[Abandonné] it's a sho(rt)e story (priyanka)

L'époux Fraser-Ofori a été aperçu en ce début d'année à Grassmarket, paré de deux mocassins flambants mais au style douteux, issus de l'artisanat humain... C'est ce que les médias sorciers se seraient empressés d'écrire sur leur torchon, s'ils avaient eu l'œil assez affûté et l'esprit aussi mal placé.
Si Adama a toujours fait attention à son apparence comme tout un chacun, il ne s'est jamais vraiment senti obligé de faire monter le prix de ses vêtements ou même se formaliser sur quelques fantaisies que ce soit. C'est précisément pour cette ouverture d'esprit que Priyanka a très probablement voulu lui faire ce cadeau pour fêter Yule. Ce qui, au vu des trous dans lesdits mocassins, n'irait pas bien lui réchauffer les pieds ; mais l'attention était si personnalisée qu'Adama, prit d'un fou rire nerveux, lui avait promit de les porter la prochaine fois qu'ils iraient au marché. Fort heureusement pour lui qui souffrait déjà du froid de manière générale, le manteau blanc s'était tari et le soleil était présent malgré les basses températures de ce début janvier. C'était peut-être même pour ça que son animal fétiche était la panthera uncia : ainsi, il traversait la saison froide avec plus d'aise et de paix. Il sentait même son envie de siester plus importante à cette période de l'année, vivant au gré de cet animal qui, au fond comme dans la forme, parfois, il était.

Le petit chariot jaune à sa suite et Ali sur l'épaule, il brasse du regard l'entrée du Grassmarket, n'y trouvant pas encore son binôme d'emplettes.

"Ouuuuh que ça fait froid," grelotte l'oiseau d'une voix faisant songer à un grand-père emmitouflé dans son plaid, à la différence que seules ses plumes pouvaient bien le couvrir de la fraîcheur. Ces dernières se redressent comme après une douche froide avant de se replier doucement sur ses contours. "Je t'avais dit de rester à la maison, tu vas avoir le bec qui coule, - Comment ça, le bec qui coule ? Tu te moques parce qu'il est courbé, mon bec, c'est ça ? L'insolent se met à rire tandis que le bec formant un arc essaie de lui picorer l'oreille. Tu te moques, Adama Ofori, fils d'Annan Ofori ?" Et l'instant d'après, ses propres narines lui chatouillent comme une promesse de retour d'ascenseur rapide. "Mais non, mais non, j, je..." le concerné éternue à un niveau de décibels indécent, ce qui reste les seuls vrais dégâts de l'expérience. "C'est ça, va, toi aussi t'aurais dû rester à la maison au lieu de ramener ta fraise !" se défend avec brio le Calao, tandis qu'Adama sent qu'on le tapote dans son dos.

"Ah, tu vois, même Pri t'as retrouvé au bruit ! Bon matin, Pri ! Mes hommages !" s'esclaffe Ali en ouvrant un peu ses ailes pour l'occasion, bienheureux d'être de la partie aujourd'hui. "Ali a insisté pour venir mais il ne supporte pas le froid," explique le protecteur de l'Hermitage, se faisant niaquer un bout d'oreille au passage alors qu'il va pour enlacer d'un bras Priyanka pour l'embrasser sur la joue. "Comment tu vas ? Et la famille ? Les amis ? T'as pas froid, toi, au moins ? - Je voulais voir ta tête quand tu les verrais ! Je rentre juste après, si je vous dérange !" et s'il fallait parler des mocassins qu'on ne pouvait que remarquer désormais au vu de l'animal, ces derniers étaient garnis de pins : corgi, fraise, chat et irish clover. De quoi alimenter toute une virée au marché, s'il en est.

@priyanka gilmore

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Rayons de soleil tapant sur la fenêtre de la cuisine placée à l’est, odeur d’un thé vert à la fève de tonka encore fumant et le bruit du stylo grattant le papier, Priyanka essayait de terminer sa liste de courses tout en petit déjeunant. Myrtille était allongée sur le canapé à dormir paisiblement enveloppé dans un plaid. Si elle avait une petite cabane dans le jardin où aller, de temps en temps elle aimait bien venir dans le cottage. En tout cas Priya voyait bien que cette fois elle irait seule au marché. Ce n’est pas bien grave puisqu’elle retrouvera son binôme de courses.

Quelques gorgées de thé avalée alors qu’elle terminait de rédiger cette liste, elle ne fit pas trop attention à l’heure qui passait. C’est finalement un coup d’oeil d’abord furtif puis insistant sur sa montre qui la fit se dépêcher pour finir de se préparer. Pour le moment elle restait dans les temps, mais il valait mieux se dépêcher. Sa liste n’était pas finie, mais ce n’était pas grave c’était approximatif et au marché elle finit toujours par vagabonder d’un stand à l’autre, discuter avec les marchands et fais selon les produits qui sortent. Malgré que plus elle vieillit, plus la foule peut parfois l’angoisser, le marché est une source d’air frais pour elle en quelque sorte, un moment qu’elle apprécie. Petite elle accompagnait son paternel qui lui tenait bien la main pour pas qu’elle s’y perde, plus grande elle emmenait son fils avec lui avant qu’il n’intègre l’Académie. Archie se joint parfois à elle quand il est de retour de l’internat. C’est un endroit qu’elle connaît, où on la connaît donc ce n’est pas un bain de foule si angoissant. Elle a des piliers pour la raccrocher à quelque chose de rassurant ou à de doux souvenirs.

Emmitouflée dans son manteau, son écharpe, bonnet et gants mais toute colorée, Priya est assez visible. Tout dans l’élégance, dans ce manteau blanc d’hiver ressort une personne vêtue de rouge et jaune. Pointe de marrons avec ses chaussures et son pantalon ressortant sous son long manteau, et un chariot bleu nuit l’accompagnant, la demoiselle était prête à retrouver Adama.

Arrivée, elle repéra plutôt aisément Adama. Il l’attendait, chariot en main (tout aussi coloré que pouvait l’être Priya) son familier sur l’épaule. Familier plutôt reconnaissable qui en plus se mit à s’esclaffer quand elle arriva vers eux. « Bonjour. », souriait-elle, un peu amusée de les voir tous les deux se chamailler gentiment. Embrassade entre les deux adultes qui, malgré une différence d’âge, s’entendait très bien, et le marché allait pouvoir commencer. Enfin… Presque. « Oh… C’est donc pour ça que tu es ici Ali, je comprends mieux. J'étais étonné au vu du froid qu'il fait. », rigolait alors l’indienne en observant les pieds d’Adama qui portait les fameux mocassins. Promesse tenue de la part du sorcier, l’attention fit vraiment plaisir à Priya qui avait tenu à offrir un cadeau. Généreuse, cette femme aimait pouvoir faire plaisir aux autres. Les mocassins n’étaient pas les plus élégant qui soient, un style douteux… Étonnant quand on connaissait la miss toujours bien apprêté, bien habillé, qui adorait le shopping. Pour autant, c’était dans une optique un peu marrante ce cadeau. Et à priori ça lui faisait plaisir et c’est tout ce qui compte ! « Tout le monde ne va plus que parler de tes mocassins maintenant ! Après, ça te va bien franchement. Par contre ce n'est clairement pas pour tout le monde. Les pins les rendent… unique. », mais c’est ce qui faisait leur beauté, enfin… C’est subjectif. Observant Ali elle finit par dire « Tu peux rester si tu as envie, enfin moi ça ne me dérange pas, mais si tu as froid il vaut mieux que tu rentres j’imagine. Neela n’a même pas demander à venir, elle dormait à poing fermée au chaud sous un plaid, je crois qu’aujourd’hui aller dehors ne la tente pas beaucoup. », se tournant alors vers Adama elle pu lui répondre en bon et dû forme. « J’ai un peu froid oui, mais avec toutes les couches de vêtements que j’ai mise ça va. Mais autant commencer à marcher ça nous évitera de geler sur place. », dit-elle en commençant à bouger, intimant ainsi gentiment son acolyte de venir avec elle. « Sinon pour te répondre, ma famille va bien. Mon père était particulièrement en forme malgré qu’il n’apprécie que peu l’hiver. Et ma mère… Elle va bien », c’était loin d’être le seul. Certes il n’était pas pyromancien et habitué au froid, mais il avait tendance à préféré le printemps et l’été comme d’autres botanomancien certainement. Pour sa mère, elle restait vague, mais ce n’était pas un secret que sa relation n’était pas toujours au beau fixe avec elle. Elle en avait déjà un peu parler à Adama, de manière superficielle car une fois la conversation avait dû s’y prêter. « Et toi ? Tu vas bien ? Comment va ta femme ? », question sincère envers une personne qu’elle considérait, souhaitant savoir si tout allait bien, sans pour autant l’importuner ou le forcer à parler.

Priyanka, contrairement à certaines personnes dont on taira naturellement le nom, était bien plus parée face au froid que n'importe qui. Ses mocassins en faisant déjà une anomalie à part entière, et ce n'est pas les courants d'air passant par là qui l'ont fait éternuer un peu plus tôt, même si personne n'y mettrait sa main (ni son nez coulant) à couper. Son binôme de marché est même plutôt enjoué à les remarquer, il faut dire, c'est un choix qui n'avait guère été celui du Ofori, s'il fallait parler fashion. Les deux personnalités se rejoignent facilement dans une accolade amicale, des sourires, des mots qui sont eux aussi enrobés de légèreté.

"Tout le monde ne va plus que parler de tes mocassins maintenant ! Après, ça te va bien franchement. Par contre ce n'est clairement pas pour tout le monde. Les pins les rendent… unique. — Tu penses bien que je les ai enfilé pour une bonne raison ! Ca va, je laisse parler les gens. Tous les honneurs te reviennent pour les décorations et ça reste dans le thème de la famille." Animaux, plantes, il n'y avait pas à dire, ça avait été bien choisi, avec toutes les nuances de couleurs que cela pouvait apporter. Famille qui est, dans sa phrase, synonyme de coven. De quoi faire un liant pour leur passe-temps commun, sans oublier d'où ils venaient. Pri s'adresse ensuite au Calao, attentif comme un vieillard qui devrait tendre l'oreille pour l'entendre.

"Tu peux rester si tu as envie, enfin moi ça ne me dérange pas, mais si tu as froid il vaut mieux que tu rentres j’imagine. Neela n’a même pas demander à venir, elle dormait à poing fermée au chaud sous un plaid, je crois qu’aujourd’hui aller dehors ne la tente pas beaucoup. — Oh, ça voudrait donc dire que je suis plus téméraire que Neela, ça, non ? Hein ? Pas vrai ?" Ali attend l'approbation de son public, qui tarde toutefois - un peu - à arriver. Elle ne le rassure pas tant que ça pour ce qui est du froid, qu'elle confirme ressentir et engage une foulée, qu'il suit naturellement. "Ada, dis quelque chose au moins !" et le concerné se met à éternuer dans son coude, heureusement sans trop de dégâts associés, à croire que les bons esprits sont avec lui pour cette virée hivernale. "Rentre, Pri a raison, tu vas te faire du mal pour rien, regarde-moi, je me vide par le nez," et l'oiseau abdique peu après la reprise de parole de Priyanka, répondant à ses questions tout à fait légitimes sur sa famille, et si elle allait bien. Il la coupe très brièvement pour la saluer, et s'envole à tire d'ailes avec une grâce certaine, quoique sujette à débats.

Une fois repartis sur leur conversation initiale, elle reprend : "Et toi ? Tu vas bien ? Comment va ta femme ?" mais avant de s'appesantir sur son propre cas, Adama met un point d'honneur à accuser réception de tout ce qu'elle avait pu lui céder quant à ses propres sujets. "Tant mieux si tu vas bien et si la famille aussi, si jamais tu as un coup de mou ou si tu as besoin de quoi que ce soit, tu m'appelles ou tu viens à l'Hermitage, d'accord ?" c'est naturel, encore une fois, elle le sait, mais il y a de ces fois où il sent le besoin de le verbaliser, et il appuie son geste en lui tapotant l'épaule. "Bon, peut-être pas pour un rein, les miens sont pas les plus efficaces, si tu veux mon avis" contrebalance t-il doucement, avec l'humour qu'on lui connait : il en ricane lui-même un peu, jetant un coup d'oeil aux stands de légumes de saison, tandis qu'il se met (enfin) à déblatérer sur son propre cas.

"Ma femme va bien, merci, et moi aussi, juste une cruelle envie de dormir, je te raconte pas... en fait si, j'te raconte du coup, mais... hmpf." ses propos un peu emmêlés sont une mise en abîme qui saurait sans doute être appréciée. "Les désordres de certains zoomanciens, les reins marchent à moitié mais t'inquiètes pas qu'il y a du monde pour roupiller !" C'est dit un peu plus bas, sur le ton d'une confidence à moitié sérieuse, à moitié amusée. Puis reporte son attention sur la rangée de légumes. "Bon, qu'est-ce qu'on a de sympa sous le nez aujourd'hui ?" il n'en faut pas plus pour que le maraîcher se mette à déblatérer avec le cœur à l'ouvrage, après avoir redemandé à M. Ofori s'il allait bien, et puis à Mme Gilmore aussi. Des loups blancs qu'on aurait pas pu inventer sur le Grassmarket. "C'est très bien tout ça, mais j'ai aucune idée de recette pour cette semaine, en fait... ses yeux en billes vont chercher le visage de Pri, à qui il demande d'emblée : des suggestions ?" il est vrai que s'il y avait une meilleure boîte à idée culinairement parlant, c'était bien la concernée, et Adama serait idiot de s'en priver.

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À priori amusé du faite que les mocassins feraient parlé bon nombre de personnes, Priyanka aimait bien la vision qu’avait Adama sur les choses. Elle qui a par moment eu du mal à passer outre le regard des autres, aujourd’hui le zoomancien avait face à lui une femme qui arrivait elle aussi à s’amuser de telles choses. Si elle est la plupart du temps toujours bien habillé et élégante, elle n’a pas peur pour rire ou faire honneur à un cadeau à porter quelque chose d’un peu plus unique.

Sourire à l’évocation du mot famille, Priyanka savait qu’ici il parlait du coven. Ce coven qui l’avait elle aussi accueillie l’empêchant de se retrouver orpheline. Coven dans lequel elle s’investit depuis toujours. Si on fait fit de son voyage à la découverte de ses racines indiennes, elle était la plupart du temps au rendez-vous lorsque la famille avait besoin. Ce n’est pas pour rien qu’elle a accepté un rôle important, un rôle qui amène parfois de nouvelle personne au sein de cette grande famille.

Attention se détournant un instant vers Ali, la sorcière eut un petit rire en entendant le familier s’imaginer être plus téméraire. “En tout cas aujourd’hui oui. Tu l’es.”, flatteuse d’ego, regard légèrement amusé, la botanomancienne eut un large sourire envers l’oiseau lorsque celui-ci décidait finalement de partir, écoutant son sorcier.

Maintenant seul, la conversation reprit de plus belle, concernant les nouvelles. Hochant la tête à la proposition du plus âgé, elle savait qu’elle était toujours la bienvenue. Après tout, si ces deux âmes avaient sympathisé ce n’était pas pour rien, l’un comme l’autre ouvraient leur porte ou proposaient leur oreille attentive à quiconque avait besoin. Même pour simplement boire une tasse de thé. “Oui, merci.”, sincérité dans ses paroles, elle eut finalement un rire lorsqu’il vint faire un trait d’humour. “Normalement c'est bon, mais écoute si un moment tu as besoin, les miens sont pas trop mal.”, humour que la plus jeune continuait elle se sentait presque réchauffer simplement par la présence d’Adama. C’est simple, si la fleur douce qu’elle était pouvait se révéler sauvage aux contacts tactiles qu’elle n’appréciait pas toujours, Adama lui arrivait plutôt à l’approcher sans qu’elle ne se sente mal à l’aise. Il a fallut un petit moment d’adaptation malgré tout, mais elle savait comment le zoomancien était et il a su rapidement rendre la botanomancienne plus sereine.

Passant alors à lui, elle écoutait attentivement ces quelques confidences un peu amusée malgré tout par le ton qu’il employait. “Je vois, j’espère quand même que ça ira mieux et surtout… repose-toi.”, si elle n’était pas spécialement inquiète, elle ne pouvait s’empêcher de donner ce conseil qu’il a sans doute entendu maints et maints fois par d’autres personnes. Peu originale, elle s’en doutait, mais elle essayait à son tour. “Ou à défaut de dormir, tu peux essayer de faire des recettes qui te donnent un peu d’énergie.”, et justement son acolyte face au maraîcher recherchait une recette. “Moi je te conseille de prendre du chou fleur. L’autre jour j’ai testé en entrée une sorte de taboulé de chou fleur c’était vraiment pas mal ! Tu le râpes, et après tu assaisonnes un peu comme un taboulé et le chou fleur c’est bon pour garder la pêche en hiver !”, toujours des idées en tête, elle n’hésitait pas à les partager, c’était leur dada. Observant les autres légumes à disposition qu’avait présenter fièrement le maraîcher, la botanomancienne semblait hésité. “Après pour un plat je t’avoue que mon petit pêché mignon en ce moment c’est le risotto au poireau et brocolis. Mais je ne sais pas si tu as déjà cuisiner un risotto ? Ce n’est pas nécessairement le plus simple.”, véritable bavarde lorsqu’elle se mettait à parler recette, c’est finalement en voyant d’autres personnes voulant voir les légumes devant lesquels elle était que la sorcière se stoppait un peu. “Enfin, tu peux toujours prendre un poireau et faire une petite fondue de poireau classique mais efficace !” et sur ce elle se mit à demander de multiples légumes au maraîcher, ayant déjà une idée approximative de ce qu’elle cuisinera avec, laissant ensuite la place à son acolyte.

"Je vois, j’espère quand même que ça ira mieux et surtout… repose-toi. - Ah, ça, si je me reposais vraiment, y'aurait plus grand monde pour tourner à l'Hermitage... ou t'accompagner au marché !" encore que, son fils pourrait le faire, mais était-il le sidekick favori de Pri dans pareilles circonstances ? Adama, dans sa fierté toute mesurée, arborait ce privilège à l'instar d'un enfant à qui l'on aurait offert un blase de super-héros ; alors oui, il comptait bien le garder encore un peu, ne serait-ce que pour se sentir un peu soleil dans la vie d'une autre personne.

Il n'en demeure pas vrai qu'Adama, en hiver, se retrouve assailli par plus de choses qu'il ne pourrait parfois supporter. Si ses siestes réparatrices étaient nécessaires au quotidien et ce depuis longtemps, elles devenaient plus longues et difficiles à contrecarrer dès lors où les jours se raccourcissaient. S'il existait un système de congé pour les zoomanciens ayant la nécessité d'hiverner, il y a fort à parier que le Ofori n'en ferait rien.

"Ou à défaut de dormir, tu peux essayer de faire des recettes qui te donnent un peu d’énergie." Ah, ça, c'était une très bonne idée. Plus axé faune que flore cependant, il n'était guère le plus doué pour savoir ce qui pourrait réellement l'énergiser, surtout à cette saison où tous les fruits et légumes le permettant ne poussaient pas vraiment. Sa réflexion n'a pas le temps d'aller bien loin que l'indienne lui propose. "Moi je te conseille de prendre du chou fleur. L’autre jour j’ai testé en entrée une sorte de taboulé de chou fleur c’était vraiment pas mal ! Tu le râpes, et après tu assaisonnes un peu comme un taboulé et le chou fleur c’est bon pour garder la pêche en hiver ! — Non ?! Une salade... taboulé de chou fleur ?" c'est bien la première fois qu'Adama se confronte à pareille suggestion, il faut bien avouer, et son cerveau s'imagine ledit chou être râpé et agrémenté tel un taboulé, non sans rendre ses expressions faciales tout à fait éloquentes.

Il n'en faut pas plus pour que d'autres suggestions, qu'il attrape au vol comme trésors, soient glissées dans leur conversation, le maraîcher à l'écoute lui aussi de leur petit échange.

"Après pour un plat je t’avoue que mon petit pêché mignon en ce moment c’est le risotto au poireau et brocolis. Mais je ne sais pas si tu as déjà cuisiner un risotto ? Ce n’est pas nécessairement le plus simple." Priyanka lui propose ensuite la facilité, mais l'esprit compétiteur de la panthère se surprend lui-même de rester bloqué sur la première proposition. "Le seul riz que je ne sais pas rater, c'est le pilau. Le risotto, c'est une autre paire de manche, mais il faut bien commencer quelque part pour apprendre !" et il semblait on ne peut plus prompt à apprendre, en l'admettant sur ce ton. Adama pivote un peu vers le maraîcher, à qui il commande fatalement les légumes, précisant qu'il faudrait la dose pour deux. Il en profite pour demander à Pri. "Tu as peut-être un conseil pour ne pas rater le risotto ? Faire des erreurs ne me fait pas peur, tu vois, mais si ma femme est déçue, je m'en voudrais quand même un peu pour ça" c'est dit avec une certaine légèreté, cela travestit un peu la réalité, Ceridwen ne serait guère la première à le désaimer pour ça, ni même partir en croisade. Pour ça, et pour beaucoup d'autres choses, Adama se sentait tout à fait en joie d'être à ses côtés. Pour autant, il voulait lui faire passer un bon moment, et non l'inverse ; les repas étant précisément ce qu'ils partageaient le plus ces derniers temps. Mieux que rien au vu de leur train de vie respectif, non ?

Le maraîcher lui tend son tribut, Adama le paie en retour, laisse Priyanka faire ses emplettes à son tour. "Ah, par contre, j'ai une bonne idée de dessert !" qu'il laisse échapper à haute voix. "Une tarte aux kakis. J'espère qu'ils ont des kakis là-bas !" coup de menton vers la direction des étals fruitiers, cela valait mieux, sinon il se retrouverait encore le bec dans l'eau, dépourvu de meilleure idée pour satisfaire ses envies de sucré.

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Adama était vraiment son acolyte favori pour aller au marché. Ils s’étaient bien trouvé tous les deux. Chacun habitué du Grassmarket, à prendre le temps de discuter avec les différents marchands puis à parler ensemble. Ils avaient noué une véritable complicité malgré leur différence d’âge. Mais l’âge est parfois dans la tête même si le corps ne nous le rappelle en vieillissant.

Partie dans ses énumérations de recettes, elle rigolait un peu à l’air étonné du zoomancien. C’est vrai que Priya avait parfois des idées un peu étrange de recettes, d’autres fois c’était des découvertes internet, ou de bonnes vieilles recettes de son bouquin de cuisine qu’elle revisitait à sa sauce. De la créativité en cuisine, elle en avait à revendre et sa mère lui avait appris de nombreuses choses elle aussi. “Bon je t’avoue que manger froid l’hiver ce n’est pas toujours agréable, mais ça change d’un gratin de choux-fleurs !”, rigolait Priya pour répondre à cette histoire de salade.

Passant au risotto, elle ne fut pas surprise de savoir que ce n’était pas ce que connaissait le mieux le sorcier. Même pour elle il lui a fallu du temps avant de maîtriser la recette… “Je suis sûre qu’elle ne serait pas déçue !”, Priya prends les choses parfois un peu trop au sérieux, même si la légèreté d’Adama se faisait entendre. “Enfin, moi je te conseille d’être patients. Le bouillon tu le sert louche par louche, tu laisses cuire à couvert mais n’hésite pas à mélanger et goûter. Parfois on a l’impression que ce n’est pas cuit puis on a ajoute 1 louche et ça suffit… Au début j’avais la main un peu trop lourde sur le bouillon donc c’était trop cuit, pour ça que je dis ça, mais ne te fie pas à la lettre à ce qui est écrit en dosage sur les recettes internet, fais toi confiance c’est mieux.”, véritable sérieux dans son conseil, elle aimait vraiment partager un tel moment avec le gardien de l’Hermitage. Celui-ci d’ailleurs n’hésitait pas à l’emmener continuer leur tour du Grassmarket habituel en se dirigeants vers les fruits. “Tu sais que ça fait longtemps que je n’en ai pas manger, au moins 2 ans… Et j’y repensais l’autre jour car pendant les vacances Archie m’en a réclamer. Mais je n’ai pas trouvé à ce moment-là”, son regard observait les nombreux fruits, mais pour le moment aucune trace de kakis. Un air un peu déçue, mais les étals fruitiers étaient nombreux. “Priya ! Adama ! Vous allez bien ? Que puis-je fais pour vous aujourd’hui ?”, sourire aux lèvres, voix un peu forte pour se faire entendre, la femme qui gérait le stand happait ses clients habituels. “Salut Mary ! Et bien ça va écoute, et toi ? Ton fils va bien ?” prenant des nouvelles comme à son habitude, la botanomancienne en oubliait presque la raison de sa venue. “Oh et… On recherche des kakis, tu en as dans ton stock ?” voix douce, pas toujours forte elle peinait à se faire bien entendre… “Mon fils va bien oui, il a pu reprendre les cours ça y est. Bon après il n’a qu’à éviter de jouer les casse-cou dans les arbres, je lui ai déjà dit. Mais c’est bon sa cheville va mieux. Et tu veux des kiwis ? J’en ai pleins ici !”, décidément, Priya avait parfois du mal à se faire entendre.

Comme à l'accoutumée, Priyanka ne s'encombre que de peu d'artifices et lui livre avec grand plaisir ses quelques conseils culinaires, la star du jour étant le fameux risotto-à-ne-pas-rater (au propre comme au figuré). Adama l'écoute avec attention, les traits soudainement plus lisses avec ce sérieux qui s'imprime sur ses traits quelques instants. De la patience, c'est soit disant l'ingrédient le plus important. A l'entendre, il faut aussi avoir de l'expérience, pour ne pas dire un vécu proprement dit avec ce plat : il n'y a que de cette façon-là qu'il pourrait vraiment savoir comment ne pas le rater, en fin de compte. Il la gratifie bien entendu d'un merci à sa manière, et rebondit sur ses derniers conseils. "Je préfère l'internet Priyanka, moins de risques de se faire avoir !" d'autant plus que ce sont les humains qui ont créée ça, et pas des sorciers arithmanciens ou que sais-je encore. Sa réponse est d'ailleurs à la hauteur du respect limité qu'il porte aux humains pour leur médiocrité face à la nature, mais aussi de son âge qui le rapproche plus d'un boomer aujourd'hui que d'autre chose.

Suite à ses propos orientés dessert voire idéalement goûter, et leur pas se dirigeant eux aussi vers l'étal de fruits, sa binôme lui fait un aveu des plus terrifiants. "Tu sais que ça fait longtemps que je n’en ai pas manger, au moins 2 ans… Et j’y repensais l’autre jour car pendant les vacances Archie m’en a réclamer. Mais je n’ai pas trouvé à ce moment-là — Deux ans ?!" s'offusquerait il presque, une main sur le cœur pour le retenir d'épancher plus de maux. C'est un fruit local qu'il apprécie particulièrement, là où son Afrique de l'Est d'origine n'en prodiguait pas. Pour ça, il aurait fallu s'aventurer vers le Maghreb, qui n'avait jusqu'alors pas été du tout la porte à côté, il n'avait d'ailleurs visité que le sud marocain il y a longtemps, où la culture malienne et touareg se mêlaient parfois. L'Europe, elle, en était maintenant gorgée à certains endroits, les plants se cachant çà et là sur les territoires du continent. Il y avait tellement de choses ici auxquelles il n'avait été guère habitué le clair de sa vie, à commencer par le froid qui lui faisait goutter le nez encore à ces réflexions.

Il laisse Priya s'occuper de saluer Mary dans un premier temps, à qui il rend aussi les salutations sur le moment. La demande passée d'un bord de l'autre de l'étal, le téléphone arabe avec le brouhaha ambiant n'aidant pas, ne fait pas que suggérer un quiproquo, il le provoque. "Et tu veux des kiwis ? J’en ai pleins ici !" Adama ne peut pas s'empêcher de lâcher un rire digne de celui d'un enfant (orienté hihi plus que hehe), qui se serait amusé du moindre comique de geste avant ça. Ses billes sombres font un va et vient rapide entre les deux femmes, l'une des deux comprenant bien plus vite pourquoi il ricanait comme un crétin. "Des KAKI, K, A, K, I," défend t-il sans vouloir se montrer agressif pour un sou (ce qu'il n'était pas). "Les nôtres sont oranges de peau, vous en avez sous le coude, des kakis ? - Ohlà pardon, on ne s'entend plus !" un petit rire plus tard, Mary poursuit. "Je n'en ai pas, par contre vous devriez allez voir mon collègue là-bas, Jesse en a certainement, j'en ai vu passer dans ses caisses ce matin." un petit regard en coin vers Priyanka. "Bingo." ce qui voudrait aussi dire qu'en ce qui le concerne, il ne prendrait rien chez Mary, mais c'était un peu le jeu aussi, n'est-ce pas ? "Vous cherchiez quelque chose d'autre ? — Moi non, les kakis sont la priorité pour la team Ofori. Et toi Priya ?" si quelque chose lui faisait envie sur cet étal-ci, c'était son moment d'en profiter.

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L’internet Priyanka, c’est vrai que ça lui allait bien elle qui était toujours à donner des idées de recettes par-ci par-là ou même partager les bonnes adresses. Peut-être pas aussi rapide que google, mais c’était authentique avec elle. Alors elle eut un petit sourire à ce que lui disait Adama, quelque peu flattée qu’il préfère l’écouter plutôt que d’aller chercher des recettes sur internet par lui-même. Pas forcément étonnant, si Priyanka s’était adapté à certaines technologies humaines elle savait que bon nombres de sorciers pouvaient être frileux et sur certaines technologies elle rejoignait elle-même ce mode de pensée.

Acclimatée à l’ambiance du Grassmarket, Priyanka comme Adama continuaient leur périple vers les fruits. Toujours le sourire ancré sur son visage qui faisaient travailler ses zygomatiques alors qu’elle apercevait un Adama offusquer qu’elle n’ait pas manger de kaki depuis 2 ans elle s’amusait bien et ça la réchauffait d’être aussi bien accompagnée.

Parlant avec aisance avec Mary, elles arrivaient globalement à s’entendre. Pas spécialement amie, simplement l’ambiance d’un marché, une cliente habituée face à sa vendeuse. Des nouvelles simples, passait aux choses sérieuses, mais petite moue triste quand elle vit que Mary n’avait visiblement pas compris sa demande… Priyanka avait cette habitude à ne pas toujours se faire entendre au milieu du brouhaha du marché, mais ce n’était pas toujours plaisant. Rire d’Adama qui l’aidait à relativiser tout ça et retrouver assez vite son sourire, la botanomancienne fut contente qu’il prenne la relève. “Toujours difficile de se faire entendre ! Ce n’est pas grave.”, dit-elle à l’adresse de Mary. “Je te prendrais quelques canneberges et ce sera tout s’il te plaît.”, arrivait-elle alors à dire à la vendeuse qui l’entendait bien cette fois. “Tu fais bien, c’est les dernières de la saison, après j’en aurais plus !”, lui dit Mary en préparant un sac. Canneberges mit dans son chariot, rejoignant les légumes achetés plus tôt, elle se tournait vers son acolyte. “On peut aller voir Jesse.”, et elle l’emmenait au prochain étal. “Je te laisse parler, sinon Jesse va aussi croire que je veux des kiwis.”, plaisantait la sorcière, arrivant ainsi à rire de cette voix qui l’avait pourtant complexer durant ses jeunes années.

Devant chez Jesse il y avait un peu de monde, alors ils avaient le temps de patienter. “Il me reste quelques pommes… Je pense faire une compote de pomme-canneberge ce week-end, ça m’occupera.”, elle réfléchissait à haute voix, partageant son idée avec Adama même si celui-ci avait sûrement déjà du entendre cette association de goût lors d’un précédent marché aux côtés de Priyanka.

Il est vrai qu’une fois le marché foisonnant, il était de plus en plus difficile de se faire entendre à qui on voulait bien acheter. Plus que l’étal qui séparait, il y avait tout un panel de bruits qui s’agglutinaient : bavardages, froissements de sachets, bruit de caisse. Adama était habitué au sonore, pour ainsi dire, et peut-être avait-il eu aussi prit le pli très vite au sein même de sa fratrie. On ne peut pas dire qu’il y avait embargo sur les décibels, et sans doute avait-il hérité aussi de cette voix portant un peu plus fort, naturellement, parce qu’il avait fallu se faire entendre autrefois. Enfin ; il se portait toujours volontaire pour se faire porte-parole, ou hygiaphone (ou les deux à la fois).

Une fois la fin de course effectuée auprès de Mary, les deux acolytes s’en éloignent naturellement, leur pas s’orientant vers les fruits dudit Jesse.

“Je te laisse parler, sinon Jesse va aussi croire que je veux des kiwis.” Il n’en faut pas plus pour qu’il se remette à rire. “Oh, ça va, ç’aurait pas été triste dans tous les cas, j’aurais remis le couvert.” Répéter plus haut, mais aussi rire de nouveau, aussi. Sans se moquer, parce que le fond de la chose n’est pas vraiment là. Installés dans la petite file pour attendre leur tour (c’est qu’il a du pedigree, le Jesse !), Pri se met à penser à voix haute, Adama pour éternel public. “Il me reste quelques pommes… Je pense faire une compote de pomme-canneberge ce week-end, ça m’occupera. — Si tu veux des idées pour t’occuper ce week-end, j’ai un tas d’idées à te proposer.”

C’est dit d’un ton léger : il s’imaginait bien que Pri ne pouvait pas s’ennuyer, pas avec un fils à la maison et un familier comme le sien… pas vrai ?

“Une balade près du linlithgow loch, un atelier sculpture sur bois chez Ofori ou bien une visite guidée d’un petit cottage avec bientôt dix chèvres… onze ? Je sais plus. Il faut que je revoie mon argumentaire.”

Auprès de sa femme, précisément. Adama était si proche des animaux qu’il pourrait leur donner un toit, s’il le fallait. Leur terrain n’était cependant pas immense et il fallait bien se rendre à l’évidence que cela demandait de l’entretien et du temps, ce que l’emploi du temps du couple Fraser-Ofori retarderait forcément. Il songe même à demander à sa sœur, Joana, si elle ne serait pas d’accord pour les accueillir sur son terrain à elle, en attendant que…

“Ce que je voulais dire, c’est qu’il faudrait qu’on t’invite pour un repas. J’en suis, et je suis persuadé que Ceridwen le serait aussi. Je te propose, elle ne sait pas encore, donc c’est officieux… bref : ça te dirait, un de ces quatre, de venir dîner ?” C’est alambiqué, parce qu’il est parti bavasser avec ses propres pensées à voix haute, et ses propres justifications qui avaient finalement du sens, si on arrivait à les replacer dans le bon ordre. “Non, je sais ! On peut se faire un truc en mode auberge espagnole ? Aïe aïe, ce serait vraiment bien tout ça.” Prendre des bons plats et se les partager. Ah, ça, c’était de l’idée ! Pour le quand en revanche, il faudrait forcément qu’il consulte sa moitié mais, en attendant, il pourrait bien s’exalter de quelques petits plans sur la comète. Surtout si c’était pour lui mettre autant de joie dans le regard, il n’allait vraiment pas chômer.

@priyanka gilmore

It's a sho(rt)e story

Début janvier

ft. @Adama Ofori

Corgi, fraise, chats et Irish clover au rendez-vous !

TW : aucun pour le moment

Pas de moqueries présentes, mais une complicité amicale entre les deux. Priyanka ne se vexait pas pour si peu, elle le savait : bien qu’habitué à cet environnement bruyant, et élevant la voix tant bien que mal, ça ne fonctionne pas toujours. Brouhaha incessant rythmant les courses, ils en faisaient eux-mêmes partis avec leurs éclats de rire.

Dans la file d’attente, patientant tranquillement en essayant tout de même de voir si quelques kaki traînaient sur l’étal. Priya se mit à penser à voix haute à ce qu’elle ferait avec les canneberges achetés quelques minutes auparavant quand des propositions d’activités pour ce week-end se mirent à fuser. “Onze chèvres ? Il faut que je vois ça ! Pas de mouton à venir ?”, dit-elle non sans un sourire. “Ce serait avec plaisir que je viendrais dîner. Et je ne dirais pas non à partager de bons plats.”, elle était partisane de cette mode auberge espagnole. Il faut dire que Priya ne vient jamais les mains vides en temps normal et adore partager des plats ici et là avec d’autres personnes pour découvrir aussi de nouvelles recettes voire des cuisines venue un peu d’ailleurs. “Ta sœur Joana pourrait se joindre à nous ? Enfin si ta femme est d’accord pour tout ça bien évidemment.”, Priya ne voulait pas prendre de décision à la place du couple, mais était toujours contente de croiser Joana. “Après rien ne presse, tu me tiens au courant quand tu as des dates !”, même si c’est dans quelques mois, Priya ne s’offusquerait point.

“Adama ! Priya ! Je suis tout à vous !”, finit par dire Jesse, arrivant face à eux. Si l’indienne saluait Jesse, elle laissait néanmoins le soin à Adama de parler des kaki. Plus simple. “Par contre... avant ça... Je vous ai aperçu à l'entrée du marché lors de ma pause et dites-moi que je n'ai pas rêver ? Adama tu portes vraiment des mocassins avec des fesses de corgi dessus ?”, rire de la brune face au visage perplexe, mais amusé qui se présente à elle, ça y est, quelqu'un remarquait enfin ces magnifiques mocassins !