Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal


[Abandonné] have you seen this before ? (maja)

Raphael Selvaggi
Saint Patrick
Raphael Selvaggi
•☽✧☾•
As above
Trombinoscope : [Abandonné] have you seen this before ? (maja) Cad5b5387ffaf87b5f4a49ae9f4816c9b2a139ce
Face claim : luca marinelli
Pronoms RP : il
Âge : 35 ans
Tuer le temps :
artiste à la notoriété plus qu'honorable, il se produit sur scène et chante, joue pour des âmes charitables venues l'écouter. le reste du temps, il est un minion de l'Ordre de St Patrick, dont l'utilité - parfois contestée - crève le plafond.

Familier :
c'est pas normal. je suis pas normal. Raphael n'en a pas et n'en aura jamais.

Compte en banque : 488
So below




Une journée bien entamée, passée à picorer des informations çà et là auprès des animaux de la réserve et à en assurer la protection. Si communiquer avec eux n'est guère une obligation liée au métier qu'il assume au quotidien, il s'agit pourtant d'un aspect qu'entretient Adama pour des raisons qui lui sont propres. Les humains ont précisément cette lacune, celle de ne pas pouvoir comprendre l'animal qui n'est pas leur semblable, tout juste supposer ce qu'il pourrait ressentir. Raison pour laquelle certains sont dévorés alors que d'autres sont domestiqués par ces derniers, probablement. S'ils savaient qu'une conscience était bel et bien présente au sein de ces êtres de poils, de plumes ou d'écailles, sans doute auraient-ils globalisé une alimentation plus respectueuse et saine, et même, rêvons-le, limité les dégâts que leur industrialisation à outrance aurait pu faire à tout cet écosystème.
Mais la plupart des humains sont enlisés dans ce qu'ils ont toujours connu, préfèrent se targuer d'être dans leur bon droit biologique plutôt que de relativiser l'idée de langage, voire de communication envers l'animal. Alors oui, Adama prend des nouvelles d'oiseaux et de poissons comme on prendrait des nouvelles d'une connaissance, écoute les rumeurs, dissèque les intentions, mais surtout, contemple la beauté que lui offre l'instant.

C'est grâce à cette communication que le sorcier a su que des rixes inutiles ont eu lieu entre certaines espèces aquatiques, si bien qu'il a essayé de comprendre qu'est-ce qui avait pu leur arriver. C'est précisément de cette réunion de l'étrange dont il sort à quatre heures passées, ressortant du cœur de la réserve pour se diriger vers son orée, où il ferait une ronde tout à fait légitime. Bien moins à l'aise sur ses deux pieds, il se force pourtant à rester ainsi appareillé, gardant en tête un tant soit peu de limites à sa façon de vivre : en réalité, ses transformations répétées avaient affecté ses comportements, ce qu'il ne voulait pas voir (et surtout pour Winnie) s'aggraver avec le temps et l'usage.

Sur son chemin, Adama donne un peu d'eau à un écureuil un peu faiblard, puis poursuit sa quiète mission. Le vent lui apporte des bruissements de pas qui arrivent de biais, et cela ne loupe pas. Quelques instants plus tard, une silhouette féminine se dessine, crinière blé et mains occupées...
Invité
Invité
avatar
•☽✧☾•
As above
So below




have you seen this before
13.11.2023



sky above, earth below and peace within
TW : Anxiété, Animal trouvé blessé

Rêveuse d'une autre vie, Maja se surprenait parfois à penser aux animaux. Son petit coeur était gorgé d'amour, un amour pur, brut, sans artifice ; hélas elle n'avait pourtant pas grand monde à qui offrir tant d'amour. La poupée de cristal était une âme un tant soit peu entourée d'êtres chers, certes, mais jamais elle n'avait vécu Le Grand Amour. Au fond d'elle et presque bêtement, Maja espérait le voir pointer un jour le bout de son nez. Cette crédulité qui la caractérisait et qui faisait d'elle, finalement, un être pur.
Cet amour, elle l'offrait aux animaux, à la Nature. Au plus profond de ses entrailles, Maja se disait qu'elle aurait tant aimé être née zoomancienne.

Être née tout autre.
Ne plus représenter les Rosendahl.
Maja, tu veux fuir, fuir cette vie qui t'arraches au bonheur.


Depuis sa tendre enfance, ce petit bout de femme avait toujours eu une relation particulière envers les animaux. Un lien puissant et indéfectible, elle voyait en eux cette innocence et cette pureté qu'elle ne parvenait pas, malgré tous ses efforts, à retrouver chez les sorcier.ère.s -ou les humains. Cette passion qu'elle vouait à ces êtres fut accentuée lorsque Maja eut dans les mains son premier appareil photo. Ce qu'elle chérissait, ce n'étaient pas les portraits photos d'un couple, ni les mariages envers lesquels elle vouait une profonde aversion, non, c'étaient les clichés de la faune et la flore. Clic.
Capturer l'espace d'un instant ce moment de vie hors du temps, observer une fleur éclore ou bien encore un papillon battre des ailes. Oui, ça la faisait vibrer. Retenir son souffle, poser ses yeux azur contre l'appareil, attendre quelques secondes pour être sûre d'avoir le cadrage parfait. Clic. Rien n'était plus beau que ce silence humain où elle pouvait y entendre les plus beaux bruits du monde : ceux de la Nature.
Quelques jours auparavant, Maja avait eu l'honneur de pouvoir apercevoir une créature somptueuse au sein de l'Hermitage. Avec sa démarche assurée et sa force indéniablement marquée sur son corps, Maja eut le souffle court. Une panthera uncia. Accaparée par le caractère majestueux qui se dégageait de l'animal, c'est à peine si elle eut pensé à dégainer son appareil photo tant elle était éprise par le paysage qui s'offrait à elle. Clic, clic. Sa main frêle hésitait même à appuyer sur le bouton, par peur de se faire repérer. Sans doute s'agissait-il d'un zoomancien, à ce moment-là, qui sait. Cela n'enlevait en rien la beauté du félin.

Maja était revenue à l'Hermitage aujourd'hui parce qu'elle en ressentait le besoin. Ses tourments bien vite envolés au contact de la Nature, des fleurs qui maquillent le paysage ou des animaux qui égayent la musique de la vie, Maja se disait que c'était le meilleur endroit pour se ressourcer. Ici, elle se sentait apaisée et libérée de ce poids qui, sans cesse, appuyait sur le siège de ses émotions. La fatigue, les difficultés de concentration, les symptômes de son anxiété chronique bien vite envolés. Le calme.

Plus pour longtemps.

Peu après son arrivée et lors de son énième balade, Maja eut l'horrible surprise de rencontrer un lapin en piteux état. Allongé sur le côté, le lapin ne semblait plus pouvoir se mouvoir. Les sourcils froncés et cet air inquiet sur le visage, la demoiselle se précipita vers lui pour constater que ses pattes arrières étaient très endommagées. Sans une once d'hésitation, Maja porta dans ses bras l'animal blessé avec une douceur qui la caractérisait. Elle le plaça contre sa poitrine, telle une mère qui protègerait son enfant et se mit à courir en direction des abords de l'Hermitage pour y trouver de l'aide. Elle qui aimait tant les animaux, elle ne savait pourtant que faire pour lui venir en aide. Son seul moyen était de trouver quelqu'un qui soit en mesure de soigner l'animal.

Très vite, ses pas se transformèrent en une course effrénée pour éviter au lapin de souffrir plus longtemps. A l'orée de l'Hermitage, elle y vit un homme qu'elle s'empressa de rencontrer

« Excusez-moi, j'ai trouvé un lapin blessé, est-ce que vous pourriez l'aider ? » dit-elle le souffle court, sans même savoir si cette personne avait les aptitudes pour aider un lapin.

Crédits photo ; &Dario Brönnimann, unsplash
Raphael Selvaggi
Saint Patrick
Raphael Selvaggi
•☽✧☾•
As above
Trombinoscope : [Abandonné] have you seen this before ? (maja) Cad5b5387ffaf87b5f4a49ae9f4816c9b2a139ce
Face claim : luca marinelli
Pronoms RP : il
Âge : 35 ans
Tuer le temps :
artiste à la notoriété plus qu'honorable, il se produit sur scène et chante, joue pour des âmes charitables venues l'écouter. le reste du temps, il est un minion de l'Ordre de St Patrick, dont l'utilité - parfois contestée - crève le plafond.

Familier :
c'est pas normal. je suis pas normal. Raphael n'en a pas et n'en aura jamais.

Compte en banque : 488
So below




La jeune femme qu'il aperçoit a le cœur qui bat comme colibri, transpire l'urgence dans son regard, son souffle qui lui manque, puis dans ces mots qu'elle lui cède sans un bonjour, et à juste titre : "Excusez-moi, j'ai trouvé un lapin blessé, est-ce que vous pourriez l'aider ?"

Il y a deux vivants à remettre sur pied à cet instant et Adama le sent, le sait - si bien qu'il commence par celui qui a la conscience d'un aidant (plus qu'il ne saurait l'imaginer à vrai dire), lui mettant une main sur l'épaule, comme pour la faire redescendre d'un cran. Tactile par nature, il ignore comment sera prit ce geste, peut-être fera t-il enfler encore davantage les tumultes qui semblent courir sous la peau de l'étrangère. Il accompagne bien entendu son geste par des mots, avec un calme qui le caractérise bien dans ces situations là : "Merci de me l'avoir ramené, vous pouvez souffler. Je vais m'en occuper." La voix est plus basse, pour que le lapin ne soit pas dans un état d'anxiété plus important encore. Les lapins sont particulièrement anxieux, nerveux, peureux. Mais plus que cela encore, il sent que l'anxiété déborde autant dans le petit animal que dans le cœur du grand animal à la crinière blonde.

Adama rompt le contact et tend alors doucement ses mains, l'invitant à lui donner le petit être qu'elle porte dans ses bras comme s'il s'agissait d'un enfant trop petit pour s'assumer. Elle comprend ce qu'il l'invite à faire, et le transfert est fait avec une délicatesse toute mesurée. Le contact lui permet de communiquer avec le rongeur par la pensée. Mal ! Mal ! J'ai mal ! se plaint-il. Dans un premier temps, Adama l'apaise émotionnellement. Il lui répond enfin par télépathie, pour lui annoncer qu'il va l'aider. La blessure quant à elle ne semble pas le mettre profondément en danger, plus vraiment du moins. L'opportunité de soin qu'elle venait de lui octroyer était tout à son honneur et scellerait au mieux un destin apaisé.

Les quelques secondes sont du silence pour l'étrangère, il faut bien l'avouer, et Adama finit par lui adresser à nouveau la parole, comme s'il venait de se concerter avec l'esprit du rongeur. "Venez, il y a un abri près d'ici."

Il est à moins de 500m, il y en a d'ailleurs quelques uns disséminés sur les artères enserrant l'Hermitage of Braid, pour justement palier à ce genre de problématiques plus facilement. En y arrivant, il y a une soigneuse pour les accueillir qu'il salue, et le gardien se faufile dans un coin de pièce où une table prévue à cet effet trône, vide ; de près suivi par les deux femmes. "Vous venez souvent vous promener près de la réserve ?" lui demande t-il naturellement, à l'étrangère, justifiant sa légèreté par l'aboutissement de cette altercation qu'il connaissait déjà (l'habitude, probablement).

Puis il s'adresse à la soigneuse, qui répond d'ailleurs au prénom de Hana : "Il a les pattes arrières abîmées, je pense que ça devrait aller," elle jette un coup d'œil au petit qu'il dépose doucement sur la table. Il ne faut pas bien longtemps pour elle pour lui répondre, après avoir fait voguer son regard entre la promeneuse supposée, le lapin et pour finir, le gardien : "Il n'aura pas besoin de rester longtemps ici pour se reposer, à voir comment il réagit, mais ça devrait aller, oui."

Un sourire éclaire les traits du Ofori, qui la gratifie d'un "merci" en l'accompagnant d'un geste affectueux sur le haut de son bras. "Sois courageux petit père, c'est bientôt terminé," dit-il à voix haute cette fois à l'attention du lapin, en remontant doucement vers l'étrangère. "Merci encore de nous l'avoir amené," c'est important de le (re-)notifier, il n'y a pas de petite victoire, et encore moins dans leur labeur. "Ca va mieux ?" qu'il lui demande, sentant encore quelques remous émotionnels chez elle.

L'instant d'après, Hana les somme de sortir de la pièce, ce qu'ils font tout naturellement. Puis, toujours aussi nature, ajoute, avec l'enthousiasme réservé qu'on lui connaît : "Adama, et vous ?"
Invité
Invité
avatar
•☽✧☾•
As above
So below




have you seen this before
13.11.2023



sky above, earth below and peace within
TW : Anxiété, Animal blessé

Le souffle court et les mains qui ne cessent de se mouvoir en un frissonnement tempétueux, voilà une poupée fort démunie. Des regards qui s'échangent et l'apaisement qui survient, Maja se sent alors revigorée lorsque son regard se met à s'enfouir aux creux de celui à l'âme charitable. Une main sur l'épaule et ce contact chaud lui suffisent pour entendre au fond d'elle ces mots qu'il ne dit pas, ces mots qui ne sortent pas mais qui pourtant s'expriment au fond des yeux et pénètrent la douce d'un tourbillon apaisant.

Et puis doucement de cette torpeur tu te délies,
Ce tout petit être restera en vie.


La respiration se fait plus dense, moins saccadée lorsque Maja dépose délicatement ce frêle animal dans les bras de celui qui se fait figure de quiétude. Il semble s'y connaître, ses mains ont l'air d'avoir le toucher de la soie et c'est pour cela que notre poupée s'en va le suivre, sans une once d'hésitation lorsqu'il lui propose d'aller près de l'abri. Le calme est revenu mais toujours cette lumière qui luit et ses yeux, oui, ses yeux qui ne sont autre que le miroir de son inquiétude.
Maja salue d'un bref sourire la femme qui s'y situe sans quitter son regard de celui de l'animal, ou sinon uniquement lorsqu'elle entend « Vous venez souvent vous promener près de la réserve ? ». D'abord surprise puis déboussolée, cette phrase si anodine la fait sortir de sa torpeur. Toute cette consternation pour l'animal et cette phrase, oui encore, cette phrase si légère. Maja ne le comprend d'abord pas, mais elle suppose sans doute qu'il s'agit-là d'un moyen d'évacuer de son esprit les pensées qui ruminent au sujet du lagomorphe.

« Oui, oui je viens de temps en temps pour prendre quelques clichés, parvient-t-elle enfin à balbutier timidement.

Les mots ne lui viennent plus instinctivement, sauf quand enfin elle comprend que l'animal n'est blessé que des pattes arrières et que, finalement, il n'aura pas besoin de rester très longtemps à l'abris.

Maja, fleur protectrice,
De voir disparaître la crainte et la souffrance tu te fais servante,
Cette peur de voir languir des êtres sans défense,
Tel que tu connus, fragile et blessée,
Enfant démunie,
Souffrante de cette vie que tu n'as pas choisie,
Ô Maja, gardienne des fragiles émois.


Elle constate enfin ce soin et cette douceur que l'homme apporte au lapin et ces mots encourageants lui arrivent en plein coeur. Touchée de cet amour portée à la nature, à ces êtres innocents qui pourtant finissent blessés, comme elle.

« C'est tout à fait normal, je pense que vous auriez fait la même chose. Merci mille fois d'avoir été si rapide et d'avoir pu venir en aide à ce p'tit coeur. Moi ça va mieux, rit-elle doucement, merci. Je suis rapidement… émotive quand il s'agit des animaux. »

Adama ce sera donc. Cet être qui semble optimiste à toute épreuve et pourvu d'un enthousiasme à faire pâlir l'aube elle-même et qui répand, de son aura puissante, cette joie et cette lumière caractéristiques. Maja déplace doucement quelques mèches de cheveux derrière son oreille, ce petit rictus au coin des lèvres et qui provient du fond de son coeur :

« Maja, enchantée Adama. »

Tous deux se mettent à se mouvoir délicatement avec une légèreté sans pareille, sèmant, paraitrait-il, des éclats de cette poussière de bonté qui semblent vivre au creux de leurs âmes. Maja ne peut s'empêcher de le regarder et de se sentir impressionnée ; et lorsqu'elle plonge davantage, quelque chose lui murmure tout doucement au creux de l'oreille que son visage ne lui est pas étranger.

« Je suis désolée, je ne vous ai pas posé la question en retour tout à l'heure, il faut dire que j'étais un peu déboussolée… »

Maja, grande timide, n'est pourtant pas fuyarde de cet échange qu'elle entreprend. Elle le sait, oui, quelque chose lui dit qu'elle le connaît. Mais peut-être était-ce son imagination qui lui joue des tours ou pire encore, ses cauchemars dans lesquels une multitude de visages sont déjà apparus.  Croisés au coin d'une rue, dans un bar et hanter ses rêves par la suite : voici le quotidien des inconnus qu'elle croise.

« Vous travaillez ici à l'Hermitage ? »

Leurs pas sont doux et créent tout deux cette mélodie radieuse qui surgit lorsque le poids de leur corps se met à faire craquer les quelques feuilles mortes qui jonchent le sol. L'été largement effacé, l'automne de sa robe mielleuse et orangée avait décidé de recouvrir l'Hermitage.

« Pour le coup, c'est vrai que j'y viens souvent, je suis une grande fanatique de la nature, des animaux, dommage que je ne sois pas née zoomancienne, poursuit-elle doucement, plutôt pour elle-même que pour son interlocuteur. Je suis photographe et mon petit péché mignon c'est de les prendre en photo. »

Elle lui dit ces choses qui pourraient ne pas l'intéresser mais pourtant elle ose, elle se dit alors qu'elle peut l'ennuyer, qu'il ne lui a pas demandé. Cette anxiété qui jamais ne quitte sa peau.
Elle marche et le vent souffle tendrement contre ses joues dont le froid s'est permis d'en rougir les pourtours. Sa crinière de lionne s'en va au gré des brises et Maja se sent bien, Maja se sent mieux.

En cette marche où la lumière éclaire,
Le moment douloureux s'estompe, se perd,
Et dans le regard de l'enfant blessée,
Refleurit l'espoir, douce renaissance sacrée.


« D'ailleurs, j'en croise des fabuleux, parfois même je soupçonne qu'il s'agit-là plutôt de zoomancien.nne.s mais c'est souvent impossible à savoir. J'ai dû en capturer une ribambelle ! »

Crédits photo ; @Dario Brönnimann, unsplash
Raphael Selvaggi
Saint Patrick
Raphael Selvaggi
•☽✧☾•
As above
Trombinoscope : [Abandonné] have you seen this before ? (maja) Cad5b5387ffaf87b5f4a49ae9f4816c9b2a139ce
Face claim : luca marinelli
Pronoms RP : il
Âge : 35 ans
Tuer le temps :
artiste à la notoriété plus qu'honorable, il se produit sur scène et chante, joue pour des âmes charitables venues l'écouter. le reste du temps, il est un minion de l'Ordre de St Patrick, dont l'utilité - parfois contestée - crève le plafond.

Familier :
c'est pas normal. je suis pas normal. Raphael n'en a pas et n'en aura jamais.

Compte en banque : 488
So below




L'étrangère à la crinière claire lui admet être habituée à l'endroit, révélant ainsi son attrait pour la photographie. Il est vrai que la faune locale, aussi préservée et diversifiée, aurait su rendre curieux n'importe qui, qui plus est lorsqu'il s'agissait d'immortaliser sur papier glacé la nature. Qu'elle eut été simple randonneuse n'aurait guère ôté la bonne impression qu'elle lui inspire, notamment par son implication émotionnelle vis à vis de l'animal. Il n'en faut même pas beaucoup pour qu'elle lui avoue ensuite être particulièrement sensible à cette cause. Le réflexe psychologique évident, à cette énonce, est de se demander si elle ne serait pas tout bonnement zoomancienne mais, à tout bien réfléchir, il manquait ce quelque chose qu'Adama ne ressentait pas comme étant son pair. Il ne s'agit là que d'une nuance intrinsèque et n'ôte en rien toute la bienveillance qu'elle peut porter à la faune, tout comme le respect du gardien qui se tourne naturellement vers elle en retour. "Maja, enchantée Adama. - Maja, ça s'écrit avec un y ? Un j ?" qu'il émet à voix haute, sans pousser plus loin la réflexion. A vrai dire, il n'est pas difficile pour lui de faire la conversation, si bien qu'un éclat ambré de pensée exprimé à travers ses lèvres n'a d'impact que dans ce qu'il a de plus naturel. La fraîcheur de l'extérieur les caresse à nouveau.

"Je suis désolée, je ne vous ai pas posé la question en retour tout à l'heure, il faut dire que j'étais un peu déboussolée… Vous travaillez ici à l'Hermitage ? - Oui, et pas qu'un peu !" plaisante t-il, les traits éclaircis dans un sourire. Ses excuses, il les cueille comme si on les lui avait offertes sans préavis ; et mieux, Adama ne s'en formalisait pas vraiment, de tout ça. "Si vous venez souvent ici, c'est même surprenant qu'on ne se soit pas déjà croisés." Ses propos semblent faire leur chemin assez rapidement dans l'esprit de Maja (avec un j) et c'est tout naturellement qu'il accueille ses propos. "Pour le coup, c'est vrai que j'y viens souvent, je suis une grande fanatique de la nature, des animaux, dommage que je ne sois pas née zoomancienne," confirmation qu'elle n'est pas des siens, tout en l'étant quand même à sa façon. Il n'avait jusqu'alors jamais croisé de personne exprimant clairement leur regret d'appartenance. Adama savait avoir eu de la chance, si on peut parler de chance, lorsque la génétique s'en mêle. Il a toujours été en phase avec ce que la vie et les anciens lui ont donné ; se peine ainsi alors de voir que d'autres n'ont pas vraiment l'aise et la joie d'être là où ils sont. "Je suis photographe et mon petit péché mignon c'est de les prendre en photo. - Et de leur porter secours, maintenant que vous avez commencé, ils vont tous venir vous voir." C'est dit avec la légèreté qu'on lui connait, bien entendu ; n'étant guère le mieux placé pour savoir ce que chaque individu animal de l'Hermitage souhaiterait ou non... si ce n'est, peut-être, de vivre dignement et dans la paix, sans craindre autre chose que ses prédateurs naturels.

"D'ailleurs, j'en croise des fabuleux, parfois même je soupçonne qu'il s'agit-là plutôt de zoomancien.nne.s mais c'est souvent impossible à savoir. J'ai dû en capturer une ribambelle ! - Ah oui ? A quel genre d'animal vous pensez ?" lui demande t-il, réellement curieux de savoir ce qui pouvait bien l'extasier dans ce havre de paix. Adama en profite aussi pour caler quelque information, se rappelant de l'expression c'est normal en justifiant son geste de secours. "J'y pense, vous m'avez dit que c'était normal pour vous d'avoir aidé ce lapin," il s'éclaircit un peu la voix avant de poursuivre, "Je dirais pas que c'est normal pour tout le monde, vous voyez," c'est dans le réalisme et la bienveillance qu'il se place plus que tout le reste. Il est vrai que le Ofori en avait vu d'autres, notamment dans des réserves tenues par des humains. C'est justement d'eux dont il parle, au fond, et qu'il compare. "Il n'y a qu'à voir l'état dans lequel les humains laissent la nature, si certains savent prendre soin, la majorité n'en ont strictement rien à faire." Le gardien n'a pas peur de le dire en ces termes. L'être humain est dévastateur pour la planète. "Il n'y a pas besoin d'être zoomancienne pour être proche de ce qu'on aime, et ce qu'on veut protéger. Vous l'avez très bien fait aujourd'hui." Et ces mots, eux, sonnaient comme des remerciements embaumants, à peine déguisés.
Contenu sponsorisé
•☽✧☾•
As above
So below