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[Terminé] le poing de la discorde

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Sílas Carter
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Sílas Carter

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La discordance des temps modernes

Trombinoscope : [Terminé] le poing de la discorde  1727818271-heart
Face claim : m. danet-fauvel.
Pronoms RP : ◦ il/him ◦
Âge : vingt-neuf ans (29.08)
Tuer le temps : c’est presque une histoire de famille à ce rythme; résident en chirurgie thoracique et cardiovasculaire au CHU d’Edimbourg, il ne vit que pour l’euphorie du bloc, du bistouri et de flanquer une bonne raclée à son paternel
Familier : Icarus est un chat européen qui adore emmerder son monde et qui est plutôt doué à la tâche (comme son sorcier, tout à fait)
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Arrivé.e le : 01/01/2024
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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : langage cru, harcèlement sexuel

Un énième soupir traverse ses lèvres espacées lorsque, de nouveau accaparé par l’haleine enveloppée d’alcool de l’homme qui se tient devant lui, Sílas fronce encore les sourcils, le menton en retrait par apport à son buste qui, lui, ne peut échapper à la conversation : la tension nerveuse traverse d’abord sa mâchoire coupée au couteau, prenant ensuite le pli de sa lèvre supérieure qui se redresse vers le haut dans une répulsion de dégoût, se rendant palpable et visible jusque dans son bras qui, plié, laisse entrevoir le tracé de ses veines. La carte de la colère commence doucement à se dessiner, l’itinéraire est déjà sans issue…

Il tient un verre enveloppé d’un torchon propre mais, en cet instant, c’est sur le crâne de son client qu’il aimerait le casser ; jamais donc, il ne se tait ? L’homme est au comptoir depuis des heures, enchaînant les verres aussi rapidement que les phrases graveleuses et dégoûtantes, auquel le serveur fait face tant bien que mal ; c’est à se demander comment l’inconnu peut encore tenir assis tant il est une loque enivrée, une poupée désarticulée qui braille en se gorgeant jusqu’à l’ivresse, et dont les joues sont aussi rouges que si l’on avait pris le soin de les peindre. L’ignorant autant que faire se peut — bien que l’indifférence semble difficile quand l’indésirable est assis en face de vous, l’aéromancien se marmonne tout bas de ne pas faire d’esclandre. Mais sa conscience commence à se diviser quand l’homme ose déposer sa main répugnante sur son bras pour l’interpeller, puisqu’il ne le regarde pas : le premier geste virulent se produit lorsque, d’un coup sec, Silas repousse sa main en fronçant durement les sourcils, sa voix se faisant tout aussi glaçante que le regard qu’il pose sur le malotru : « Ne me touchez pas. » Loin de s’en offusquer, le client éméché se met à rire en renversant son verre sur le comptoir, dans une tentative vaine de rattraper le bras qui lui a échappé, comme si tout cela n’était qu’un simple jeu ; Sílas se recule en observant le liquide ambré couler de son côté, sur les verres propres qu’il venait juste de rincer. Calme. On a dit calme.

« Je crois que vous avez assez bu, ça suffit pour ce soir. » Il ne s’inquiète nullement pour lui, mais ça l’arrangerait fortement qu’il déguerpisse le plancher : aussi, l’aéromancien se rapproche pour déposer son torchon sur le comptoir, laissant le tissu épais s’imprégner de l’alcool sans véritablement surveiller l’exalté qui manque de tomber de son tabouret, sans que quiconque ne fasse le moindre geste pour le rattraper. « Il est temps de rentrer chez vous, monsieur. » dit-il le plus poliment du monde, avec un élan de froideur incontrôlé ; il s’applique à nettoyer les dégâts causés par l’homme aussi instable que déchaîné. « Tu pourrais p’tête m’accompagner… » Qu’est-ce qu’il a dit, ce tocard ? Si la surprise ne traverse même pas le paysage de sa figure, c’est une nervosité de plus en plus criante qui s’installe : le muscle de sa mâchoire se raidit en même temps que sa main posée sur le torchon désormais humide, tandis que ses lèvres se pincent, que ses dents se serrent et qu’il pose un regard acéré sur le vieux pervers qui le fixe d’un oeil lubrique. Après quelques secondes d’une considération muette, où leurs yeux s’étaient affrontés, il déclare, avec les miettes de retenue qu’il lui reste : « C’est une proposition généreuse mais j’vais devoir décliner. » Traduction : va bien te faire foutre.

L’esprit fumant d’une colère qu’il tente de mettre en sourdine, Sílas reprend sa besogne en nettoyant le comptoir avec du linge propre, non sans afficher une mine coléreuse qui rend glacial son regard effilé ; il croit en avoir fini avec l’insupportable client mais, à peine quelques secondes après leur dernier échange ô combien déplaisant, ce dernier reprend, sur le ton de la confidence et avec un sourire impudique : « Dis-moi ton prix pour m’accompagner. » La conscience vrille et, aussi instable qu’une fréquence radio, ses pensées se mettent à crépiter de rage tandis que les battements de son coeur s’alarment furieusement sous sa peau : si la tempête menace d’éclater à l’intérieur, à la surface, quelques secondes de silence et d’immobilité précèdent l’ouragan…

Le déchaînement de colère se fait sans l’ombre d’une seule parole de sa part, seulement porté par le coup de poing virulent qui vient s’abattre sur la joue de l’homme ivre qui, piqué par la douleur et la surprise, pousse un piteux gémissement avant de s’effondrer sur le sol dans un râle abrupt. Derrière son comptoir, le souffle court, les yeux croissants de haine et la main coupable retombée le long de son corps, le sorcier attend que le tumulte de son esprit s’assagisse…

*
**

« Ça va vraiment être de ma faute ? » L’outrage commis, dont on lui impute injustement la responsabilité, semble le désabusé : assis en face de son patron, les bras croisés contre son torse qu’on devine finement musclé sous son t-shirt noir à manches courtes, il attend quelques secondes que la sentence lui parvienne avant de détourner le regard, agacé. Il ne comprend pas bien pourquoi c’est lui qu’on juge pour un crime qu’il n’a pas commis, surtout lorsque le coupable, le vrai, se morfond derrière lui en geignant comme sans discontinue depuis de longues minutes maintenant : « Il m’a cassé le nez ! Je saigne, regardez, je saigne ! » ne cesse-t-il de clamer, à qui veut l’entendre, en tenant un épais mouchoir contre son nez gonflé, qui perle d’un liquide rougeâtre sans que rien ne fasse cesser le saignement. « Je vais faire une hémorragie ! » lance-t-il d’une nouvelle voix dramatique, poussant Sílas à rouler des yeux vers le plafond en soufflant, ne pouvant s’empêcher de marmonner par la suite, et plus pour lui-même qu’autre chose : « Bon débarras. » Sa victime, dont le titre peut être largement discuté, l’entend et se met davantage à geindre tandis que, se redressant sur sa chaise, il passe la pointe de sa langue sur sa lèvre inférieure tout en fixant le maître des lieux, affirmant alors, d’une voix grave et aussi calme que possible : « Il l'a bien cherché. » Visiblement, les remords ne l'effleurent pas.

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Alaois Ó Fearghail
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Tuer le temps : Gérant du "Friday 13th" officiellement, dans les affaires louches officieusement. Non pas que ça le comble dans sa vie, au contraire, il déteste quand il voit la dépendance parler, mais au moins, l'argent est facile. Sale, c'est vrai, mais il peut subvenir à ses besoins et surtout ceux de sa famille depuis bien longtemps grâce à cette source de revenus.
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Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : mention de trafic, de violence.

Certains soirs étaient très calmes, parfois un peu trop au gout de Cat et d'autres parfois étaient beaucoup trop chaotiques. Il semblerait que ce soir de décembre en faisait partie. Le patron du bar avait passé tout le début de soirée à éplucher divers dossiers, diverses pistes pour comprendre où et comment leurs dernières marchandises s'étaient faite voler, il y avait ensuite eu la visite du petit rat de la bande, qui voulait lui parler de quelques mauvais payeurs et de comment il voulait les coincer. C'était un flot d'informations continue pour le pauvre esprit un peu fatigué de Cat, son pauvre squishy avait fait les frais de nombreuses frustrations de son propriétaire et si ça continuait, il n'était pas sûr de pouvoir survivre encore longtemps.

Pourtant, quand le silence revient dans le bureau, l'esprit d'Alaois commence à se détendre, à s'apaiser, jusqu'à ce que l'ours de la bande frappe à la porte, amenant avec lui deux troubles fêtes : un de leurs serveurs et visiblement, un client plus qu'alcoolisé. C'était assez rare de voir ça chez le gérant, mais pour l'une des premières fois de sa vie, il laissait son masque tomber affichant une mine totalement désespéré, en témoigne le long soupire qu'il poussa en reprenant une position décente pour accueillir les nouveaux venus, profitant aussi de ce moment pour retrouver un peu de contenance, tiquant un peu à la question de Sílas.

" Ça va dépendre si tu as vraiment fait quelque chose ou non."

Mais si le comportement assez désinvolte et gamin du serveur l'agace pas mal, c'est le client derrière qui ne cesse de geindre qui commence à repousser les limites de sa patience, un nez cassé, il n'allait pas en mourir non plus. Quoique, le mot "hémorragie" est prononcé, faisant rouler des yeux le bouclé.

" Mais non, si c'était le cas, vous auriez beaucoup moins d'énergie pour piailler comme ça. "


Il ne peut cependant pas laisser passer le commentaire de son employé, venant lui jeter un regard le plus noir qu'il pouvait faire, avant de faire signe l'autre idiot de s'asseoir. Cat se masse un peu les tempes ensuite, pour essayer de faire passer le mal de tête qui commence à arriver.

" Très bien, commençons par le commencement : qu'est-ce qui s'est passé ? "


" C'est votre serveur là !! Ce petit con m'a foutu un coup de poing, je n'ai pas compris pourquoi, il est devenu complètement cinglé d'un coup et c'est moi qui me suis tout pris !! Il a cassé mon nez, vous ne semblez pas vous en soucier, vous êtes tous merdiques ici ou quoi ? Il m'a frappé !! Virez le sur-le-champ ! "

Un grand sourire apparait sur le visage du dealer, il était loin d'être amicale, bien au contraire, il était plutôt là pour cacher un énervement de plus en plus présent devant un homme qui se plaint autant pour si peu.

" Déjà, on va écouter la version de mon employé, je le connais, c'est quelqu'un de très calme, donc je pense que vous ne me dites pas tout. Sílas, qu'est-ce qui s'est passé exactement ? "

Fixant maintenant le serveur, le patron vient s'adosser un peu plus sur son fauteuil de bureau, attendant qu'enfin, on lui donne les derniers éléments manquants pour recomposer cette histoire.


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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : langage cru, harcèlement sexuel

« Ça va dépendre si tu as vraiment fait quelque chose ou non. » Les soupçons, à peine portés, lui octroient un froncement de sourcil furieux tandis qu’il presse ses lèvres l’une contre l’autre, ne regrettant pas foncièrement son geste mais plutôt de l’avoir commis devant témoins, maintenant. Il aurait dû attendre de se retrouver seul avec lui avant de lui coller son poing dans la figure. Il note, pour la prochaine fois. « S-u-p-e-r. » Les syllabes marquées de son timbre grave pour mettre une emphase sur son mécontentement, non dissimulé aux traits de son visage crispé d’ailleurs, il tire une chaise pour s’y asseoir puisque, de toute évidence, personne ne va prendre la peine de l’y inviter.

Pendant que le client beugle toute sa douleur et le sang versé, sang qui a remarquablement bien tâché sa chemise jadis blanche d’ailleurs, le brun lève ses yeux au ciel en soupirant de désinvolture face aux paroles disproportionnées, que Alaois décapite d’un jugement objectif, mais qui l’accablent néanmoins : il ne peut nier qu’il a porté le coup injurieux à l’inconnu, mais cela ne l’empêche pas de narguer la supposée mort de ce dernier. Aveu qui lui vaut un regard courroucé de son patron mais, n’en étant pas particulièrement effarouché, il se contente d’arquer l’un de ses sourcils en secouant très légèrement sa figure, sans vraisemblablement comprendre pourquoi il mérite un tel traitement.

Le blessé, qui boiterait presque pour attiser la pitié, se traîne jusqu’à une chaise en pressant davantage son mouchoir autour de ses narines pour en arrêter le flux sanguin, bien que celles-ci soient aussi tuméfiées que rougies. « Très bien, commençons par le commencement : qu'est-ce qui s'est passé ? » Il se redresse sur sa chaise mais comprend rapidement que la question ne lui est pas adressée : il soupire en gonflant ses joues tel un enfant lassé par un spectacle, détournant les yeux avant d’entendre les  paroles, tout à fait incriminatoires et fallacieuses, de l’odieux personnage présent avec eux. « C'est votre serveur là !! Ce petit con m'a foutu un coup de poing, » Il serre les dents quand il entend l’insulte, rassemblant tous ses esprits et toute sa patience pour ne pas lui bondir dessus une nouvelle fois. Un soupir de tension passe la barrière de ses lèvres entrouvertes tandis que, faisant glisser la pointe de sa langue sur ses dents, il détourne le regard vers un point quelconque de la pièce. « je n'ai pas compris pourquoi, il est devenu complètement cinglé d'un coup et c'est moi qui me suis tout pris !!  » « C’est une blague ?! » L’interrompt-il en haussant ses sourcils d’un air ahuri, la situation lui semblant tellement rocambolesque qu’il en vient à sourire, presque par dépit. « Il a cassé mon nez, vous ne semblez pas vous en soucier, vous êtes tous merdiques ici ou quoi ? Il m'a frappé !! Virez le sur-le-champ ! » Il bouillonne de l’intérieur mais ne laisse rien entrevoir, bien trop habitué à ce qu’on l’accable de tous les maux de la terre en réfutant sa parole avant même qu’elle ne soit prononcée. Merci, maman.

Les yeux rivés vers le sol, ses mains sur ses cuisses, il martèle nerveusement du pied sans même s’en rendre compte, mordillant l’intérieur de sa joue pour contenir toute la colère qui commence à s’agglutiner en lui, sans voir, encore, le sourire presque carnassier de son patron. Ce n’est que lorsqu’il entend le son de sa voix qu’il lève le menton vers lui, sans se défaire de son masque de froideur. « Déjà, on va écouter la version de mon employé, je le connais, c'est quelqu'un de très calme, donc je pense que vous ne me dites pas tout. Sílas, qu'est-ce qui s'est passé exactement ? » Le souvenir d’un entretien semblable, des années plutôt, le frappe avec violence : comme lors de son arrestation, il a l’impression que son sort est déjà scellé et qu’aucun mot, même baigné de vérité, ne peut l’épargner. Il le regarde, quelques secondes, ses yeux accrochant les siens comme pour lui permettre d’y lire, à l’intérieur, toute la peine douloureuse et coléreuse que cette situation lui cause. « Est-ce que j’ai frappé cet enfoiré ? Oui. Je regrette même de pas l’avoir davantage cogné, au moins il fermerait sa gueule, maintenant. » Ce n’est pas la meilleure façon de se défendre mais il sait qu’il n’est pas son meilleur ami : bien au contraire, il est même son pire ennemi. Essayant néanmoins de calmer les élans virulents de son coeur, il soupire avant de reprendre, d’une voix qui se veut plus posée mais que l’on sent pliée sous le poids de la colère : « J’ai supporté pendant plus de deux heures ses propos dégueulasses, jusqu’à ce qu’il me propose de passer la nuit avec lui contre de l’argent. Mais ouais, on va dire que c’est moi le problème. »

La nervosité qui fait trembler ses mains ne ment pas, tout comme son regard brillant d’une lueur assassine ; les émotions sont trop vives, trop écorchées pour qu’il puisse les feindre. Mais la vérité criante de son corps n’empêche pas le client outragé de se défendre, en faisant de grands gestes de sa main libre : « N’importe quoi, il ment ! C’est lui qui m’a proposé ça ! Il s’est énervé quand j’ai dit non ! » L’incrédulité de la chose, malgré la situation périlleuse, le fait doucement rire et il passe machinalement une main sur son visage aux traits froissés, repoussant ensuite ses cheveux sombres en arrière tout en disant, à la fois médusé et énervé : « Ça doit être ça, ouais. » Il n'a même pas envie de se battre pour se défendre, tant la situation lui paraît irréelle.

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Alaois Ó Fearghail
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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : mention de trafic, d'agressions, violence explicites.

Sérieusement, qu'est-ce qu'il avait fait pour mériter ça ? Certes, il n'était pas un enfant de cœur, mais franchement, il y avait pire que lui. Alors, pourquoi après une soirée très compliquée, on lui mettait un employé insolent et un client qui aurait le prix du pire acteur dans les pattes ? La situation le blase, l'agace, encore plus quand il voit les deux hommes se renvoyer la balle, à croire que c'était deux gamins de maternelles qui s'étaient disputés. Pourquoi est-ce que les gens ne pouvaient tout simplement pas assumer leurs actes ? Le monde serait plus simple ainsi ... Alors, le grand patron regarde monsieur "j'ai le nez cassé" commencer à charger Sílas, l'insultant et insultant tout le monde au passage, le serveur réagit devant les absurdités dites et Cat ne peut s'empêcher d'observer tout le langage corporel de son employé. Il était tellement tendu, en colère, mais en même temps, vu la situation, qui ne le serait pas. En tout cas, s'il était arrivé au point de frapper quelqu'un, c'est que ce dernier avait vraiment dépassé la limite. Alaois savait comment l'autre était et jamais il n'aurait frappé sans raison. C'est même ce qu'il signale, quand il vient arrêter l'autre idiot ensanglanté, pour demander au serveur sa version des faits.

Et le patron ne lâche pas les yeux de son subordonné, continue d'y voir toute la douleur, la colère de la situation. Cat en prend note, mais ne dit rien. Il se retient même d'intervenir quand Sílas commence par dire que oui, il avait bien frappé un client, qu'il regrette même de ne pas l'avoir cogner plus. Il était censé se défendre, pas s'enfoncer encore plus. Le client semble d'ailleurs bien heureux de le voir dire ce genre de choses. Et puis la suite arrive et Cat perd son sourire, visage totalement fermé, c'est maintenant le "vieux dégueulasse " qu'il fixe, mais pas pour y chercher des indices ou autre, non, il imagine plutôt mille et une manière de le faire taire à tout jamais. Pourtant, il ne peut pas empêcher d'éclater dans un fou rire en entendant le client tenté de se défendre, franchement, les agresseurs tentaient toujours de jouer les victimes ensuite, c'était si ridicule que ça en devenait étrangement drôle. Cat finit tout de même par se calmer, essuyant une petite larme aux coins de ses yeux avant de redevenir tout aussi sérieux et froid en à peine quelques millièmes de secondes.

" Donc, vous êtes en train de me dire que mon employé vous a proposé de finir la nuit avec vous en lui donnant quelques billets et que, en voyant que vous refusiez, il s'est énervé au point de vous frapper, c'est bien ça ? "


" Oui, tout à fait ! "

" Dan."

La voix est froide quand elle appelle celui qui est resté tout du long devant la porte. L'armoire à glace se déplace alors, arrive derrière le pervers, sa grande main venant attraper l'arrière du crane de ce dernier avant de le faire frapper le dessus du bureau, assez violemment à en juger par le bruit produit de cette rencontre et le cri du pauvre torturer, mais pas assez pour qu'il perde connaissance non plus. Dan remonte ensuite la tête de l'homme, qui saigne encore plus, mais ça ne l'empêche pas de tenter encore de parler.

" Espèce de sale petit connard, c'est lui qui m'agresse et c'est moi qu'on maltraite ??? "

"Je n'aime pas quand on me ment. Alors, je répète, c'est mon employé qui vous a agressé après que vous ayez refusé ses avances, c'est bien ça ? "

" Encore une fois, oui c'est lui qui-"

Une nouvelle fois, la tête du client est envoyé contre le bois du bureau, une dent vient même s'échapper dans le mouvement et il faut dire qu'un petit sourire satisfait orne les lèvres du patron, en entendant les gémissements de douleurs.

" Allez, encore une fois, par contre, si vous tenez à votre crâne, il serait peut-être temps de me dire la vérité, parce que je ne crois pas qu'il résistera une fois de plus, Dan a tendance à se laisser emporter à chaque fois. Mais à vous de voir. Alors, est-ce que c'est mon employé qui vous a proposé une nuit moyennant tarif et qui vous a agressé parce que vous refusiez ? "

Un petit silence se fait, avant que le client prononce un petit "non" pathétique.

" A la bonne heure, c'est donc vous qui lui avez proposé ce genre d'arrangement. Mon employé a donc supporté vos propos immondes pendant deux heures, mais en plus s'est vu proposer ce genre de choses alors qu'il vous avait clairement dit non, n'est-ce pas ? "


" Oui..."

" Est-ce qu'il t'a touché ? "

Son attention s'était reporté d'un coup sur Sílas, qui, après tout, était la victime et donc avait le droit de libérer sa parole, surtout après s'être fait accuser de la sorte. Parfois, l'humanité le dégoûtait au plus haut point et ce soir, c'était d'autant plus fort.


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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : langage cru, harcèlement sexuel

Le sourire, aiguisé comme la lame d’un couteau, se fane sur le visage de Cat qui, changeant de cible, dévie son regard meurtrier sur le blessé qui ne s’attendait visiblement pas à devenir l’otage de ses yeux menaçants, si bien qu’il écarquille les siens en se retrouvant sous le joug d’un danger qu’il devine aisément, mais qui ne le fait point changer de discours : il maintient que c’est bel et bien le serveur qui a eu un comportement récalcitrant, se pensant aidé et appuyé par son piteux état, qui incrimine incontestablement le mis-en-faute. Mais, de toute évidence, entre les accusations délirantes du client ensanglanté et les aveux mitigés de son serveur, le patron a choisi son camp.

Un rire désordonné emporte les lèvres de celui-ci, faisant même perler des larmes dubitatives au coin de ses longs cils, avant que l’hilarité ne disparaisse aussi rapidement qu’une ampoule qui grille : le serveur et le client partagent alors la même expression d’appréhension, se demandant, peut-être, ce qui va leur tomber sur le coin de la figure car, ainsi, il ferait presque peur…

L’interrogatoire se poursuit, faisant de Sílas un simple spectateur qui, bras croisés contre son torse et dos mollement appuyé contre le dossier de sa chaise, balade ses yeux effilés de l’un à l’autre au fil des mots prononcés, jusqu’à ce que Dan soit appelé ; un colosse bien trop haut et trop musclé pour qu’on ose lui demander l’heure se présente alors, glissant derrière l’éclopé pour lui saisir les cheveux avec une poigne féroce, qui fait discrètement grimacer le musicien. Mais le dit musicien n’a même pas le temps de se formuler la moindre pensé que la cacophonie du bois heurté par le crâne du client se fait entendre, l’obligeant à sursauter en silence tandis qu’il écarquille les yeux en tournant le menton, heurté par la violence à laquelle il assiste, l’une de ses mains accrochant alors le dossier de la chaise comme pour saisir quelque chose de tangible, faute d’avoir quelque chose d’autre à glisser sous ses doigts. Qu’est-ce qu’il vient de se passer ?! Il ne pose pas la question, le souffle court et les lèvres espacées — heureusement parce qu’il a peut-être arrêté de respirer pendant quelques secondes, le fil de ses pensées ayant été considérablement ralenti.

Malgré la rudesse des sévices imposés, perpétrés d’une main épaisse et rugueuse, dont la force semble être prodigieuse mais guère mesurée, le client ne cesse de clamer son innocence, d’une voix de plus en plus désespérée, entrecoupée par des gémissements plaintifs qui font parfois fermer les yeux du serveur tant ils lui paraissent insupportables ; malheureusement pour lui, ces mêmes yeux sont bien ouverts lorsque, sous la collision terrible, une dent détachée de sa gencive vole en éclat, atterrissant tout juste aux pieds du serveur. Ce dernier se lève d’un bond en renversant sa chaise, s’éloignant même de quelques pas en marmonnant, pour lui-même, puisqu’il n’attend aucune réponse : « Wowowowowow…. » Debout, il passe ses mains dans ses cheveux en faisant quelques pas dans le bureau, passant derrière son patron tout en tenant ses propres cheveux entre ses doigts fins et longs, quoiqu’un peu déformés par l’exercice assidu du piano.

Défiguré et malmené, le client finit par plier : d’une voix éteinte, soufflée dans des dernières phrases et dans une douleur innommable, sans regarder celui qui lui impose un tel supplice. « Est-ce qu'il t'a touché ? » Il n’entend pas tout de suite qu’on lui parle, et ce n’est qu’en sentant le regard insistant de son patron qu’il se retourne vers lui, en ayant l’impression d’être happé dans une drôle de sensation, qui n’a rien d’agréable. « Hein ? » Qu’est-ce qu’il a dit ? Les yeux grossis sous l’incompréhension, il reste quelques secondes ainsi, à le fixera avant que les rouages de son cerveau se remettent enfin à fonctionner. « Oui, mais… » La suite ne vient pas, puisqu’il ne sait pas vraiment quoi rajouter pour atténuer les méfaits de son agresseur, mais il est tellement habitué à la violence verbale que, même celle-ci, ne lui semble pas mériter une telle condamnation. Lui, ne mérite pas qu’on fasse tout ceci pour lui.

Néanmoins, une fois que l’ouragan de ses pensées a cessé de faire gronder des orages de surprise, il pose un regard plus calme sur son patron, sincèrement touché de la confiance qu’il lui alloue, mais surtout de la vengeance accompli pour les affres subis ; quand bien est-il un peu étrange d’éprouver un élan de reconnaissance dans pareille situation. Il ne s’attendait pas à ce que Alaois prenne son parti, et encore moins entreprenne de rétablir la justice d’une manière aussi sanguinaire mais, cela éveille quelques bons sentiments à son égard, il doit bien l’admettre.

Enfin, il l’admettra un peu plus tard parce que, pour l’heure, il grimace légèrement en appuyant son dos contre le mur, marmonnant alors d’une voix mince, le nez levé vers le plafond : « J’ai besoin d’un verre… » Ou deux. Peut-être trois.

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Alaois Ó Fearghail
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Tuer le temps : Gérant du "Friday 13th" officiellement, dans les affaires louches officieusement. Non pas que ça le comble dans sa vie, au contraire, il déteste quand il voit la dépendance parler, mais au moins, l'argent est facile. Sale, c'est vrai, mais il peut subvenir à ses besoins et surtout ceux de sa famille depuis bien longtemps grâce à cette source de revenus.
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Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : mention de trafic, d'agressions, violence explicites, alcool.

Les réactions du serveur ne font même pas sourciller Cat, qui continue de fixer le pauvre client qui se retrouve maintenant dans de beaux draps, mais il avait cherché, non ? Et Alaois n'était absolument pas d'humeur ce soir, ils lui faisaient perdre un temps précieux, un temps qu'il aurait pu utiliser pour aller se reposer tranquillement par exemple, ou bien pour aller se changer un peu les idées. Mais non, un dégueulasse avait décidé de s'en prendre à l'un des employés et ça, c'était inadmissible. Et puis peut-être qu'avec un peu de violence, on lui avouerai la vérité. Non, encore raté, un deuxième coup part, un peu plus fort cette fois-ci, si bien d'une dent se déchausse, peut-être que la prochaine réponse serait la bonne... Sílas ne fait pas le malin à côté, le patron le voit bien commencer à paniquer. C'est vrai que malgré la prison qu'il avait pu faire, l'autre sorcier ne semblait pas faire partie de ce monde plus sombre, mais il s'occuperait de son cas plus tard, pour l'instant, il devait avoir le fin mot de l'histoire et surtout des aveux, choses qu'on finit par lui donner, c'était si compliqué que ça, sérieusement ?

Enfin, le bouclé revient au plus jeune qui semble dans tous ses états, il lui demande, s'il y a eu plus que des allusions, que des propositions. Il faudra quelques secondes de plus pour avoir la réponse " oui, mais...." Mais quoi ? Le patron observe le serveur quelques instants, essaye de deviner ce qui se passait dans la petite tête de l'autre sorcier, mais toujours rien. Soit, il allait prendre ça pour un "oui, mais pas de manière si inappropriée.". Alaois se lève enfin, vient contourner le bureau pour remettre la chaise tombée en place et surtout récupérer le petit bout d'ivoire et d'émail, pour le tendre à Dan.

" Je te laisse accompagner notre cher client à l'hôpital... Veille a ce qu'il soit bien soigné. "


À force, Cat se disait que c'était réellement une bonne chose d'être dans ce quartier, au moins, le centre de santé n'était pas si loin, à peine quelques rues plus loin, ce qui n'était non négligeable, que ce soit pour les bagarres de bar ou bien les règlements un peu plus costaud comme ce soir. Regardant son pauvre tapis tout tâché.

" Quand il ira mieux, tu pourras lui dire que je lui enverrai la facture, pour tout ce qu'il a sali... Oh et, inutile de préciser qu'il est interdit de séjour ici, n'est-ce pas ? "


C'est une question rhétorique bien entendu, il n'attendait aucune réponse, c'était un fait et puis c'était comme ça. L'armoire à glace finit par disparaitre, emportant le pervers avec lui et tout redevient calme à peine la porte fermée. Dans un petit soupir, Cat vient chercher un torchon qui traine par là, essuie le sang encore présent sur son pauvre bureau, en espérant qu'il ne serait pas tâché, ce qui semble être le cas, à son grand bonheur. Maintenant que ça, c'était réglé, il y avait toute autre chose à gérer : le Sílas encore adossé au mur, en même temps, ça faisait beaucoup de choses en très peu de temps, c'était compréhensible qu'il soit dans cet état. Alors, sans un bruit, l'aéromancien part sortir deux verres et une bouteille du petit buffet dans un des coins de la pièce, vient y verser le liquide doré dans les contenant, si au début, c'est la dose normale pour un verre de whisky, le patron finit par en rajouter un peu plus, parce qu'au vu de la soirée, il leur fallait bien ça. Il revient ensuite vers l'employé, lui tendant un verre, lui montrant ensuite le fauteuil dans lequel le bouclé était assit juste avant : il était hors de question qu'il retourne de l'autre côté du bureau, avec encore les tâches rougeâtres sur le sol, ou du moins pas dans cet état.

" Je suis navré que tu ai vu tout ça."

Mais en même temps, c'était la goutte qui avait fait déborder le vase et qui l'avait peut-être fait vriller, au final. Cat tend ensuite son verre, vague signe qu'il trinquait avec son employé avant de venir boire une petite gorgée, venant s'asseoir sur un coin du bureau. Il allait avoir besoin d'une cigarette après tout ça, lui qui avait un peu levé le pied sur sa consommation de tabac, il était repartit pour un tour.

" Et si tu veux parler de ce qu'il s'est passé dans cette pièce ou même en bas, tu peux le faire, je t'écouterai."



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Sílas Carter
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Tuer le temps : c’est presque une histoire de famille à ce rythme; résident en chirurgie thoracique et cardiovasculaire au CHU d’Edimbourg, il ne vit que pour l’euphorie du bloc, du bistouri et de flanquer une bonne raclée à son paternel
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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : langage cru, harcèlement sexuel

L’appréhension monte lui, partie du ventre qui se tend, gagnant les bras, puis le torse qui se fige dans un dernier souffle. La paralysie l’envahit comme lorsqu’il était en prison et que les coups pleuvaient, cet insupportable poison qui lui glace le cœur et le rend incapable de tout mouvement, même pour se défendre ; c’est son hibernation à lui, sa manière de résister aux sensations éparses et douloureuses en l’entraînant dans une autre dimension, en attendant que l’orage passe.
Mais, s’il faut être honnête, le tonnerre a grondé le premier dans ses gestes : il est presque ironique de constater qu’il sait répondre par la violence, mais ne peut l’endurer quand il en est le témoin.

Horrifié de la scène qui vient de se dérouler sous ses yeux fuyants, il enlace son propre corps de ses bras minces, en appuyant son dos et son crâne contre le mur situé derrière le bureau du maître des lieux, qui le dévisage plutôt. Ne sachant qu’espérer de cette observation d’abord silencieuse, il ose soutenir son regard quelques instants ; ces deux paires d’iris limpides, toutes deux d’une ambre mordorée, s’affrontaient en cherchant une réponse à leurs interrogations respectives.

Enfin, en détachant leurs regards, Cat se lève de sa chaise pour aller récupérer la dent échappée de son palier, petit coquillage d’émail tâché de fines trainées de sang à sa surface ; le geste le fait de nouveau grimacer, mais de dégoût cette fois, et il détourne les yeux en déglutissant avec difficulté. « Je te laisse accompagner notre cher client à l'hôpital... Veille a ce qu'il soit bien soigné. » Le voile de ses paupières se refermant sur la cruelle ironie ici prononcée, Sílas enfouit son visage entre ses mains blêmes, tout aussi fines que le reste de son corps, en espérant y confondre ses pensées moroses. D’ordinaire, nul doute qu’il aurait plaisanté à l’idée que la petite souris allait rendre visite à leur victime commune mais, en cet instant, rien ne semble vouloir passer la barrière de sa langue : les mots s’agglutinent sur celle-ci et il ne prend point la peine de démêler ce noeud de syllabes incohérentes, gardant, de ce fait, le silence.

Il ne voit pas vraiment la montagne humaine quitter le bureau, en compagnie du blessé qui peine à simplement mettre un pied devant l’autre : la vision effleure son champ de vision sur le côté mais il s’efforce de l’ignorer, sachant fort bien qu’il aurait du mal à s’en défaire, plus tard. Mais, sentant la présence de Cat près de lui, il ouvre de nouveau les paupières pour poser un regard incrédule sur son patron, s’activant à remplir deux verres avec une liqueur dorée qui, il le sait, va apaiser autant sa gorge que ses pensées. Silas : « Merci. » dit-il sobrement en saisissant le verre offert de sa main gauche, l’apportant aussitôt à ses lèvres pour boire une longue gorgée de sa boisson, ô combien salvatrice.

Sa boisson en main, son autre bras dans son dos, il observe le malt qui tangue dans son verre, avant qu’on ne lui désigne le fauteuil du patron ; il arque alors un sourcil avec surprise avant d’obtempérer puisque, de toute façon, il craint que ses jambes ne faillissent sous lui. « Je suis navré que tu ai vu tout ça. » Cat n’est pas désolé que ça ait eu lieu, seulement qu’on ait pu assister à la scène. La nuance est maigre mais, elle l’oblige à froncer légèrement les sourcils tandis qu’il mordille le coin de sa lèvre, avant de lever les yeux vers son patron, positionné à côté de lui, le surplombant de toute sa hauteur. « Et toi, ça ne te fait rien ? Ou tu m’accompagnes seulement parce que tu trouves que c’est triste, de boire seul ? » Il a prononcé sa phrase en détournant le regard, finissant son verre d’un seul traite et sans sourciller.

Pivotant sur sa chaise, il dépose le verre sur le bureau en pressant ses lèvres l’une contre l’autre, ses deux mains venant se frotter l’une contre l’autre tandis qu’il appuie ses coudes sur ses genoux, sa nuque se courbant. « Et si tu veux parler de ce qu'il s'est passé dans cette pièce ou même en bas, tu peux le faire, je t'écouterai. » Trop peu habitué à ce qu’on lui tende la main, il s’arme d’abord de méfiance à son encontre, levant ses yeux sans que son visage n’en suive le mouvement, comme s’il s’attendait à ce que Cat se mette soudainement à rire, faisant fi de ses ressentis comme il en a toujours été. Il lui faut quelques secondes pour comprendre que la démarche du bouclé est honnête. « C’est gentil mais… Ça va aller. » Non, pas vraiment, mais ça par contre, il en a l’habitude.

Raclant discrètement sa gorge, il se redresse finalement pour s’installer plus confortablement dans le fauteuil qui ne lui appartient pas, songeant que c’est la première et dernière fois qu’il a ce privilège ; autant en profiter. Il dépose ses mains sur les accoudoirs, faisant machinalement pianoter la pulpe de ses doigts sur la surface de ces derniers, avant de lever le nez, et les yeux par la même occasion, en direction de son patron ; désireux de détendre l’atmosphère il se permet de dire, en argumentant son propos avec un brin de sourire tout à fait charmant, qui s’allie à la perfection avec la taquinerie qu’il prononce : « Tu as une mine affreuse. T’as pensé à prendre des vacances ? »

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9 DÉCEMBRE 2023



TW : mention de trafic, d'agressions, de violence, alcool.

C'est par un petit mouvement de tête qu'il répond au merci qu'on prononce, pour lui, c'était juste normal, après ce qu'il s'était passé, ça permettait de passer à autre chose, d'apaiser les esprits, autant le sien que celui de Silas. Petit silence alors qu'il boit un peu d'alcool pour tenter de défaire petit à petit les nœuds qui se sont créés dans sa tête, mélangeant angoisse, colère, tristesse, dégout, dans un joyeux bordel. Et puis, il vient s'excuser, pas du fait d'avoir eu recours à ce genre de méthode, loin de là, mais que son employé ait assisté à ça, peut-être aurait-il dû lui demander de sortir, le temps de s'occuper de l'autre homme, mais est-ce que ce n'était pas pire, au final ? Le patron jette un œil à celui qui est maintenant assit sur son fauteuil, voit bien que quelque chose lui traverse l'esprit, que ses lèvres se retiennent de s'ouvrir pendant quelques instants encore avant qu'enfin, ce qui semblait les brûler sorte.

" Bien sûr que si, ça me fait quelque chose. "

Mais il avait vu pire, bien pire qu'un simple crâne balancé sur du bois. Au fond, il n'aimait pas ce genre de comportement, de traitement, mais c'était la seule chose qui marchait, c'est ce qu'on lui avait appris. Et puis, si l'homme n'avait pas lâché le morceau, ça aurait été plus loin, encore, mais ça ne se serait pas passé dans ce bureau. Beaucoup penserait que c'était horrible de traiter quelqu'un de la sorte, après tout, il n'y avait eu "que" des paroles, mais pour Cat, c'était beaucoup trop, déjà. S'il n'avait pas réellement de respect pour la majorité des personnes sur cette terre, il n'en restait pas moins qu'il trouvait ce genre de comportement de prédateur abject et qu'il refusait que quelqu'un dans son bar subisse ce genre de choses, client.es comme employé.es. Et puis, dans un monde comme le sien, il fallait se montrer sans peur, sans hésitation, en permanence, parce que même s'il avait une confiance aveugle en Dan, s'il montrait un instant de faiblesse, ça pouvait signer sa fin.

" Ce n'est pas triste de boire seul... dans la limite du raisonnable je dirais ? Mais j'ai eu une rude soirée et tout ça était vraiment le truc de trop."

D'ailleurs, quitte à parler de ce sujet, autant lui dire les choses, lui proposer une oreille attentive si jamais l'autre sorcier avait besoin d'en parler. Non pas que ça l'enchantait en vrai, il avait assez de choses sur le dos, mais Alaois se sentait responsable de tout ça alors, forcément, c'était normal dans son esprit de se proposer en tant que soutien émotionnel ou quelque chose de ce genre. Et finalement, l'atmosphère se détend d'un coup, la pression dans ses épaules se relâche alors qu'il pouffe en entendant Silas lui dire qu'il avait une mine affreuse, qu'il devrait songer à prendre des vacances.

" Sur une échelle de 1 à 10, à quel point je ressemble à un zombie ? "

Au moins, ils n'avaient pas perdu leurs humours malgré les récents évènements et c'était bon signe.

" D'ailleurs, tu devrais aussi prendre quelques jours pour te poser, tu es plus pâle qu'un linge lavé aux produits miracles dans les pubs, tu bosses demain normalement, non ? "

Et s'apercevant que oui, le serveur venait de boire cul sec presque son verre, l'aéromancien vient faire quelques mouvements de main, rapportant entre eux la bouteille d'alcool.

" Un petit deuxième pour la route ? "


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TW : langage cru, harcèlement sexuel

« Bien sûr que si, ça me fait quelque chose. » Ce n’est pas vraiment flagrant, songe-t-il dans le flux pantelant de ses pensées décousues, le nez plongé dans son verre aux volutes parfumées, n’osant pas vraiment formuler tout haut sa pensée de peur de contrarier son patron ; tout juste, se contente-t-il de lever le menton en même temps que les yeux, pour que leurs regards se croisent et qu’il l’observe, quelques secondes, en essayant de sonder cette âme bien mystérieuse. « Ce n’est pas l’impression que tu donnais, pourtant. » S’entend-t-il répondre, visiblement incapable de garder son avis pour lui : la phrase n’est point prononcée comme un reproche ou comme accusation, mais plutôt comme un fait immuable, qui accorde de la curiosité à celui qui l’évoque.

Il parle au passé, parce qu’à présent, il peut constater les stigmates blêmes de la violence décharnée, qui laisse derrière elle deux carcasses ébranlées, assiégées par un sentiment terrible. Mais les réactions apparentes de Cat, lors de son entrevue musclée avec le client reparti du bureau en piteux état, ne laissent rien présager d’une quelconque faiblesse compatissante ; bien au contraire, les sourires en coin donnaient même l’impression qu’il se délectait du mal provoqué, comme s’il en ressortait un plaisir immense et non dissimulé de maintenir la situation, et l’homme, sous son joug, sous cette capacité cruelle de pouvoir le briser en une seconde s’il en émettait le souhait perfide. « Ça ne doit pas être facile tous les jours, pour toi. » Conclue-t-il en ravalant difficilement sa salive, se détournant de son patron pour se remettre convenablement sur son siège, se martelant mentalement qu’il devrait apprendre à se taire, à l’avenir, pour son propre bien. Mais en est-il seulement capable ?

Cat a eu une rude soirée… Il veut bien le croire. La phrase le fait néanmoins sourire avec amusement à présent que le climat est plus clément dans son esprit, si bien qu’il presse ses lèvres dans ce sourire plaisantin, tandis que ses paupières se plissent davantage. Peut-être pourrait-il (ou devrait-il) soumettre ses excuses pour avoir involontairement aggravé la nuit du bouclé mais, fierté oblige, il n’en fait rien, s’entêtant dans un silence d’acier : de quelles fautes devrait-il s’expier ? Il n’est coupable de rien.

Il préfère détourner la conversation en appuyant sa nuque sur le dossier de sa chaise confortable, à laquelle il semble plutôt bien s’acclimater d’ailleurs, y prenant même ses aises. « Sur une échelle de 1 à 10, à quel point je ressemble à un zombie ? » Le sourire perdure sur ses lèvres tandis qu’il penche d’abord son menton sur le côté, sans se redresser. « Hm… » Plissant légèrement les paupières, il fait mine d’examiner consciencieusement le tracé régulier de ses traits : l’angle droit de sa mâchoire brunie par une fine barbe, le tracé régulier de ses lèvres et la finesse de son nez, surplombé par des yeux émeraudes eux-mêmes encadrés par des sourcils quelque peu broussailleux, le tout disposé sur un visage blême, presque trop pâle, cerné par la fatigue et incommodé par les toxines de la contrariété, sans doute. « 12. » Taquin, il hausse ses sourcils d’un air provocateur en rehaussant la courbure de ses lèvres charnues, en tapotant silencieusement le bout de ses doigts contre les accoudoirs, sur lesquels ses avant-bras sont allongés.

Mais s’il s’amuse volontiers de la mine défaite de son patron, il semble mécontent qu’on lui retourne la remarque : faussement vexé, il pousse ses lèvres en avant dans une sorte de moue boudeuse et enfantine, en fronçant ses sourcils d’un air presque penaud, l’une de ses mains venant même machinalement tâter sa propre joue. « Toujours le mot réconfortant, hein… » Mais il ne va pas refuser la proposition si généreuse qu’on lui fait, alors, ne voulant pas perdre ces quelques jours de congé, il reprend rapidement et bien plus sérieux que précédemment : « Oui, mais si mon patron m’impose de prendre du repos, je ne vais pas avoir le choix. » Son petit nez se fronce tandis qu’il relève ses bras pour glisser ses deux mains dans ses cheveux  de charbon, dans une vaine tentative de les replacer correctement.

« Un petit deuxième pour la route ?  »  Un sourire fleurissant de nouveau sur sa bouche, il reprend son verre en main tout en disant, malicieux : « Si tu insistes. » La mauvaise-foi flirtant avec les lèvres du coréen, ce dernier attend sagement que son verre soit de nouveau remplit pour l’apporter à ses lèvres, ayant bien conscience qu’il poursuit dans la même voie insalubre : il panse ses plaies avec des liqueurs corrompues, des substances euphoriques et des amants de passage, dont il oublie aussi bien les noms que les visages. « Du coup, je suis en vacances ? » Juste pour être sûr, même s’il ne sait pas encore ce qu’il va faire pour s’occuper. « Tu devrais en prendre aussi, vu ta tête. » Croyez-le ou non : c’est presque affectueux, sur sa langue.

Son verre en main, il se lève enfin du fauteuil en sentant que ses jambes sont de nouveau en mesure de le soutenir, et il se permet même de faire quelques pas dans la pièce pour observer les éléments décoratifs, ne pouvant résister à l’envie de lancer sa main, libre et maniaque, à l’assaut des objets qui dépassent afin de les aligner sur l’étagère, presque de manière inconsciente. « C’est mal rangé. » dit-il en buvant une gorgée de sa boisson, sans que, cette fois, ce soit affectueux. C’est juste vrai.

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Un petit rire s'échappe des lèvres du patron, en entendant Silas dire qu'il ne donnait pas cette impression. Au fond, ça lui fait plaisir, de savoir qu'il arrive toujours à faire semblant, que rien ne l'ébranle, avec les années, il a toujours peur de trop se reposer sur ses lauriers, qu'un jour, une faille apparaisse, même si au fond, il savait que le masque commençait à trop lui coller à la peau et peut-être qu'il devrait s'en inquiéter, cependant, il préfère rester dans le déni, il y penserait plus tard, peut-être.

" Disons qu'il vaut mieux faire semblant, un patron qui hurle à la moindre tâche de sang, ça ne force pas trop le respect, tu ne crois pas ? "

En tout cas, c'était vrai dans la deuxième partie de son rôle, dans ce monde obscure, il fallait être fort, sans peur, sans faille, sinon, on se faisait bouffer. Marche ou crève, comme on dit, lui préfère vivre, il n'a pas encore terminé ce qu'il voulait faire ici et il refusait que ce soit un coup dans le dos qui l'achève. Bien sûr, Cat fait confiance à chaque membre de sa petite bande, du moins, des plus proches, mais il se doit de toujours se montrer calme et posé, qu'importe les situations et surtout sans pitié, pour tuer dans l'œuf n'importe quelle petite idée de rébellion. Le bouclé se fait un peu plus pensif, quand le serveur lui dit que ça ne doit pas être facile tous les jours. C'est vrai, ce n'était pas facile, surtout en ce moment. Mais c'était comme ça, il y avait des coups durs, des hauts et des bas, qu'importe les métiers, les milieux.

" Ce n'est jamais vraiment facile, en vrai. À chacun sa peine, comme on dit."


D'autant plus qu'il l'avait choisis, cette vie, d'une certaine manière. Certes, il était jeune et complètement inconscient sur le danger que représentait l'argent facile qu'on lui proposait, mais sur le coup, il n'avait pas pris le temps de réfléchir, avait préféré voir sur le court terme : grâce à ça, il pouvait nourrir sa fratrie, payer le loyer, acheter les vêtements et autres fournitures pour tous, selon les mois, alors forcément, quand on est gamin, on pense qu'on a touché le gros lot, qu'on est le maître du monde grâce à ça, jusqu'à ce que la dure réalité nous revienne en pleine face.

" Regarde, pour toi aussi, ce n'est pas facile. "

La preuve, cette soirée était chaotique, d'ailleurs, il allait devoir en retoucher un mot ou deux sur la façon de gérer un client désagréable, mais il le ferait plus tard, quand ils seront plus calmes, là, ça ne servait à rien. Alors, quand Silas tend la perche pour détendre l'atmosphère, Cat l'attrape, faisant un peu d'humour, grimaçant quand le chiffre annoncé est de 12. Alors, il réplique, avec autant d'humour au début, puis avec une petite pique à la fin.

" Fallait pas dire 12."

Il fait le vexé, mais en réalité, Alois est plus en train de rire, sent qu'il se détend, à mesure que l'alcool descend.

" Non, tu n'as pas trop le choix, je ne veux pas te voir avant jeudi soir, j'aurais besoin de toi."


Et puis, un deuxième verre arrive, visiblement, Silas est aussi heureux de lui de cette proposition, parfait, il ne voulait pas boire seul, c'était un peu triste, au fond, en fait. De nouveau, le whisky vient apaiser son esprit, l'entoure d'une douce chaleur réconfortante, ça y est, Alaois arrive à lâcher prise, à mettre de côté tous ses soucis pour s'adoucir un peu, alors qu'il hoche la tête à la question de son employé.

"C'est ça, on peut aussi appelle ça du repos forcé, mais des vacances ça sonne mieux, non ? "


Petit clin d'œil envoyé alors qu'il repart faire tourner la boisson alcoolisée, Cat s'attend à tout, sauf à la suite des paroles de l'autre aéromancien, ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas un minimum inquiété pour lui, enfin, disons surtout que la dernière fois qu'il avait vraiment pris en considération ce genre de parole était bien loin, parce qu'en général, Cat préférait balayer d'un petit coup de main les possibles inquiétudes de son équipe sur son état, c'était plus facile comme ça.

" Awn, on s'inquiète pour son patron ? "

C'était touchant, en vrai, ça lui réchauffe le cœur, le monde n'était peut-être pas si foutu, au final. Mais le patron redevient vite sérieux, quand il voit l'autre homme se lever et surtout, se déplacer, est-ce que ça irait pour lui malgré les traces évidentes de lutte ? Visiblement oui, Cat retrouve donc son petit sourire, tout en observant Silas commencer à ranger les étagères, qu'est-ce qu'il tentait de fuir, au juste ?

" Normal, je n'ai pas rangé depuis longtemps. "



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Tuer le temps : c’est presque une histoire de famille à ce rythme; résident en chirurgie thoracique et cardiovasculaire au CHU d’Edimbourg, il ne vit que pour l’euphorie du bloc, du bistouri et de flanquer une bonne raclée à son paternel
Familier : Icarus est un chat européen qui adore emmerder son monde et qui est plutôt doué à la tâche (comme son sorcier, tout à fait)
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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : langage cru, harcèlement sexuel

Un petit rire fluet s’extirpe des lèvres du bouclé, et les sonorités excessivement doucereuses ricochent contre les lèvres du coréen afin d’y produire un sourire presque complice, tant il s’émeut silencieusement d’entendre ce ton profondément humain, loin des bruits carnassiers que peuvent provoquer les monstres tels qu’on se les représentent ; Alaois n’a rien d’un monstre, ni l’aspect ni la voix, mais il en a les actions. Sílas aussi, peut-être. « Disons qu'il vaut mieux faire semblant, un patron qui hurle à la moindre tâche de sang, ça ne force pas trop le respect, tu ne crois pas ? » Il ne peut le contredire, mais son sourire si suavement tracé s’échappe derrière une fine crispation tandis qu’il le contemple, conscient du masque de froideur qu’il s’impose pour parfaire le rôle, lourd de conséquences et de responsabilités, qui est le sien. Il n’envie point sa place car, il sait, que lorsque l’on porte trop longtemps un masque, celui-ci se confond avec la peau et il est par la suite impossible de s’en défaire. « Si tu le dis. » Est la seule chose qui parvient à franchir la barrière de ses lèvres, tant il éprouve une profonde compassion pour celui qui laisse entrevoir ses failles, et le fardeau qu’il porte : forcé de devenir un bourreau lorsque la situation l’exige, première victime invisible de son quotidien.

« Ce n'est jamais vraiment facile, en vrai. À chacun sa peine, comme on dit. » Il tente de relativiser mais le réalisme n’effleure pas vraiment les pensées de Sílas, car ce dernier se demande qui Cat essaie de convaincre le plus : son employé ou lui-même ? « Je ne savais pas que tu étais à moitié philosophe. » Nargue-t-il en appuyant sa nuque contre le dossier de son fauteuil, usant, lui, de l’humour et de l’insolence pour faire diversion lorsqu’un sujet lui paraît trop sensible. « Regarde, pour toi aussi, ce n'est pas facile. » Les doigts qui pianotaient sur l’accoudoir interrompent leurs mouvements, restant quelques secondes relevés avant qu’il ne soupire, baissant les yeux en même temps que ses lèvres se rejoignent avant de se détacher à nouveau pour articuler, d’une voix légèrement plus grave : « Ce n’est pas pareil… J’suis le seul responsable de cette situation. C’est moi qui ai tout gâché, alors je ne vais pas me plaindre. » L’alcool délie sa langue ? Peut-être, mais il fait vite de se reprendre, ne voulant point qu’on entrevoit le début de ses plaies, qui peinent à cicatriser. « Enfin, pas trop ! Je râle un peu, il paraît. » Il paraît, ose-t-il sans rougir, prouvant que le culot porte finalement un visage : le sien !

« Fallait pas dire 12. » Le sourire revient sur ses lèvres, d’un sourire factice qu’il maîtrise à la perfection grâce à des années de pratique : passé maître dans l’art du camouflage et des faux-semblants, il est presque impossible de détecter l’intrusion d’une fausse émotion sur son visage harmonieux. « T’as raison, j’ai été trop gentil… 15. » Sous la vexation théâtralisée de son patron, il arque ses sourcils d’un air effronté, entrant volontiers dans la valse de ce petit jeu qui lui réussit plutôt bien ; la preuve, il obtient des vacances. Jusqu’à jeudi soir : il n’a pas besoin de calculer pour savoir qu’il a donc cinq jours de congé devant lui. « Tu vas réussir à survivre durant mon absence ? » Prenant volontairement un air inquiet, il penche légèrement son menton sur le côté en affichant une mine soucieuse, avant de reprendre, d’un ton plus posé : « Il se passe quoi de spécial jeudi soir ? »

Il attend la réponse mais se concentre surtout sur le deuxième verre généreusement offert, et il ne tarde pas à l’apporter à ses lèvres pour en boire une longue gorgée, sans sourciller. « Repos forcé ou vacances, tu penses à t’en prescrire. » Il n’a même pas le temps de finir son deuxième verre que celui-ci se transforme en troisième, mais il ne s’en plaint pas, tout râleur qu’il est ; tout au plus, il s’interroge de la capacité à boire de son nouvel ami, qu’il ne savait pas si prompt à enchaîner les verres de la sorte. « Awn, on s'inquiète pour son patron ? » Pourquoi a-t-il l’air aussi surpris de le réaliser ? Sous l’effet produit, l’un de ses sourcils se rehausse et il ne le quitte pas des yeux, comme s’il essayait de percer ses secrets en lisant à travers sa peau. « C’est mal ? » Si Alaois n’est pas habitué à recevoir des attentions aussi suaves, lui n’est pas habitué à les dispenser ; un duo de maladresse et d’hésitation, donc, qui ont au moins le mérite de veiller un peu l’un sur l’autre en cet instant.

Il emporte son verre à-moitié vide (ou à-moitié plein, ça dépend du point de vue) pour se diriger vers l’étagère, occupant ainsi sa main libre à égaliser tous les objets qui s’alignent petit à petit sur le bord du meuble, sous l’observation produite de sa bouche : il est serveur et décorateur à mi-temps, visiblement. « Normal, je n'ai pas rangé depuis longtemps. » « Ça se voit. » Lui fait-il remarquer en vidant son verre une nouvelle fois mais, pour s’en délester, il se contente d’utiliser sa télékinésie afin de le renvoyer sur le bureau, se retrouvant ainsi les mains libres : le rangement se fait ainsi plus rapidement. « C’est tout ce que tu as comme bouteilles ? » Ils ont bien commencé, ce serait dommage de s’arrêter en si bon chemin…

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Alaois Ó Fearghail
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Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : mention de trafic, d'agressions, de violence, alcool.

Alaois ne quitte pas des yeux le coréen en attendant cette réponse, en profite pour détailler un peu plus ses traits, vient noter mentalement certaines choses, certaines traces de la vie, mais surtout les petites mimiques, inconsciente qu'il fait, alors que dans son esprit, tout semble tourner à plein régime. Alors, Silas, feras-tu parti de la catégorie qui pense que n'importe qui peut se montrer faible et se positionner en tant que grand patron ? Ceux qui pensent que tout le monde à ses chances même mieux, qu'il faut les laisser, même aux plus faibles ? Ou bien est-ce qu'il appuiera son propos, viendra confirmer sa théorie sur le patronat ? Petit sourire en coin quand il se rend compte que son employé préfère jouer la carte de la sureté, à moins qu'il y ait autre chose? Aurait-il compris tout ce que cela implique ? Ou est-ce que Cat aurait simplement un peu trop laissé entre voir les ronces imaginaires qui lui transperçait la peau depuis tant d'années ?

" Je le dis."

Et puis, les vapeurs de l'alcool commencent à monter, a embrumer un peu son esprit, voilà que le bouclé par dans la philosophie, surement des restes de son autre vie, sa folle jeunesse, à trainer avec ce genre de personnes à la fac. Alors, le voilà, à philosopher sur la peine de tous, que rien n'est jamais facile. Et puis, le serveur vient narguer, petit rictus de nouveau sur le coin des lèvres, Cat réplique, observe du coin de l'œil celui qui jouait avec le feu parfois. Alaois écoute attentivement la réponse, redevient sérieux quelques secondes alors qu'il voit là l'ouverture pour revenir sur l'évènement et remonter un peu les bretelles à son employé.

" Ton seul tord dans cette histoire, c'est le fait que tu n'as pas su trouver quelqu'un pour le virer du bar avant de perdre ton sang froid, mais tu n'es, en aucun cas, responsable des faits et gestes de quelqu'un qui ne comprend pas le mot non."

Finalement, la conversation redevient un peu plus légère et il le faut, il n'aime pas trop ça, Cat, déprimer dans son verre et il faut dire que Silas a du répondant, c'est amusant, depuis quand est-ce qu'il n'avait pas bu en si bonne compagnie ?

" Dis directement 20, ça sera plus simple."

Loin de se vexer, il préfère jouer la carte de l'autodérision parce qu'après tout, c'est ce qu'il fallait, dans la vie. Et selon les moments, ça pouvait vraiment sauver les situations. La question de survivre à son absence, petit regard malicieux, Cat se délecte du petit air inquiet sur la mine de son serveur, qu'il sait faux.

" Je ne sais pas... peut-être ? peut-être pas ? Si ça se trouve, je te rappellerais en pleure en te suppliant de revenir."

Nouveau rire, le brun imagine la scène, vous parlez d'un patron... Mais en réalité, ça le fera, même sans Silas. Le patron n'aime pas dire que personne n'est irremplaçable, mais c'est un peu vrai, dans certaines situations et au pire, s'ils manquent vraiment de bras, il ira faire un peu le serveur à son tour, ça faisait longtemps et l'ambiance en bas lui manquait un peu, pour tout avouer.

" Jeudi, c'est le quiz musical, il faut tout le monde sur le pont."

Et si lui pouvait ne pas être là .... certes l'ambiance lui manquait, mais ce genre d'événement n'avait plus le même gout qu'avant. Un brin nostalgique, le patron se perd dans son verre, repense à quand il était encore là, à animer ce genre de jeu qu'il aimait par-dessus tout alors qu'il était souvent nul en tant que joueur. Deuxième verre terminé avec ses pensées, il lui en faut un troisième pour oublier le gout amer qu'il lui reste en bouche, il snobe même l'histoire du repos forcé, alors qu'il serre de nouveau de l'alcool dans le verre du plus jeune. Du repos et puis quoi encore, il se reposerait plus tard, quand ces problèmes seraient réglés. Cependant, son flot de pensée est interrompu par quelque chose à laquelle il ne s'attendait pas : on s'inquiétait, pas parce que c'était une simple politesse ou parce qu'ils étaient proches, on s'inquiétait de son état, peut-être pas réellement, c'est vrai, mais actuellement, le dealer n'y réfléchit pas, peut-être un peu trop ému par cette action.

" Non, c'est juste.... inattendu. "

Un sourire presque tendre aux lèvres, l'aéromancien vient reprendre une gorgée de son verre, savourant cette sensation de retrouver un peu d'humanité, il n'était pas que Cat, celui qui trempe dans l'illégal, il est aussi Alaois, ce simple humain qui parfois, pousse un peu trop ses limites. Au final, des vacances, ça ne serait pas si mal. Il n'arrive plus trop à parler ensuite, laisse le silence planer le temps de se remettre de ses émotions, alors que le coréen part à la conquête des étagères et quand la question des bouteilles est posée, il lui suffit d'un peu de télékinésie pour venir ouvrir les portes de la cachettes d'alcool.

" On est dans un bar, après tout. Sers-toi."


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9 DÉCEMBRE 2023



TW : langage cru, alcools

« Si tu le dis »  « Je le dis. » Cela ne le convainc nullement de la véracité du propos, et il rehausse même ses sourcils en même temps qu’il presse ses lèvres, non sans prendre une fine inspiration par le nez comme pour faire taire sa langue bien trop bavarde. Il ne lui semble pas vraiment nécessaire de poursuivre en cette voie, sachant pertinemment qu’ils ne seront point en accord : tout belliqueux qu’il peut être, ce soir, il n’a pas envie de s’aventurer sur le chemin d’une discorde stérile.

Si l’alcool glisse dans les veines du patron pour étourdir son esprit d’une brume libératrice, Sílas, lui, est bien trop habitué aux breuvages ambrés pour que la quantité ingérée soit suffisante pour lui provoquer le même effet ; tout au plus, cela suffit à calmer les élans anxieux propagés après la démonstration de violence ayant eu lieu dans cette pièce, ce qui constitue déjà un allègement considérable. « Ton seul tord dans cette histoire, c'est le fait que tu n'as pas su trouver quelqu'un pour le virer du bar avant de perdre ton sang froid, mais tu n'es, en aucun cas, responsable des faits et gestes de quelqu'un qui ne comprend pas le mot non. » Ce n’est pas véritablement le point qu’il évoquait mais, du moins le pense-t-il, Alaois ne peut pas deviner qu’il faisait référence à son passé de pianiste émérite, dont la carrière fleurissante a été coupée nette, fusillée par des méfaits qu’il a lui-même commis. Un court instant, presque comme un mirage dans le voile de ses pensées, il hésite à rétablir la vérité, à désenchaîner sa langue pour qu’elle s’émancipe au détour d’une confidence mais… « Tu as raison. » Le risque de se dévoiler est trop grand, trop douloureux et trop secret, encore.

Il préfère la voie de l’humour et de la dérision, plus impersonnelle et distante : il y a moins de risque que les blessures encore béantes soient découvertes et exposées. « Dis directement 20, ça sera plus simple. » La dérision est partagée, largement acceptée même, ce qui surprend un peu le plus jeune des deux ; c’est bien la première fois qu’il peut ainsi plaisanter avec son supérieur et, il en a eu des tas pour pouvoir en témoigner. « Je n’oserai pas : respect envers le patron oblige. » Affirme-t-il d’une articulation qui se veut innocente, et qui est accompagnée d’un sourire tout aussi ingénu : personne n’est dupe, surtout pas le principal concerné par les allégations taquines, qui se laisse volontiers emporté par la malice dont il fait preuve, sans nul doute aidé par le verre entamé qu’il tient dans sa main. « Je ne sais pas... peut-être ? peut-être pas ? Si ça se trouve, je te rappellerais en pleure en te suppliant de revenir. » La sottise de la chose le fait sourire avec amusement tandis qu’il balance lentement son menton de gauche à droite, avant de déclamer, bien plus sérieux : « JE vais pleurer en revenant : parce que vous allez mettre le bordel dans mon bar parfaitement rangé ! » La phrase est prononcée comme une raillerie mais, en réalité, la promesse est presque tangible : nul doute qu’il va donner des instructions claires et précises à celui qui va le remplacer durant ces quelques jours de vacances, sur la façon d’appréhender son bar : préparez-vous à la stratégie militaire de l’hygiène.

« Jeudi, c'est le quiz musical, il faut tout le monde sur le pont. » Du pont, il hésite à sauter. Autant le dire tout suite : cela ne le fait nullement rêver. La nuque appuyée sur le haut de sa chaise, il grimace presque sans s’en rendre compte, ses sourcils se plissent vers le bas tandis que son nez se fronce, lui donnant un air terriblement enfantin. « Aha oui, faudrait surtout pas rater ça… » Il est plus ironique qu’il ne l’aurait voulu mais, déjà, on peut le féliciter de ne pas avoir demandé si c’était un bar ou une maison de retraite, ici. Il s’améliore, le bougre. « Je serai là. » Pas pour le quizz. Pour s’assurer que le bar est toujours propre et que les bouteilles sont bien rangées — pas par ordre alphabétique mais, bientôt, qui sait ?

Il lui suggère de prendre quelques jours de vacances, lui aussi ; le conseil est amical, dépourvu de marquage affectif car ils ne sont pas assez proches pour cela, lui l’étant davantage du cadet de la famille Ó Fearghail, mais cette simple phrase semble émouvoir le plus âgé, visiblement peu enclin à ce qu’on se préoccupe de son état. La réaction, à vif, de son interlocuteur le fait arquer l’un de ses sourcils sans qu’il ne comprenne réellement, tout en éprouvant un certain élan de compassion pour celui qui semble si seul, enclavé dans un rôle qu’il a choisi, et qui est devenu sa prison. « Non, c'est juste.... inattendu. » Le sourcil toujours relevé, il détourne le regard en passant la pointe de sa langue sur ses lèvres, commençant à se dire que l’alcool lui fait sûrement de l’effet finalement, parce qu’il s’entend dire, d’une voix amoindrie en élan amusée : « Je ne reviendrai pas seulement pour retrouver mon bar alors, je viendrai voir si tu vas bien. » D’accord, ce n’est pas la phrase la plus réconfortante au monde mais, si on arrive à lire entre les lignes, on peut aisément comprendre qu’il essaye, avec plus ou moins de maladresse, de se montrer affable : Sílas espère sincèrement qu’il ira bien, ou mieux. Ça aurait été plus simple de le dire ainsi, oui ; soyons déjà heureux qu’il ait dit quelque chose.

Le trop-plein-de-gentillesse réclame une bonne dose d’alcool pour être compensé, il n’hésite donc pas à demander si une autre bouteille traîne dans le coin : le bouclé dévoile alors une porte secrète qui s’ouvre sur sa cachette personnelle, dont la découverte oblige le coréen à incliner le menton vers son torse tout en plissant légèrement les paupières sous la surprise. « On est dans un bar, après tout. Sers-toi. » Les deux derniers mots sont dangereux s’il les prend à la lettre, et pour preuve, un petit sourire narquois vient naître sur ses lèvres lorsqu’il s’avance d’un pas pour prendre une bouteille au hasard, qui s’avère être de la Téquila. « Tu as peur de tomber en rade ? » Demande-t-il en se rapprochant d’Alaois pour remplir son verre avec le liquide transparent, une expression passant sur son visage lorsqu’il reprend la parole, d’une voix bien plus joueuse par ailleurs : « C’est moi le serveur, après tout. »  Et le serveur a la main lourde : il remplit le verre de son patron jusqu’à la bordure de celui-ci, puis en fait de même avec le sien. « J’te préviens si tu vomis, j’te tiens pas les cheveux ! Par contre, je prendrai des photos. » Se faisant faussement menaçant, il le nargue en dodelinant son menton de gauche à droite et en haussant ses sourcils, pressant également ses lèvres dans un sourire furieusement fripon, avant qu’il n’apporte le verre proche de ses lèvres, attendant que le bouclé en fasse de même et, s’il ne le fait pas, il l’attise à le suivre en disant, d’une voix mutine et en le regardant par-dessus sa boisson : « Cap ? »

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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : mention de trafic, d'agressions, de violence, alcool.

Le patron est content de voir que son employé semble comprendre où il venait en venir, espérant que, si malheureusement, la situation venait à se représenter, Silas saurait maintenant qu'il fallait prévenir les membres du staff, pour virer le plus vite possible la personne aux comportements inappropriés. Chapitre clos, les deux aéromanciens tentent de retrouver une conversation plus légère, plus orienté humour et auto-dérision, ce qui semble marcher, les limites hiérarchiques étaient doucement en train de s'effacer, mais ce n'était pas déplaisant, au fond, Cat apprécie ce petit moment hors du temps, où il n'a plus a endossé le rôle de patron, dans tous les sens du terme.

" Alors, je t'enverrais tous les jours une photo du bar mal rangé, tu pourras nous pleurer un océan comme ça."


Petit sourire malicieux, Alaois scrute les réactions du coréen, adorant observer les autres, lorsqu'une pique est lancée. Et puis, les sujets sérieux reviennent, le quiz musical refait surface, même si, il aurait aimé pouvoir l'enterrer il y a bien longtemps, mais dans un souci d'honorer la mémoire d'un défunt, c'était resté, pour le plus grand plaisir de certains adeptes de cette activité.

" Tu n'as pas trop le choix, à vrai dire."

Qu'il répond, quand son serveur lui dit qu'il serait là, enfin, sauf si grosse galère, mais on n'allait pas commencer à penser négatif. Et puis, Cat ne peut empêcher un petit sourire d'étirer ses lèvres, quand Silas vient lui dire qu'il reviendrait aussi pour voir s'il allait bien, c'était touchant, de savoir que quelqu'un dont il n'était pas spécialement proche était humain, ça le sortait encore une fois de ce monde ténébreux, de ce rôle qu'il était donné et qu'il interprétait à la perfection depuis des années maintenant, c'était ça, au final : Silas lui redonnait un peu d'humanité.

L'alcool semble commencer à faire de plus en plus effets sur les deux hommes, qui, doucement, prennent un peu plus leurs aise, Alois en se détendant, oubliant peu à peu son masque ; le coréen en commençant à ranger quelques étagères, avant de demander s'il y avait d'autres bouteilles. D'un mouvement de doigts, la cachette d'alcool s'ouvre, laissant ainsi au serveur le loisir de chercher ce qui lui ferait envie.

" Non mais imagine si je suis obligé d'aller en bas pour prendre un verre alors que j'ai encore des piles de paperasse à gérer et que du coup, je n'avance pas parce que forcément, je resterais au bar, ça serait terrible et le bar finirait par fermer et moi, je serais endetté sur six générations. "

A peine extrapolé, au final, Bart lui ressemblait plus qu'il ne voulait l'avouer. Cat vient ensuite tendre son verre, quand le serveur revient pour le lui remplir de nouveau, ce n'était pas vraiment intelligent de faire ça et Alaois le savait mais... tant pis, il en avait besoin.

" Parce que tu crois que tu vas réussir à me coucher aussi simplement ? Tu te mets le doigt dans l'œil, petit serveur. "

Air plus joueur sur le visage, le patron rejoint son employé, amenant le verre à ses lèvres avant de répondre un "cap" à la dernière question posée, faisant même un décompte pour ensuite boire cul sec, le verre de téquila bien chargé. Tenir ses cheveux et puis quoi encore... c'était Silas qui allait rendre ses tripes, certainement pas Cat.

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9 DÉCEMBRE 2023



TW : langage cru, alcools

« Alors, je t'enverrais tous les jours une photo du bar mal rangé, tu pourras nous pleurer un océan comme ça. » Les paroles sans indulgence lui font froncer les sourcils en même temps qu’il affiche une moue renfrognée, qui incrimine avec une cruauté sans égale le porteur de ce douloureux message, sur lequel ses yeux effilés se posent néanmoins avec une certaine complicité. « Tu n’as vraiment aucune pitié. » Accuse-t-il dans un premier temps, se redressant ensuite en reprenant une posture davantage sérieuse, car le sujet l’est grandement pour lui : pour preuve, Sílas brandit même son index en l’air, ce dernier appuyant chacun des mots qu’il prononce comme s’ils étaient d’une importance tout à fait capitale : « Si c’est trop le bordel, je te préviens, je ne rangerais pas ! » La menace est lancée, se voulant aussi sérieuse que perfide mais, quiconque le connaît, ne serait-ce qu’un minimum, sait fort bien qu’il ne pourra pas s’en empêcher, et que donc le présage est stérile.

Tout aussi stérile que la soirée de quizz musical, qui n’éveille en lui aucun intérêt : trop expressif pour le cacher, il est aisé de comprendre qu’il considère cette activité comme largement dépassée. « Tu n'as pas trop le choix, à vrai dire. » Ce n’est pas faux et cela pourrait même le faire taire, sauf si on considère l’étonnant sourire espiègle qui vient fleurir sur ses lèvres, presque comme la bannière d’une idée (faussement) lumineuse qu’il s’apprête à partager. « Je pourrais être mystérieusement malade, ce soir-là. » Pour que le mystère reste entier, peut-être ne devrait-il pas annoncer le prétexte en amont… Cela ne l’empêche pas de sourire d’un air provocant, presque trop fier et trop sûr de lui, surtout pour quelqu’un qui a failli tourner de l’oeil quelques minutes auparavant.

Heureusement, ce n’est plus son oeil qui tourne mais sa tête : l’alcool faisant son chemin dans ses veines bien trop habituées à recevoir le poison ô combien délicieux, il commence tout juste à ressentir ce sentiment de flottement agréable, comme si tout le poids de ses pensées s’amenuisaient soudainement. « Tu as peur que la prohibition recommence ? » Mauvais continent, il sait ; cela ne l’empêche pas de sourire d’un air taquin en haussant ses sourcils, lançant un regard en direction d’Alaois avant de s’intéresser davantage aux bouteilles devant lui.  « Non mais imagine si je suis obligé d'aller en bas pour prendre un verre alors que j'ai encore des piles de paperasse à gérer et que du coup, je n'avance pas parce que forcément, je resterais au bar, ça serait terrible et le bar finirait par fermer et moi, je serais endetté sur six générations. » « Quand j’aurais cinq minutes je te plaindrais mais, là, je suis un peu débordé tu vois… » Son éternel air mutin accompagne ces quelques mots quand il se rapproche de son patron avec une bouteille dérobée en main, prenant l’initiative de remplir son verre, plus généreusement que la dose nécessaire l’impose. « Parce que tu crois que tu vas réussir à me coucher aussi simplement ? Tu te mets le doigt dans l'œil, petit serveur. » « Petit serveur ? Là, tu me blesses… » Sa main libre vient se poser sur son torse, à l’endroit même où il peut sentir les heurts de son palpitant sous sa chair, avant qu’il ne suive le décompte lancé par la bouche d’Alaois ; dans un mouvement simultané, les deux hommes entreprennent alors de vider le contenu de leurs verres, vraisemblablement bien trop familiers de ces jeux d’alcools pour en rougir ou en être offusqués. « En plus j’suis presque plus grand que toi. » Comme il n’en est pas trop sûr, puisque la hauteur de leurs fronts semble similaire, il dévie sur une autre voie, qui ne lui est guère plus favorable :  « Ou plus vieux ! T’as quel âge ? » Après un an à bosser pour Cat, ce serait peut-être bien qu’il le sache…

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Sįlas quand Alaois le traite de "petit serveur":
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Tuer le temps : Gérant du "Friday 13th" officiellement, dans les affaires louches officieusement. Non pas que ça le comble dans sa vie, au contraire, il déteste quand il voit la dépendance parler, mais au moins, l'argent est facile. Sale, c'est vrai, mais il peut subvenir à ses besoins et surtout ceux de sa famille depuis bien longtemps grâce à cette source de revenus.
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Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : consommation alcool.

Il s'amuse, Cat, quand il voit son employé fronce les sourcils, fait l'outré, le renfrogné, quand il vient lui annoncer que chaque jour de congé, il recevra une photo du bar qui deviendra de plus en plus désorganisé au fil du temps. Grand sourire quand on vient dire qu'il n'a aucune pitié, c'était vrai, parfois, il n'en avait aucune, encore plus quand c'était pour titiller quelqu'un comme Silas, une personne avec du répondant donc. Le patron vient rire un peu dans son verre quand il voit le coréen prendre ses grands airs, menacer du fait qu'il ne rangerait rien à son retour.

" Oh ? Hâte de voir combien de minutes tu tiendras à ton retour, alors."


Parce que c'était bien connu, qu'il ne supportait pas quand c'était mal rangé, mal trié, qu'il mettait toujours un point d'honneur à ce que tout soit propre, il était manique, Silas, mais c'était un plus pour l'équipe parfois, bien que certains avaient un peu râlé quand leurs habitudes avaient été chamboulées. La soirée du jeudi arrive sur le tapis et visiblement, ni l'un ni l'autre semble ravi de cette information, l'un parce que trop de mauvais souvenirs remontaient avec ce genre d'évènement, l'autre sûrement parce que ce n'était pas son truc, quoi qu'il en soit, ils seraient là, bon gré, malgré, sauf si l'autre se fait porter malade, pile ce soir-là. C'est presque désespéré qu'Alaois regarde l'aéromancien devant lui, il venait vraiment de dire ça ?

" Tu viens de te griller, du coup, non ? "


Il ne dit rien de plus, encore un peu déstabilisé par cette erreur monumentale pour un employé qui avait décidé de se défiler, ça rappelait cependant de bons souvenirs au bouclé, qui avait l'impression d'être de retour à l'académie, quand lui et ses amis décidaient de faire l'école buissonnière, est-ce qu'on pouvait parler de travail buissonnier, pour le coup ? Les minutes passent, comme les verres qui s'enchaînent, ce n'est vraiment pas une bonne idée, mais la raison de Cat semble en panne ou pire, en grève après avoir trop donné ces dernières heures, elle était certainement partie avec des valises, prendre un peu de vacances, ce que l'aéromancien devrait peut-être envisager de faire, un jour, avant que son cerveau ne soit trop grillé. Mais pour l'instant, il se laisse doucement tomber dans les vapeurs de l'alcool, se sent plus léger, plus euphorique, alors qu'il est en bonne compagnie, qui sait boire, elle aussi, ça lui change. Le sorcier vient s'indigner, sur le fait d'avoir des bouteilles ici, c'était plus simple que de descendre a bar, que franchement, c'était un piège et qu'il valait mieux pour lui de rester ici, à faire ses paperasse et ainsi éviter la fermeture. Et c'est avec un air faussement choqué, qu'il écoute son employé lui dire qu'il n'avait pas le temps pour le plaindre.

" Ce n'est plus ce que c'était, les serveurs."


De nouveau l'alcool coule, plus transparent cette fois-ci, un jeu à boire ? Intéressant, même si Cat se sent piqué à vif qu'on puisse penser qu'on pouvait le battre sur ce terrain-là, il vient même le signifier et ne peut qu'afficher un air satisfait, lorsque l'autre homme vient faire son mélodrame, c'était bien drôle à regarder. Verre bu d'une traite, il faut avouer que ça lui brûle un peu l'œsophage, mais qu'importe, il avait bu et c'était le principal. Et puis, le patron vient observer d'un peu plus près le coréen, semble jauger cette presque différence de taille.

" Pour deux ou trois centimètres, autant dire qu'on a la même, je t'assure."

Bien que l'autre homme soit le plus grand, malheureusement... Mais Silas vient de nouveau attaquer, sur l'âge cette fois-ci et c'est avec un petit air de défi qu'il regarde le plus jeune.

" Tu sais quoi ? On va jouer à un jeu... Si tu devines mon âge à une année près, je t'offre quelque chose..."

Il vient poser une main sur son menton, prenant un air songeur, alors qu'il réfléchit au prix qu'il pouvait lui donner, il fallait que ce soit attractif, mais pas quelque chose qui pouvait mettre l'équipe ou même le bar dans le mal.... La crampe qu'il ressent lui rappelle alors qu'il n'a rien ingurgité à part du café depuis qu'il est levé et ça, ce n'était pas une bonne chose, mais au moins, ça lui donnait une idée.

" Sache que j'ai extrêmement faim et que j'ai envie de crêpes. J'imagine que tu n'as pas réellement mangé depuis le début de ton service, donc que ton estomac doit commencer à réclamer sa pitance également. Donc, je te propose des crêpes maison, si tu devines mon âge, deal ? "

Bien sûr, Silas pouvait proposer autre chose si ça ne lui convenait pas, mais de toute façon, Cat finirait par rentrer chez lui plus tôt que prévu pour manger, avec ou sans le serveur.

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Tuer le temps : c’est presque une histoire de famille à ce rythme; résident en chirurgie thoracique et cardiovasculaire au CHU d’Edimbourg, il ne vit que pour l’euphorie du bloc, du bistouri et de flanquer une bonne raclée à son paternel
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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : langage cru, alcools

La menace de non-rangement ne prend guère, puisque l’épanchement maniaque du serveur est presque de notoriété publique en ces lieux, surtout quand il mène son petit monde à la baguette, les faisant plier sous ses lois de nettoyage incessant qui doivent être dûment respectées : laver deux fois les verres, ne pas oublier les bords, astiquer le comptoir pour qu’aucune tâche, ni coulure sucrée ne s’y attarde, chasser la poussière — surtout sur les étagères, ne pas oublier de passer un chiffon humide sur les bouteilles, et surtout, laver l’éponge qui elle-même sert à laver le reste. Il a lu, un jour, dans un livre quelconque dont il a oublié le nom, que la propreté du corps devient primordiale quand la propreté de l’âme ne l’est plus ; la sienne doit être sacrément encrassée dans ce cas. « Oh ? Hâte de voir combien de minutes tu tiendras à ton retour, alors. » Le chevalier de l’ordre mais pas du mérite grimace en levant les yeux au ciel, tout en appuyant son épaule contre le mur, bien que le sourire venant fendre ses lèvres témoigne d’un grand amusement, couplé à une complicité aussi inattendue que sincère entre les deux hommes. « Tu parles en minutes, tu as de l’espoir. » L’aveu, formulé sous la coupe d’une plaisanterie, accentue davantage le sourire égayé qu’il porte, avant que celui-ci ne disparaisse lorsqu’il réalise l’impair qu’il vient de commettre.   « Tu viens de te griller, du coup, non ? » Euh. Si sa bouche ne formule pas le euh, sa figure, elle, l’exprime : il cligne plusieurs fois des yeux en haussant ses sourcils d’un air coupable, ses lèvres espacées ne provoquant aucun son durant quelques secondes, avant qu’il finisse par s’avouer vaincu, commençant à parler et… Pas vraiment, puisqu’il fait semblant de tousser, d’une piètre façon d’ailleurs, qui prête davantage aux rires qu’aux mensonges. « Je crois que je commence à être malade… » Se plaint-il d’une voix faussement abattue, entrecoupée par le sourire malicieux qui ne cesse de rehausser les commissures de ses lèvres ; visiblement, le mensonge ne lui sied point. Au moins un défaut qu’il n’a pas, dirait sa mère.

« Ce n'est plus ce que c'était, les serveurs. » Faisant mine de ne pas se sentir visé par cette fausse remarque, il apporte son verre à ses lèvres pour en boire le contenu d’une seule gorgée, ayant arrêté d’en compter le nombre. « Honteux, le petit personnel n’a plus aucun respect de nos jours, hein. » Prenant une fine inspiration alors qu’il s’empresse déjà de remplir les verres vides, il reprend, d’un ton narquois mais pas moins joueur : « Tu devrais acheter des petites cloches pour que les clients nous appellent. » L’élan dramatique étant balayé par l’énième verre qu’il descend, il fronce son petit nez en même temps qu’une paupière, sans se départir se son sourire malgré la petite brûlure dans sa gorge ; la sensation n’est ni désagréable ni agréable, mais au moins, il ressent quelque chose qui le rend vivant. Ou presque.

Ils font plus ou moins la même taille ; soit, ce n’est pas un argument qu’il pourra utiliser à son avantage. Ne s’avouant point vaincu pour autant, il ne lui reste alors que l’âge qui peut joué en sa faveur mais, plutôt que d’obtenir simplement la réponse à sa question, il se laisse volontiers emporter par le défi proposé par son patron. « Tu sais quoi ? On va jouer à un jeu... » « Logique. » L’interrompt l’incorrigible gosse en penchant légèrement son menton sur le côté, tout fier de son intervention ô combien utile. « Si tu devines mon âge à une année près, je t'offre quelque chose... » Pendant qu’Alaois imite le Penseur, Silas plisse légèrement ses paupières en l’observant, les lèvres faiblement espacées dans la forme, un peu effacée, du sourire qui trônait sur ses lèvres quelques secondes plus tôt. « C’est difficile. » Il se concentre tellement qu’il pourrait presque redevenir sobre, le bougre…

« Sache que j'ai extrêmement faim et que j'ai envie de crêpes. J'imagine que tu n'as pas réellement mangé depuis le début de ton service, donc que ton estomac doit commencer à réclamer sa pitance également. Donc, je te propose des crêpes maison, si tu devines mon âge, deal ? » « Deal. » Il n’hésite pas parce que la récompense est alléchante ; lui aussi a faim, et il ne saurait refuser des crêpes. Alors, après une examination minutieuse et prolongée, presque, une étude appliquée et méticuleuse des traits harmonieux du bouclé, le coréen déclare, avec un aplomb tout à fait sérieux : « Déjà, t’es plus vieux que moi. Ça se voit : t’es ridé. » Il maintient son masque solennel durant quelques secondes, le temps pour lui d’observer la réaction de son patron, avant de pouffer de rire en plissant ses yeux et courbant même un peu son dos, preuve qu’il rit de bon coeur, fait assez rare pour être souligné.

« J’ai droit à trois essais, au moins ? » Demande-t-il en redevenant davantage sérieux, même si le mot demander n’est sûrement pas adéquat puisqu’il considère que sa proposition est acquise, si bien qu’il n’attend pas avant de faire une première proposition : « 31. » Visiblement pas, mais il ne semble pas être loin. Plantant ses dents dans le coin de sa lèvre, il penche son menton sur le côté sans quitter son interlocuteur des yeux, attendant quelques secondes avant de dire, finalement, avec un soupçon d’hésitation puisque c’est son deuxième essai : « 33 ? » Il fronce légèrement ses sourcils, craignant que ce soit encore une mauvaise réponse, surtout qu’il n’est pas prêt à renoncer aux crêpes, maintenant. Preuve en est, tout en remplissant une nouvelle fois leurs verres il déclare, ressemblant davantage à un enfant ainsi : « J’en veux une au miel. » Au cas où Alaois ne connait pas, il se met à reproduire le bruit des abeilles durant quelques secondes avant de lui sourire, visiblement fier de son imitation.

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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : consommation alcool.

Le marché est accepté et Cat est ravi de cette nouvelle, il n'avait qu'une seule envie : foutre le camp d'ici, rentrer chez lui et manger, ça allait lui demander un peu de préparation, mais tant pis, c'était ce qu'il voulait manger et rien ne l'en empêcherait ! Pas même un serveur qui est un peu trop insolent. Sourire aux lèvres, un sourcil relevé, le bouclé toise un peu le coréen devant lui, qui venait de le traiter de vieux, si on lisait entre les lignes.

" Les rides, ce n'est pas que la vieillesse, tu sais."

Une vie pas facile, une forte exposition au soleil, rire un peu trop ... Tout ça participait au fait que des rides puissent se former, en plus de l'âge. Bien sûr, le patron ne se vexe pas, car dans les faits, Silas avait raison : il était plus vieux. Alors, il attend, s'empêche de rire quand l'autre pouffe, c'est que ça devient contagieux, la bonne humeur et la légèreté de son employé. Mais alors que le deal est fait, une nouvelle condition se pose, trois essais. Non, ce n'était pas fairplay, il aimerait bien dire quelque chose, Alaois, mais trop tard, on vient commencer le jeu, soit, il lui laissait ses trois essais et il avait bien fait, vu qu'il se plante totalement en première réponse.

" Perdu..."

Il ne peut s'empêcher de fanfaronner un peu, souriant de toutes ses dents en voyant Silas continuer de chercher. Est-ce que la deuxième serait la bonne ? Peut-être bien, oui. La réponse sort et il trouve ça presque dommage, de ne pas avoir pu jouer un peu plus, mais les règles sont les règles, il avait dit à un an près, ils y étaient....

" Très bien tu as gagné, félicitations ! Mais c'est bien parce que je t'ai laissé changer les règles après que le deal soit passé."


Alois rit doucement avant d'aller reposer son verre sur le bureau, attrapant veste et trousseau de clé avant de se diriger vers la porte, invitant le sorcier à sortir.

" Après toi ! Je t'attends dehors, le temps que tu ailles chercher tes affaires."

Et puis, il ferme la porte à clé une fois tout le monde dehors, abandonne son serveur le temps qu'il parte chercher ses affaires, en profitant pour glisser une demande de nettoyage à l'un.e de ses membres les plus précieux.se avant de partir dehors, en passant par la porte arrière. L'air frais lui fait du bien, ça calme quelque peu les vapeurs de l'alcool, bien que les effets soient toujours là. Et pour patienter, il vient chercher son paquet de cigarette, savourant la première bouffée qu'il prend ensuite, ça faisait bien longtemps qu'il n'avait pas vraiment fumé... ça l'agaçait un peu, de reprendre, mais tant pis, il en avait vraiment besoin.

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9 DÉCEMBRE 2023



TW : langage cru, alcools

« Les rides, ce n'est pas que la vieillesse, tu sais. » Comme première réaction, le coréen arque l’un de ses sourcils sans délaisser son rictus malicieux, qui va de paire avec le ton de sa voix lorsqu’il prononce, presque railleur : « Tu essaies de me convaincre ou tu essaies de te rassurer, là ? » Sílas pourrait volontiers le laisser dans son déni confortable, visant à restituer les plissures de son visage non pas aux affres du temps mais aux rires intrépides qui marquent la peau avec bonheur, mais son insolence naturelle l’empêche de le laisser dans le désaveu factice, car sa mauvaise foi ne lui interdit pas de pointer des rides pour le moins inexistantes sur le visage de Cat. Heureusement, le principal intéressé ne s’en offusque pas tellement, préférant accrocher la remarque avec dérision avant de se concentrer sur le défi qu’il a lui-même lancé : que son employé devine son âge.

La première proposition est erronée, forçant le coréen à grimacer avec déception mais pas pour bien longtemps car, très vite, il formule une deuxième suggestion qui n’est point loin de la vérité, cette fois. « Très bien tu as gagné, félicitations ! Mais c'est bien parce que je t'ai laissé changer les règles après que le deal soit passé. » La chance lui sourit et il en fait de même, non sans une fierté certaine qui occupe son visage en conquérante ; la victoire n’est point entachée par les paroles du patron, auquel Sílas répond, en pointant ses propres yeux effilés, sans admettre la nuance apportée : « Pas du tout, si j’ai gagné c’est uniquement grâce à mes yeux de lynx. »  Marquant un court moment de silence en allant déposer son verre à son tour, il demande, loin de se contenter d’une vérité à demi-dévoilée. « Mais, du coup, tu as quel âge ? 32, 33 ou 34 ? » Non pas que cela le concerne outre mesure mais, dans son esprit, ses affaires le regardent et les affaires des autres se discutent.

« Après toi ! Je t'attends dehors, le temps que tu ailles chercher tes affaires. » « D’accord, chef. » L’ombre d’un sourire finit de dessiner le contour de ses lèvres lorsqu’il passe le pas de la porte pour descendre les escaliers, sa paume glissant le long de la rambarde avant qu’il ne disparaisse dans le corridor menant aux vestiaires, afin d’enfiler son sweat noir par-dessus son t-shirt, récupérant ses clefs qu’il glisse dans la poche ventrale, en même temps que son téléphone portable ; il a quelques messages de sa soeur aînée mais, craignant qu’elle ne devine qu’il a renoué avec l’alcool à travers de simples messages, il s’abstient de lui répondre pour l'instant.

Une fois prêt, il rejoint le bouclé qui, visage offert au vent frais, inspire la fumée grise qui s’échappe de sa cigarette, dont le tube est maintenu entre ses doigts. « Je suis là ! » Largement incommodé par l’odeur, qu’il ne supporte pas et n’a jamais pu apprécier, il fronce durement ses sourcils en secouant sa main dans le vide pour chasser le brouillard de nicotine, s’éloignant même de quelques pas afin d’être épargné. « Quelle horreur. » Marmonne-t-il dans sa barbe inexistante en maintenant ses sourcils crispés au-dessus de ses yeux presque dédaigneux, qui ne s’attardent pas sur le poison en barre, son menton se levant plutôt pour qu’il puisse observer la voûte céleste en ce début de soirée, le ciel étant comparable à du coton coloré et éparpillé sur une toile de pastel, allant du bleu au violet, en passant par le rose et le rouge. On pourrait aisément croire qu’il exagère, puisque l’insolence semble composée la moitié de son squelette, mais il n’en est rien : l’odeur de la cigarette l’écœure au plus haut point, si bien qu’il glisse ses mains dans ses poches en se tenant loin du bouclé, attendant quelques secondes avant de lui adresser quelques mots, sans se rapprocher — manquerait plus que l’odeur nauséabonde vienne sur ses vêtements. « Tu habites loin d’ici ? » demande-t-il d’une voix sobre en reposant ses yeux sur lui.

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9 DÉCEMBRE 2023



TW : consommation alcool.

" Aucun des deux, je tenais juste à le souligner."

Ou peut-être que c'était les deux ? Est-ce qu'il faisait si âgé que ça ? Cat se dit que parfois, il aurait aimé être hydromancien, pour bénéficier de ce pouvoir de jouvence, pas que vieillir lui fasse peur, au contraire, mais ça pouvait mettre à mal les nombreuses identités qu'il avait créées au fil du temps. Mais trêve de bavardage, ils avaient convenu d'un défi et il était temps de le relever, parce que l'envie de crêpes se faisait de plus en plus pressente. Alors, Alaois attend que son employé lui dise un âge, la première tentative n'est pas la bonne, dommage, mais il reste à Silas deux essais encore alors peut-être que ça suffira ? "33" sort finalement, c'est le plus proche, si on compte l'année près, le patron félicite le serveur, sans venir affirmer qu'il s'agit là de son âge réel, après tout, il fallait bien garder un peu de mystère, non ? Et pour éviter qu'on ne lui demande si c'est la réponse exacte, le bouclé vient dévier le sujet sur cette petite triche qu'il y avait eu de la part de Silas, espérant que ça suffirait, ce qui ne semble pas être le cas, malheureusement.

" À toi de deviner. "


Le ton est joueur et malicieux, alors qu'il finit de prendre ses affaires pour sortir du bureau, invitant le coréen à en faire de même, lui précisant qu'il l'attendait dehors le temps qu'il aille chercher ses affaires. À peine est-il arrivé à l'extérieur qu'Alaois vient prendre une cigarette, soupirant presque de soulagement lorsque l'odeur de tabac vient chatouiller son nez, c'est fou que ce qu'il aimait ça, malgré ses nombreuses tentatives d'arrêter. Dans un sens, il culpabilise un peu, mais juste une, juste ce soir, ce n'était pas si grave, si ? La réaction du serveur vient lui dire que, dans un sens, si.

" Désolé, je tente d'arrêter, mais il y a des jours comme ça..."

Ou rien ne va et la seule chose pour le détendre, c'est de fumer. Encore une ou deux bouffées avant de venir écraser le bout incandescent du tube, pour garder le reste pour une prochaine fois. Cat finit par se retourner vers son employé, au moment où il lui demande s'il habitait loin d'ici.

" Non, du tout, je suis sur Old town, on ne devrait pas mettre trop de temps à y être. "


Petit mouvement de tête pour inviter Silas à le suivre, Alaois commence à prendre le chemin de la maison, se souvenant d'un coup d'un détail très important.

" Par contre, je préfère te prévenir, prête pas trop attention au raton qui me sert de familier, il est parfois étrange, mais promis, il est gentil, quand il veut. "

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9 DÉCEMBRE 2023



TW : un chat aussi relou que son sorcier

Mauvais perdant dans l’âme, au moins peut-il se targuer d’avoir su relever le défi lancé par le bouclé, bien que la réponse obtenue ne l’aide pas à statuer sur l’âge exact de ce dernier. « À toi de deviner. » Il doit se contenter de cette réplique imprécise et, songeant que, de toute façon, il va sûrement se heurter à un mur de mystère, il décide de ne pas poursuivre l’enquête, puisque le dernier a avoir participé à un interrogatoire dans ce bureau a fini édenté et lui, curieusement, tient à garder toutes les siennes. « Même pas drôle. » Conclue-t-il d’une voix exagérément déçue en l’abandonnant dans le bureau, dans le but d’aller récupérer ses affaires entreposées dans les vestiaires. En faisant le chemin en sens-inverse quelques minutes plus tard, le sorcier lance des regards circulaires autour de lui, à la recherche de son familier mais, ne voyant point la silhouette touffue de son chat, il rejoint l’extérieur en enfonçant ses mains dans la poche ventrale de son sweat sombre, qui contraste durement avec la pâleur diaphane de son teint. Mais s’il arbore un sourire à l’humeur réjouie, sans nul doute soutenu par la consommation fortuite d’alcool, il le perd rapidement lorsque les effluves délétères de la cigarette allumée viennent picoter ses narines, hautement réfractaires à cet infect parfum. Sa répulsion, presque intuitive et réellement physique, qui s’exprime par une grimace de dégoût et d’un éloignement tangible, n’échappe point à l’oeil d’Alaois. « Désolé, je tente d'arrêter, mais il y a des jours comme ça... » des jours où tu exploses la tête des gens sur ton bureau donc tu as besoin de décompresser ensuite se retient-il de dire, tandis qu’il hausse ses sourcils en même temps qu’il prend une fine inspiration nasale, considérant l’objet à l’extrémité flamboyante pendant quelques secondes avant de détourner le regard, sans rien ajouter de plus.

Mais s’il reste loin des émanations de la cigarette, cela ne l’empêche pas de poursuivre la conversation, sans animosité aucune. « Non, du tout, je suis sur Old town, on ne devrait pas mettre trop de temps à y être. » Le bouclé joint le geste à la parole en l’invitant à le suivre d’un mouvement de menton, et Silas ne tarde pas à lui emboiter le pas, en rentrant légèrement ses épaules vers l’intérieur pour palier au froid qui transforme son souffle en buée fragile, qui disparaît rapidement dans le brouillard. « Je connais, j’habite au même endroit. » « Par contre, je préfère te prévenir, prête pas trop attention au raton qui me sert de familier, il est parfois étrange, mais promis, il est gentil, quand il veut. » Le croquis d’un sourire mutin commence à se former sur ses lèvres, car il s’apprête à rassurer son comparse sur ce point mais, tandis qu’il commence à faire poindre le son de sa voix, c’est une autre qui se fait entendre dans leurs dos : « Ça va, j’vous dérange pas trop Tic et Tac ? » Reconnaissant ce timbre railleur, le sorcier se retourne aussitôt vers le chat qui, avançant sur les pavés enneigés, se rapproche à vive allure de celui auquel il est viscéralement attaché. « Je ne t’ai pas vu en partant. » Tente-t-il de justifier en s’agenouillant pour le récupérer, lui ouvrant ses bras afin que le félin puisse venir se blottir contre lui, échappant ainsi au contact brûlant de la glace sur le sol. Porté dans les bras du coréen, le chat pose une patte sur son épaule en se retournant vers le troisième de leur joyeuse troupe, l’observant de toute sa hauteur durant quelques secondes, la jaugeant de haut en bas avant de déclarer, d’une voix presque laconique : « Et lui, c’est qui ? » Le sorcier et le chat regardent tous deux le bouclé, mais si le premier le fixe en pressant ses lèvres l’une contre l’autre d’un air désolé, le deuxième, malgré son manque évident de traits distinctifs, apparaît totalement désabusé, comme s’il ne l’avait jamais vu — ce qui est bien évidemment fallacieux. « J’allais te dire que je connaissais ça mais je pense que tu as compris… » Dit-il à l’attention d’Alaois, amenant Icarus à se retourner vers lui avec suspicion, celui-ci faisant apparaître ses fines canines pointues. « Il a compris quoi ? » Il vaut mieux ne pas répondre ; Silas adresse un sourire amusé à son patron tout en levant sa main libre pour venir flatter la tête de son chat de quelques caresses, reprenant calmement la marche après lui.

Mais alors qu’ils s’avancent sur le chemin de son appartement, recouvert de petits monticules de neige, parsemé ici et là de brins d’herbes piétinés par les éléments, une lueur de malice éclaire les iris du plus jeune qui, se penche discrètement en avant ; de sa main libre, aidé de ses doigts nus, il façonne rapidement une boule de neige grossière, suffisamment large pour emplir sa paume, qu’il lance avec une habilité qui le surprend lui-même : et pour cause, le projectile de fortune s’écrase au milieu du dos d’Alaois ! Essuyant prestement sa main humide et gelée contre son sweat, afin de faire disparaître les preuves de son méfait, il feint une admirablement bien la surprise en le rejoignant, malgré l’envie de rire qui tiraille la commissure de ses lèvres. « Les rues ne sont plus sûres, c’est terrible… »

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Alaois Ó Fearghail
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Tuer le temps : Gérant du "Friday 13th" officiellement, dans les affaires louches officieusement. Non pas que ça le comble dans sa vie, au contraire, il déteste quand il voit la dépendance parler, mais au moins, l'argent est facile. Sale, c'est vrai, mais il peut subvenir à ses besoins et surtout ceux de sa famille depuis bien longtemps grâce à cette source de revenus.
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Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : consommation alcool.

Les deux aéromanciens prennent le chemin d'Old Town, pour le plus grand plaisir du plus âgé qui voit se rapprocher l'instant crêpe de sa soirée. Il prévient tout de même le serveur sur le drôle de phénomène qu'est son familier, qui, à l'heure qu'il est, doit probablement être en train de regarder un film d'amour vêtu d'une robe de princesse, laquelle par contre, il ne saurait dire.... Mais voilà qu'on les interrompt, une troisième voix se joint à eux et Cat ne peut s'empêcher de se retourner, juste à temps pour voir un chat, surement le familier de Silas, vu comment ils interagissent. Et à en juger par la langue bien pendu du chat, le coréen semble habitué aux cas un peu particulier. Lorsque le félin vient demander qui il est, Alaois ne peut s'empêcher de rire un peu, vraiment, il se demandait si ça allait le faire, avec Bart ou si au contraire, ça serait la guerre.

" Je suis son patron."

Il valait mieux lui répondre après tout, pour éviter de le froisser et de créer une crise, c'est que Bart avait tendance à faire ça, quand son sorcier osait l'ignorer ou du moins, ne pas lui donner autant d'attention qu'il le souhaitait à l'instant T. Et puis, quand Silas vient dire qu'il avait sûrement compris que son familier était du même genre que Bart, Alaois se contente de hocher la tête et de sourire malicieusement, lorsque le chat demande ce qu'il avait bien pu comprendre. Finalement, la marche reprend, ça fait tellement de bien au sorcier sur le moment, il fait plus frais qu'au bar, c'est aussi plus calme, ça permet de calmer la masse épaisse qui lui alourdit le cœur, l'estomac, mais ça aide aussi à le réveiller un peu plus de l'euphorie qui commençait à grimper en flèche, après les quelques verres qu'il s'était enfilé. Alaois ne cherche pas forcément à faire la conversation, ne trouvant pas le silence si pesant que ça, mais répondait si jamais une parole lui était adressée... Et puis, finalement, quelque chose le percute de plein fouet, dans le dos et il ne faut pas trop longtemps à Cat pour comprendre qu'il s'agir là d'une boule de neige et que, bien entendu, son employé y était pour quelque chose...

" Vraiment, plus les années avancent, plus c'est flagrant. "


Air faussement peiné, le bouclé s'accroupit, pour venir ramasser les bouts de neige compactés, comme si la refaire allait l'aider à découvrir qui était le coupable. Et une fois que la forme convient, la boule s'envole, venant s'écraser pile sur le visage de Silas, quelques flocons tombants d'ailleurs sur le pauvre félin qui n'avait rien demandé.

" Décidément, tu as raison ! Je crois que nous sommes encerclés ! "


Alaois ne peut s'empêcher de rire devant la scène, bien content de ne pas être trop alcoolisé pour réussir à utiliser sa magie, sinon, il aurait eu l'air malin.

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Sílas Carter
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Tuer le temps : c’est presque une histoire de famille à ce rythme; résident en chirurgie thoracique et cardiovasculaire au CHU d’Edimbourg, il ne vit que pour l’euphorie du bloc, du bistouri et de flanquer une bonne raclée à son paternel
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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : un chat aussi relou que son sorcier

« Vraiment, plus les années avancent, plus c'est flagrant. » Un rire secoué d’innocente culpabilité démange sa gorge, menaçant de rompre l’étau qui retient closes ses lèvres pincées par l’hilarité, somme toute bien enfantine malgré son grand âge. Mentir n’est point une seconde nature chez lui, pas davantage que de jouer la comédie bien longtemps, aussi son masque sérieux se fend bien rapidement ; à tel point qu’il détourne ses iris cendrés pour contempler l’autre côté de la rue recouverte d’un épais manteau neigeux, son menton suivant le chemin pour garder secret l’air joyeux qui tend ses joues rosies par l’atmosphère gelée.

Conscient qu’une impitoyable revanche peut s’abattre sur lui à tout moment, puisque sont ainsi les terribles règles du jeu, il ne se méfie pourtant point : tandis qu’il avance en survolant visuellement le vide de ses pas marqués dans la neige, la froideur surprenante vient saisir son visage avec stupéfaction, et il interrompt aussitôt sa marche en plissant ses paupières autant que possible, ses lèvres se refermant vers l’intérieur comme pour palier à la terrible et cruelle attaque subie. Il crispe ses épaules en figeant ses bras et ses mains, si bien que son familier glisse lentement de son appui en rouspétant durement après le bouclé, sans que son sorcier ne le suive, encore. Machinalement, l'une de ses mains se relève pour effleurer sa peau glacée, rencontrant les flocons qui le sont tout autant, de même sorte que s’il voulait attester des preuves de l’outrage dont il est victime, et dont l’identité de l’assaillant ne peut que franchement l’étonner ; c’est qu’il est moins crispé qu’il en a l’air, le patron !

En attendant, sa peau le brûle. « Décidément, tu as raison ! » Comme toujours, il sait : mais il ne peut pas le dire car il passe plusieurs fois sa langue sur ses lèvres rougies tout en essuyant son visage avec la manche de son sweat. « Je crois que nous sommes encerclés ! » Encerclés ou enneigés, il est les deux.  « Il est malade, ce type ! » S’offusque Icarus en grimpant sur la chaussure de son sorcier pour y installer ses quatre pattes tendues malgré l’étroitesse du support, en fusillant du regard le dit accusé. « Non, celui qui va être malade, c’est moi. » Icarus lève son museau vers son sorcier, dont la peau apparaît comme rouge vive, avant de revenir sur le coupable pour le jauger avec dureté. « J’en ai plein les yeux, j’vois rien… » Pour preuve, il frotte de manière énergique sa paupière avant de se rapprocher de quelques pas, feignant d’avoir une gêne quelconque dans l’oeil gauche, qu’il garde fermé à l’aide de son index. « J’ai quelque chose dans l’oeil, tu peux regarder, s’il te plaît… » Il se rapproche de quelques pas, sans que Icarus ne se déloge de son terrain et, lorsqu’il est suffisamment proche de Cat, sans délaisser son air navré, il avance ses deux mains en avant pour positionner ses paumes au niveau des clavicules de ce dernier, le poussant pour le faire chuter dans un monticule de neige, qui s’affaisse sous son poids ; heureusement, il y a suffisamment d’épaisseur pour qu’il ne se fasse pas mal mais, le voilà tout aussi trempé que son comparse. « Tu disais ? » Lui lance-t-il avec provocation en se penchant au-dessus de lui, l’oeil malicieux et le sourire espiègle, visiblement bien heureux de son effet. « Oh bah alors, t’es tombé ? »

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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : une bagarre dans la neige

Est-ce que Cat était fier de lui actuellement ? Bien entendu, encore plus quand il entend le familier s'insurger, mais ce n'était pas de sa faute, si le pauvre animal savait quitté les bras de son sorcier, non, il n'avait que répliqué a une attaque faite dans le dos, alors le félin ne pouvait en vouloir qu'au serveur. Alaois perd rapidement son sourire cependant, quand il voit Silas se rapprocher de lui, il sent le coup venir, se dit même qu'il devrait peut-être reculer, esquiver, mais si son serveur avait vraiment quelque chose dans l'œil ? Cat se tend, regarde avec méfiance le coréen et puis, il les sent, ses mains qui se posent sur ses épaules et il comprend, qu'il aurait peut-être dû fuir, effectivement. Voilà que le patron du bar se retrouve projeté en arrière, atterrissant bien vite dans une épaisse couche de neige dont le froid mordant traverse sa veste en cuir, le faisant frissonner de froid. Silas était plus malin qu'il en avait l'air, au final... Son petit sourire revient tout de même, alors qu'il entend les provocations du plus jeune, il voulait jouer ? Très bien.

" Non, du tout, je voulais faire un ange de neige. "


Le bouclé vient d'ailleurs faire les mouvements de bras et de jambes, sentant de plus en plus le froid l'envahir, mais tant pis, il devait endormir le pitre qui lui avait fait ce mauvais coup. Il en profite également pour regarder un peu autour de lui, là où il y avait le plus de place et une fois l'endroit décidé, l'aéromancien vient emmêler ses pieds dans les jambes de l'autre sorcier, poussant le chat par la même occasion. Alois vient ensuite tirer vers lui son collègue, le faisant tomber en avant. Cat vient tout de même amortir la chute de Silas, le rattrapant avant qu'il ne tombe sur lui, pour mieux le faire rouler sur le côté ensuite, après tout, le coréen devait aussi profiter de la neige.

" Aah tu vois, toi aussi tu te laisses tenter ! "

Qu'il dit, dans un rire, alors qu'il vient se redresser pour s'asseoir dans la neige, venant secouer un peu ses cheveux pour faire tomber les flocons, avant de jeter un petit regard à l'autre sorcier, un sourire satisfait trônant sur ses lèvres.

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le poing de la discorde
9 DÉCEMBRE 2023



TW : un chat aussi relou que son sorcier

Malgré la méfiance aux aguets et l’escroquerie aisément devinée, le bouclé ne peut échapper au piège qu’on lui tend, peut-être trahi par sa bonne volonté qui, malgré le mensonge évident, se laisse tenter par l’idée que son malheureux serveur souffre d’une quelconque poussière dans l’oeil ; ce dernier se porte comme un charme, affichant même une expression victorieuse lorsqu’il se penche au-dessus de lui pour le narguer sans vergogne, souriant d’un air déjà vainqueur. Peut-être un peu trop, d’ailleurs ? « Non, du tout, je voulais faire un ange de neige. » Joignant le geste à la parole, quand bien même celle-ci est fabulatrice, Alaois se met à remuer des bras et des jambes mais, ce qui se dessine autour de lui oblige Sílas à relever l’un de ses sourcils d’un air incrédule, tandis qu’il répond, toujours aussi taquin : « Il s’est pris un bus, ton ange… » Ostensiblement moqueur, il n’a malheureusement pas le temps de rire à sa propre malice car, déjà, la terrible vengeance se présente…

Sans véritablement comprendre comment, il bascule en avant dans un léger cri de surprise et se retient de justesse avec ses deux mains, qui s’enfoncent un peu dans la neige, pour ne pas percuter de plein fouet le bouclé. Il entend l’exaspération de son chat, qui ne se prive pas de recouvrir son patron de mille reproches, tandis qu’il se retrouve, à son tour, le dos dans la poudreuse gelée. « Aah tu vois, toi aussi tu te laisses tenter ! » La sensation n’a rien d’agréable mais, d’après crispé par la désagréable sensation de froid qui vient chatouiller sa nuque et ses mains, il se redresse lentement en grimaçant. Redressant lentement son dos, il frotte ses mains l’une contre l’autre en observant son chat qui, ne supportant pas la neige sous ses coussinets, saute sur le dos d’Alios pour se percher sur son épaule — même si, perché, il l’est tout le temps. « Je m’installe. » Prévient-il, comme si personne n’avait remarqué ; les deux pattes par-dessus l’épaule, il contemple son sorcier qui se lève non sans peine, tandis que ses dents claquent légèrement les unes contre les autres. « J’ai froid. » « C’est sa faute. » Au cas-où l’identité du principal accusé n’est pas claire, Icarus relève l’une de ses pattes pour la déposer contre la joue d’Alaois, avant de quitter son perchoir pour filer jusqu’à Sílas, qui le récupère dans ses bras. « T’as compris que c’était sa faute, hein ? » L’acharnement de son familier le fait lentement sourire d’amusement, même si ses dents continuent de se frapper lentement, d’un rythme régulier, tandis que son souffle se transforme en fine buée fragile. « Allez, viens. » Tendant sa main libre en direction de son patron pour l’aider à se relever, il rentre ses épaules vers l’intérieur tout en essayant de se réconforter contre son chat, qu’il tient près de son torse, et qui n'hésite pas à partager, de nouveau, ce qu'il pense de la situation :« Mais pourquoi tu l'aides, c'est SA faute ?! »

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