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:: ✦ Archives :: ✧RPs :: RPs abandonnés[Abandonné] I am the light ~ Wilhelmina
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TW Violentes insultes
Bam-bam, bam-bam. La balle de tennis vient frapper le sol, rebondir à la naissance du mur pour revenir dans sa paume ouverte. Les yeux sombres de Karan suivent ce ballet étrange, cycle elliptique qui ne semble pas avoir de fin. Cavalier en D5, grosse pute. Darpana, debout sur l’immense bureau de granit noir, se penche pour récupérer une fléchette dans un vase en verre. Grosse pute, parce qu’elle a gagné la dernière partie et a décidé d’ajouter cette règle simple : interdiction de parler sans insulte. La lémur soupèse longuement la fléchette à la manière d’une athlète en plein entrainement. Bam-bam, bam-bam. « Pion en C4, sac-à-merde. » Karan glisse un peu pour réajuster sa posture, pieds nus plaqués contre une pierre rugueuse constituant le mur, dos contre la fraicheur relative du carrelage de marbre blanc.
Bam-bam. Le bureau de l’Espoir Igné n’est pas la plus grande pièce du cœur de magma, mais certainement une des plus imposantes. C’est lui qui rayonne de l’autorité des siens après tout, lui qui écoute et prend les décisions qui s’imposent, lui la première ligne de la diplomatie, lui le meilleur fusible. Cavalier en B6, va niquer ta mère. La pièce entière est monochrome dans sa conception : un sol blanc parfaitement lisse, des murs rugueux et gris, un mobilier entièrement noir, parfois de pierre, parfois d’acier, parfois les deux, incluant souvent des plaques d’un verre pur et transparent. En journée, l’immense vitrail au fond de la pièce fait danser myriade de couleurs et imbrications de formes géométriques complexes, teintes alors filtrées par les diverses parois de verre ou reflétées par l’étendue de marbre blanc. La nuit, les braseros le long des murs produisent le même effet, plus saccadé et moins spectaculaire peut-être.
Darpana s’élance, bras tendu derrière elle. Une, deux foulées. La fléchette file dans les airs pour aller se ficher au bord d’une cible déposée sur l’épais tapis central. Bam-bam. « Fou en D7, échec. Toi ta mère c’est ta sœur, non ? » La plupart du temps, Karan évite de glander sur son lieu de travail, surtout aussi prestigieux, lui préférant bars fréquentés ou quiétude sereine de son appartement. Ce soir cependant l’Espoir Igné s’est interdit de rentrer avant d’avoir enfin sorti le compte-rendu que sa Souveraine lui demande depuis maintenant deux semaines, mais les idées sur les pistes d’amélioration peinent à lui venir. Il faudra bien écrire quelque chose pourtant, mais il préfèrerait qu’elle n’ait pas encore une excuse pour lever les yeux au ciel avec son petit air méprisant en découvrant sa production. Roi en D7, trou du cul. « T’as pas le droit quand t’es en échec, Darp. Euh… Emmerdeuse. » C’est léger, emmerdeuse, tu t’épuises ? J’ai faim, sombre connard condescendant, commande à manger pour faire au moins quelque chose d’utile dans ta vie de merde, pour une fois.
Bam-bam. « C’est un abandon, être informe et immonde ? » Nan mais t’as cru ! T’as cru que j’allais me rendre comme ça pour te laisser gagner alors que t’es le plus mauvais joueur d’échec de ta génération ? « Et mon insulte ? » C’est mon insulte, fais pas chier ! Bon, j’prends ton ordi. Les yeux fixés au mur, Karan garde le silence. Ce qu’il serait mieux dehors, putain… La bonne nouvelle c’est qu’il a bien demandé à l’accueil qu’il n’était disposé à recevoir personne, sauf urgence vitale, et qu’il n’aurait pas le défilé des glandus en ce début de soirée aussi. « Prends-moi un truc aussi Darp. » T’es chiant, ça fait deux commandes. « Ouais bah j’aime pas les fleurs moi. » C’est le met de luxe de la lémur, celui qui la remet de n’importe quel drame, et il se doute qu’elle est en train de chercher les plus gouteuses compositions florales à cet instant. Bam-bam. Toc toc. Toc toc ?
« Je suis pas là, revenez demain ! » Nan mais ils foutent quoi à l’accueil, sérieusement ? La porte s’ouvre, et Karan comprend avant même que la silhouette ne se dessine complètement dans la pénombre des braseros naissants. Bam, bam, bambambambam. Interdit, l’Espoir Igné voit sa Souveraine fermer la porte derrière elle. Darpana, derrière l’ordinateur, siffle entre ses dents. « Bon… Bonsoir, votre Altesse. Quel plaisir de vous voir ici ce soir, vous, astre parmi les astres, pour m’illuminer de votre douce présence ! » L’ironie acerbe perce déjà à ses mots, lui qui n’esquisse pas un geste. « Pardonnez mon manque flagrant d’éducation, mais une courbette en l’état ne serait pas des plus probantes. » Son index se lève, tourne un peu au-dessus de sa tête et va pointer le siège devant le bureau. « Installez-vous, je vous en prie, Madame. Que me vaut cette peine, vraiment ? Je croyais que nous avions rendez-vous après-demain ? » Rendez-vous, sa manière de formuler ce qui s’appelle convocation dans les courriers qu’il reçoit.
Bam-bam. Le bureau de l’Espoir Igné n’est pas la plus grande pièce du cœur de magma, mais certainement une des plus imposantes. C’est lui qui rayonne de l’autorité des siens après tout, lui qui écoute et prend les décisions qui s’imposent, lui la première ligne de la diplomatie, lui le meilleur fusible. Cavalier en B6, va niquer ta mère. La pièce entière est monochrome dans sa conception : un sol blanc parfaitement lisse, des murs rugueux et gris, un mobilier entièrement noir, parfois de pierre, parfois d’acier, parfois les deux, incluant souvent des plaques d’un verre pur et transparent. En journée, l’immense vitrail au fond de la pièce fait danser myriade de couleurs et imbrications de formes géométriques complexes, teintes alors filtrées par les diverses parois de verre ou reflétées par l’étendue de marbre blanc. La nuit, les braseros le long des murs produisent le même effet, plus saccadé et moins spectaculaire peut-être.
Darpana s’élance, bras tendu derrière elle. Une, deux foulées. La fléchette file dans les airs pour aller se ficher au bord d’une cible déposée sur l’épais tapis central. Bam-bam. « Fou en D7, échec. Toi ta mère c’est ta sœur, non ? » La plupart du temps, Karan évite de glander sur son lieu de travail, surtout aussi prestigieux, lui préférant bars fréquentés ou quiétude sereine de son appartement. Ce soir cependant l’Espoir Igné s’est interdit de rentrer avant d’avoir enfin sorti le compte-rendu que sa Souveraine lui demande depuis maintenant deux semaines, mais les idées sur les pistes d’amélioration peinent à lui venir. Il faudra bien écrire quelque chose pourtant, mais il préfèrerait qu’elle n’ait pas encore une excuse pour lever les yeux au ciel avec son petit air méprisant en découvrant sa production. Roi en D7, trou du cul. « T’as pas le droit quand t’es en échec, Darp. Euh… Emmerdeuse. » C’est léger, emmerdeuse, tu t’épuises ? J’ai faim, sombre connard condescendant, commande à manger pour faire au moins quelque chose d’utile dans ta vie de merde, pour une fois.
Bam-bam. « C’est un abandon, être informe et immonde ? » Nan mais t’as cru ! T’as cru que j’allais me rendre comme ça pour te laisser gagner alors que t’es le plus mauvais joueur d’échec de ta génération ? « Et mon insulte ? » C’est mon insulte, fais pas chier ! Bon, j’prends ton ordi. Les yeux fixés au mur, Karan garde le silence. Ce qu’il serait mieux dehors, putain… La bonne nouvelle c’est qu’il a bien demandé à l’accueil qu’il n’était disposé à recevoir personne, sauf urgence vitale, et qu’il n’aurait pas le défilé des glandus en ce début de soirée aussi. « Prends-moi un truc aussi Darp. » T’es chiant, ça fait deux commandes. « Ouais bah j’aime pas les fleurs moi. » C’est le met de luxe de la lémur, celui qui la remet de n’importe quel drame, et il se doute qu’elle est en train de chercher les plus gouteuses compositions florales à cet instant. Bam-bam. Toc toc. Toc toc ?
« Je suis pas là, revenez demain ! » Nan mais ils foutent quoi à l’accueil, sérieusement ? La porte s’ouvre, et Karan comprend avant même que la silhouette ne se dessine complètement dans la pénombre des braseros naissants. Bam, bam, bambambambam. Interdit, l’Espoir Igné voit sa Souveraine fermer la porte derrière elle. Darpana, derrière l’ordinateur, siffle entre ses dents. « Bon… Bonsoir, votre Altesse. Quel plaisir de vous voir ici ce soir, vous, astre parmi les astres, pour m’illuminer de votre douce présence ! » L’ironie acerbe perce déjà à ses mots, lui qui n’esquisse pas un geste. « Pardonnez mon manque flagrant d’éducation, mais une courbette en l’état ne serait pas des plus probantes. » Son index se lève, tourne un peu au-dessus de sa tête et va pointer le siège devant le bureau. « Installez-vous, je vous en prie, Madame. Que me vaut cette peine, vraiment ? Je croyais que nous avions rendez-vous après-demain ? » Rendez-vous, sa manière de formuler ce qui s’appelle convocation dans les courriers qu’il reçoit.
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Un souffle long. Un soupire lasse. Assise à son bureau, la Souveraine Ignée masse ses tempes en regardant son calendrier. L'hiver est sur le déclin, le printemps arrive et s'en suivra l'été dans cette ronde de la vie que sont les saisons. Si la Belle saison n'est pas pour tout de suite, Wilhelmina sait que le temps file dans une course effrénée. Elle aime planifier les choses, prendre de l'avance c'est pouvoir ensuite pouvoir gérer les imprévus, il y en a toujours. Il est de coutume que les Enfants des Volcans organisent conjointement les célébrations de la saison du Solstice d'été avec les Enfants des Vents. Si cela permet de déléguer et de se partager les tâches, cela signifie aussi être plus méticuleux sur l'organisation pour que personne ne se marche dessus et que tout reste en ordre. A son grand regret, cela signifie également qu'elle doit travailler de concert avec l'Espoir Igné en charge de la diplomatie et des relations politiques avec les autres Coven. En tant que cheffe spirituelle, elle peut se charger seule des célébrations religieuses, à l'exception de celle-ci. Elle imagine déjà sa mine narquoise et ses réflexions teintées de mépris. L'un des plus grands mystère à ce jour pour la Souveraine, comment cet homme a-t-il fait pour être choisi comme Espoir? Un sourire doux-amer se dessine sur son visage à cette pensée. Au font, le titre n'a jamais été aussi bien trouvé le concernant. Après tout l'Espoir ne peut advenir que si il y a doute, crainte et risque, sinon cela serait une Certitude. Des craintes et des doutes, elle en a énormément le concernant. Malgré tout, elle tente de sauver les apparences, de collaborer avec lui pour le bien des siens, parce que c'est son devoir en tant que Souveraine.
Elle se lève de sa chaise, et contourne son grand bureau de marbre noir. Elle s'arrête un instant devant l'immense cheminée dans lequel trône un feu imposant dont rayonne une forte chaleur, Hestia qui est allongée devant paisiblement lève les yeux vers elle, la mine interrogative puis voyant la mine de sa sorcière, comprend. Elle aussi soupire avant de se lever - Le fait-il vraiment ? - lui demande-t-elle. Question rhétorique, toutes les deux savent pertinemment que la réponse est oui. La matriarche regarde les flammes danser, comme pour y percevoir un signe, un message ou simplement en puiser la force pour l'entretient qui arrive. Elle est fière de son rang, de faire honneur à sa lignée et de pouvoir soutenir les siens. Pourtant, il lui arrive par moment, secrètement, de rêver à une vie plus simple, moins prenante, avec moins de responsabilités. Se délester rien qu'un instant de la charge qui pèse sur elle. Un nouveau souffle suivit d'une grand inspiration pour aspirer le courage irradiant du foyer. Elle vérifie d'un coup de main délicat que son chignon est toujours bien en place puis glisse ses mains sur sa grande robe noire pour en retirer les plies. Wilhelmina sourit, le sourire chaleureux et avenant mais néanmoins de circonstance, celui qu'on affiche par convenance et courtoisie, rien à voir avec le sourire franc et sincère, le spontanée qu'offre la réelle joie. Hestia vient au près d'elle et caresse doucement la main de Mina avec sa tête, un geste doux et apaisant. Elles quitte le bureau et commencent à arpenter les couloirs du Coeur du Magma.
Lorsqu'elles arrivent au niveau du bureau de l'Espoir Igné, à quelques mètres à peine de la porte, elles se font alpaguer par un membre de l'Accueil qui se met entre elles et leur destination -Bonsoir Souveraine. Désolé Souveraine, l'Espoir Igné a demandé à n'être déranger sous aucun prétexte. - Wilhelmina s'arrête dans sa marche, ne dit mot, elle se contente de toiser son interlocuteur d'un regard intense et d'un sourire convenu qui parle pour elle. Il reste là, un bref instant, hésitant. Elle sent le dilemme intense qui se joue en lui et qui le submerge, de qui craint-il le plus le courroux? A qui doit-il le plus obéissance ? Puis il baisse la tête et s'écarte -Désolé Souveraine de vous avoir retardé. -
- Elle hoche poliment la tête dans sa direction en signe de remerciement et reprend sa marche. Elle s'arrête devant la porte qui mène dans l'entre du Lion. La sorcière jette un œil à sa familière, elle appréhende les secondes qui vont suivre, elle sait pertinemment que ça ne sera pas simple, avec Karan ça ne l'est jamais. Puis elle toque à la porte. Elle entend vociférations de l'Espoir et un sourire amusée illumine son visage. Il est si prévisible. Sans prendre la peine d'insister en toquant en nouveau ou de s'annoncer, elle entre dans la pièce, Hestia à sa suite puis referme la porte derrière elles. Elle entend le sifflement de la familière de Karan mais ne relève pas. Elle porte son attention sur l'Espoir.Elle se lève de sa chaise, et contourne son grand bureau de marbre noir. Elle s'arrête un instant devant l'immense cheminée dans lequel trône un feu imposant dont rayonne une forte chaleur, Hestia qui est allongée devant paisiblement lève les yeux vers elle, la mine interrogative puis voyant la mine de sa sorcière, comprend. Elle aussi soupire avant de se lever - Le fait-il vraiment ? - lui demande-t-elle. Question rhétorique, toutes les deux savent pertinemment que la réponse est oui. La matriarche regarde les flammes danser, comme pour y percevoir un signe, un message ou simplement en puiser la force pour l'entretient qui arrive. Elle est fière de son rang, de faire honneur à sa lignée et de pouvoir soutenir les siens. Pourtant, il lui arrive par moment, secrètement, de rêver à une vie plus simple, moins prenante, avec moins de responsabilités. Se délester rien qu'un instant de la charge qui pèse sur elle. Un nouveau souffle suivit d'une grand inspiration pour aspirer le courage irradiant du foyer. Elle vérifie d'un coup de main délicat que son chignon est toujours bien en place puis glisse ses mains sur sa grande robe noire pour en retirer les plies. Wilhelmina sourit, le sourire chaleureux et avenant mais néanmoins de circonstance, celui qu'on affiche par convenance et courtoisie, rien à voir avec le sourire franc et sincère, le spontanée qu'offre la réelle joie. Hestia vient au près d'elle et caresse doucement la main de Mina avec sa tête, un geste doux et apaisant. Elles quitte le bureau et commencent à arpenter les couloirs du Coeur du Magma.
Lorsqu'elles arrivent au niveau du bureau de l'Espoir Igné, à quelques mètres à peine de la porte, elles se font alpaguer par un membre de l'Accueil qui se met entre elles et leur destination -Bonsoir Souveraine. Désolé Souveraine, l'Espoir Igné a demandé à n'être déranger sous aucun prétexte. - Wilhelmina s'arrête dans sa marche, ne dit mot, elle se contente de toiser son interlocuteur d'un regard intense et d'un sourire convenu qui parle pour elle. Il reste là, un bref instant, hésitant. Elle sent le dilemme intense qui se joue en lui et qui le submerge, de qui craint-il le plus le courroux? A qui doit-il le plus obéissance ? Puis il baisse la tête et s'écarte -Désolé Souveraine de vous avoir retardé. -
Il n'eut fallut que les premières paroles pour que les hostilités soient lancées. La femme n'est pas dupe, elle entend bien le ton acerbe derrière les flatteries. Elle tente vainement de réfréner un rictus d'agacement. - Bonsoir Espoir, je suis désolée de venir troubler votre soirée et de vous déranger à cette heure. - Une formule de politesse, sur un ton plat et peu convainquant. Désolée, elle aurait pu l'être sincèrement pour tout autre personne que lui. Elle prend alors place dans le siège qui lui est désigné, avec désinvolture, Hestia venant s'allonger à ses pieds. - Effectivement nous avons bien rendez-vous après-demain, mais ne vous inquiétez pas, vous aurez le temps de commencer et peut-être terminer votre compte rendu que je vous ai demandé. - Elle commence à le connaître le bougre et se doute bien que ce rapport n'est pas terminé et prêt à lui être remis comme elle l'espère depuis déjà deux semaines. - Je viens pour une toute autre affaire. Souhaitant être prévenante et sachant que vous avez déjà maintes choses à faire, je souhaiterai m'entretenir avec vous à propos des festivités du Solstice d'Eté. Vous en conviendrez, plus je m'y prendrais tôt, plus je serai sur que les choses seront fait en temps et en heure. - Lance-t-elle d'un air entendu sur le retard qu'elle obtint de l'Espoir sur ses demandes. Si seulement elle avait pu s'occuper de cela toute seule plutôt que de devoir s'imposer une fois de plus sa présence arrogante et irritante. - Je m'en serais bien chargée moi-même, vous pouvez me croire. Mais comme vous le savez, ces festivités se font conjointement avec le Coven des Enfants du Vents, ce qui implique vos prérogatives dans l'organisation. - Elle garde alors le silence pour prendre la température de sa réponse. Elle ne s'attend pas à ce qu'il saute de joie, elle sait pertinemment qu'il lui reprochera de venir le déranger pour une chose qui selon-lui, n'arrivera que dans plusieurs mois. Certes, elle s'y serait prise plus tardivement si elle avait confiance en lui et en sa ponctualité de travail. Il était hors de question de perdre la face, surtout devant un autre Coven.
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Elle ne semble pas lui prêter plus d’attention que cela, regard vaguement adressé alors qu’il l’invite à faire comme chez elle. Ses yeux à lui la fixent tandis qu’elle s’assied après lui avoir présenté des excuses qui n’en étaient clairement pas. Il aurait sûrement fait la même chose à sa place, ceci dit. Hestia vient s’allonger à ses pieds, son corps imposant beaucoup trop proche de son visage. Moue agacée prend naissance tandis qu’il se détourne légèrement pour fixer à nouveau le mur sur lequel il a appui. Sa place n’est pas de couper sa Souveraine dans ses propos, alors il l’écoute en silence sans esquisser d’autres gestes et ravale lentement les mots acerbes qui brûleraient de la remettre un peu à sa juste place : une emmerdeuse de premier rang, la Reine des Reines en cela.
Le Solstice d’Eté donc. D’une certaine manière, l’annonce ne le surprend pas vraiment, sans pour autant qu’il ne parvienne à en tirer une once de satisfaction. Un événement de cette taille demande un travail acharné à l’ensemble du coven – d’autant plus important si les aéromanciens ont décidé eux aussi de mettre les bouchées doubles. Pour lui, cela signifie de longs entretiens et des négociations acharnées avec leur représentant.e puis avec Wilhelmina afin de construire un accord et une répartition des tâches qui convient à tout le monde. Puis, obtenir les fonds, toujours en relation avec la Souveraine et le.a Solargentier.e, organiser ensuite la production des artisans pyromanciens avec le.a Magistrat.e, préparer les lieux, s’assurer de la logistique, vérifier que tous les détails auront été anticipés pour la bonne tenue de la cérémonie, préparer la défense, gérer la dissidence, et finalement bien bien fermer sa gueule quand elle monterait sur scène pour se draper de gloire.
Les pieds glissent pour revenir sur le sol et il se redresse d’un mouvement souple. Nan mais elle est sérieuse là ? Darp ne prend même pas la peine de s’adresser à son seul sorcier, paroles acides offertes à leur invitée également. « Darpana, un peu de respect s’il te plait. » Tu vas te laisser faire encore une fois ? Sa langue claque sèchement dans l’air tandis qu’il contourne la silhouette du gros chat pour se diriger de l’autre côté du bureau, visage fermé et pupilles glacées. « L’Espoir Igné est au service de son coven, donc oui. T’es pas contente tu dégages. » La lémur ne répond pas mais ne bouge pas non plus, toujours installée devant l’ordinateur. Karan adresse un regard en biais à sa Souveraine, sans prendre la peine de feindre un air gêné. Ils ont assez passé de temps ensemble pour qu’elle sache très bien que Darpana n’en faisait jamais qu’à sa tête, et prenait un malin plaisir à ruiner ses tentatives d’arrondir les angles. « Puis-je vous offrir quelque chose à boire, Madame ? J’ai du whisky naturellement, tourbé notamment, du vieux rhum, de l’armagnac, de la bière aussi, ou de l’eau. »
Son index glisse le long de l’arrête vive de son bureau, lui toujours debout à côté de son siège. Je te prends la même pizza que la dernière fois, Karan ? Une manière pour elle de dire pardon, cette fois à lui seul. Oui. Prends aussi un gros cookie, ils sont bons. L’Espoir Igné se détourne pour se diriger dans le fond de la pièce, en direction d’une armoire à proximité du vitrail, pour se servir un verre et éventuellement subvenir aux besoin de Dame Osborne. « Pardonnez ma naïve ignorance, Wilhelmina, mais j’eus pensé qu’une telle urgence aurait pu attendre après-demain. Vous avez de la chance de me trouver ici ce soir, ou vous disposez de très bonnes informations sur mes mouvements. » Qu’elle soit très bien informée, il n’en a pas le moindre doute. Qu’il soit un de ses sujets de préoccupation à ce point, beaucoup moins sûr.
Darpana ferme l’ordinateur et bondit pour agripper une corde au-dessus du bureau et rejoindre son terrain de jeu aérien. Il revient à sa place pour déposer les verres pleins et s’assied finalement en face d’elle. Liquide ambré s’en va tourner lentement dans le creux de sa main. « J’ai comme le sentiment que devoir demander ma participation vous déplait, mais nous ne pouvons tous deux que nous en remettre à la sagesse clairvoyante des ancêtres qui ont voulu cela. Vous représentez le pouvoir spirituel, et nul ne conteste votre autorité en cela, ni votre expérience. Je représente le pouvoir temporel, matériel, et ni l’un ni l’autre ne peut exercer pleinement ses fonctions sans l’aval de l’autre. Ne vous en déplaise, vous avez besoin de moi pour bien plus que trois jours de festivités une fois par an. » Son ton est strictement factuel et professionnel et la profondeur de ses pupilles ne trahit ni amusement, ni satisfaction à remettre les choses à leur place de cette manière.
« Avez-vous déjà vécu avec les humains, votre Excellence ? Qu’en savez-vous en réalité, en dehors des histoires – de l’histoire, pardon – de votre lignée, dont on raconte encore les exploits et les peines il y a fort longtemps, à Salem ? » Est-ce de la bêtise ou du calcul que de poser cette question, sans aucun rapport avec le sujet invoqué par la Souveraine et les préparatifs si urgents qu’ils devraient commencer dès ce soir ? La volonté égoïste de la faire tomber de son piédestal pour se faire maître du récit en plus de maître des lieux ? Le plaisir simple de jouer avec sa frustration, pour la faire payer de l’avoir arraché à ses occupations et ôter toute chance de finir son rapport ce soir ?
Le Solstice d’Eté donc. D’une certaine manière, l’annonce ne le surprend pas vraiment, sans pour autant qu’il ne parvienne à en tirer une once de satisfaction. Un événement de cette taille demande un travail acharné à l’ensemble du coven – d’autant plus important si les aéromanciens ont décidé eux aussi de mettre les bouchées doubles. Pour lui, cela signifie de longs entretiens et des négociations acharnées avec leur représentant.e puis avec Wilhelmina afin de construire un accord et une répartition des tâches qui convient à tout le monde. Puis, obtenir les fonds, toujours en relation avec la Souveraine et le.a Solargentier.e, organiser ensuite la production des artisans pyromanciens avec le.a Magistrat.e, préparer les lieux, s’assurer de la logistique, vérifier que tous les détails auront été anticipés pour la bonne tenue de la cérémonie, préparer la défense, gérer la dissidence, et finalement bien bien fermer sa gueule quand elle monterait sur scène pour se draper de gloire.
Les pieds glissent pour revenir sur le sol et il se redresse d’un mouvement souple. Nan mais elle est sérieuse là ? Darp ne prend même pas la peine de s’adresser à son seul sorcier, paroles acides offertes à leur invitée également. « Darpana, un peu de respect s’il te plait. » Tu vas te laisser faire encore une fois ? Sa langue claque sèchement dans l’air tandis qu’il contourne la silhouette du gros chat pour se diriger de l’autre côté du bureau, visage fermé et pupilles glacées. « L’Espoir Igné est au service de son coven, donc oui. T’es pas contente tu dégages. » La lémur ne répond pas mais ne bouge pas non plus, toujours installée devant l’ordinateur. Karan adresse un regard en biais à sa Souveraine, sans prendre la peine de feindre un air gêné. Ils ont assez passé de temps ensemble pour qu’elle sache très bien que Darpana n’en faisait jamais qu’à sa tête, et prenait un malin plaisir à ruiner ses tentatives d’arrondir les angles. « Puis-je vous offrir quelque chose à boire, Madame ? J’ai du whisky naturellement, tourbé notamment, du vieux rhum, de l’armagnac, de la bière aussi, ou de l’eau. »
Son index glisse le long de l’arrête vive de son bureau, lui toujours debout à côté de son siège. Je te prends la même pizza que la dernière fois, Karan ? Une manière pour elle de dire pardon, cette fois à lui seul. Oui. Prends aussi un gros cookie, ils sont bons. L’Espoir Igné se détourne pour se diriger dans le fond de la pièce, en direction d’une armoire à proximité du vitrail, pour se servir un verre et éventuellement subvenir aux besoin de Dame Osborne. « Pardonnez ma naïve ignorance, Wilhelmina, mais j’eus pensé qu’une telle urgence aurait pu attendre après-demain. Vous avez de la chance de me trouver ici ce soir, ou vous disposez de très bonnes informations sur mes mouvements. » Qu’elle soit très bien informée, il n’en a pas le moindre doute. Qu’il soit un de ses sujets de préoccupation à ce point, beaucoup moins sûr.
Darpana ferme l’ordinateur et bondit pour agripper une corde au-dessus du bureau et rejoindre son terrain de jeu aérien. Il revient à sa place pour déposer les verres pleins et s’assied finalement en face d’elle. Liquide ambré s’en va tourner lentement dans le creux de sa main. « J’ai comme le sentiment que devoir demander ma participation vous déplait, mais nous ne pouvons tous deux que nous en remettre à la sagesse clairvoyante des ancêtres qui ont voulu cela. Vous représentez le pouvoir spirituel, et nul ne conteste votre autorité en cela, ni votre expérience. Je représente le pouvoir temporel, matériel, et ni l’un ni l’autre ne peut exercer pleinement ses fonctions sans l’aval de l’autre. Ne vous en déplaise, vous avez besoin de moi pour bien plus que trois jours de festivités une fois par an. » Son ton est strictement factuel et professionnel et la profondeur de ses pupilles ne trahit ni amusement, ni satisfaction à remettre les choses à leur place de cette manière.
« Avez-vous déjà vécu avec les humains, votre Excellence ? Qu’en savez-vous en réalité, en dehors des histoires – de l’histoire, pardon – de votre lignée, dont on raconte encore les exploits et les peines il y a fort longtemps, à Salem ? » Est-ce de la bêtise ou du calcul que de poser cette question, sans aucun rapport avec le sujet invoqué par la Souveraine et les préparatifs si urgents qu’ils devraient commencer dès ce soir ? La volonté égoïste de la faire tomber de son piédestal pour se faire maître du récit en plus de maître des lieux ? Le plaisir simple de jouer avec sa frustration, pour la faire payer de l’avoir arraché à ses occupations et ôter toute chance de finir son rapport ce soir ?
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