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[Terminé] le poing de la discorde

2 participants
Alaois Ó Fearghail
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Alaois Ó Fearghail

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Face claim : Robert Sheehan
Pronoms RP : (he/his)
Âge : 34 ans
Tuer le temps : Gérant du "Friday 13th" officiellement, dans les affaires louches officieusement. Non pas que ça le comble dans sa vie, au contraire, il déteste quand il voit la dépendance parler, mais au moins, l'argent est facile. Sale, c'est vrai, mais il peut subvenir à ses besoins et surtout ceux de sa famille depuis bien longtemps grâce à cette source de revenus.
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Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


Compte en banque : 26
Arrivé.e le : 07/12/2023
Messages : 371
   

le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : un raton-laveur étrange.

" Tu n'as juste aucune imagination."


Heureusement qu'Alaois n'est pas de ceux qui se vexent rapidement, sinon, il l'aurait été un millier de fois avec l'autre aéromancien qui n'a de cesse de se moquer de lui. Mais c'est de bonne guerre et Cat ne tarde pas à mettre sa vengeance à exécution. S'il était plutôt adepte du credo "la vengeance est un plat qui se mange froid", il estime que le fait que le serveur allait se retrouver à son tour dans la neige était un facteur de froid suffisant pour ne pas trop attendre. Un rire sincère s'échappe de ses lèvres quand il entend le petit cri de surprise et son rire augmente encore plus sous les reproches du chat, ce qu'il pouvait être grognon, ce chat. Malgré tout, il accepte de lui servir de perchoir le temps que son sorcier le récupère, il lui devait bien ça, après tout.

" Je tiens à dire que si tu ne m'avais pas attaqué en premier, on en serait pas là, tu ne peux t'en prendre qu'à toi, je ne me suis que défendu."


Sourire innocent ornant ses lèvres, il regarde cependant la main qui lui est tendue, avec plus de méfiance cette fois-ci, il n'avait vraiment pas envie de retourner dans la neige une nouvelle fois.

" Pas de blague, fais gaffe sinon plus de crêpes..."


Cat vient finalement prendre sa main le remerciant une fois qu'il est debout, enlevant les derniers vestiges de neiges sur ses vêtements, avant de reprendre sa route pour rejoindre son appartement. Non sans se plaindre du froid qui ne voulait pas partir de sa peau.

" Si je tombe malade, ça sera de ta faute..."

Heureusement, ils ne tardent pas à entrer dans le hall d'entrée de son immeuble, le chauffage venant les envelopper dans une douce chaleur réconfortante. Quelques étages à monter encore et les voilà enfin devant la porte de son appartement où une voix chantant on ne sait quelle chanson se faisait entendre.

" Je te demanderais juste d'enlever tes chaussures en entrant, histoire de ne pas trop salir le reste de l'appartement. "

Cat est bien content de retrouver son chez lui, venant rapidement enlever ses chaussures pour les troquer avec des chaussons, en proposant même à Silas s'il le souhaitait. Veste mise sur le porte manteaux, chaussures rangées dans le meuble prévu a cet effet et venant faire la délimitation de l'entrée dans cette grande pièce à vivre, comprenant la cuisine ouverte, salon et salle à manger.

" Quoi ? T'es déjà là Cat ? C'est qui lui ? Tu comptes conclure ? Que je sache si je me barre ou pas..."

Venant à leurs rencontre, un raton-laveur, vêtu d'une robe bouffante rose, ressemblant à celle de la princesse dans la princesse et la grenouille, qui passe justement sur la télé du salon.

" C'est Silas, un des serveurs du bar, tu as vraiment une mémoire nulle, ce n'est pas croyable.... soit gentil avec eux, s'il te plait, je lui ai promis des crêpes."

" QUOI ?? Ils ont le droit à des crêpes alors que j'ai dû manger tes choux de Bruxelles dégueu là ? Vraiment, tu es le pire sorcier sur cette terre! "

Bien entendu, l'animal vient prendre une pause dramatique, alors que Cat, lui, est totalement désespéré.

" Bon, avant toutes choses... Silas ? Tu dois passer un test pour savoir si tu es digne de rester ici ou non. Que penses-tu de ma robe ? "

En disant cela, le familier vient tourner sur lui-même, pour montrer le vêtement sous toutes ses coutures. Le bouclé en profite pour se pencher vers l'invité et lui murmurer " pitié, dis lui qu'il est magnifique, sinon il va nous faire une scène pendant trois heures...." et après ça, il s'en va vers la cuisine, allant tout de même vérifier s'il avait réellement de quoi faire des crêpes.

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Sílas Carter
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Face claim : m. danet-fauvel.
Pronoms RP : ◦ il/him ◦
Âge : vingt-neuf ans (29.08)
Tuer le temps : c’est presque une histoire de famille à ce rythme; résident en chirurgie thoracique et cardiovasculaire au CHU d’Edimbourg, il ne vit que pour l’euphorie du bloc, du bistouri et de flanquer une bonne raclée à son paternel
Familier : Icarus est un chat européen qui adore emmerder son monde et qui est plutôt doué à la tâche (comme son sorcier, tout à fait)
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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : langage cru, harcèlement sexuel

Pétri par le froid, qui a imprégné ses vêtements et qui se répand avec crispation jusqu’à l’essence même de ses os fragiles, Sílas ne réagit pas vraiment lorsque son interlocuteur l’ampute de son imagination ; il le reconnaît sans mal, il ne discerne jamais de formes dans les nuages, ni n’invente d’histoires fantastiques avec aisance, pas plus qu’il ne voit un ange sous le corps de son patron, qui daigne enfin se relever, sous l’ombre d’une cruelle menace. L’écueil fait vibrer ses lèvres tremblantes d’un petit sourire, bien trop fin pour être interprété comme un réel amusement, bien que cela soit amplement le cas. « Compris. » Lorsque sa paume accueille celle de son adversaire, il exerce une pression sur ses muscles afin de l’aider à se redresser sur ses jambes, tandis que lui relève son dos dans le même mouvement. « Si je tombe malade, ça sera de ta faute… » « Je peux dire la même chose ! Regarde mes mains. » Joignant le geste à la parole, il tend l’une d’elles en signe de preuve irréfutable : le corps du délit est rouge, quoique piquée de blanc à la pulpe des doigts, si bien qu’il ne tarde pas à l’enfouir de nouveau près de son chat, dont le pelage la protège quelque peu de la rudesse environnante.

Heureusement, les deux garnements frissonnants finissent par rejoindre l’atmosphère chaleureuse d’un hall d’immeuble, dans lequel Sílas s’engouffre sans même réfléchir ; la tiédeur des lieux, quoique salvatrice, vient d’abord chatouiller ses joues qu’il sent froides, ainsi que ses mains qui sont douloureusement engourdies, ressentant même une certaine difficulté à plier ses doigts. « Ça va ? » Icarus pose une patte câline sur l’épaule de son sorcier, avant de lancer un regard courroucé en direction de celui qu’il juge responsable, et même coupable sans aucune autre forme de procès ; cette considération furibonde disparaît cependant lorsqu’ils arrivent devant la porte de l’appartement, derrière laquelle résonne une voix proclamant un refrain avec enjouement. « Je te demanderais juste d'enlever tes chaussures en entrant, histoire de ne pas trop salir le reste de l'appartement. » La demande le fait hausser un sourcil — plus que les bribes de chant qu’ils entendent, non pas en signe de protestation mais plutôt d’étonnement, puisqu’il applique également cette règle chez lui. « Oh misère, il est maniaque comme toi… Les Tic et Tac du ménage. » Il a encore trop froid pour faire un commentaire alors, fait plutôt rare de la part de sa langue venimeuse, celle-ci reste silencieuse.

Ils entrent dans l’appartement, et si Silas tente tout d’abord de se détacher de son familier dans le but de le déposer sur le sol, mais celui-ci s’y oppose viscéralement en restant accroché à son épaule. « Faut que j’enlève mon sweat… » Tente-t-il d’expliquer en regardant son chat qui, lui, lance des regards brefs en direction du bouclé ; se rapprochant alors du visage de son sorcier, il marmonne d’une voix basse, pendant que ce dernier enlève prestement ses vans sans même se pencher : « On l’connait pas, ce type. Tu ne regardes jamais les documentaires à la télévision ou quoi ? Il y a des tueurs en série partout ! » L’accent est mis sur le dernier mot, sans que cela ne vienne véritablement ébranlé celui qu’on tente de mettre en garde. N’ayant toujours pas enlevé son sweat, puisque ce dernier est retenu prisonnier par un chat devenu pot-de-colle, il n’a même pas le temps de réagir que…

 « Quoi ? T'es déjà là Cat ? » Est-ce qu’il porte une robe ? Se demande Icarus et Silas en regardant l’accoutrement féérique du raton-laveur, d’un air tout à fait incrédule, bouches entrouvertes et yeux fixés sur sa silhouette semblable à celle d’une petite fille un jour de carnaval. « C'est qui lui ? » Je crois qu’il porte une robe, se disent Icarus et Silas, en le regardant toujours d’un air perplexe, bien qu’ils l’ont quitté un instant des yeux pour se toiser eux-mêmes, avant d’y revenir, d’un air toujours aussi perplexe. « Tu comptes conclure ? Que je sache si je me barre ou pas… » Conclure quoi, se demande l’humain qui fronce légèrement les sourcils, quand le Chat lance un regard en sa direction, disant, d’une voix qui semble étranglée par l’angoisse : « La barre, il se l’est prise sur la tête je crois… » Est-ce que Silas se dit que cet appartement doit voir une pléiade d’amant.e.s défiler pour que ce soit la première pensée qui traverse le familier du bouclé ? Pourquoi il n’a pas songé au simple fait qu’il ait invité un ami ? Cette information, dévoilée par les bavardages sans voile du raton-laveur, l’étonne presque autant que la robe ; il lui faut quelques secondes pour déterminer divulgation est la plus surprenante. C’est le moment de réagir ? C’est le moment de réagir. Mais est-ce qu’on est sûrs qu’il porte une robe ? « Euh… » C’est bien d’avoir réagi, maintenant faudrait parler sans paniquer. Ne pas paniquer, ne pas paniquer. « Non, il n’y a que les crêpes qui vont se faire sauter ! » Et merde. Il a paniqué. « Et après c’est MOI qui dois apprendre la délicatesse ? » Peut-on revenir à la robe pour oublier ce qu’il vient de dire ? « C'est Silas, un des serveurs du bar, tu as vraiment une mémoire nulle, ce n'est pas croyable.... soit gentil avec eux, s'il te plait, je lui ai promis des crêpes. » Oui, il aurait pu le formuler comme ça, aussi. « C’est ce que je disais. Je suis là pour les crêpes. » Les crêpes qui vont se faire sauter dans la poêle pendant que lui hésite à sauter par la fenêtre, donc.

 « QUOI ?? Ils ont le droit à des crêpes alors que j'ai dû manger tes choux de Bruxelles dégueu là ? Vraiment, tu es le pire sorcier sur cette terre! » Le menton de Silas se baisse vers la naissance de sa gorge tandis qu’il regarde à gauche à droite avant de revenir sur son chat, qui lui semble tout à coup bien moins pénible ; un sentiment qui semble partagé puisque la boule de poils vient câliner le haut de son crâne poilu contre son menton imberbe.  « Bon, avant toutes choses... Silas ?  Tu dois passer un test pour savoir si tu es digne de rester ici ou non. » Il n’a plus du tout froid, d’un coup ; est-ce le chauffage, la robe du familier ou les crêpes qui lui fait cet effet ? Pendant que le petit raton tourne sur lui-même, faisant virevolter les pans de sa robe lilas sous son mouvement, le sorcier dépose son chat à ses pieds et s’empresse de retirer son sweat, en essayant de se rassurer sur le fait que, puisque son familier est un chat, il l’en est presque un aussi, et qu’un chat retombe toujours sur ses pattes.  « Que penses-tu de ma robe ? » Finalement, il préférerait parler des crêpes. « Pitié, dis lui qu'il est magnifique, sinon il va nous faire une scène pendant trois heures.... » Son hôte le presse gentiment de collaborer avec le raton et il le toise quelques secondes d’un air réprobateur suite à son abandon, avant d’hocher son menton de haut en bas ; un chat retombe toujours sur ses pattes, un chat retombe toujours sur ses pattes. « C’est… C’est super… Vraiment très… Bah je trouve, sincèrement que… » Bon, il y a peut-être des chats moins doués que d’autres. « Je peux t’aider si tu cherches un adjectif, j’en ai plein en réserve. » Icarus, assis entre les chaussettes noires de son sorcier, toise le raton d’un air presque méprisant ; il se prend un petit coup de pied pour cette réplique, mais cela ne l’empêche pas de demeurer dans la même position et d’en être un, de demeuré. « C’est vraiment très joli. La couleur te va bien aux…Poils ? » Dit-il entre affirmation et interrogation, n’étant pas très sûr du terme à employer dans cette situation. Teint ? On peut dire teint ? On est à quel étage ? « Du coup, j’ai réussi ou… » Il ne sait pas trop ce qu’il préfère mais, si le raton le chasse, au moins, cela réglera la question du saut par la fenêtre.

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9 DÉCEMBRE 2023



TW : un raton-laveur étrange.

Depuis le temps, Cat était habitué aux sorties du raton-laveur, alors il n'y faisait même plus attention, ne cherchait même pas à se défendre lorsqu'on insinuait que c'était un don juan ramenant ses conquêtes à la maison, parce que déjà, c'était lui qui payait le loyer donc il faisait bien ce qu'il voulait et de toute façon, débattre avec Bart était quelque chose d'impossible et d'épuisant, autant garder son énergie pour autre chose comme, entre autre, la cuisine. Cependant, en entendant la réponse de Silas, l'aéromancien dire que ce sont les crêpes qui vont sauter, il se dit qu'il aurait peut-être dû écouter. Sourcils un peu froncé, il regarde les trois autres personnes proches de lui, vraiment, cette discussion était très étrange. Mais Bart détourne bien vite le sujet, faisant passer le teste ultime au nouvel arrivant tandis que son sorcier vient tout de même prévenir l'autre de faire le gentil, histoire de ne pas avoir une scène digne des plus grandes tragédies dans les pattes, avant de se détourner vers la cuisine.

Le raton tourne sur lui même, dans une certaine grâce tout de même, avant d'écouter les bégaiements de l'humain, regardant le chat d'un mauvais œil lorsqu'il semble vouloir aider son sorcier, ce n'était pas à lui qui avait parler alors le chaton pouvait se taire, tout de même.

" C'est vrai ?? Tu le penses vraiment ? "

Mettant ses petites mains sur ses joues, Bart semble ravie, on pouvait aisément imaginer les joues rougies par le compliment, s'il avait été humain.

" C'est ma toute nouvelle acquisition, j'avais peur que cette couleur ne m'aille pas vraiment et vu qu'Alaois ne me dit pas toujours la vérité, pur pas me blesser, je préférais demander un avis extérieur ! En tout cas, tu as réussi, je t'autorise à rester ici, surtout si ça veut dire que je peux avoir des crêpes..."

Et aussi vite qu'il était arrivé, le familier repart sur le canapé, remettant en route son dessin animé, semblant ignorer d'un coup le reste du monde. Cat, de son côté, a sorti tout ce dont il avait besoin pour préparer le saint graal culinaire de cette soirée. Et en voyant son raton partir, il lance un regard au serveur, un peu désolé de la situation.

" J'aurais peut-être dû te dire "très étrange" en fait... Désolé pour ça..."


Il détaille un peu le sorcier devant lui, voyant bien que mine de rien, leurs guerre glacée les a bien trempé, lui non plus n'est pas en reste mais ... Les autres avant tout.

" Si tu veux prendre une douche pour te réchauffer, je dois bien avoir des vêtements qui te vont le temps de faire sécher les tiens."

Et puis il irait ensuite en prendre une aussi, histoire de ne pas tomber malade à son tour... ça laissera le temps à la pâte à crêpes de poser un peu avant de passer à la cuisson comme ça.

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Sílas Carter
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9 DÉCEMBRE 2023



TW : langage cru, harcèlement sexuel

Alaois a fait ce que tout bon soldat fait lorsque la guerre devient trop pénible pour être menée : il déserte ! Le fugitif, donc, s’échappe vers la base de repli qu’est la cuisine, laissant le coréen seul au front, entre la menace du chat grognon et la robe du raton. Quel ennemi est le plus virulent ? Celui qui se reçoit un coup de pied entre les oreilles, sûrement. « C’est vrai ?? Tu le penses vraiment ? » Non, mais visiblement il n’a pas le choix : c’est les crêpes ou la porte, et quitte à se manger l’un des deux, le choix est vite fait. « Bien sûr ! » Les mains appuyées sur ses hanches, il contemple le petit raton qui positionne ses deux pattes au niveau de ses joues poilues, en donnant l’impression d’être effarouché par les compliments reçus, ce qui, étrangement, attendrit quelque peu le sorcier, mais pas le chat qui, lui, le toise toujours avec un mépris qui n’est guère dissimulé. « C'est ma toute nouvelle acquisition, j'avais peur que cette couleur ne m'aille pas vraiment… » « C’est le cas. » Marmonne Icarus, d’une voix bien trop faible pour que les autres puissent l’entendre — et heureusement, évitant de justesse l’incident diplomatique. « …et vu qu'Alaois ne me dit pas toujours la vérité, pur pas me blesser, je préférais demander un avis extérieur ! » Ses premières dents plantées dans le coeur de sa lèvre inférieure, il hoche son menton de haut en bas avec mollesse, sans le quitter des yeux. « En tout cas, tu as réussi, je t'autorise à rester ici, surtout si ça veut dire que je peux avoir des crêpes... » Le bas de sa robe glissant sur le sol, le raton tourne les  pattes pour aller s’installe sur son canapé, reprenant le fil d’un dessin-animé qui retient, quelques secondes, l’attention de Sílas.

C’est la voix de Cat qui le ramène à la réalité, et il porte sur lui un regard désolé, ce qui oblige le plus jeune à secouer son menton de gauche à droite, dédramatisant la situation d’un geste de la main. « J’aurais peut-être dû te dire "très étrange" en fait... Désolé pour ça… » « Aucun problème. » La réponse est sobre mais, en quelques secondes, il change d’humeur pour arborer une expression plus malicieuse, qui fait écho aux mots qui glissent sur son sourire espiègle : « J’attends seulement de te voir dans la même robe. » « N’importe quoi. » Râleur, le chat se remet droit sur ses pattes avant de se hisser par un bond sur le meuble le plus proche de lui, afin de déposer une patte sur le poignet de son sorcier ; ce dernier comprend instinctivement le message silencieux, puisqu’il ouvre ses bras en direction de son familier, le portant contre son torse. Fier, Icarus pose une patte possessive sur l’épaule de Sílas, en reprenant son air hautain ; faudrait pas qu’on oublie qu’il n’a pas envie d’être là !

« Si tu veux prendre une douche pour te réchauffer, je dois bien avoir des vêtements qui te vont le temps de faire sécher les tiens. » « Il dit que t’es gros, là ? » Hein ? Fronçant légèrement ses sourcils sous la question de son familier, il lance un regard vers son chat puis vers Cat, en se demandant si c’est réellement le sous-entendu voulu ; à vue d’oeil, ils ont l’air d’avoir la même corpulence, pourtant… Essayant de ne pas s’attarder sur cette interrogation, bien qu’il ait baissé le menton pour regarder son corps l’espace de quelques secondes, Sílas suit son hôte jusqu’à la salle de bain, après que ce dernier lui ait donné quelques vêtements de rechange. « Merci. » Dit-il simplement en déposant les vêtements prêtés sur le bord du lavabo, tournant le dos à Cat pendant que Icarus, les deux pattes sur l’épaule de son Sorcier et le haut du corps légèrement relevé, lance un : « Toi, tu sors. » à l’attention de leur hôte, qui se voit donc mettre à la porte de sa propre salle de bain.

Lorsqu’il a refermé la porte — sous l’oeil vigilant d’Icarus, ce dernier se voit subir quelques remontrances. « Eh… » Glissant ses deux mains sour les aisselles de son chat, Sílas le soulève de quelques degrés devant lui en demandant, les sourcils froncés : « Pourquoi t’es mauvais comme ça ? » Les pattes arrières qui pendouillent dans le vide, les pattes avants tendues vers le plafond, il répond, mauvais comme la peste : « Je l’aime pas. Il ne m’inspire pas confiance. T’as vu son familier ?! C’est un appartement zinzins ici. » Un soupir d’agacement passant la barrière de ses lèvres, le sorcier dépose son familier à côté des vêtements, en commençant à retirer son t-shirt, après avoir vérifié que les stores étaient baissés. « NOOOOOOOON » D’un bond, le Chat saute sur le torse de son sorcier qui, se prenant les pieds dans le tapis, chute lourdement sur le sol dans un vacarme assourdissant. « AÏE ! PUTAIN DE… » Le dos ayant lourdement cogné contre le parquet sombre — grave erreur car on y voit toute la poussière mais ce n’est pas le sujet, il plisse une paupière  sous la douleur avant de se percher sur ses coudes, lançant un regard furieux à son chat qui, lui, trône fièrement sur son torse à moitié dévoilé par son t-shirt relevé. « Mais qu’est-ce que tu fous ?! » « Il y a peut-être des caméras cachées. Tu sais, derrière le miroir ? Peut-être même qu’il y a des micros, qu’il nous écoute… Chuuuuut, les oreilles ont des murs… » Finalement, il aurait dû sauter par la fenêtre. « C’est l’inverse. » Le faisant déguerpir d’un geste un peu brusque, Sílas se remet debout en grognant, finissant d’enlever son t-shirt humide. « On devrait bloquer la porte. » Regardant rapidement autour de lui, Icarus cherche de quoi sécuriser l’accès à la salle de bain et, faute de chaise pour fixer la poignée, il se dit que sa patte fera l’affaire. « Vas-y,  prends ta douche, j’te protège. » Le crétin poilu est assis devant la porte, une patte relevée et appuyée contre le panneau de bois, visiblement sûr qu’aucune pression ne le fera céder. « Si tu finis découpé en morceaux dans sa cave, n’oublie pas que je t’ai prévenu. »

La douche ne dure qu’une dizaine de minutes, mais il a l’impression d’y être resté des heures ; Icarus, lui, n’a pas quitté son poste de commandement, et n’a daigné enlevé sa patte que lorsque son sorcier était habillé. Les cheveux encore humides, il vient les frotter avec sa serviette en les ébouriffant quelque peu, avant d’enfin sortir de la salle de bain pour rejoindre la cuisine, Icarus sur ses talons ; en passant, il dépose ses vêtements humides sur une chaise, en espérant qu’ils soient secs pour l’heure du départ. « Alors, les crêpes, elles sont prêtes ? »

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9 DÉCEMBRE 2023



TW : le chaos...

Ok, Cat aurait peut-être vraiment dû faire attention à ce que son idiot de familier avait pu dire, vu comment Silas répond de manière très sobre. Bart l'avait cassé, c'était ça. Cat fronce un peu les sourcils, alors qu'il s'apprête à demander si tout allait bien. Mais la malice revient vient vite chez le coréen, ce qui rassure instantanément l'aéromancien qui attend presque avec impatience la suite et il faut dire qu'il n'est pas déçu.

" Si tu veux me voir en robe de princesse, il faut m'emmener en soirée déguisée."

Petit sourire en coin, Alaois n'était pas du genre à se fier aux clichés des vêtements ou même des couleurs genrées, bien au contraire, alors porter une robe de princesse, encore plus dans un contexte de fête, ça ne lui posait aucun souci, même s'il était plus habitué aux pantalons et autres couleurs plus sombres, vu son métier officieux qui demandait parfois de fuir et se cacher. Et avouez qu'une rose a volants rose bonbon, ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux. En parlant vêtements, le bouclé vient observer à quel point ceux de son invité sont trempés, il ne pouvait absolument pas le laisser ainsi, il lui propose donc de prendre une douche, lui propose même de lui prêter quelques vêtements le temps que les siens sèchent. Mais une nouvelle fois, les sourcils d'Alaois se froncent, devant la question assassine du félin.

" Quoi ? Mais non, je n'ai pas dit ça, Silas a juste des muscles plus développés que moi, ses épaules sont donc plus carrées que les miennes, selon la coupe, ça peut juste être désagréable."

Vraiment, il ne comprenait pas à quoi le chat jouait, comme cette impression qu'il défendait un territoire avec hargne.

" Il faut arrêter de voir le mal partout, chaton."


Au final, il n'était peut-être pas mieux que Bart sur certains points, est-ce que la suite de la soirée allait bien se passer avec deux agents du chaos ? Entre un complètement perché et l'autre aigri, ça promettait... Toujours est-il que le sorcier fait signe à ses invités de le suivre, partant chercher ce qu'il fallait dans son armoire qui, heureusement contenait exactement ce qu'il fallait pour l'autre enfant des vents. Vint le moment de la salle de bain, Cat vient expliquer rapidement les choses, venant fermer les stores en utilisant la télékinésie. Et c'est en entendant le chat lui dire de sortir qu'il éclate de rire.

" Je n'avais pas l'intention de rester, je t'avoue."

Le voyeurisme c'était pas trop son truc, sauf pour chercher un truc compromettant et puis de toute façon, il avait des crêpes à faire. Passant tout de même devant Bart, il essaye de lui tirer les vers du nez, pour savoir ce qu'il a bien pu dire au plus jeune, mais l'animal se contente de grogner que " j'crois pas que ton père était vitrier, donc bouge, je ne vois rien. " Très bien, le raton aurait une semaine pleine de repas de choux de Bruxelles, poireaux et autres légumes verts, mais ça, il ne le savait pas encore. C'est en retournant vers la cuisine que le bouclé entend des éclats de voix avant d'entendre un bruit sourd, comme si quelqu'un ou quelque chose tombait sur le sol... Le familier avait décidé d'en finir avec la vie et son sorcier ? Il se rapproche, tend l'oreille, se demande s'il devait intervenir ou demander si tout allait bien.... Il n'avait pas besoin d'un cadavre sur le dos ce soir, sérieusement. Finalement, il entend les deux continuer de discuter, visiblement, le chat ne lui faisait pas confiance et ça fait sourire doucement Alaois, si ce n'était que ça, il pouvait retourner à ses crêpes, Silas devait savoir gérer ce genre de situation.

Enfin, la préparation des crêpes commencent, il faut moins de 10 minutes pour faire la pâte en temps normal, mais à peine commence-t-il la recette que princesse transformée en raton vient trainer dans ses pattes, tirant doucement sur les vêtements pour attirer l'attention de son sorcier.

" Alaois.... tu m'en donneras, des crêpes, hein ? Alaois..... Pouah, tes vêtements sont trempés, mais vous avez fait quoi sérieux ? Eh, Alaois, réponds moi.... réponds moooooooooooooiiii Alaoiiiiiiiis pourquoi tu m'ignoreeeeeeee HEHO JE SUIS LA "

Aux grands mots, les grands moyens, l'animal par chercher un tabouret pour pouvoir monter sur le plan de travail, tabouret bien vite écarté par magie, faisant encore plus hurler le raton mécontent.

" Eh mais c'est pas juste pourquoi tu m'emmerdes comme ça !! Je veux t'aider et voilà comment tu me remercie bin super hin, franchement, tu es pas cool, je suis gentil, je suis mignon, je fais pas trop de bêtises, j'ai même pas fouillé dans les poubelles aujourd'hui et toi TU M'EMPECHES DE TE REGARDER FAIRE."

" Mais oui, tu en auras, va juste falloir que tu attendes que je termine et que je prenne une douche aussi. "


" Ah non, moi je veux une crêpe MAINTENANT."

" Ça va se finir tu en auras pas parce que me casse les pieds ET les oreilles, tu ne demandes même pas poliment."


" Mais je veux des crêpes !! "

D'un œil désespéré, l'aéromancien regarde le raton-laveur se laisser tomber au sol, main sur le front, dans une mimique des plus théâtrale, encore une fois. Au moins ça lui laisse le temps de mélanger le tout, juste à temps quand il entend la porte de la salle de bain s'ouvrir. Mais Bart n'a pas dit son dernier mot, sentant que l'heure de la douche de Cat était proche, voilà qu'il s'accroche au mollet du sorcier, qui commençait à s'avancer pour partir de la cuisine, se faisant ainsi trainer à la suite de ce dernier.

" Alaoiiiiiiiis je meurs de faiiiiiim donne moi juste une crêpe pour patienteeeeeeer je vais mourir, je vois la lumière, je ne vois pas pourquoi je devrais attendre que tu ailles prendre ta douche, en plus je suis sûr que tu me donneras la dernière crêpe parce que tu m'aimes pas et ça fait vraiment mal à mon petit coeur de raton, je peux en subir des choses, mais ça... non.... Nourris moiiiiiii Sinon, je te mors "

Sous tout ce vacarme, Cat arrive tout de même à entendre la question du plus jeune et heureusement d'ailleurs.

" Pas tout à fait, je laisse la pâte poser un peu, le temps d'aller prendre une douche aussi et après, j'attaque la cuisson."

" Je refuse que tu y ailles, je te jure que si je n'ai pas une crêpe MAINTENANT je saccage cet appartement et rien ne pourra m'en empêcher et - Eh !! Lâche-moi !! Alaois, repose moi à terre !! "

N'y tenant plus, Cat était venu saisir le raton chouineur, d'abord par la peau du coup avant de le récupérer par-dessous les bras, plongeant son regard dans le sien, avec un petit sourire carnassier qui ne donnait qu'une envie à l'animal :fuir.

" Soit tu me laisses tranquille et attends 10 minutes que je prenne une douche, sinon je t'oblige à prendre un bain ce soir. Tu choisis."

" OK C'EST BON j'arrête, descend moi de là, je refuse de prendre encore un bain, déjà assez eu de celui d'hier, LÂCHE MOIIIIIIIIIIIII. "

Se débattant avec force, Bart finit par retrouver le sol, partant vite se cacher sous la table de la salle à manger, toisant du regard les sorciers et le familier plus loin.
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" Bon, je me dépêche ... Je peux vous demander de surveiller la pâte tout de même ? Je n'ai pas trop confiance en Bart..."

Et qu'il connaissait bien le raton-laveur, car à peine la porte de la salle de bain fermé, le rongeur était au pied de Silas, le suppliant de le nourrir. Les dix minutes loin du bruit font un bien fou à Cat, qui savoure chaque seconde, bien qu'en fond, il entend bien quelques éclats de voix, Bart étant bien entendu, en train d'essayer par tous les moyens d'avoir accès au saladier poser sur le plan de travail. Une fois propre et habillé, Alaois se fige quelques secondes devant la porte, il n'était pas sûr de vouloir y retourner, en fait.... Mais quand même... les crêpes... Alors, non sans un soupir, il franchit le pas de la porte, retourne dans la pièce à vivre pour y découvrir le chaos :

" AAAAAAAAAAAAAAAAH A moiiiii à l'aideeeeeee on veut me tuer on m'empêche de mangeeeer mon sorcier est un incapable et  ramene des gens chelou à la maisooooon A l'aiiiiiiiideeeeee."

En raton, sans sa robe cette fois-ci, qu'il a surement enlevé dans une lutte acharnée, au vu de la façon dont elle était jeté sur le sol, tournait autour du plan de travail, tentant par tous les moyens d'y grimper, d'ailleurs, il tente une nouvelle fois d'escalader un meuble pour y retourner, jusqu'à ce qu'il sente un regard noir sur lui et qu'il se fige, se laissant tomber doucement au sol.

" Alaoiiiis coucou ! Ça va mieux ? oh euh... ne fait pas attention au bazar, on faisait que s'amuser haha, tes potes sont trop cools, faudrait les inviter plus souvent ! Allez, on va manger des crêpes ! Youhouuu.... quoi ? ....... Ok, c'est bon, j'ai compris... "

Tout penaud, le raton repart vers sa robe, qu'il reprend entre ses pattes, avant d'aller se cacher sous le plaid sur le canapé. Il avait bien vu au regard de Cat qu'il ne valait mieux pas continuer de l'agacer, sinon, il n'aurait vraiment rien du tout en dessert. Se massant les tempes, Alaois essaye de se calmer un peu, avant de chercher des yeux Silas et son familier.

" Merci d'avoir gardé le saladier, tu as mérité double ration de crêpes vu l'enfer qu'il a dû vous faire vivre..."

Se dirigeant une nouvelle fois vers la cuisine, il vient se saisir d'une crêpière, allumant le feu et le saladier, commençant alors à faire enfin, ce dont il rêvait depuis tout à l'heure.

" Ton félin mange aussi des crêpes ou il préfère autre chose ? "

Il préférait demander, après tout, ne voulant pas que le chat se sente à l'écart, c'était peut-être pour ça qu'il était aussi virulent avec lui.

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Sílas Carter
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Tuer le temps : c’est presque une histoire de famille à ce rythme; résident en chirurgie thoracique et cardiovasculaire au CHU d’Edimbourg, il ne vit que pour l’euphorie du bloc, du bistouri et de flanquer une bonne raclée à son paternel
Familier : Icarus est un chat européen qui adore emmerder son monde et qui est plutôt doué à la tâche (comme son sorcier, tout à fait)
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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : le chaos, encore et toujours

Une fois la grandiose surprise passée, ne reste que l’étrange attendrissement ressenti en observant les mimiques du raton en mal de compliments, qui ne s’est point attardé auprès de ses visiteurs ; le Chat, lui, ne peut s’empêcher de le regarder de loin, ne sachant pas très bien s’il ressent principalement du mépris ou de l’inquiétude concernant leur drôle de duo, qu’il juge, de prime, mal accordé. « Si tu veux me voir en robe de princesse, il faut m'emmener en soirée déguisée. » Cela sonne presque comme bravade, si bien que le plus jeune ne peut s’empêcher d’incliner son menton, laissant entrevoir la cisaille de sa mâchoire, tout en arborant un sourire grandement mutin, qui s’accorde fort bien avec l’étincelle malicieuse de ses yeux effilés. « Ne me tente pas. » Glisse-t-il en portant ses deux mains à son chat, qu’il porte contre lui puisque ce dernier ne semble pas vouloir user ses coussinets ; à moins que la raison soit tout autre ?

« Quoi ? Mais non, je n'ai pas dit ça, Silas a juste des muscles plus développés que moi, ses épaules sont donc plus carrées que les miennes, selon la coupe, ça peut juste être désagréable. »   Un peu perplexe quant à cette conversation qui est peut-être encore plus perturbante que la précédente, l’humain cligne plusieurs fois des yeux sans regarder ni l’un ni l’autre, tandis que le chat, lui, ne quitte pas le bouclé, assez mécontent qu’on ait défait aussi facilement le noeud qu’il avait établi. « Il faut arrêter de voir le mal partout, chaton. » « Comment. Tu. Viens. De. M’appeler ? » Scande nerveusement le Chat en bondissant des bras de son sorcier qui, le retient de justesse en passant une main sur son ventre un peu moins duveteux que le reste de son corps ; ses pattes avants veulent se tendre pour frapper le bouclé, tandis que ses oreilles se plaquent vers l’arrière et que les poils de son dos se hérissent comme soulevé par un vent de colère terrible. « CALME TOI ! » « LÂCHE-MOI J’VAIS ME LE FAIRE » Il ne fait rien du tout parce que son sorcier le retient, le plaquant contre son torse en pressant ses lèvres l’une contre l’autre d’un air désolé, même si, au fond, il ne peut s’empêcher de comprendre Icarus ; c’est qu’il a presque 30 ans, le bougre ! « J’ai pas contrarié ton familier, MOI. » Lui souffle-t-il en essayant de calmer les ardeurs de son chat, devenu boule-de-poils féroce qui vocifère en tentant de se dégager des bras de son sorcier par des contorsions qui finissent par le lasser.

Heureusement, il se calme lorsqu’ils arrivent dans la salle de bain, sans nul doute rassuré de savoir que l’indésirable va les quitter ; il ne manque pas de le presser en ce sens, d’ailleurs. « Je n'avais pas l'intention de rester, je t'avoue. » « Et on t’en r… » « -Merde. » Remercie. On t’en remercie. C’est ce qu’il allait dire mais bon, maintenant… Il y a une fenêtre aussi, dans cette pièce, non ? Heureusement bis, le bouclé s’en va et la terreur féline semble s’assagir, jusqu’à ce qu’il tente d’enlever son t-shirt… Libéré, délivré, il est à deux doigts de craquer. Dix minutes de complaintes, de menaces et de mise en garde plus tard, il ressort enfin de la salle de bain en pensant rejoindre le calme mais… « (…) en plus je suis sûr que tu me donneras la dernière crêpe parce que tu m'aimes pas et ça fait vraiment mal à mon petit coeur de raton, je peux en subir des choses, mais ça... non.... Nourris moiiiiiii Sinon, je te mors » S’arrêtant dans le couloir, il fronce légèrement ses sourcils en fronçant son petit nez, comprenant que son hôte n’est guère plus gâté que lui en matière de familier. Le sien, derrière sa jambe, fait dépasser sa tête sur le côté en marmonnant, tout bas : « Il est encore temps de partir… » Un grognement sourd s’extirpant des lèvres du coréen, il lui lance un regard exaspéré avant de s’avancer dans la pièce principale, en adressant des mots plus calmes au cuisinier qui, désespérément, subit les lamentations du raton qui devraient être dans un club de théâtre. « Pas tout à fait, je laisse la pâte poser un peu, le temps d'aller prendre une douche aussi et après, j'attaque la cuisson. » Cat parle, Sílas l’écoute mais ne le regarde pas un seul instant, les yeux rivés sur le raton qu’il traîne dans son sillage comme un véritable boulet vivant. « Je refuse que tu y ailles, je te jure que si je n'ai pas une crêpe MAINTENANT je saccage cet appartement et rien ne pourra m'en empêcher et - Eh !! Lâche-moi !! Alaois, repose moi à terre !! » Le bouclé, dont la patience a été largement élimée ce soir, saisit son familier pour le neutraliser, sous l’oeil incrédule du chat et du coréen, qui se font presque tout petit dans un coin. Dan a de la concurrence, non ? « Soit tu me laisses tranquille et attends 10 minutes que je prenne une douche, sinon je t'oblige à prendre un bain ce soir. Tu choisis. » « Et en plus, il ne se lave pas. » Le regard qu’il lance en direction du raton est emplit d’un jugement terrible, mais il l’abandonne rapidement pour monter sur la table sans trop se poser de questions puisque, chez lui, il a tous les droits. « OK C'EST BON j'arrête, descend moi de là, je refuse de prendre encore un bain, déjà assez eu de celui d'hier, LÂCHE MOIIIIIIIIIIIII. » L’enfant sur pattes s’extirpe miraculeusement de l’étreinte de Cat, pour finir sous la table ; Icarus, penchant sa tête au possible, le regarde d’en haut avant de reporter toute son attention sur le bouclé, tandis que le coréen, accoudé au comptoir de la cuisine, s’installe sur un des tabourets. Ne pas contrarier Dan, ne pas contrarier Cat. Libéré, délivré, ils le font un peu flipper.

« Bon, je me dépêche ... Je peux vous demander de surveiller la pâte tout de même ? Je n'ai pas trop confiance en Bart... » Tu m’étonnes, pense-t-il en hochant son menton de haut en bas dans des mouvements rapides, en affichant un large sourire confiant.   « Tu peux compter sur nous. » Affirme-t-il même, sans savoir que les dix prochaines minutes vont s’apparenter à un véritable parcourt du combattant…

À peine la porte de la salle de bain refermée, le raton revient d’un pas léger et souple jusqu’à l’humain qui se trouve encore dans la pièce et qui le voit venir avec méfiance ; sourcils froncés au-dessus de ses paupières, il prend une fine inspiration en le regardant approcher, arborant un air tout à fait innocent qu’il sait être fallacieux. De sa patte tendue, il tire un coup contre le bas de son pantalon, comme pour l’interpeller. « Oui ? » Le ton est calme, affable, peut-être un peu trop pour être sincère d’ailleurs. « J’ai faim. » AH. Il hausse ses sourcils en balayant la cuisine du regard pour lui trouver de quoi grignoter avant les crêpes mais, en revenant en sa direction, il se rend compte que le glouton n’est plus là. « LES CRÊPES » Se retournant vers la pâte qui repose, Sílas se rend compte que le raton s’apprête à plonger ses mains dans le saladier. « Bats les pattes ! » Usant de sa télékinésie pour rapprocher le saladier de ses mains, il souffle un quart de secondes avant de voir que le raton suit la même trajectoire ; trajectoire déviée par Icarus qui lui saute dessus pour le faire tomber. « Mais t’as pas mangé depuis combien de temps, toi ? » Puisque le raton est allongé sur le sol, entre le comptoir et le mur, Sílas se penche légèrement en avant sans quitter le saladier d’une main, en pointant un index autoritaire en sa direction. « Il va revenir, calme toi… » « Faut l’assommer. » Faisant claquer sa langue contre son palais, il lance un regard furibond vers Icarus avant de se redresser, déposant le saladier sur le plan de travail, en sécurité. Pour l’instant, du moins. « DE TOUTE FAÇON JE SUIS CHEZ MOI C’EST MOI QUI DÉCIDE » Il dit vrai mais c’est quand même faux, alors le coréen presse ses lèvres l’une contre l’autre avant de répondre, d’une voix sobre : « Tu paies le loyer ? » Icarus, posé devant le saladier comme un chevalier protégeant le dernier trésor de son royaume, croit bon de rajouter : « La vraie question est : est-ce qu’il paye pour les robes ? » Un moment de silence, d’échanges de regards, avant que le capricieux ne reprenne la parole dans un spectaculaire essor de voix. « J’AI FAIM J’AI FAIM J’AI FAIM J’AI FAIM J’AI FAIM J’AI FAIM J’AI FAIM J’AI FAIM J’AI FAIM J’AI FAIM » Le disque rayé est terrible, si bien que Silas se bouche les oreilles en reculant de quelques pas, ne pouvant s’empêcher de grimacer en le regardant. « FAIS LE TAIRE ! » C’est pas l’envie qui lui manque mais plutôt le comment…

Se rapprochant du raton, il tente de l’attraper pour lui refermer la bouche et l’empêcher de hurler vu l’heure tardive, mais... « AAAAAAAAAAAAAAAAH A moiiiii à l'aideeeeeee on veut me tuer on m'empêche de mangeeeer mon sorcier est un incapable et  ramene des gens chelou à la maisooooon A l'aiiiiiiiideeeeee » Hurle-t-il en courant dans l’appartement, revenant sans cesse auprès du plan de travail en espérant attraper la précieuse nourriture. « VIENS LÀ ET ARRÊTE DE HURLER J’AI DIT ! » Hurle-t-il en lui courant après dans l’appartement, pour l’empêcher de hurler, donc. « JE T’AVAIS DIT QUE C’ÉTAIT UN APPARTEMENT DE ZINZINS ICI » Hurle-t-il en les regardant faire, toujours près de la pâte à crêpe, sa longue queue se balançant dans le vide. C’est dans cette joyeuse ambiance que Cat revient dans sa cuisine, calmant tout ce joyeux monde ; le raton est le premier à subir le courroux visuel du maître des lieux. « Alaoiiiis coucou ! Ça va mieux ? oh euh... ne fait pas attention au bazar, on faisait que s'amuser haha, tes potes sont trop cools, faudrait les inviter plus souvent ! Allez, on va manger des crêpes ! Youhouuu.... quoi ? ....... Ok, c'est bon, j'ai compris.. » Le garnement, infernal et ingérable, mime la parfaite innocente en rejoignant son plaid et son canapé, pendant que le serveur reprend sa place sur le tabouret, un peu essoufflé il faut bien l’avouer. C’est les voisins qui doivent être contents de l’affaire. « Merci d'avoir gardé le saladier, tu as mérité double ration de crêpes vu l'enfer qu'il a dû vous faire vivre... » Glissant une main dans ses cheveux pour les replacer correctement — ou du moins essayer, il mordille l’intérieur de sa joue avant de répondre, dans un mensonge qui l’est pour rassurer : « Il est adorable. » Adorablement chiant, adorablement pénible, adorablement insupportable. Techniquement, ce n’est qu’un demi-mensonge.  « Mais je ne dis pas non à une double ration. » Et elle est amplement mérité, en effet.

La bonne nouvelle, c’est qu’après cet enfer, Cat commence enfin à faire les fameuses crêpes qui soulève tant de convoitise ; Icarus ramène son museau près de la crêpière pour le regarder faire, ou plutôt surveiller qu’il ne les empoisonne pas. « Ton félin mange aussi des crêpes ou il préfère autre chose ? » « Il… » Commence-t-il à dire, une nouvelle fois interrompu par le Chat dont il est question. « Le chat aime tout. Ou presque. » Ou presque parce que, lui, il ne l’aime pas ; cela changera peut-être avec les crêpes, à condition qu’elles soient réussies bien sûr. « Il a de l’énergie, le tien. » La phrase, simple constatation accompagnée d’un sourire amusé, se voit rapidement défaite par le Chat, toujours et encore : « Tu insinues que je suis mou ? » Libéré, délivré, il pense le tuer. « Tu m’énerves, va regarder la télévision en attendant que ce soit prêt. » « Avec Barbie-Les-Emmerdes ?! » Le regard noir suffit comme réponse positive et, bien que contraint et forcé, donnant même l’impression de marcher vers l’échafaud tant son pas est lent et sa tête triste, le Chat rejoint l’autre familier dans le salon. Soufflant d’être enfin au calme, puisque ces dernières minutes l’ont plus fatigué que sa journée de service derrière le bar et en salle, il reprend, appuyant ses coudes sur le comptoir. « Le tien, tu le nourris pas pour qu’il soit aussi affamé ou… » Les mots soulèvent un léger sourire mutin, car il se doute bien de la réponse.

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Tuer le temps : Gérant du "Friday 13th" officiellement, dans les affaires louches officieusement. Non pas que ça le comble dans sa vie, au contraire, il déteste quand il voit la dépendance parler, mais au moins, l'argent est facile. Sale, c'est vrai, mais il peut subvenir à ses besoins et surtout ceux de sa famille depuis bien longtemps grâce à cette source de revenus.
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Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : le calme après la tempête

Il savait sur Bart n'était pas un raton facile, il savait qu'il avait tendance à se comporter comme un enfant capricieux. Plusieurs fois, il s'était demandé si la théorie, selon laquelle le familier représentait réellement le fort intérieur de la personne, était vraie. Et puis il avait compris, de toute évidence, Bart était à la fois son enfant, mais aussi son adolescent intérieur, qui avaient endossé bien trop tôt des responsabilités d'adultes, étant ainsi forcés à oublier la tendre enfance et la découverte de l'adolescence, apprenant que trop vite la résilience, le don et surtout l'oubli de soi. Peut-être que s'il faisait un travail sur lui-même, Alaois verrait un changement chez Bart, mais il n'avait pas le temps pour ça, il avait encore beaucoup trop de choses sur les épaules pour décider d'aller soigner un peu les blessures invisibles qui lui parcourraient le corps et l'esprit. Il ferait ça plus tard, sur son lit de mort, peut-être.

Pourtant, en arrivant dans la salle, Cat ne s'attendait pas à ce que les choses aient autant dégénéré, heureusement que l'appartement en dessous du sien n'était pas loué, mais pour les voisins d'à côté... Il allait encore devoir aller s'excuser pour le bruit le lendemain... Bart, lui, sait très bien qu'il a été trop loin et à peine sent-il la présence de l'aéromancien qu'il se calme, tente une diversion avant de comprendre, au vu du regard noir d'Alaois, qu'il ferait mieux de faire profil bas. Ce qu'il fait, retournant vite se cacher le temps que l'orage passe. Le bouclé, lui, part derrière les fourneaux, non sans remercier Silas d'avoir su garder en sécurité le saladier.

" Oh, il sait l'être quand il veut, mais je sais aussi qu'il est ingérable parfois donc tu peux totalement le dire, j'ai bien vu la scène en arrivant."

Il sourit doucement quand le plus jeune dit qu'il ne dit cependant pas non à une double ration et observe le chat qui semble venir surveiller chacun de ses faits et gestes. Il le laisse faire, bien entendu, ne voulant pas encore une fois attiser sa colère. Alaois vient quand même demander si le chat mange également des crêpes et il se mord un peu les lèvres en entendant l'animal couper la parole du coréen. Décidément, ils n'avaient pas des familier facile, d'une certaine manière. Cat n'intervient pas lorsque la petite dispute se fait entendre, préférant continuer ses crêpes plutôt que d'intervenir, ayant tout de même un peu de peine pour le pauvre animal qui part la tête basse vers le canapé, là où Bart vient lui faire une petite place, lui demandant s'il veut un bout de plaid ou non. Au moins, ils ne se disputaient pas à leurs tours.

" Je le nourris... mais pas de ce qu'il veut, donc il rechigne toujours à manger, pire qu'un gosse... Le tien trouve toujours le petit mot ou le sujet pour appuyer où ça fait mal ... C'est un don, si tu veux mon avis. Il s'appelle comment, d'ailleurs ? "

La pile de pâte cuite continue de s'accumuler alors que le brun est concentré sur sa tâche, remontant parfois son regard sur son invité qui a l'air bien fatigué. Bien, il était temps de faire une pause et de manger, ils en avaient assez pour le moment. Sortant des petites assiettes, Cat fait signe à l'aéromancien de se servir alors qu'il sort de quoi accompagner les crêpes, appelant les deux familiers par la même occasion. Posant le miel proche de Silas, Cat finit par regarder le sol, là où le raton-laveur était, la mine peinée, lui tendant les bras après avoir prononcé un petit "désolé". Forcément attendrit par cette scène, Alaois vient prendre le familier dans ses bras, comme un bébé avant de retourner vers la petite assiette prévue pour lui, venant tartiner la crêpe de pâte à tartiner alors que l'animal ne le lâchait pas, le serrant entre ses petites pattes.

" Je voulais pas tu sais... mais je me suis laissé emporté... "
" Je sais, mais il n'y a pas qu'à moi à qui tu dois des excuses..."

Le raton semble hésiter, avant de regarder les deux invités.

" Désolé, j'ai été intenable avec vous alors que vous n'y étiez pour rien, ça ne recommencera plus."

Et une fois les excuses faites, le rongeur est reposé par terre, attrapant son assiette avant de repartir devant la télévision avec, ayant bien compris qu'après tout ceci, les autres auraient surement besoin d'un moment de calme et puis, il n'avait pas terminé son film. Alaois se retourne ensuite vers Icarus.

" Puisqu'on en est aux excuses, je suis aussi désolé pour tout à l'heure, je n'aurais pas dû t'appeler Chaton."

Une fois ceci fait, il part lui aussi s'asseoir sur un des tabourets, venant se faire une crêpe au sucre.

" Je ne sais pas si tu as cette impression aussi, Silas, mais j'ai l'impression d'avoir fait trois journées en une, c'est désagréable comme sensation... Quoiqu'il en soi, j'espère que ça vous plaira et bon appétit ! "

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9 DÉCEMBRE 2023



TW : non en fait ça va mieux

La tornade capricieuse s’étant assagie grâce à l’oeil furibond ayant été porté sur lui, le calme revient aussitôt dans la cuisine devenue amphithéâtre d’une lutte acharnée pour le précieux saladier, à présent soigneusement conservé entre les mains du cuisiner, qui s’affaire sous haute surveillance : l’oeil suspicieux du Chat qui, posé sur le plan de travail, suit minutieusement chacun de ses gestes. « Oh, il sait l'être quand il veut, mais je sais aussi qu'il est ingérable parfois donc tu peux totalement le dire, j'ai bien vu la scène en arrivant. » Ne voulant pas davantage accabler le pauvre Raton, qui souffre d’une faim terrible au point de ne plus se contrôler, le coréen grimace en détournant, quelques secondes, ses yeux en direction de la télévision, où celui-ci se trouve. « Quelle scène ? Il ne s’est rien passé ici. On a sagement attendu que tu reviennes. » Feint-il d’une voix encline à une parfaite innocence, en croisant ses bras sur le comptoir, ses mains se déposant sur ses biceps opposés, revenant visuellement vers les crêpes qui s’empilent dans un plat, avant de houspiller son familier ; ce dernier, d’une théâtralité proche de celle de Bart, s’éloigne en traînant les pattes comme s’il partait en direction du bagne, l’oeil larmoyant et les oreilles basses, sans que cela ne vienne attendrir le sorcier, bien trop habitué à cette manipulation pour en être encore adouci.

Les deux familiers sont donc obligés de composer avec la compagnie de l’autre et, curieusement, ils semblent plutôt bien s’entendre car ils partagent le canapé et le plaid sans se chamailler, offrant un peu de calme aux deux humains qui l’ont bien mérité. « Je le nourris... mais pas de ce qu'il veut, donc il rechigne toujours à manger, pire qu'un gosse… Le tien trouve toujours le petit mot ou le sujet pour appuyer où ça fait mal ... » Il presse ses lèvres l’une contre l’autre d’un air désolé, ne pouvant pas vraiment le contrarier sur ce point. « C'est un don, si tu veux mon avis. Il s'appelle comment, d'ailleurs ? » « Icarus. » Répond-t-il calmement, et d’un ton légèrement plus bas pour que le désigné ne l’entende pas car, Sílas le sait, il serait capable de rappliquer. « Il est plus gentil qu’il en a l’air. » Faut juste bien creuser : une fois que vous avez atteint la croute terrestre, continuez c’est tout droit.

Lorsque les crêpes sont enfin prêtes, il se redresse en affichant une mine grandement réjouie, qui a des allures d’expression enfantine ; son portrait s’adoucit encore plus lorsque le miel est déposé tout près de lui — Alaois n’a pas oublié, et que son Chat revient sur ses genoux en frottant sa tête poilue contre son bras. « T’en veux une, c’est ça ? » Le félin hoche sa petite tête de haut en bas, avant que leurs deux mentons se tournent vers le Raton, à présent porté d’une manière tout à fait adorable dans les bras de son Sorcier. Le familier de Cat n’affiche plus rien de l’enfant terrible, mais se confond à présent en excuses et mignonneries à son égard, obligeant le coréen à courber ses lèvres dans un sourire grandement attendri ; comment lui résister ? « Je voulais pas tu sais... mais je me suis laissé emporté… » Il fait bien de le préciser parce que personne n’avait remarqué. « Je sais, mais il n'y a pas qu'à moi à qui tu dois des excuses... » Après un court moment d’hésitation, le Raton se retourne vers leurs deux invités, l’un étant occupé à morceler une crêpe au miel en petits morceaux, pendant que le Chat engloutit déjà les dits morceaux. « Désolé, j'ai été intenable avec vous alors que vous n'y étiez pour rien, ça ne recommencera plus. » Le sourire qui lui est rendu prouve bien que l’humain ne garde aucune rancoeur ni colère à son égard. « Tu es totalement pardonné. » « Moi auchi ! » Rajoute Icarus avec la gueule pleine de morceaux de crêpe, les deux pattes avants appuyées sur le rebord du comptoir ; de toute évidence, ce qu’il mange lui plaît.

Pendant que son familier se repaît de sa crêpe, Sílas en attrape une pour lui-même, qu’il badigeonne d’une couche généreuse de miel, sans quitter des yeux son Chat. « Puisqu'on en est aux excuses, je suis aussi désolé pour tout à l'heure, je n'aurais pas dû t'appeler Chaton. » C’est une louable attention, et même Icarus le reconnaîtrait s’il n’était pas aussi revêche. « Ché bien de le reconnaître. » Prenant une fine inspiration, Sílas arrête de mâcher en baissant le regard vers son familier qui, lui aussi s’interrompt quelques secondes avant de reprendre : « Roh cha va ! Je plaichante. Pardon auchi. » Le Chat parle ouvertement la bouche pleine parce que personne ne lui a jamais dit de ne pas le faire ; de toute façon, ce serait peine perdue.

Venant flatter la tête de son familier avec quelques caresses, le coréen finit sa crêpe quand Alaois commence la sienne. « Je ne sais pas si tu as cette impression aussi, Silas, mais j'ai l'impression d'avoir fait trois journées en une, c'est désagréable comme sensation... » « Ché très bon. » Et ça se voit puisqu’il a le museau barbouillé de miel ; mais ce que voit surtout Sílas, c’est que le bouclé avoue être fatigué, ce qu’il interprète comme une possible façon de dire qu’il veut se reposer et être seul. « Quoiqu'il en soi, j'espère que ça vous plaira et bon appétit ! » Montant sur le comptoir pour venir capturer une crêpe entre ses dents, le Chat retourne au sol pour la conduire dans le salon, jusqu’à Bart, tandis que le coréen commence à se lever de son tabouret en disant, d’une voix calme :  « Si t’es fatigué on va te laisser te reposer ! Icarus, viens par ici. » Il ne l’écoute pas, bien sûr, bien trop occupé à se partager de manière totalement égalitaire la crêpe volée ; ils sont à deux poils de sortir la règle et le compas pour régler cette histoire.

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Tuer le temps : Gérant du "Friday 13th" officiellement, dans les affaires louches officieusement. Non pas que ça le comble dans sa vie, au contraire, il déteste quand il voit la dépendance parler, mais au moins, l'argent est facile. Sale, c'est vrai, mais il peut subvenir à ses besoins et surtout ceux de sa famille depuis bien longtemps grâce à cette source de revenus.
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Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


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TW : le calme après la tempête

Sagement, c'était le cas de le dire, c'était un sacré chaos quand il était revenu, mais il voit bien que Silas tente de minimiser le truc, est-ce qu'il pense vraiment qu'il peut priver son familier de crêpes ? En tout cas, il ne dit rien de plus, se contente de secouer doucement la tête, un sourire aux lèvres, alors qu'il continue sa cuisine. Finalement, il apprend comment le félin s'appelle, Icarus, ça lui allait bien, comme petit nom.

" Oh, je m'en doute, ne t'en fais pas, je le trouve amusant, en vrai."

Après tout, combien de fois avait-il vu quelqu'un jouer les gros durs pour au final se montrer aussi doux qu'un agneau, selon les moments, après avoir bien creusé ? Beaucoup trop dans sa courte vie, c'était ça, aussi d'avoir un commerce moins légal. Les crêpes finissent par être prêtre et heureusement, parce qu'Alaois commençait à avoir une crampe à l'estomac, pour autant, il n'oublie pas les bonnes manières, compte se servir en dernier et laisse tout tomber ou presque quand son raton-laveur revient s'excuser en faisant bien entendu fondre le cœur du coréen, mais comment résister à une bouille aussi adorable ? Surtout quand on est novice dans le domaine, mais ça, c'était une autre histoire.... Les deux invités acceptent les excuses de Bart, même le ronchon de service qui semble dévorer sa crêpe, au moins, il se régale et il faut avouer que ça réchauffe le cœur de l'aéromancien, qui, d'ailleurs, vient lui aussi présenter ses excuses, elles aussi acceptées, malgré la petite blague d'Icarus.

Enfin, quelque chose arrive dans son estomac et c'est l'une des meilleures sensations au monde pour le bouclé, qui ne se rend alors pas compte que ce qu'il dit peut être interprété comme une invitation à partir. Et ce n'est que lorsqu'il voit le serveur commencer à se lever, qu'il percute enfin, venant poser sa main sur l'avant-bras du coréen pour le faire se rasseoir.

" Désolé, je me suis mal exprimé. Ce n'était pas une invitation à t'en aller, c'était juste une réflexion comme ça. Ça serait vraiment méchant de ma part de t'inviter, te faire patienter autant pour au final ne manger qu'une pauvre crêpe. "

Un petit coup d'œil aux deux familiers plus loin, attendrit Cat, qui se dit que franchement, s'ils arrivaient à s'entendre, c'était bon signe, est-ce que Bart allait pouvoir se faire un peu plus d'amis maintenant ? Ça serait vraiment incroyable.

" Et puis, nos familier semble être dans une grande discussion autour du partage de crêpe, il ne vaut mieux pas les déranger..."

Et pour finir de faire comprendre que non, il ne le mettait pas dehors, Cat vient pousser le plat de crêpe et le miel vers son invité, lui offrant un grand sourire, venant finir la sienne alors qu'il semble un peu plus pensif d'un coup.

" Ça te plait quand même, de bosser au bar, malgré tout ? "

Malgré les clients chiants, collants, mais aussi les horaires tardives qu'ils pouvaient effectuer. Serveur, c'était très rarement une vocation et si les membres de sa bande se prêtaient bon gré mal gré au jeu, ils étaient bien heureux de ne pas faire ça tout le temps. Alors, le sorcier se demande si pour Silas aussi, ça lui laisse cette impression.


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Tuer le temps : c’est presque une histoire de famille à ce rythme; résident en chirurgie thoracique et cardiovasculaire au CHU d’Edimbourg, il ne vit que pour l’euphorie du bloc, du bistouri et de flanquer une bonne raclée à son paternel
Familier : Icarus est un chat européen qui adore emmerder son monde et qui est plutôt doué à la tâche (comme son sorcier, tout à fait)
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TW : non en fait ça va mieux

Si la prétendue harmonie contenue dans la cuisine ne semble pas convaincre Alaois, au moins a-t-il la délicatesse de ne pas le faire savoir à son interlocuteur, qui se tient toujours droit sur son tabouret ; du moins, il reste droit durant quelques minutes car, rapidement, il remonte un de ses genoux contre son torse, et entoure celui-ci de ses bras finement musclés, dont la peau laiteuse est partagée entre les grains de beauté et les petites auréoles rougeâtres, dont il vaut mieux taire la provenance pour l’instant. « Oh, je m'en doute, ne t'en fais pas, je le trouve amusant, en vrai. » Amusant n’est pas le premier mot qu’il emploierait pour qualifier Icarus mais, la phrase le fait lentement sourire, sans nul doute rassuré que son familier, grandement pénible, ne soit pas considéré que funestement.

Après les excuses formulées, partagées et acceptées, c’est l’arrivée du banquet ; les crêpes, joliment dorées et dégageant une odeur gourmande, parviennent même à étourdir le coeur du félin hautement râleur, qui profite assurément de celle qui lui est offerte. Les pattes arrière sur les cuisses de son sorcier, il appuie ses deux pattes avant sur la bordure du plan de travail pour mâchouiller chaque morceau de crêpe, avant d’en voler une entière pour la porter à son camarade, isolé dans le salon. Son Chat n’étant pas réputé pour être un exemple de partage et de générosité, Sílas ne peut s’empêcher de pivoter sur son tabouret pour le suivre des yeux, les sourcils froncés sous la curiosité, tout en achevant sa propre crêpe ; comme quoi tout peut arriver, même l’improbable.

Mais s’il se réjouit de cette collaboration culinaire, bien que les deux apparaissent comme en grande discussion pour le partage équitable du cercle moelleux, il se heurte rapidement à ce qu’il croit être un sous-entendu bien trop poli de son patron ; ce dernier déclame sa fatigue d’une manière tout à fait limpide, poussant le coréen à croire qu’il est l’heure du départ. Loin de s’en sentir offensé, bien au contraire, car comprenant fort bien que le bouclé veut être seul après une dure journée de labeur, il se lève de son tabouret en commençant à rappeler son familier qui, bien sûr, l’ignore sans aucune gêne. « Désolé, je me suis mal exprimé. Ce n'était pas une invitation à t'en aller, c'était juste une réflexion comme ça. » La réflexion comme ça ressemblait trait pour trait à une invitation mais il peut entendre qu’il n’est pas doué pour différencier l’un et l’autre ; en revanche, la main posée sur son bras, qui semble le ramener gentiment à une position assise, lui fait froncer ses sourcils avec amusement car il a un peu l’impression d’être un enfant. « Ça serait vraiment méchant de ma part de t'inviter, te faire patienter autant pour au final ne manger qu'une pauvre crêpe. » Trois si on compte celle mangée par le chat, et celle volée par le même crétin. Haussant simplement ses épaules en se remettant correctement sur son tabouret, il répond d’une voix tout à fait sobre : « Ce n’était pas un problème. » Tous deux observent à présent les familiers qui, penchés au-dessus de la crêpe sans nul doute refroidie, tente des négociations pour la distribution de sa surface. « Et puis, nos familier semble être dans une grande discussion autour du partage de crêpe, il ne vaut mieux pas les déranger... » Un léger rire secouant son torse à cette remarque, il secoue lentement son menton de haut en bas en gardant ses lèvres closes, bien que ce soit l’attendrissement qui prime dans son regard. « Ils pourraient en prendre une chacun pour régler la question mais bon, j’veux pas les interrompre. » Quand il est le plus intelligent de la bande, c’est qu’il y a un problème.

Grand homme plein de bonté qu’il est, il n’ose pas non plus refuser lorsque le bouclé pousse les crêpes — et le miel, c’est important, en sa direction, venant aussitôt se saisir d’une deuxième gourmandise tout en affichant une mine quelque peu surprise à la question de son patron. « Ça te plait quand même, de bosser au bar, malgré tout ? » La formule employée, il le note mentalement, est amusante : Alaois emploie deux subterfuges inconsciemment négatifs ‘’quand même’’ et ‘’malgré tout’’, comme s’il savait, par avance, que cela n’avait pas toujours été son rêve de corrompre les foies des inconnus avec de l’alcool. « Malgré les personnes désagréables, tu veux dire ? » Désagréable est un euphémisme puisqu’il collectionne les ivrognes agressifs et les relous sans gêne, comme ce soir, mais il ne s’attarde pas sur le sujet parce qu’il craint que la dent volante revienne sur le tapis, tapis recouvert de sang, sang qui se retrouve également sur le bureau, bureau qu’on va oublier mais que la tête écrasée contre n’est pas prête d’oublier, elle. « C’est pas horrible, j’vais pas me plaindre. » Alors, rectification : il ne va pas se plaindre tout de suite, principalement parce qu’il mange un morceau de sa crêpe avant. « J’vais pas te mentir et te dire que c’est le métier de mes rêves mais, puisque comme tu le sais déjà je pense, je n’ai pas vraiment le choix. » Il n’est pas assez naïf pour croire que son patron ne s’est pas un tantinet renseigner sur lui avant de l’embaucher ; les informations n’ont pas dû être bien difficiles à trouver puisque, en tapant simplement son nom dans un moteur de recherche, on accède à toute sa carrière tombée en désuétude. Le problème quand on monte si haut, c’est que la chute est aussi brutale que douloureuse, et qu’il ne reste rien d’autre, ensuite, que des lauriers factices.

« J’vais voir ce qu’ils font. » Le ton, légèrement plus assombri, n’attend point de réponse et il se lève aussitôt pour rejoindre son familier et celui d’Alaois, toujours en plein pourparler pour le marchandage de la crêpe. Prenant place sur le canapé, il observe l’un et l’autre avant de décider pour eux ; prenant la crêpe-otage entre ses mains, il la déchire en deux et tend, au-hasard, une partie à l’un et l’autre. « SA PARTIE EST PLUS GRANDE QUE LA MIENNE TU PEUX ME DIRE POURQUOI » Soupirant, il fait claquer sa langue contre son palais avant de se laisser retomber contre le dossier du canapé, ayant l’impression de faire face à deux gamins. « Qu’est-ce que t’es chiant. » Et croyez-le, il en connait un rayon sur le sujet.

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TW : le calme après la tempête

Alaois vient hocher un peu la tête, quand son serveur demande si par sa question, il visait les personnes désagréables, venant manger un morceau de crêpe bien méritée en attendant la réponse qui ne tarde pas à arriver. Silas ne va pas se plaindre, même si ce n'était pas ce qu'il aurait aimé faire, mais au moins, ça payait le loyer, supposait Cat. C'est vrai qu'avant l'embauche, il avait fait quelques recherches sur le coréen, parce que tout le monde le fait, n'est-ce pas ? Et de génie de la musique à petit serveur dans un bar, le fossé était énorme, c'était même un canyon, au final. Mais au moins, il n'avait pas à se plaindre, du moins, pour l'instant ? Malgré les clients chiants pour mille et une raison et ça rassure un peu le patron, qui n'avait pas envie de perdre un bon élément dans son équipe, parce que grâce à lui, les autres membres étaient moins fatigués, à jouer sur deux tableaux.

"Ouais, j'imagine bien."

Qu'il se contente de dire avant que l'autre aéromancien se défile, partant voir ce que leurs familiers étaient en train de faire. C'est vrai que leurs négociations duraient un peu trop longtemps à son gout et qui sait si l'un ou l'autre des animaux n'allait pas entrer en mode furie. Et puis, ce n'était pas si mal, cette diversion, Silas avait eu un air bien plus sombre, il ne fallait donc pas que le brun s'aventure un peu trop sur ce terrain-là. Se retournant vers le canapé, Alaois vient observer la scène qui se déroule devant lui, s'empêchant de rire quand le serveur devient la raison de discorde.

" C'est vrai ça, pourquoi tu lui donnes la plus petite partie ?? Tu essayes de m'acheter ? J'suis pas un raton facile tu sais, c'pas parce que tu as de beaux yeux et que tu tentes de m'avoir par mon estomac que je me montrerais plus gentil avec toi ! Alaois, dis lui que je suis plus difficile que ça à convaincre. Et puis il est venu nous déranger alors qu'on était en train de calculer TU TE RENDS COMPTE. "

Cette fois-ci, Cat ne peut s'empêcher d'éclater de rire en voyant Bart se plaindre, en faisant des grands gestes pendant qu'il parlait, après être monté sur le dossier du canapé, pour mieux se faire voir et entendre de son sorcier.

" Et en plus ça le fait rire !!! Icarus, on a vraiment des sorciers en carton!! "
" Ça va, j'ai compris, j'arrive..."

Calmant son rire, l'aéromancien attrape le plat rond contenant les crêpes d'une main, attrape couteaux et cuillère de l'autre, se dirigeant vers le canapé, rejoignant ainsi la zone de guerre, suivi de près par les pots de miel et pâte à tartiner, le tout étant ensuite déposé sur la table. Le raton ne tardant pas à bondir sur cette dernière pour récupérer deux crêpes, partant en porter une au chat non loin de là, récupérant ainsi le morceau plus petit, allant le déposer sur les genoux d'Alaois une fois que celui-ci s'est assit sur le sofa, se rendant alors compte que quelques plumes volent tout autour de lui au moment où il touche le tissu.

" Bart, c'est quoi ç- .... Pourquoi tu me déposes ta crêpe là ? "

" C'est pour toi. "

" Ok, mais tu veux que j'en fasse quoi ? "


" Bin je sais pas, tu peux la manger ou un truc du genre non ? Enfin, tu peux te la mettre autre part si tu veux, ça me regarde pas. Et pour les plumes, c'pas ma faute, l'oreiller a pas survécu à mon saut de l'ange comme dans le jeu auquel je jouais."

"Quoi ? Mais-"

Trop tard, le rongeur est déjà repartit avec son nouvel ami, semblant bien content d'avoir réglé le conflit initié par Silas, c'était limite s'il ne faisait pas exprès de parler un peu pus fort pour ne pas entendre l'aéromancien, qui comprend que c'est peine perdu. Le boucle soupire un peu, vivement que ce sale gosse s'endort.

" Bon, au moins, ils ne risquent plus de se disputer pour la crêpe... j'imagine..."

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9 DÉCEMBRE 2023



TW : non en fait ça va mieux

La mention de ses talents de musicien, relayés au second plan depuis quelques années, enterrés et piétinés par la douleur et les regrets gardés secrets, le pousse à promptement quitter la conversation pour rejoindre le salon joyeusement animé, dans un élan de fuite qui ressemble étrangement à de la lâcheté, il faut bien l’avouer. Il pourrait en parler, mais il craint d’ouvrir l’écrin cadenassé qui contient toutes ses pensées, sa honte, ses souvenirs, ses suspicions et sa résilience forcée car, il le sait, tout ceci ne lui apporterait rien d’enviable. Mais s’il croit trouver un semblant de paix en s’installant sur le canapé, il se trompe lourdement…

S’étant saisi de l’objet de la mésentente pour tenter de régler le différend, le coréen se retrouve visé par les deux familiers qui, bien mécontents de cette intrusion humaine, se retournent en sa direction pour le condamner sans délai. « C’est vrai ça, pourquoi tu lui donnes la plus petite partie ?? » Parce qu’il n’a pas fait exprès, mais il n’a pas vraiment l’occasion de le dire et il se doute que cela ne suffirait pas à calmer les deux garnements en pleine rébellion. « Tu essayes de m'acheter ? » Un premier soupir passe la barrière de ses lèvres tandis qu’il ferme les yeux, pour ne plus voir les deux idiots qui lui font face. « J'suis pas un raton facile tu sais, c'pas parce que tu as de beaux yeux et que tu tentes de m'avoir par mon estomac que je me montrerais plus gentil avec toi !  »  Il a de beaux yeux : il va avoir la mémoire sélective pour son propre bien. « Alaois, dis lui que je suis plus difficile que ça à convaincre. Et puis il est venu nous déranger alors qu'on était en train de calculer TU TE RENDS COMPTE. » Se laissant tomber dans le canapé, il dépose mollement ses mains sur son torse en pinçant ses lèvres vers l’intérieur, se retenant de rire pendant quelques secondes, avant de laisser l’hilarité fendre ses lippes avec un amusement qui déteint ses traits. « Et en plus ça le fait rire !!! Icarus, on a vraiment des sorciers en carton!! » Relevant légèrement le menton pour regarder Bart durant quelques secondes, il se redresse pour zieuter en direction d’Icarus qui, s’il ne dit rien, observe les deux en dodelinant de la tête d’un air franchement réprobateur. De toute évidence, il confirme les dires de son acolyte. « Ça va, j'ai compris, j'arrive… » Il obtempère pour le bien commun, ramenant les crêpes et les garnitures dans son sillage ; en le voyant, Sílas lève légèrement ses mains en disant, sur un ton théâtral : « Je reconnais mon crime : j’ai osé partager la crêpe en deux. »

Imitant les précédentes actions du Chat mais en étant assurément plus malin, le Raton vole non pas une mais deux crêpes, et les familiers s’isolent avec dans un coin de la pièce, non sans avoir abandonné la moitié de la crêpe-otage sur la cuisse du cuisiner. « Bart, c'est quoi ç- .... Pourquoi tu me déposes ta crêpe là ? » Faisant grimper l’un de ses sourcils sur son front, il observe la conversation en restant silencieux puisque, il a retenu la leçon : il est préférable de ne pas interrompre Bart. « Bon, au moins, ils ne risquent plus de se disputer pour la crêpe... j'imagine... » Les bras entrelacés sur son torse finement musclé, il se fait happer, bien malgré lui, quelques secondes par le dessin-animé qui passe à la télévision, avant de se retourner vers son patron. « Ne crions pas victoire trop vite. » Un fin sourire amusé s’installant sur ses lippes, il semble examiner plus minutieusement le bouclé, ses paupières se plissant légèrement tandis qu’il questionne, d’une voix pleine d’incertitude : « T’as déjà des cheveux blancs ? » Penchant son menton sur le côté, il attend quelques secondes avant d’approcher l’une de ses mains pour glisser le bout de ses doigts dans sa chevelure, récupérant délicatement quelques plumes blanches s’étant éparpillées entre ses boucles. « Ah non… Tu comptes faire un nid, là-haut ? » La plaisanterie est accompagnée d’un sourire mutin tandis qu’il appuie son coude sur le dossier du canapé pour avoir une hauteur plus conséquente, sa main libre repartant à l’assaut des plumes vagabondes : le bout de ses doigts se disperse ainsi contre la peau de son crâne, espaçant les mèches et distillant, sans même s’en rendre compte, quelques caresses aériennes. « Voilà ! » Pas peu fier de son ouvrage, le coréen reprend sa place initiale en reportant toute son attention sur la télévision, non pas parce que le dessin-animé lui plaît mais parce que, bien sûr, c’est juste devant lui... Bien sûr.

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9 DÉCEMBRE 2023



TW : mention de deuil.

Est-ce qu'il criait victoire trop vite ? Silas avait peut-être raison effectivement.... Mais Cat croyait dur comme fer que, peut-être, ils allaient avoir un peu de calme, enfin. Son regard est directement attiré par la télévision qui diffuse il ne sait plus quel dessin animé. En soi, il les avait déjà tous vus, d'une certaine manière, sans pour autant connaitre les titres et les histoires. Alaois vient froncer un peu les sourcils quand il entend l'autre aéromancien lui parle de cheveux blancs, mais de quoi il parlait. Il l'interroge du regard, alors qu'il voit sa main s'avancer vers lui. C'est un peu la panique, dans l'esprit du bouclé, qui rentre légèrement la tête quand le contact se fait. Depuis combien de temps est-ce qu'il n'y avait pas eu ce genre de contact ? Même si dans cette situation, il n'y avait rien de tendre, cela faisait déjà plusieurs années que ses boucles restaient intouchées et surtout intouchables.

" Oui, je compte peut-être changer de familier, un moins dramatique tout ça. "

Il essaye de garder la face, de continuer à envoyer des piques ici et là, de faire comme si de rien n'était, comme si son cœur ne se comprimait pas alors que sa gorge commençait à picoter sous l'émotion, mais le brun doit se rendre à l'évidence, la machine était lancée et il ne saurait dire si c'est l'alcool, même si un peu dissipé depuis le temps, la fatigue ou le geste du serveur qui l'ont amené dans cette situation, au moins que ce soit les trois ? Dans tout las cas c'était bien là et la suite des actions du coréen n'arrange rien.

4 ans, presque 5. C'était le temps qui s'était écoulé depuis la dernière fois que quelqu'un avait osé toucher son cuir chevelu. Il s'en souvient comme si c'était hier, de cette dernière soirée passée en compagnie de celui qui avait été son tout, pendant des années. C'était doux, malgré ce qui se passait à l'extérieur, mais ils avaient décidé de s'accorder cette parenthèse, malgré tous les problèmes qui n'avaient de cesse de s'accumuler, malgré tout ce qui les menaçaient en dehors des murs de leur appartement. Dernier moment de tendresse avant l'horreur de la perte de cet autre, qui avait voulu se sacrifier, qui avait pensé qu'il avait le contrôle sur la situation, sans voir la gueule du loup ouverte en grand qui l'attendait. Et depuis, plus rien, il y avait eu cette période de vide complet, où Cat avait eu l'impression de dormir profondément, bien que parfois, des sensations, des bribes de paroles, de son lui parvenaient. Mais une chose était sûre : il était resté un long moment tapis dans l'obscurité de son inconscient, refusant de faire face à cette réalité beaucoup trop dur à accepter.

Et maintenant ? Alaois était perdu, ne sachant absolument pas comment réagir à ce qu'il se passait. Ce n'était pas désagréable, au contraire, il appréciait de sentir ses doigts passer dans ses boucles. Ce n'était absolument pas comme celles de Red, puisque, de toute évidence, le sorcier et l'humain n'avaient rien à voir, mais est-ce qu'il pouvait se permettre d'apprécier ce genre de geste ? Une part de lui s'en veut, culpabilise de laisser le haut de son crâne aux mains d'un autre homme, aussi platonique et amicale soit le geste. Et d'un autre côté, il y a ce bien-être qui s'installe, parce que ses cheveux ont toujours été l'endroit qui le rendait plus doux qu'un agneau, le faisait se détendre instantanément, c'était encore mieux que l'alcool. Mais encore une fois, est-ce qu'il pouvait vraiment laisser Silas faire ça ? Totalement perdu dans son monologue interne, Cat ne réagit même pas, lorsque le serveur déclare que c'est terminé, le regard un peu perdu, Alaois ne ressent que le vide que laisse les doigts qui s'en vont et le froid qui vient prendre place sur sa peau. C'est désagréable au possible, il déteste cette sensation, veut la retrouver, ne serait-ce que pour quelques secondes, mais est-ce qu'il en a le droit ? Et surtout, est-ce qu'il oserait demander à son invité de venir encore une fois le papouiller ?

Tant de questions, de réflexions qui ne cessent de tourner encore et encore dans son esprit, à tel point qu'il a l'impression que tout tourne autour de lui. Alors, il tente de mettre son cerveau sur off, rien qu'un petit instant, balance la crêpe sur la table basse, ramenant ses jambes contre son torse, les encerclant de ses bras. Tentant de fixer son regard sur l'écran devant eux, Alaois essaye une nouvelle fois de faire le vide.

" Est-ce que tu peux recommencer, s'il te plait ? "

La voix n'est pas très forte, mais juste assez pour que Silas puisse l'entendre. S'il s'était vraiment écouté, Cat se serait juste allongé, posé sa tête sur les genoux du coréen et lui aurait demandé de continuer. Mais le bouclé n'était pas du tout assez proche de Silas pour se permettre ça et surtout, avait peur que l'autre aéromancien l'envoie sur les roses. Alors, il préférait ne pas bouger, se protéger un cœur déjà bien trop en miette en le cachant par ses jambes et ses bras et attendre la réponse en retenant presque sa respiration.


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Sílas Carter
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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : des vents, mais pour un aéromancien c'est normal

« Oui, je compte peut-être changer de familier, un moins dramatique tout ça. » Si la réponse le fait sourire avec amusement, le rire ne s’épanche pas outre mesure sur la surface de ses lèvres, sur lesquelles court un air figé de concentration ; minutieusement, ses yeux musardent sur la chevelure toute bouclée qu’il examine, et dans laquelle le bout de ses doigts déambulent lentement, chassant les plumes blanches en effleurant, sans véritablement en avoir conscience, la surface de sa peau. Tellement appliqué à la tâche, le coréen ne remarque point l’expression hautement torturée de son interlocuteur, en proie à de vifs tourments qui viennent l’assaillir de toutes parts ; entre le passé dont on ne peut se défaire, collé au coeur et à la peau, et à ce soupçon désincarné de tendresse qui propage et ravive, bien malgré lui, le confort douillet d’une main câline. Si seulement Sílas avait pu savoir, nul doute qu’il aurait retenu son geste.

Et bien qu’observateur, le musicien ne remarque rien des élans noueux qui tordent l’estomac de son comparse ; après avoir mené sa quête de plumes blanches flottantes, qu’il a récolté dans sa paume et qu’il abandonne sur la table basse avant de reprendre sa position initiale, reportant toute son attention sur la télévision, bien qu’il prenne le dessin-animé trop tardivement pour y comprendre quelque chose. « Attends, c’est qui, lui ? » Plissant légèrement ses paupières, il penche son menton à gauche puis à droite, sans s’offusquer de l’absence de réponse puisqu’il suppose, avec une grande naïveté, que son ami est en proie aux mêmes doutes que lui. « Ahhhh… La grenouille c’est le prince. Et la meuf à côté aussi c’est une grenouille. J’sais pas comment elle s’appelle. » Quelques secondes plus tard, la télévision l’informe ; heureusement qu’il y a quelqu’un qui lui répond dans cette pièce. « Ah oui, Tiana. Ils l’ont dit tout à l’heure en plus. » Bon, sinon, vous embêtez pas : visiblement il est capable de tenir une conversation tout seul. « Mais c’est qui la blonde, du coup ? » Là, ce serait sympa de lui répondre parce que ça l’intéresse, mais ne vous pressez pas surtout.

Pris dans la fin du dessin-animé, il daigne seulement le quitter des yeux lorsqu’Alaois se déleste de la crêpe offerte par Bart, celle-ci se retrouvant vigoureusement projetée sur le petit meuble face au canapé, proche des plumes qui se soulèvent sous l’effusion et retombent, lentement, à moitié sur la table et à moitié sur le sol. « Euh… » Les lèvres espacées sous la surprise, il tourne son menton en direction du bouclé qui, curieusement, a opté pour une position de repli. Qu’est-ce qui lui prend ? Ne sachant pas tellement comment réagir, et surtout s’il doit réagir, il fronce légèrement ses sourcils en regardant la télévision et son interlocuteur-muet pendant quelques secondes, avant d’oser braver la gêne pour demander, d’une petite voix hésitante : « Ça va ? » « Est-ce que tu peux recommencer, s'il te plait ? » Il cligne des paupières à plusieurs reprises, ne sachant pas tellement ce qu’il doit recommencer ; non pas qu’il soit de mauvaise volonté mais le geste lui paraît tellement anodin qu’il ne fait absolument pas le rapprochement tout de suite. Quelques secondes lui sont nécessaires pour comprendre ce que le bouclé lui demande et, en dépit de son incertitude, il tend son bras avec une certaine forme d’hésitation, ses doigts reprenant leur course tranquille entre les boucles du plus âgé, entourant parfois les dites boucles autour de son index avant de les relâcher délicatement, ou éparpillant la pointe de ses phalanges contre la peau, en y apposer des cercles ou des trajectoires hasardeuses, sans le quitter des yeux. Si la main câline est doucereuse et apaisante, son porteur, lui, l’est beaucoup moins ; manquant cruellement de délicatesse, il ne peut s’empêcher de demander, d’une voix simple : « C’est ça que tu veux ? » Sait-on jamais que ce soit ses longs monologues qui étaient réclamés.

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Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : des papouilles.

C'est doux et agréable, ça l'étonne même un peu que le serveur aigris et piquant soit capable de faire ça. Mais Cat ne dit rien, apprécie juste les quelques papouilles qui sont faites dans son cuir chevelu. Ça le détend, lui enlève une certaine pression sur le haut du crâne, mais aussi les épaules, comme s'il était ivre, sans vraiment l'être. En même temps, depuis combien de temps est-ce qu'il ne s'était pas réellement détendu ? Bonne question. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et Cat ne veut pas trop abuser de la générosité de son hôte et surtout ne veut pas continuer à se montrer dans un état aussi vulnérable face a une personne qu'il connait à peine. Alors, il finit par tourner la tête vers l'autre sorcier, lui souriant en le remerciant pour cet instant papouille, avant de se redresser doucement pour arrêter le contact, au cas où Silas n'aurait pas compris, pour aller récupérer une crêpe, ses yeux revenant se poser sur l'écran, une nouvelle fois.

" D'ailleurs, si un jour tu en as marre de servir de l'alcool pour empoisonner le foie de la clientèle, tu peux totalement ouvrir un bar à papouilles, vraiment, on ne dirait pas comme ça, mais c'est magique, ce truc et tu es doué là-dedans. Tu grossis un peu le truc pour surfer sur les trucs un peu à la mode genre... Yoga du cheveu et je pense que tu peux te faire un sacré petit pactole. "

Il laisse échapper un petit rire, préférant clôturer ce moment de faiblesse de cette façon pour vite changer de sujet et ne pas ressentir trop de honte ou de jugement. À mesure qu'il revient, il se souvient des paroles de l'autre sorcier et surtout de sa dernière interrogation.

" La blonde, c'est Charlotte, la meilleure amie de Tiana. C'est elle qui devait épouser le prince, à la base. "

Ça, il s'en souvenait bien, vu combien de fois son raton le lui avait expliqué. D'ailleurs, sa nouvelle robe était celle de cette princesse rose, en moins volumineuse tout de même. En parlant de ça...

" Bart ? Tu veux épouser une grenouille du coup ? Non parce que bon, tu te prends pour Charlotte ce soir alors je me demande... "
" Si c'est pour avoir un prince charmant pas chiant, c'est-à-dire dire le contraire de toi, oui. "
" J'espère que je serais invité au mariage."
"rêve."
" Quel ingrat..."


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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : des vents, mais pour un aéromancien c'est normal

Quoique gravement déconcerté par la situation, le coréen exécute la tendre tâche qu’on lui a demandé, sans véritablement laisser transparaître toute la perplexité que cela lui impose puisque, de son point de vue, les évènements se sont enchaînés sans qu’aucun fil logique ne puisse les relier. Tandis que ses doigts fins se faufilent délicatement entre les boucles brunes, ses phalanges glissant jusqu’à sa nuque qui n’est point épargnée par les caresses, il ne peut s’empêcher de se poser des questions quant à l’attitude, pour le moins curieuse, de son comparse.

Aussi, lorsque le port de tête s’éloigne, Sílas ramène aussitôt ses doigts caressants vers son propre corps, qui lui se décale pour retourner pleinement en direction de la télévision, sans que le flottement dubitatif ne le quitte. « D’ailleurs, si un jour tu en as marre de servir de l'alcool pour empoisonner le foie de la clientèle, tu peux totalement ouvrir un bar à papouilles, vraiment, on ne dirait pas comme ça, mais c'est magique, ce truc et tu es doué là-dedans. » Il hausse ses sourcils en laissant ses lèvres se faire berner d’un fin sourire presque amusé, plus discret que tous les autres précédemment abordés ; il est doué dans plein de domaines, il le sait. « Tu grossis un peu le truc pour surfer sur les trucs un peu à la mode genre... Yoga du cheveu et je pense que tu peux te faire un sacré petit pactole. » Il est vraiment en train de faire comme si tout était parfaitement normal, là ? Cat n’applique pas la politique de l’autruche mais plutôt de la girafe. « J’y penserai. » Répond-il en furetant ses yeux vers le dessin-animé, qui clame sa dernière scène. S’il ne le juge pas et ne le prend pas en pitié, c’est plutôt l’incompréhension qui prime dans son esprit.

« La blonde, c'est Charlotte, la meilleure amie de Tiana. C'est elle qui devait épouser le prince, à la base. » AH. Donc il l’avait entendu, tout à l’heure. À son tour de garder le silence, bien qu’aucune expression contrariée ne vienne armer ses traits ; il paraît surtout un peu irrésolu quant à l’attitude qu’il lui tenir dans pareilles circonstances. De ce fait, après avoir écouté les échanges entre Bart et Cat, d’une oreille plutôt distraite, le coréen fait claquer sa langue contre son palais avant d’appuyer ses deux paumes contre l’assise du canapé, se mettant debout en posant un regard insistant sur son Chat ; lorsque leurs yeux se croisent, l’humain penche légèrement son menton sur le côté, faisant ainsi silencieusement comprendre à son comparse qu’il est temps de décamper, et que ce n’est pas la peine de négocier. « Bon… » Commence-t-il à dire pour amorcer son départ, en se retournant vers Cat. « Merci pour les crêpes. » Voilà, sa mère sera contente : il a été poli. « On va y aller, il est tard. »  « J’suis pas fatigué ! » Voyant, peut-être, que l’expression de son sorcier se renferme soudainement, Icarus rapplique en quelques bonds agiles en disant, tout à coup coopératif : « En fait si, j’suis fatigué ! » Voilà, tout le monde est fatigué, tout le monde va dormir. « Super. À demain du coup, j’te ramènerai tes vêtements au bar puisque les miens sont encore trempés. » Icarus venant à ses pieds pour appuyer ses deux pattes-avants contre sa jambe, il l’attrape d’un mouvement rapide pour le maintenir contre son torse, se dirigeant tout naturellement vers l’entrée afin de remettre ses chaussures et récupérer ses vêtements, sans quitter son Chat qui, ballotté d’une main à l’autre, ne semble pas vraiment s’offusquer de son sort. « Bonne nuit ! » Un sourire se dessine sur ses lèvres tandis qu’il partage un regard avec Cat puis avec Bart si le raton est dans les parages, avant de s’éclipser sans un mot de plus.

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