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[Abandonné] Old town boy. - Ft Silas.

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Une soirée hein ? Ça sonne quoi ? Des retrouvailles ? Clairement, il ne sait pas si c’est une bonne idée. Silas, oh Silas. Oisin le connaît très clairement depuis l’adolescence. Et cet adolescent est devenu un homme attirant qui ne laisse plus indifférent. Oisin soupire alors qu’il est encore devant le miroir de chez lui. Il se gratte la nuque en se posant mille questions sur la chose, pesant des pour et des contres, fixant son téléphone et se demandant s’il doit appeler pour annuler ou non. Il soupire, venant alors passer une main sur son visage, puis ensuite sur son cou et dans sa nuque. Venant alors ensuite enfilant un pull classique et un jean. Le voilà parti une fois chaussé, avec encore des interrogations tel un gosse qui se questionne sur beaucoup de choses. Soupirant doucement, il regarde autour de lui. Les rues sont désertes, tandis qu’il traverse les plaines oniriques pour aller vers Old town en traversant alors tous les autres, avec encore des questions en tête.

Il soupire quand enfin, il est devant la porte de chez la personne chez qui il va passer tout simplement la soirée. Il hésite, mais finit par toquer et rentre sans attendre. Mauvaise manie un peu, mais il ne veut pas attendre qu’on vienne lui ouvrir la porte. Lui, c’est maintenant et de suite, donc, il entre, approchant alors encore et encore, pour rejoindre un salon accueillant. Il retire alors sa veste qu’il avait mise avant de sortir de son appartement. Il le voit alors et sourit un peu, levant alors la main doucement pour saluer.

“ Hey.” Un simple hey, en guise de bonjour, c’est largement suffisant, non ? Enfin, à ses yeux, oui, largement. Il est un peu timide, face à cet homme, ce bel homme. Il vient ensuite regarder autour de lui, comment pour se dire qu’il est à l’aise, aucunement timide.
Sílas Carter
Isolationniste
Sílas Carter
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Trombinoscope : [Abandonné] Old town boy. - Ft Silas. Tumblr_nghkufxUHK1sm2xdco1_540
Face claim : Park Yuri (박유리).
Pronoms RP : ((il/he))
Âge : 29 ans (29.08.1994 ♍︎).
Tuer le temps : ((Serveur au Friday 13th)) — des rêves en touches blanches et noires sous l’oreiller, il tente de ne pas les écraser mais, le piano s’est tu, à tout jamais semble-t-il. Passé la déconvenue de ses rêves grandioses, il a été contraint de revoir ses ambitions à la baisse pour payer ses factures.

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Familier : ((Icarus)) — Contrairement aux espérances de sa mère, il a été affublé d'un chat européen, duquel il ne se sépare presque jamais et qu’il traite comme un enfant, paraît-il.
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Compte en banque : 416
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old town boy
08.01.24



TW : aucun, sauf un chat relou

« Des morts morts ? »  S’il pouvait hausser un sourcil nul doute qu’il le ferait mais, faute de pouvoir s’illustrer dans une expression humaine, Icarus transmet toute sa perplexité par sa tête poilue qui se penche légèrement sur le côté tandis qu’il maintient l’une de ses pattes avants en l’air, les babines espacées de quelques degrés pour marquer toute sa déconvenue. « C’est une vraie question ? »  Demande son Sorcier en redressant son dos penché au-dessus du plan de travail, afin de poser les yeux sur son chat qui trône fièrement sur la table ; il lui dirait bien de descendre mais la réalité est qu’il vit davantage chez son familier que l’inverse. « C’est dégoûtant. »  « Tu vas finir dans le four. »  La fausse menace est proclamée tandis qu’il se replonge dans le livre de recettes posé devant lui, et qui ne semble pas vraiment le convaincre ; il faut dire qu’il connaît ses piètres talents de cuisinier alors il ne peut avoir trop d’ambition. « Je serais meilleur que ce que tu t’apprêtes à préparer. »  Sílas ne répond rien ; non pas parce qu’il ne l’a pas entendu mais parce que même avec toute la mauvaise foi du monde il ne pourrait le contredire.

Seulement voilà, son silence ne convient nullement à Icarus qui, après léché l’extrémité de sa patte relevée, la repose sagement sur la table tout en reprenant la parole, perturbant ainsi la lecture de son Sorcier qui tente, vainement, de comprendre une recette. Pourquoi est-ce si compliqué de faire un gâteau ? « Et sinon, il s’appelle comment ? »  La question pour le moins innocente produit un grognement agacé dans la gorge de Sílas, qui fronce ses sourcils en redressant son menton pour le toiser avec des yeux courroucés. « Oisín, ça fait quatre fois que je te le dis. On était ensemble à l’Académie. »  Les yeux du chat virevoltent de gauche à droite avant qu’il ne réponde, d’une voix laconique : « Me souviens pas. » Marquant une petite pause, il poursuit néanmoins : « Ensemble… C’est à dire ? »  Il fait exprès ? « En même temps. »  Précise calmement l’humain qui perd progressivement le peu de patience qu’il a, sans savoir ce qui le tanne le plus entre la recette et son chat. « Du coup vous n’étiez pas ensemble à l’Académie. »  C’est bon, il sait maintenant. « Mais si on était ensemble, je viens de te le dire ! »  « Tu viens de dire que vous y étiez en même temps ! »  Il va l’étriper si ça continue ; que risque un sorcier s’il tue lui-même son familier ? Non pas que l’idée traverse son esprit, mais un peu quand même.
Posant une main sur le comptoir, Sílas soupire nerveusement avant de prendre une fine inspiration pour tenter de se calmer, les doigts de sa main libre collant leurs extrémités comme pour mettre une emphase sur ce qui suit : « On y était ensemble parce qu’on y était en même temps, c’est ce que ça veut dire ! T’es pas le castor le plus utile du barrage, toi. » « Normal, je suis un chat, pas un castor. »

Sílas s’apprête à lui répondre quand quelques coups se font entendre contre la porte, l’occasion de lancer un dernier regard furieux en direction de son chat avant qu’il ne quitte la cuisine pour s’avancer vers l’entrée, sans avoir besoin de l’ouvrir puisque leur invité s’est invité tout seul ; le découvrant sur le palier de la porte, le coréen fronce d’abord ses sourcils sous l’étonnement avant de les hausser, peu habitué à ce qu’on franchisse le seuil de son appartement de la sorte. « IL EST LÀ ? »  Crie Icarus depuis la table, qui n’est pas visible depuis l’entrée mais qui est donc audible. « Mon chat. »  C’est une explication suffisante pour quiconque a déjà côtoyé Icarus alors il ne s’éternise pas sur le comportement de son familier, préférant se retourner en direction du salon, laissant le jeune homme se départir de sa veste. « Fais comme chez toi. »  dit-il par habitude même si, visiblement, son ami le fait déjà.

Il retourne machinalement dans la cuisine pour refermer le livre de recettes, abandonnant l’idée de cuisiner quelque chose de ses mains ; pour leur survie, il est peut-être préférable qu’ils commandent. « Tout va bien ? »  demande-t-il d’une voix d’abord sobre en arquant l’un de ses sourcils sous l’intérêt que cela lui procure, remarquant sans mal la timidité qui enveloppe son corps, le rendant curieusement inconfortable. Est-ce que sa seule présence provoque un tel effet à Oisín ? L’idée le fait lentement sourire, d’un sourire ô combien espiègle qui teinte même ses yeux d’une expression malicieuse, tandis qu’il se rapproche du malheureux, à pas de félin, appuyant son épaule contre le mur tout en croisant ses bras contre son torse finement musclé, sans le quitter des yeux un seul instant. Son regard, appuyé et insistant, le somme d’en faire de même malgré la timidité évidente qui corrompt autant ses gestes que ses traits, peut-être, d’un délice interdit de jouer avec le feu. « On ne dirait pas… »  murmure-t-il d’une voix plus suave, presque sensuelle, voilée d’une innocence trahie par le voile joueur de ses yeux caressants, qui ose l’attiser sans, encore, le frôler. Cruel, peut-être l’est-il un peu.

Crédits ; autumnpsd & itsbanacle