, son compagnon de boisson ignore dans quel état de stress il se trouve. Il a autre chose à penser : il faut aborder ces femmes. Battre des cils, proposer des regards enjoliveurs et montrer son plus beau sourire. Il s’était bien entrainé quelques fois dans sa salle de bains à tenter l’effet « sourire ravageur » à son reflet dans le miroir, Darius n’a vu qu’une grimace ridicule. La drague, c’est pas son truc. Pourquoi, c’est si difficile ? Il entend à peine le jeunot lui souligner qu’il est aussi vulgaire que celles qu’il doit courtiser. Il a une toute autre mission.
Mission abordée. Elle est plantée dans son dos, sourire carnassier sur le visage. Sa demande est simple : qu’ils l’accompagnent à table auprès de ses copines. Lentement, le tabouret de bar du garde se retourne, et il panique. De nouveau, il sent ses poils s’hérisser, son dos devient humide et chaud. Son regard cherche de l’aide auprès du voisin, qui heureusement, reprend la main. Darius est soulagé un temps.
« Ouais, c’est ça, on a un barbecue, d’ailleurs, on doit y aller ! Ah ah ah » La nervosité ne le quitte pas pour autant, il bondit de son siège et enfile sa veste à la vitesse de l’éclair. Comprends pas ce que l’autre veut dire à être équipé comme lui, qu’importe y’a une ouverture de fuite et Darius la prend sans demander son reste. La fille bafouille, surprise elle recule, et fait un signe de la main. Darius entend un bref : « Dommage… Bonne soirée les chats ! hihihi » Gloussement qui résonne encore dans son crâne. Il frissonne. Pourquoi il a toujours ce blocage ? Les choses n’étaient pas censées avoir évoluées ? N’avait-il pas changé ? Si, alors, pourquoi est-ce qu’il était incapable d’engager une conversation avec une femme sans paniquer ? Surtout que celles-ci n’étaient pas disposées à se laisser séduire pendant des heures de son point de vue.
Veste enfilée, il s’échappe hors du bar et le vent glacial le calme d’un coup. Un temps. Il respire à nouveau. Pfff, quelle pénitence. Cela dit, il se ferait bien une petite entrecôte là. Son voisin de comptoir lui a donné faim avec son histoire de hot-dog. Sa main glisse dans sa poche et une cigarette saute entre ses lèvres. Il penche la tête, fait danser le briquet entre ses doigts et inspire la fumée. Encore une chose qui a changé. Avant, il ne fumait pas. Père X dit que seuls les vrais hommes fument. Ça fait viril. D’abord les cigarettes, mais le must, c’est les cigares. A ses 40 ans, il pourrait s’y mettre, mais Darius déteste l’odeur. Ca lui donne la gerbe. Il crache la fumée, observe le ciel. Il repense à ce que le voisin de comptoir a dit avec son truc. Il est certain que y’a un sens caché qu’il a pas compris, mais quoi ? De toute façon, hors de question de retourner à l’intérieur. Il relève le col de sa veste, s'adosse au mur. Il ne prête pas attention aux bruits étouffés du bar. De l’air, une clope, le silence et les étoiles. Par-fait. Ventre qui gargouille. Ouais, il se ferait bien péter le bide avec un bon morceau de viande.
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Uuuuuuurgh l'amour !
14 Fev 2024
Feat @Darius Hartwell
Il vouait un culte à l'amour et il en est mort...
Ô nuit sans lune.
Sonne le glas du repos.
Exempte-nous de toute rancune.
Jusqu’au réveil de ton jumeau.
J’ai souffert. J’ai hurlé. J’ai pleuré.
J’ai été la victime.
Je m’en veux.
J’ai souffert. J’ai lutté. J’ai abandonné.
J’ai vu la fin.
Je n’ai rien fait.
Voir tout cet amour disparaître dans les flammes était comme une évidence. L’amour n’apporte rien de bon, je sais qu’il peut être source de toute force et bonheur, mais dans mes gènes, il ne sera que destruction. Comme un volcan qui entre en éruption, l’amour est dévastateur et réveille ce qu’il y a de plus sombre en nous.
Je l’ai vu réduire en cendre ma famille.
Je l’ai senti me calciner.
Alors pourquoi voudrais-je un jour laisser quelqu’un m’aimer et lui offrir le don de me détruire, de me réduire en cendre et de me calciner…
L’adage le dit très bien : “Il vaut mieux être seul que mal accompagné”
Pourtant, là dans ce bar, assis sur ce tabouret au cuir élimé, à siroter un soda sans sucre et à discuter avec cet “ordinaire”, quelque chose change, une braise depuis longtemps éteinte se ravive. Un désir enfoui depuis longtemps s’enflamme, il est humain, il n’a pas conscience du poids que je porte, des valises que je traîne et du secret que je garde.
Il est ordinaire. Il est franc. Il ne cache pas ce qu'il pense et son visage est expressif. Il y a quelque chose de doux, de presque enfantin qui rend sa médiocrité presque attirante.
Mon observation et ma concentration se trouvent soufflées par ce même groupe de volaille, je regarde avec dépit, l’assurance masculine du titan disparaître, il se liquéfie et je retiens un violent fou rire emplit de moquerie.
D’un mouvement de mes prunelles, je juge la blondasse d’un mouvement des yeux tout en lui expliquant que comme elle, je me délecte des formes masculines.
Et comme un aéromancien s'envole, l’humain s'enfuit sans demander son reste, un sourire moqueur se dessine sur mes lèvres.
-Scusez le, il… Laissez tomber.
Je finis par me lever aussi de mon tabouret et de revêtir ma veste aussi sombre que la nuit, je me glisse par la porte. Je suis presque étonné de le voir adosser au mur du pub une clope entre les lèvres.
-Bah alors Barbecue… On a paniqué devant la femme de peu de vertu ?
Mon sourire narquois s’allonge et accompagne un léger rire.
Sonne le glas du repos.
Exempte-nous de toute rancune.
Jusqu’au réveil de ton jumeau.
J’ai souffert. J’ai hurlé. J’ai pleuré.
J’ai été la victime.
Je m’en veux.
J’ai souffert. J’ai lutté. J’ai abandonné.
J’ai vu la fin.
Je n’ai rien fait.
Voir tout cet amour disparaître dans les flammes était comme une évidence. L’amour n’apporte rien de bon, je sais qu’il peut être source de toute force et bonheur, mais dans mes gènes, il ne sera que destruction. Comme un volcan qui entre en éruption, l’amour est dévastateur et réveille ce qu’il y a de plus sombre en nous.
Je l’ai vu réduire en cendre ma famille.
Je l’ai senti me calciner.
Alors pourquoi voudrais-je un jour laisser quelqu’un m’aimer et lui offrir le don de me détruire, de me réduire en cendre et de me calciner…
L’adage le dit très bien : “Il vaut mieux être seul que mal accompagné”
Pourtant, là dans ce bar, assis sur ce tabouret au cuir élimé, à siroter un soda sans sucre et à discuter avec cet “ordinaire”, quelque chose change, une braise depuis longtemps éteinte se ravive. Un désir enfoui depuis longtemps s’enflamme, il est humain, il n’a pas conscience du poids que je porte, des valises que je traîne et du secret que je garde.
Il est ordinaire. Il est franc. Il ne cache pas ce qu'il pense et son visage est expressif. Il y a quelque chose de doux, de presque enfantin qui rend sa médiocrité presque attirante.
Mon observation et ma concentration se trouvent soufflées par ce même groupe de volaille, je regarde avec dépit, l’assurance masculine du titan disparaître, il se liquéfie et je retiens un violent fou rire emplit de moquerie.
D’un mouvement de mes prunelles, je juge la blondasse d’un mouvement des yeux tout en lui expliquant que comme elle, je me délecte des formes masculines.
Et comme un aéromancien s'envole, l’humain s'enfuit sans demander son reste, un sourire moqueur se dessine sur mes lèvres.
-Scusez le, il… Laissez tomber.
Je finis par me lever aussi de mon tabouret et de revêtir ma veste aussi sombre que la nuit, je me glisse par la porte. Je suis presque étonné de le voir adosser au mur du pub une clope entre les lèvres.
-Bah alors Barbecue… On a paniqué devant la femme de peu de vertu ?
Mon sourire narquois s’allonge et accompagne un léger rire.
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Le ciel est clair ce soir. La clope se consume, bien coincée entre son index et le majeur, le pouce épouse la courbe de sa mâchoire. Une clope, des étoiles. Le cœur retrouve un rythme de battement normal. Cortisol qui diminue à chaque inhalation. Même si elles sont à peine visibles à cause de la pollution lumineuse de la ville, Darius distingue quelques constellations. Elles sont presqu’invisibles, comme si elles voulaient se cacher des regards curieux. Un peu comme lui, il aurait voulu disparaître dans ce bar. Il y réfléchirait à deux fois avant de pousser la porte d’un bistroquet lors d’une soirée du 14 février. Perdu dans ses pensées, l’estomac se manifeste. C’est qu’il lui a donné faim l’autre. Le bouclé n’a plus rien avalé depuis le petit déjeuner. Il doit lui rester suffisamment de pounds dans son portefeuille pour aller se griller une petite entrecôte. Le téléphone sort de sa poche, et il pianote. Cherche un restaurant pour y assouvir son instinct de carnivore. Manger seul, ça ne le déranger pas. Il aime bien Darius. Se moque bien de ce qu’on peut penser de lui. Il préfère sa propre compagnie de manière générale.
Il ne prête pas attention à la porte du bâtiment qui s’ouvre. Les rires et les discussions à l’intérieur s’intensifie quelques secondes avant d’être étouffés de nouveau. Son voisin de comptoir réapparaît :
« Hmm ? » Darius hausse un sourcil. Vient-il réellement de l’appeler Barbecue après l’avoir surnommé truc tout à l’heure ? L’être humain est vraiment une créature bizarre. « Attends, t’as dit quoi là ? »
Les sourcils se froncent. Le rire moqueur résonne. Darius envoie valser sa clope d’une pichenette agacée. Il s’approche du jeunot le détaille de la tête aux pied, focus sur son sourire qu’il a subitement envie d’effacer d’un coup de poing. Il reconnaît les signes. L’autre fait partie de ceux qui aiment prendre le contrôle sur les autres en les dénigrant pour se sentir supérieur. Il les connaît ceux-là. L’a subi bon nombre de fois quand il était de l’autre côté de l’océan. Famille pauvre, mère alcoolique, et Darius étant l’aîné, il en a entendu des belles sur les siens, sur lui. Sauf qu’à l’époque, il baissait les yeux. Restait dans son mutisme, ne jouait pas avec le feu. Le garde s’approche dangereusement. Le regard est aussi noir que la nuit tandis que les yeux rieurs en face sont animés d’une drôle d’aura.
« Arrête de m’regarder comme ça, on dirait qu’tu va m’bouffer. J’te jure arrête » Mine de dégoût sur le visage, Darius est agressif.
Puis y’a un déclic. Un peu tard, mais faut pas être trop pressés avec Darius. C’est déjà un exploit qu’il ait décodé ce que le blondinet lui a dit dans le bar. Il est pas du tout venu à sa rescousse tout à l’heure. Pire : ce mec les as fait passer pour des gays. Darius sert le poing. Attrape le gars par le col. Ce n’est pas un bagarreur Darius, mais y’a des sujets qu’il vaut mieux éviter. Y’a une veine qui pulse. La haine. Un geste de travers, et le coup de tête part.
« T’as deux secondes pour déguerpir vieille tantouze. » Il le relâche et le repousse sans aucune délicatesse.
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Uuuuuuurgh l'amour !
14 Fev 2024
Feat @Darius Hartwell
Il vouait un culte à l'amour et il en est mort...
Il est temps. Temps de rentrer. De retourner dans mon monde et de laisser cette ville…
Et après m’être enroulée dans mon manteau, je me glisse hors du bar en laissant la basse court caqueter dans mon dos.
Je n’en ai plus rien à faire du regard des autres. Les murmures ne sont que du vent qui effleure mon visage. Les regards, que des fenêtres qui s’ouvrent sur la médiocrité de ces personnes.
J'ai appris à me sortir de cette illusion que me renvoyaient les autres, je ne peux pas plaire à tout le monde et je m’en contrefiche parce que je ne dois être que ce que je souhaite. Et je suis à ce jour, proche de ce que j’ai toujours voulu être.
La version ultime de ce que mes géniteurs ne seront jamais…
L’air glacial de cet hiver écossais m’avale et rafraîchit ce corps tout le temps en surchauffe. L’odeur d’une cigarette en train de se consumer attire mon regard et je me tourne vers le titan en fuite.
Sans dissimuler ma raillerie, je le taquine un peu, mais il semblerait que son cerveau commence à assimiler les principes de base de la moquerie. Je le regarde s’avancer, mes prunelles ne quittant pas son regard devenu mauvais, mon expression change du tout au tout.
Vide.
Abstraction.
Impassible masque dénué d’émotion.
Monsieur est en colère, sa mâchoire crispée, les veines de ses tempes ressortant, son souffle est court et violent. Je ne détourne pas le regard, des coups, j'en ai pris.
J’ai subi tant de violence, de haine pure…
J’aurais pu ressentir à cet instant un minimum de regret, mais pourquoi ? Pour qui ? Lui qui se pavane comme un coq et qui fait un AVC devant une bande de coureuse de rempart en robe courte ? Pour moi de m’avoir mis dans une situation à la dangerosité relative ? Mais le seul réel danger dans cette rue, c'est moi et la lave qui coule dans mes veines, c’est moi et l’incendie qui souffle sa chaleur à chacune de mes expirations.
Il n’y a nul autre danger que la colère qui réside dans les profondeurs de mes iris mordorées.
Ses doigts se referment le col de mon manteau, et dans son regard, je revois son expression, celle qu’il avait chaque soir, celle-là même qui empestait l’alcool…
Je l’entends encore me hurler un chapelet de jurons chaque soir un peu plus élaboré et plus tranchant.
Je sens encore la violence de ses coups sur mon corps recroquevillé.
Je goûte toujours le goût de mon propre sang qui s’écoule de mes lèvres.
Je revois chacun de ses poings s'abattre sur mon corps.
L’insulte fuse.
Elle claque dans le vent sans pour autant m’atteindre…
Oui, je suis homosexuel.
Oui, je préfère les corps masculins.
Oui, la virilité des hommes a toujours éveillé un profond désir charnel…
Je suis en paix avec ce que je suis et tout ce qu’il peut dire n’aura aucun impact sur mon égo… Mais en parlant d’égo…
Repoussé sèchement, je fais quelques pas en arrière, mon absence d’expression lissant chaque trait de mon visage.
-Ton égo en aurait-il pris un coup ? Tu te moques de moi ? Toi, le chasseur de -Je fais un signe de guillemet avec les doigts- femelle ?
Je lisse le col de mon manteau.
-Toi celui prit de bégaiement devant une seule femme ? Et tu crois que me traiter de Tantouze te rendras plus viril ?
Je serre les poings, sentant la colère me gagner.
-Tu n’es rien ! Une pauvre coquille vide que cette société a rempli de merde ! Voilà ce que tu es : une pauvre merde !
J’inspire profondément, contrôlant la montée de chaleur que je ressens dans mon ventre, je ne dois pas craquer et rompre le secret magique. J’entends dans mon esprit la voix de Judd me répété :
-Maîtrise l’incendie, contrôle ton feu. Il n’est pas le maître, mais toi oui.
J’ouvre les mains et détends mes épaules.
-Quand tu auras compris que je ne parlais qu’en mon nom et pas pour toi… Quand tu comprendras que j’ai refoulé ces chiennes uniquement pour moi… Peut-être verras-tu quelle misérable mot et action, tu as eu, envers un parfait inconnu que TU as accosté dans un bar, un inconnu à qui tu ne t’es pas présenté et qui tout en rigolant t’a surnommé… Mais non, tu n’y réfléchiras pas… Je suis un -nouveau signe de guillemet- sale pédé ! Un homme qui ne vaut rien…
Je souffle.
-Mais sais-tu toute la force qu’il faut pour se prendre une bite dans le cul sans verser une larme ?
Je le toise quelques secondes avant de sortir une cigarette de mon paquet et de l'allumer avec mon zippo. Je souffle une nappe de fumée qui se disperse dans le vent…
Et après m’être enroulée dans mon manteau, je me glisse hors du bar en laissant la basse court caqueter dans mon dos.
Je n’en ai plus rien à faire du regard des autres. Les murmures ne sont que du vent qui effleure mon visage. Les regards, que des fenêtres qui s’ouvrent sur la médiocrité de ces personnes.
J'ai appris à me sortir de cette illusion que me renvoyaient les autres, je ne peux pas plaire à tout le monde et je m’en contrefiche parce que je ne dois être que ce que je souhaite. Et je suis à ce jour, proche de ce que j’ai toujours voulu être.
La version ultime de ce que mes géniteurs ne seront jamais…
L’air glacial de cet hiver écossais m’avale et rafraîchit ce corps tout le temps en surchauffe. L’odeur d’une cigarette en train de se consumer attire mon regard et je me tourne vers le titan en fuite.
Sans dissimuler ma raillerie, je le taquine un peu, mais il semblerait que son cerveau commence à assimiler les principes de base de la moquerie. Je le regarde s’avancer, mes prunelles ne quittant pas son regard devenu mauvais, mon expression change du tout au tout.
Vide.
Abstraction.
Impassible masque dénué d’émotion.
Monsieur est en colère, sa mâchoire crispée, les veines de ses tempes ressortant, son souffle est court et violent. Je ne détourne pas le regard, des coups, j'en ai pris.
J’ai subi tant de violence, de haine pure…
J’aurais pu ressentir à cet instant un minimum de regret, mais pourquoi ? Pour qui ? Lui qui se pavane comme un coq et qui fait un AVC devant une bande de coureuse de rempart en robe courte ? Pour moi de m’avoir mis dans une situation à la dangerosité relative ? Mais le seul réel danger dans cette rue, c'est moi et la lave qui coule dans mes veines, c’est moi et l’incendie qui souffle sa chaleur à chacune de mes expirations.
Il n’y a nul autre danger que la colère qui réside dans les profondeurs de mes iris mordorées.
Ses doigts se referment le col de mon manteau, et dans son regard, je revois son expression, celle qu’il avait chaque soir, celle-là même qui empestait l’alcool…
Je l’entends encore me hurler un chapelet de jurons chaque soir un peu plus élaboré et plus tranchant.
Je sens encore la violence de ses coups sur mon corps recroquevillé.
Je goûte toujours le goût de mon propre sang qui s’écoule de mes lèvres.
Je revois chacun de ses poings s'abattre sur mon corps.
L’insulte fuse.
Elle claque dans le vent sans pour autant m’atteindre…
Oui, je suis homosexuel.
Oui, je préfère les corps masculins.
Oui, la virilité des hommes a toujours éveillé un profond désir charnel…
Je suis en paix avec ce que je suis et tout ce qu’il peut dire n’aura aucun impact sur mon égo… Mais en parlant d’égo…
Repoussé sèchement, je fais quelques pas en arrière, mon absence d’expression lissant chaque trait de mon visage.
-Ton égo en aurait-il pris un coup ? Tu te moques de moi ? Toi, le chasseur de -Je fais un signe de guillemet avec les doigts- femelle ?
Je lisse le col de mon manteau.
-Toi celui prit de bégaiement devant une seule femme ? Et tu crois que me traiter de Tantouze te rendras plus viril ?
Je serre les poings, sentant la colère me gagner.
-Tu n’es rien ! Une pauvre coquille vide que cette société a rempli de merde ! Voilà ce que tu es : une pauvre merde !
J’inspire profondément, contrôlant la montée de chaleur que je ressens dans mon ventre, je ne dois pas craquer et rompre le secret magique. J’entends dans mon esprit la voix de Judd me répété :
-Maîtrise l’incendie, contrôle ton feu. Il n’est pas le maître, mais toi oui.
J’ouvre les mains et détends mes épaules.
-Quand tu auras compris que je ne parlais qu’en mon nom et pas pour toi… Quand tu comprendras que j’ai refoulé ces chiennes uniquement pour moi… Peut-être verras-tu quelle misérable mot et action, tu as eu, envers un parfait inconnu que TU as accosté dans un bar, un inconnu à qui tu ne t’es pas présenté et qui tout en rigolant t’a surnommé… Mais non, tu n’y réfléchiras pas… Je suis un -nouveau signe de guillemet- sale pédé ! Un homme qui ne vaut rien…
Je souffle.
-Mais sais-tu toute la force qu’il faut pour se prendre une bite dans le cul sans verser une larme ?
Je le toise quelques secondes avant de sortir une cigarette de mon paquet et de l'allumer avec mon zippo. Je souffle une nappe de fumée qui se disperse dans le vent…
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Darius fait partie de ceux qui n'aiment pas se retrouver face à un miroir. Se regarder dans la glace. Creuser dans ce que la pupille perçoit. Se retrouver face à lui-même, c'est angoissant. Il préfère juger les autres, c'est tellement plus facile, tellement moins désagréable. La remise en question, ça n'a jamais été un concept très simple à appliquer chez le bouclé. Y'a que lui qui arrivait à lui ouvrir les yeux. Lui, mais aussi père X. Penser par lui même, c'est pas chose aisée. On a dû le faire pour lui, parce que sa place lui a toujours été imposée. Père de substitution pour ses frères et sœurs, parent pour sa mère. Des obligations tacites. Sur l'échafaud l'équilibre de la famille. Et si d'un point de vue extérieur les Hartwell était une famille à éviter, Darius à toujours tout mis en place pour que sa famille ne se fracasse pas la gueule. Cumuler trois jobs, aller voir les cadets au spectacle de l'école, se taper l'église tous les dimanches pour racheter les péchés de sa mère et la disparition de son père. Sourire aux vieilles dames et aider les voisins à réparer leur toiture en échange d’une simple limonade. Arrêter ses études, parce que lui il voulait garder la tête dans les étoiles, être au plus près et le regarder à travers le hublot d’une fusée. Calmer les flics quand ils venaient déposer un des frères, complètement défoncé. Croiser le regard des gens, baisser le sien. Y'a eu mille rumeurs sur les Hartwell, mais jamais ils n'ont réussi à les faire tomber. C'est pas un petit jeunot qui va lui expliquer la vie. Lui, il la connaît et elle est dure.
- Ton ego en aurait-il prit un coup ? ... Le sourire de Darius est plat. Inexistant. Finir de bomber le torse comme un coq. Il a envie de lui exploser ses phalanges sur la face. Darius ne répond rien. Darius a bien des défauts, mais l’orgueil n’en fait pas partie.
Alors oui, peut être que Darius, c'est pas le mec le plus à l'aise avec les filles. Faut dire que ça l'impressionne quand elles parlent fort pour se faire remarquer, quand elles se déplacent en bande avec une idée derrière la tête. Quand, et surtout, il doit aller vers elles pour une idée bien précise. C'est qu'il n'aime pas quand il est au centre de l'attention, il préférait se faire oublier. Il n’est déjà pas très causant, pas très à l'aise avec le genre humain, alors quand elles papillonnent des yeux... L'épée de Damocles sur sa tête est lourde. Il a déjà trente deux ans. Il est temps pour lui de se trouver une femme. Père X dit que ça serait bien avant ses trente cinq ans, car sinon, il va lui rester que des divorcées. Celles-ci ne sont pas des femmes au foyer fiables.
- [...] me traiter de tantouze te rendra plus viril ?
Darius en est convaincu. Évidemment que les deux sont dissociables. Aimer les personnes du même genre, c'est contre nature. C'est tout. Un homme, est un vrai homme quand ses poils ont poussé sur son torse, quand il prend les choses en main, quand il se montre l'alpha qu'il doit être. Un vrai homme aime les femmes, les collectionne et en garde une pour la maison. Père X l'a aidé à trouver son chemin, le chemin qui lui a été tracé à la naissance. Darius, quand on est bâti comme toi, on ne coud pas soi-même un bouton perdu sur sa veste. On a une femme pour le faire. Darius, regarde comme la nature a été généreuse avec toi, laisserais-tu les femmes passer à côté d'une telle offre de soumission (Darius n'a jamais compris ce qu'il voulait dire par là, mais un jour il comprendra sans doute), Nous savons que cet homme t'as ensorcelé comme la pomme a joué avec Eve. Tu n'es pas de ceux qui se laissent posséder par le Diable, Darius, ni être tenter par une chair impure.
- [...] Voilà ce que tu es ! Une pauvre merde !
Il plante ses yeux bleus dans les pupilles brunes en face. Non, Darius n’est pas une merde. Et c’est pas un type comme lui qui va lui dire comment il doit se sentir, merci bien. Il ne connait rien de sa vie, des épreuves qu’il a traversées, et Darius est peut-être vide de bon sens parfois, mais il est rempli de bonnes intentions. Enfin, ça dépend du point de vue et de quel côté du portail on se trouve, mais lui, il est convaincu de faire les choses bien. Il sauve des gens et brûle des sorciers pour le bien de l’humanité. Il fait quoi l’autre à part jouer les caliméro depuis cinq minutes ? Rien.
« Tu… »
Le voisin de comptoir a viré au rouge tomate. Il est parti dans un monologue. Darius perd le fil, n’a même pas le temps d’en placer une. Darius croise les bras, le laisse se vider de son énervement. L’autre, le fatigue. Il a même plus envie de lui en coller une et d’lui déchausser les dents. Il parle trop, c’est dingue. Puis, son voisin de comptoir lui sort une énormité à laquelle Darius ne s’est pas attendu. Ni les gens à côté d’eux qui commençaient à les observer avec un peu trop d’insistance. Darius reste pantois quelques secondes. A-t-on idée de se faire souffrir ainsi juste pour le plaisir ? Il doit vraiment être malade pour penser ainsi. Darius à un flash. Un souvenir rapide et fugace. Lui qui rit, Darius qui sourit, tellement heureux que ses lèvres vont toucher le ciel. Ils sont dans sa chambre, ils… Darius secoue la tête. Non, non, non, il doit oublier, ne plus y penser. Darius se pince la peau du poignet, reviens à la réalité. C’est mal d’y penser, Darius. Tu dois l’oublier et oublier tous vos péchés.
« Tu parles trop. » Darius hausse les épaules « Ca va, t’as fini ton numéro ? « Darius glisse ses mains dans les poches à la recherche d’une carte. Avant de tourner les talons pour rentrer chez lui, il se permet quand même de lui tapoter l’épaule, presqu'amicalement, et de le conseiller : « Tu devrais vraiment aller te faire soigner. » Il lui glisse une carte de visite dans la main « Tiens, pour tes tendances et tes bavardages. » Le voisin de comptoir à présent entre ses mains le nom de Père X ainsi que l’adresse du centre « pour jeunes en pertes de repères » au nord d’Edimbourg. Père X et son équipe proposent les mêmes services qui ont aidé Darius. Darius pense toujours à son prochain.
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Uuuuuuurgh l'amour !
14 Fev 2024
Feat @Darius Hartwell
Il vouait un culte à l'amour et il en est mort...
J’ai craqué.
Moi qui fais toujours preuve de retenue.
Qui ne dit jamais rien. Qui observe et agit que quand l’action fera coup net.
Pourtant, ce soir, j'ai enchaîné les mauvaises décisions.
J’ai passé le portail sans prévenir mon binôme.
Je me suis rendue en Édimbourg ordinaire.
J’ai bu un verre d’alcool.
J’ai parlé à un humain.
Je me suis embrouillé avec lui et j’ai bien failli prendre feu.
Tout au fond de mon être, je n’avais qu’un désir, le voir brûler…
Ses mots… Ils ont éveillé en moi une rage que je n’avais pas sentie depuis si longtemps.
Devant le regard de plusieurs personnes ordinaires, je me suis laissé emporter. Je continue de fixer le titan. J’attends de voir s'il va mettre à exécution ses menaces où se défiler une nouvelle fois. Un soupir quitte mes poumons alors qu’il abandonne le combat.
Il glisse entre mes doigts une carte et dessus le numéro d’un centre pour thérapie de conversion et surtout l’estampe de l’Ordre de Saint-Patrick.
Finalement malgré mes mauvaises décisions, j'ai réussi à trouver un point de chute des inquisiteurs.
Inspirant une nouvelle taffe de ma cigarette, je me retourne et pour une rare fois un sourire vainqueur orne mon visage.
Il est temps de rentrer.
Temps de se reposer et de voir comment apporter cette carte à l’Espoir Ignée sans me prendre un blâme pour avoir côtoyé l’ennemi.
Je me glisse dans les ruelles de cette ville immonde et après avoir poussé une porte, je me retrouve dans mon monde.
Je salue d’un mouvement de tête le gardien.
-Bonne garde Barry…
Assez vite, je retrouve mon quartier à la chaleur revigorante et aux parfums si doux, comme le sien. À peine passé le pas de la porte de mon appartement que Flake me saute dessus, inquiet.
Je le rassure en le soulevant et en lui offrant quelques caresses sur l'arête de son museau.
-Tout va bien Flake… Je suis rentré.
The End
Moi qui fais toujours preuve de retenue.
Qui ne dit jamais rien. Qui observe et agit que quand l’action fera coup net.
Pourtant, ce soir, j'ai enchaîné les mauvaises décisions.
J’ai passé le portail sans prévenir mon binôme.
Je me suis rendue en Édimbourg ordinaire.
J’ai bu un verre d’alcool.
J’ai parlé à un humain.
Je me suis embrouillé avec lui et j’ai bien failli prendre feu.
Tout au fond de mon être, je n’avais qu’un désir, le voir brûler…
Ses mots… Ils ont éveillé en moi une rage que je n’avais pas sentie depuis si longtemps.
Devant le regard de plusieurs personnes ordinaires, je me suis laissé emporter. Je continue de fixer le titan. J’attends de voir s'il va mettre à exécution ses menaces où se défiler une nouvelle fois. Un soupir quitte mes poumons alors qu’il abandonne le combat.
Il glisse entre mes doigts une carte et dessus le numéro d’un centre pour thérapie de conversion et surtout l’estampe de l’Ordre de Saint-Patrick.
Finalement malgré mes mauvaises décisions, j'ai réussi à trouver un point de chute des inquisiteurs.
Inspirant une nouvelle taffe de ma cigarette, je me retourne et pour une rare fois un sourire vainqueur orne mon visage.
Il est temps de rentrer.
Temps de se reposer et de voir comment apporter cette carte à l’Espoir Ignée sans me prendre un blâme pour avoir côtoyé l’ennemi.
Je me glisse dans les ruelles de cette ville immonde et après avoir poussé une porte, je me retrouve dans mon monde.
Je salue d’un mouvement de tête le gardien.
-Bonne garde Barry…
Assez vite, je retrouve mon quartier à la chaleur revigorante et aux parfums si doux, comme le sien. À peine passé le pas de la porte de mon appartement que Flake me saute dessus, inquiet.
Je le rassure en le soulevant et en lui offrant quelques caresses sur l'arête de son museau.
-Tout va bien Flake… Je suis rentré.
The End
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